de un_ptit_gars » Mer 24 Avr 2013 11:28
Message de sandrag
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Bonsoir,
Si j'ai bien compris le principe, il faut se présenter de façon détaillée. Je vais tenter d'être la plus concise, la moins ennuyeuse et longue possible.
Récemment, par hasard, en entendant parler d'un cas d'empoisonnement au nickel, j'ai eu l'idée de m'informer sur Internet sur les empoisonnements aux métaux toxiques, ce qui m'a éclairée sur mon cas et amenée sur ce site.
- Il me semble être née empoisonnée, mais en donnant l'apparence de quelqu'un en forme. J'ai grandi avec difficultés à grossir, souvent anémique, avec maux de tête brusques, aigus et brefs dès 9 ans et avec le souvenir d'avoir reçu beaucoup de vaccins. Mon parcours complexe ne me permet pas d'en connaître précisément la liste ; j'ai eu au moins 3 carnets de santé, pas un à jour et le seul détenu personnellement était assez vide, alors autant ne pas compter dessus.
- Vers l'âge de 14 ans, pour fuir les cours, j'ai dit avoir mal aux dents, bien que sachant que la dentiste allait découvrir mon mensonge et le signaler, mais elle fut si nulle qu'elle a trouvé à me massacrer une dent saine, puis à la séance suivante une du côté opposé, parce qu'elle refusait d'admettre se tromper… cela vers 1974, donc avec probables poses d'amalgames. A cette époque, j'ai commencé à avoir assez soudainement des troubles de mémorisation et de concentration, j'avais beau lire parfaitement un texte à voix haute, en respectant la ponctuation, j'étais incapable de dire de quoi il s'agissait, tout s'effaçait de ma mémoire au fur et à mesure que je lisais de nouvelles syllabes, un désastre ; les profs étaient convaincus que je me fichais d'eux et ne croyaient pas à mon explication. J'ai vite abandonné l'école et suis restée des années avec mon "inconvénient".
- Vers l'âge de 19 ans, sont apparus des douleurs désagréables dans les jambes, qui allaient jusqu'à me réveiller parfois la nuit et pour ~5 ans des problèmes de spasmophilie.
- Le changement le plus évident est survenu à la suite de vaccins faits en mai et septembre 1988, TAB + TP et TA+B + TPC. J'avais 28 ans, la nuit après les premières vaccinations j'eus une fièvre très élevée avec vomissements, gros affaiblissement, une horreur. Aucun des vaccins précédents n'avait engendré de tels effets. Le lendemain, tout allait plutôt bien à part un début d'yeux cernés inhabituel. Environ un mois après, mon ventre a gonflé anormalement. J'ai mis cela sur le compte de la nourriture (j'étais en voyage longue durée sur d'autres continents), en pensant toutefois aux vaccins. Mon poids habituel était de 48 kg pour 1,70 m, j'espérais grossir depuis longtemps et le maximum atteint, brièvement, fut 50 kg. Mon ventre était toujours très creux, les os des hanches saillants (avec poitrine et fesses malgré tout), j'étais pourtant très gourmande, mangeais avec plaisir, de grosses quantités, avec une préférence pour les légumes, les pâtisseries françaises bien crémeuses, sans attirance pour autant pour les fritures, la charcuterie, les viandes rouges, les produits baignés d'huile ou le beurre cuit. Donc mon ventre a gonflé, de concave il est nettement passé à convexe, comme si j'étais subitement tombée enceinte de quelques mois et j'étais très fatiguée, ce que je mettais sur le compte du voyage, décalage horaire, etc., puis j'ai commencé à grossir un peu, miracle ! Pas sûr…
- 5 mois plus tard, de retour de voyage, j'ai consulté divers spécialistes, en vain. Ma peau ne supportait plus le moindre rayon de soleil (qu'auparavant j'évitais au mieux, par choix), elle perdait son élasticité, se desséchait. Je ne supportais plus du tout les massages (le cœur me faisait mal), le cardiologue a dit que tout était normal. A la reprise des leçons de tennis, je ne pouvais jouer plus de 5 minutes et devais me reposer au moins 15 minutes en buvant énormément d'eau, le visage très rouge, extrêmement essoufflée, brûlante ; j'ai dû abandonner le tennis. Une sensibilité O.R.L. accrue provoquait glaires et fortes angines à la moindre fumée de cigarette et mon ventre demeurait gonflé. Lors de rapports sexuels je finissais systématiquement en sanglots. Par manque d'identification immédiate de l'herpès, je ne peux dire précisément quand il est apparu, mais c'était dans l'année qui a suivi les vaccins. J'ai commencé à grincer des dents la nuit. Toutes les bizarreries survenues ne me reviennent pas à l'esprit, celles-ci devraient déjà donner une idée…
