
Je suis nouvelle sur ce forum et je voudrais raconter un peu ce qui m’a amenée à m’intéresser aux métaux lourds et partager avec vous l’expérience que j’en ai.
Tout d’abord, je me présente : j’ai 58 ans et j’ai toujours été intéressée par la santé. J’en ai fait d’ailleurs mon métier puisque je suis infirmière. Le côté psy de la chose ne m’étant pas du tout indifférent, j’ai également beaucoup cherché de ce côté et aujourd’hui je bosse en psychiatrie.
Pour mon histoire, c’est un peu compliqué car plusieurs choses ce sont passées et parfois en même temps (ce qui est souvent le cas quand se déclenche une maladie… ?), donc je vais tenter de reprendre avec les dates :
- Durant mon enfance j’ai beaucoup visité le dentiste car mon père était intraitable sur l’état dentaire de ses enfants et j’ai le souvenir d’interminables séances de roulettes suivies par la pause d’amalgames nombreux. Pour conclure sur les dents, j’ai aujourd’hui 8 couronnes dentaires qui ont fini par remplacer les dents plombées + 3 amalgames en résine.
- Petite, je me rappelle avoir joué avec les billes de mercure de thermomètres cassés dans ma chambre. Puis, dans ma vie professionnelle, j’en ai ramassé quelque uns (cassés). J’ai aussi utilisé le mercurochrome et le Mercryl Laurilé pour badigeonner des plaies… J’ai bien sûr également utilisé les produits de trempage pour mes lentilles ophtalimiques que j’ai portées durant plus de 20 ans ; j’ai bien entendu subi l’injection de quelques vaccins dont je n’ai pas vérifié la composition.
Bref, l’histoire de tout le monde, non ?
- Vers fin 2003 début 2004 (j’avais donc 51 ans) je ne me sentais pas bien du tout. Ça se manifestait par une certaine fatigue, une légère tendance à prendre du poids (je suis passée de 64 kg pour 1m73 à 69 kg), des sueurs nocturnes, mais surtout des douleurs musculaires importantes : lombaires et cervicales, + tendinites un peu partout ; surtout à la cheville gauche (objectivée à l’époque par une échographie montrant un épaississement et des fissurations longitudinales de 8 cm du tendon tibial). Je me souviens qu’à l’époque, étant allée consulter une spécialiste du pied sur Marseille, celle-ci, écoutant mon récit sur les douleurs ressenties partout, m’a répondue : « je ne vous opère pas tant que vous présentez un tableau inflammatoire comme ça ! Vous avez sûrement un problème et vous devez d’abord le traiter. La cheville passe après »
Comme je faisais plutôt suivre par homéopathie avec des bilans biologiques assez réguliers, je pensais que je n’avais pas grand-chose à découvrir côté maladies officielles.
J’avais un tableau qui ressemblait à celui de la fibromyalgie, mais cette maladie faisait un peu hausser les épaules des médecins que j’allais consulter ; alors c’est à ce moment là que j’ai commencé à m’intéresser aux intoxications aux métaux lourds puisque je me retrouvais un peu dans les symptômes
. Je me suis mise en contact avec le Dr …., à Saint Jean de Vedas : un type qui me paraissait un peu bizarre, très militant (Asso « Non au mercure dentaire ») il paraissait bien malade physiquement mais très honnête. Il s’est suicidé, le pauvre homme, quelques années plus tard, et je ne sais pas si c’est dû au harcèlement qu’il aurait subi, parait-il…. Enfin bref, lui m’a contrôlé le mercure que j’avais en bouche avec un appareil, mais le résultat n’était pas probant. Il m’a fait faire un test urinaire après une chélation avec l’EDTA, mais là aussi, rien de spécial à part une quantité affolante de Zinc (normal, puisque l’EDTA « essore » littéralement de ce minéral et qu’il ne chélate pas spécifiquement le mercure)
