Bonjour à tous,
Wlad, tes précisions sur le déroulement d'une séance me permettent de mieux cerner cette méthode de l'EFT.
Au cours de ma démarche de connaissance de soi, j'ai expérimenté dès le début une méthode tout à fait similaire qui consistait, à partir de la problématique du moment présent, à laisser monter les émotions, parfois très violentes qui se manifestaient. J'étais accompagnée d'un thérapeute qui, n'étant pas, lui, submergé par ces émotions, était à même de faire le lien entre elles et les sensations physiques que j'éprouvais, terribles parfois puisqu'à cette occasion, mes jambes (alors qu'à l'époque je n'y avais aucun problème) se tordaient d'une manière inimaginable et jugée "anatomiquement impossible" par celui qui en était le spectateur. Le tout relié à des événements d'un passé très lointain qui dessinaient pour moi le "scénario", la "vraie histoire" qui se rejouait sans arrêt malgré moi dans ma vie. J'étais à la fois submergée par les émotions et les sensations et capable de répondre avec lucidité aux questions qu'on me posait. Ainsi le thérapeute trouvait la phrase adaptée qu'il répétait jusqu'à ce que je puisse l'entendre sans réaction émotionnelle.
Il en est résulté un mieux-être et une certaine libération dans un premier temps.
Mais, le plan émotionnel n'est pas séparé du plan mental qu'il influence et perturbe et vice-versa car un être humain est un tout. En ce qui me concerne, la "vraie histoire" qui m'était toute personnelle avait été renforcée par l'éducation reçue et les jugements négatifs et dévalorisants portés sur moi dès mon enfance. D'où les fameux "postulats négatifs" cités précédemment (je suis nulle, je suis indigne, je n'ai pas le droit d'être heureuse, etc...) que j'ai dû rechercher dans un deuxième temps et sur lesquels je travaille actuellement car comment guérir si on ne s'octroie pas le droit de vivre ou d'être heureux ? La pensée est créatrice dans le bon sens comme dans le mauvais.
Je continue parallèlement, bien sûr, "l'assainissement" émotionnel car une émotion peut en cacher une autre comme l'arbre cache la forêt et le problème peut resurgir sous une autre forme, par exemple, sur le plan physique, par une pathologie différente, alors qu'on croit l'avoir réglé. C'est pour moi du vécu. Il faut être sûr d'avoir débusqué l'émotion-racine et c'est un travail de fond sur le plan intérieur.
Une difficulté réside aussi dans le fait que chacun trouve son propre chemin et que telle méthode sera bonne pour l'un et pas pour l'autre, comme pour les traitements que chacun ici expérimente et adapte à son cas. Je pense ici à l'image intéressante de Ptit Gars (je crois... Rendons à César... !) qui assimile notre problématique à un arbre avec de nombreuses racines. Chacun n'a pas exactement le même arbre ni les mêmes racines. Il arrive aussi parfois qu'on coupe une petite racine en pensant par erreur qu'elle est la racine-mère de tous nos problèmes. De plus, pour une personne donnée, tel traitement sera bon à tel moment et pas à tel autre... C'est pourquoi j'explique ici (schématiquement et incomplètement) mon propre cheminement tel qu'il s'est présenté à moi et sans prétendre en faire une quelconque référence.
Il s'apparenterait à une forme de "maïeutique" socratique et on n'a jamais fini "d'accoucher" de soi-même !
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, on n'est pas si éloigné de mon problème de "genou" ni même du mercure. Mais je vous épargne d'autres explications....
Et puis, ce n'est pas de ma faute : c'est Wlad qui a commencé ! Fallait pas me pousser, je démarre au quart de tour sur certains sujets. Merci pour votre patience à me lire....
A bientôt !