- Ainsi, au fil du temps et des années 1990, quoi que je faisais, mon poids augmentais de 5 kg par an, sans explications apparentes, les médecins me disaient n'importe quoi et m'insultaient de diverses façons, jusqu'à m'accuser de me lever la nuit pour m'empiffrer, alors que je mangeais peu et de moins en moins (jamais en dehors des repas) et j'ai dû les payer… Lorsque j'ai atteint 88 kg, soit 40 kg de + que mon poids d'origine, j'ai décidé de travailler chez moi, de façon à dormir lorsque j'en éprouvais le besoin, ce que je fis. J'ai perdu 20 kg en 2 ans environ, sans rien changer d'autre. J'étais convaincue depuis longtemps que j'étais toujours incapable d'engraisser mais que par contre je gonflais, idée que les médecins rejetaient. Une petite plaie s'est formée vers la pointe du nez, impossible à cicatriser complètement durant des années. J'ai payé des fortunes des dermatologues dans 3 pays d'Europe et rien à me dire ou donner pour cela… J'ai fait enlever un naevus apparu vers le niveau du sternum et qui s'est étendu très vite jusqu'à atteindre ~1 cm de diamètre, rien après analyse. En 1998, lors d'un simple contrôle, le dentiste a décelé un abcès avec la radio panoramique, sous une dent de la mâchoire inférieure qui a commencé à trembler latéralement sans que je puisse contrôler les mouvements. Il a opéré pour raccourcir le nerf, sans toucher la dent.
- En 2000, j'ai changé de pays, de vie et le poids est remonté irrégulièrement jusqu'à atteindre un pic de 107 kg, ce qui me semblait provenir principalement du bruit irrégulier de voisinage qui cassait mon sommeil. Un jour, bien avant d'atteindre le pic, mes pieds et chevilles se sont mis à enfler démesurément, comme des pieds d'éléphants, rien trouvé aux urgences. Depuis ils enflent dès que je reste assise avec les pieds au sol et durant des années je n'ai porté plus que des tongs, y compris à -3°C, le froid me faisait du bien, mes pieds ne le sentaient pas. Par contre la plante des pieds me brûlait souvent, sinon à partir de 2007 des orteils enflaient et rougissaient douloureusement en dehors de l'été, un peu n'importe quand, ce qui disparaissait seul après quelques jours. En 2005, une boule à grosseur variable qui s'était formée au cou depuis des mois, un peu sous l'abcès opéré est devenue très douloureuse, le dentiste s'en fichait, tout comme les médecins…
- En 2010, mon état était lamentable, je ne parvenais plus à me lever de mon lit pour atteindre les sanitaires à 3 m de là, l'anémie s'était considérablement aggravée, j'ai perdu l'appétit, les pastilles de fer que je prenais ne valaient rien, elles me salissaient juste les dents. J'étais de plus en plus sensible au bruit, aux odeurs, aux fumées, je semais mes cheveux de partout, sans que la perte soit particulièrement visible sur ma tête, mon cœur s'emballait au moindre infime effort, avec gros essoufflement, j'avais des migraines violentes, diarrhée presque constante, douleurs abdominales, de dos, règles toujours plus excessivement abondantes et longues, rapprochées, seins toujours plus énormes, douloureux, grincement des dents accru en dormant, index et majeurs devenus tordus vers l'extérieur, ongles striés, bouts écrasés ou tordus par endroits, crampes terribles des mollets jusqu'aux cuisses, jambes impatientes, puis mes mains ont commencé à trembler, je ne dormais quasiment plus du tout, maximum 2 à 3 h par nuit et par intermittence, moi qui dormais si bien par le passé. Perte d'équilibre, vertiges, maladresse. Je disais que j'étais empoisonnée, sans savoir par quoi mais pensais aux vaccins et ne pouvais compter sur personne pour m'aider.
- Mon conjoint m'a amenée vivre chez une vieille connaissance dans un autre pays. Aux urgences où l'on m'a fait gentiment quelques examens inutiles, dont des analyses de sang qui indiquent une absence d'anémie, le médecin m'a fait sortir alors que je ne tenais pas debout. Lorsque j'ai demandé une solution, que je ne pouvais rester ainsi, il m'a dit de passer m'acheter des vitamines dans une pharmacie… Sur son rapport il me voit pourtant quasi morte, avec des maladies tragiques… J'ai vu un généraliste de campagne, en espérant plus d'écoute que les médecins de ville trop sourds, ce fut à peine mieux ; il a mis 6 mois pour comprendre (sur mon insistance) qu'il devait vérifier mon anémie ferriprive, suite à quoi, après constat de manque évident de fer/sang, il m'a donné à prendre des gélules enfin efficaces, ce qui m'a permis de bouger peu à peu. Lui comme tous les autres n'a rien voulu savoir des vaccins. Il voulait me faire opérer d'urgence de la vésicule biliaire, j'ai refusé et n'en suis pas encore morte !...