- A cette même époque (fin 2003), je suis allée consulter un médecin vers Nîmes . Il m’a déconseillée de commencer une chélation et m’a prescrit tout un tas de choses pour traiter « ma dysbiose » et il a dit que lorsque mon intestin serait OK, il pourrait faire quelque chose, mais pas avant. C’est lui qui m’a fait faire le test des porphyrines et peptides urinaires, au laboratoire Philippe Auguste, à Paris. Le résultat montrait une augmentation considérable de certaines porphyrines, « évocateur d’une surcharge importante en mercure »
- Comme ça n’allait pas mieux avec un simple traitement pour la dysbiose, au printemps 2004 j’ai consulté un autre médecin, le Dr …. à Nice. C’est là que j’ai eu une batterie de tests sanguins pointus mais sans résultat probant. Il m’a prescrit cependant des perfusions d’EDTA à son cabinet. Je suis donc venue le voir plusieurs fois et c’était pour moi un supplice, car j’avais une heure et demi de route à faire avec un dos en compote (je me souviens, lorsque je sortais de ma voiture, les premières fois, je devais rester plusieurs minutes adossée contre la carrosserie… et je n’arrivais pas à monter sur le fauteuil d’examen pour que la préposée me pose la perfusion !). Et je ne parle pas du coût financier ! chaque perfusion devait coûter 130 euros, auxquels se rajoutait le prix de l’essence et de l’autoroute ! Heureusement, j’ai fini par trouver un autre médecin sur Montpellier qui pratiquait aussi le même protocole, mais moins cher ( je ne rappelle plus ni son nom ni son prix) Mais celui-ci, à la deuxième ou 3ème visite, a eu la grande gentillesse de me donner le contenu exact de la perfusion et de me revendre, au prix où il l’avait payé des flacons de « Ca EDETATE de Na » qu’il avait fait venir d’Allemagne. Parce que dans les perfusions, il y a aussi du Bécozyme, du Magnésium et 18 grammes de Vit C… ! J’ai donc pu poursuivre ce traitement à domicile, ce qui me coûtait à peu près 10 fois moins cher. C’est là que j’ai commencé à me dire l’automédication avait du bon ! (je me piquais et posais moi-même les perfusions..)
- En même temps que j’ai commencé ce protocole EDTA en perfusion, je me suis mise au régime sans gluten et sans caséine. Comme mes muscles étaient un peu moins bloqués et que je ne savais pas si c’était dû à la chélation ou au régime, j’ai continué les deux, bien sûr, trop contente de moins souffrir
- Comme je me posais de plus en plus de questions sur l’indication de l’EDTA (plus indiqué pour les personnes ayant des problèmes d’artériosclérose ) je suis allée consulter ensuite un autre médecin (plus près de chez moi !..) le Dr …, à Meyrargues. Lui, il a continué à me traiter pour la dysbiose, tout en me prescrivant beaucoup d’homéopathie, de compléments alimentaires, et du DMPS en intra-veineuse lente. Avec le recul, je pense que ce médecin était le plus adapté à mon problème.. Cependant, je lui reproche, comme aux 3 autres, d’avoir totalement négligé un facteur primordial durant cette année 2004 : ma TSH sanguine est passé de 6.5 à plus de 12 sans qu’aucun ne veille traiter ce problème ! Or, ma thyroide se décompensait à grande vitesse et je n’allais pas bien, évidemment.
- Début 2005, continuant mes recherches sur le Net, je me suis donc intéressée aux problèmes thyroidiens et suis allée consulter une endocrino sur Aix en Provence. Je n’ai plus son nom en tête et pour cause, je ne l’ai vu qu’une fois. Elle a au moins eu le mérite de me dire « avec une telle TSH, moi je traite de toute urgence » et elle m’a prescrit du Lévotthyrox. C’était la première fois qu’un médecin prenait au sérieux ma maladie d’Hashimoto !
J’allais mieux sur le plan physique, mais pas comme avant. Je lui ai donc demandée par téléphone s’il était possible d’augmenter mon dosage de Lévo, mais elle m’a répondu par courrier que ma TSH était à 2.5, donc parfaite pour elle (ce qui est faux au regard des nouvelles normes, mais bon …) et donc elle ne changeait rien au dosage.
C’est ainsi que je me suis intéressée à la médecine dite « anti-âge » et à la supplémentation hormonale… j’ai consulté une femme fort sympathique qui vivait à Mougins, à l’époque. Elle m’a prescrit de la « poudre de thyroide totale » + tout un cocktail hormonal (mélatonine, oestradiol progestérone, et DHEA ) Pendant que j’y étais, je me suis auto-prescrit de la Pregnénolone car j’avais lu que c’était bon pour la mémoire et les douleurs articulaires…
- Pendant un an environ, de mai 2005 à mai 2006 tout a été parfaitement bien sur le plan santé : plus de douleurs nulle part, plus de suées nocturnes, le cerveau plus alerte et mon poids est tombé à 61 kg. Je me sentais rajeunie et en forme, malgré ma vie familiale qui éclatait en mille morceaux ! Hélas, en effet, mon mari a quitté la maison en juin 2005… la seule chose que j’ai envie de dire sur cette période très douloureuse, c’est que si c’était arrivé alors que j’allais si mal physiquement, je ne pense pas que je serais en train de témoigner aujourd’hui de mon parcours.
- Vers le mois de mai 2006, la poudre de thyroide totale fut interdite en France (un pharmacien avait fait une erreur de dosage : il devait fabriquer des gélules amincissantes pour un médecin et il a mis du lévothyrox à la place de la poudre de thyroide. Comme le Lévo se dose en µg alors que la poudre de thyroide se dose en mg, il a dû en mettre environ 100 fois plus !) Résultat : on supprime la poudre de thyroide, comme ça les pharmaciens ne se tromperont plus ! Panique sur les forums du Net pour trouver d’autres solutions pour les inconditionnels de l’extrait de thryoide de porc désséchée (comme moi!)
- C’est ainsi que vers cette époque, après avoir consulté plusieurs fois un médecin formé à la médecine anti-âge (et pas trop cher) à Montelimart, j’ai décidé que j’étais une grande fille et que désormais je rentrais dans l’illégalité en me procurant tout se dont j’avais besoins sur le Net… mais en continuant d’échanger sur les forums pour trouver les sites surs et pas trop chers !
Aujourd’hui, je pense être arrivée à un certain équilibre, mais il y a un an je ressentais le besoin de reprendre un peu les chélations, car je pensais que je n’en ai pas fait assez..
Donc l’année dernière, en lisant un peu les sujets sur la question, j’ai trouvé que le protocole chlorella, ail des ours et coriandre semblait clair et intéressant. J’ai donc attaqué avec cette méthode début juin 2011, en doses importantes pour la chlorella (18 g environ par jour durant 4 mois, puis 12 g durant 6 mois et depuis peu 6 g en 2 prises/jour). Le tout associé avec l’ail des ours et la coriandre (plus Zinc, sélénium et oméga 3)
Cet hiver, j’ai été la seule à ne pas tomber malade (tout le monde a eu autour de moi grippe/gastro/angine etc..) Mon moral est bon et ma forme physique aussi.
Je vais refaire un test des porphyrines urinaires pour voir où j’en suis aujourd’hui. Je pense avoir bien récupéré, à part ma mémoire (qui a toujours été mauvaise, il faut dire) et ma thyroide, bien sûr (je prends des extraits thyroidiens qui s’appellent « Nature-Throid » un produit américain vendu sur le Net et qui me convient très bien)
Voilà. Au vu de mon expérience vous pouvez constater que j’ai pris mes problèmes de santé sous 3 angles, en fait :
- Problème d’intoxication aux métaux lourds (et autres polluants probablement)
- Problème thyroidien (trouver le bon dosage)
- Problème hormonal ( je prends toujours aujourd’hui un traitement hormonal de substitution composé d’hormones contre ménopause + DHEA + Mélatonine)
Je navigue de l’un à l’autre pour vérifier si je suis en équilibre.
J'espère que ce témoignage n'est pas trop long
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