- Courant 2011, grâce à la prise quotidienne de fer, j'ai commencé à marcher, très peu au début, puis davantage, jusqu'à faire 1h de marche quotidienne non-stop, dont la moitié en montée. J'ai changé mon alimentation, sans avis médical (mais en m'inspirant des interdits pour éviter les calculs biliaires) et perdu 1 kg (ou 1 litre) par semaine, soit presque 50 kg en moins d'un an. Ensuite, une fois les douleurs de dos disparues, j'ai interrompu mon régime, réintroduit certains aliments délaissés, pour me maintenir à un poids autour de 62 kg (dont une bonne dizaine de rétention d'eau évidente). En reprenant le vélo, pour des balades occasionnelles de ~10 km, j'eus un jour un malaise, avec syncope, sur le bord de la route, tête sur l'asphalte, sans bouger durant plusieurs minutes (malgré l'important trafic, personne ne s'est arrêté pour me porter secours ou n'a daigné en appeler…) et avant de chuter, ayant senti venir quelque chose d'anormal, j'avais prévenu mon ami qui est venu me chercher, il m'a ramené à la maison ; plus question de remettre les pieds à l'hôpital… Les malaises ont recommencé à chaque fois que je mangeais de l'ail.
- Aujourd'hui, à 53 ans, je continue le fer, je n'aime toujours pas cigarette, alcool ni café, je continue à ne boire que de l'eau, j'essaie de continuer de manger correctement, j'évite l'ail, le sucre blanc ou roussi, depuis peu je teste ma tolérance au gluten, aux laitages et pour l'instant, dès que j'en reprends, je constate parfois des diarrhées immédiates, ce qui est intéressant. Le blanc de mes yeux est encore bleuté et il semble que mes iris soient cerclés d'une espèce d'ombre grise ou bleue. Mes iris semblent plus foncés que par le passé, ma vue est de plus en plus mauvaise mais à la cinquantaine ce serait "normal", bien qu'autour de moi les autres cinquantenaires ne soient pas si touchés. Ma mâchoire inférieure danse davantage, latéralement, pas toujours, mes dents de devant changent partiellement de couleur soi-disant à cause du fluor, en plus d'être fissurées (depuis un bail). Lire ou me relire m'épuise, je dois le refaire des dizaines de fois de suite et plein d'erreurs m'échappent quand même, je ne les vois que trop tard ou jamais, j'ai tendance à inverser les lettres en frappant sur le clavier, ou a taper l'espace précocement, phénomènes récents pour moi, ou j'oublie carrément des mots. La cicatrisation de mon nez n'est toujours pas terminée et les nouvelles blessures ou piqûres d'insectes ont du mal à disparaître après des mois. Ma peau est affreusement desséchée, sans élasticité, avec recrudescence de mini taches rose foncé sur torse et visage (1e apparue cours années 1980), dont une en boule. Perte d'équilibre et maladresse plus marquées, moins de vertiges. L'anémie persiste malgré la fin des règles (elles viennent juste de reprendre après 10 mois d'interruption, migraines aussi). J'oublie certainement plein de choses, mais la liste de maux est si longue…
- Selon mon dentiste (ex, en fait je n'en ai plus), j'aurais eu des amalgames sur au moins 1 dent en 1985 et sur 2 contigües, en 2002, 2005 et 2011, il s'est offusqué que j'ose penser que ces amalgames soient potentiellement malsains, sans pour autant être fichu de me dire de quoi ils sont faits… Comment peut-il croire être à la hauteur, respecter client, personnel et lui-même, sans prendre la moindre précaution lorsqu'il s'attaque à des dents traitées préalablement ailleurs et dont il ignore les produits utilisés ?
- Après avoir vu durant des décennies, dans 5 pays différents, des médecins tous incompétents, en ce qui me concerne et incapables de reconnaître une "simple" anémie, ce qui est désespérant, je n'accepterai de voir plus que des spécialistes potentiellement capables de m'aider concernant mercure et autres poisons sournois dont je soupçonne être intoxiquée (si le prix est accessible) ! Il ne me manque plus que des adresses, dont celle aussi d'un dentiste qui y comprend quelque chose. Je réside à l'étranger mais suis prête à me rendre dans le 06, ou éventuellement le 05 en été, proche de la frontière italienne, alors si quelqu'un pouvait généreusement m'aider à trouver les perles rares pour vérifier mon état, puis éventuellement me soigner, ce serait formidable parce que j'ai l'impression de partir en miettes…
Un grand merci d'avance !