Merci Béa et Alexandra pour vos réactions

, ça éclaircie certains de mes ressenties.
Je suis surprise que vous ayez réagis à cet aspect d’âme, je pensais avoir plus de commentaires concernant les remarques de mes parents.
Pour revenir sur cet aspect d’âme, c’est cette dernière qui choisi et qui aspecte ce qu’elle va vivre, mais elle ne crée pas ce qui va arriver, d’après ce que j’ai compris.
Dans mon cas, cette approche m’a permis de sortir du bavardage mental que j’avais mis en place concernant cet avortement. Je ne suis pas convaincue d’avoir fait le bon choix à l’époque mais je sais aujourd’hui pourquoi je l’ai fait.
J’étais jeune et encore dans le schéma de vie que nous impose la société (un enfant handicapé n’a pas sa place dans notre société), l’éducation (soit gentil écoute les adultes qui savent, cet enfant sera un problème pour toi), la médecine (on a la « chance » d’avoir détecté cette non-conformité donc il faut agir).
Cette première séance m’a beaucoup secouée, dans le sens ou j’ai eu l’impression que je vivais une vie qui n’était pas la mienne.
A la deuxième séance j’en ai parlé avec la thérapeute, j’étais très en colère.
En fait, j’ai toujours voulu pousser les gens à être heureux.
Ça à commencé avec mes parents : père autoritaire, mère qui tend le dos si on peut dire.
J’avais des relations très conflictuelles avec mon père, car je n'aimais pas sa façon de faire et ma mère me demandait continuellement de me taire pour avoir la paix.
Je vivais très mal cette situation.
Comme on me l’a souvent dit, je suis très sensible. Le problème quand je remarquais que quelqu’un ne va pas bien, je voulais le forcer à faire quelque chose pour aller mieux, car je suis une optimiste, il y a toujours une solution.
Forcer le bonheur en quelque sorte.
Souvent ça fini par « occupes toi de tes oignons ! ».
Bref c’est compliqué à expliquer, mais MON attitude me faisait souffrir.
Au final, je me suis rendu compte que le problème ce n’était pas les autres mais bien mon acharnement à vouloir les changer.
J’ai une phrase qui m’a échappée chez l’hypno et qui m’a choquée : « j’ai l’impression de ne pas être née au bon endroit ». Je n’ai pas trouvé une autre façon d’exprimer ce que je ressentais.
Suite à ça, on a fait la deuxième séance, on va remplir cette enfance un peu vide.
Toujours la même démarche de départ.
Elle m’emmène dans un lieu à mon choix dans le monde, je choisis l’écosse et sa verdure. Elle me demande d’y installer ma maison et installe un berceau avec moi bébé. Ma mission est d’accompagner ce bébé jusqu’à aujourd’hui. Je dois venir dans cette maison tous les soirs pour accompagner ce bébé à grandir.
Au « réveil », elle me demande ou j’ai installé ma maison et pourquoi là. Je lui réponds en écosse pour sa verdure.
Elle me montre mon dossier vert et elle rigole en disant, on aurait été des bonnes copines si on s’était rencontrée toute petite. Tu serais une bonne thérapeute.
Avant de partir, elle me fait la bise et me dit « tu es sur le bon chemin ».
J’ai sans doute oublié des choses, car ça date de 2 ans.
Suite à cette séance j’ai voulu en savoir plus sur l’hypnose. J’ai lu un livre sur la vie d’Ericksonne et sa technique d’hypnose. J’ai été surprise de découvrir qu’il avait développé cette technique pour se soigner lui-même.
J’ai toujours été persuadé que l’esprit avait une influence sur le physique, mais comment ? Peut-être via l’activation de la glande pinéale ?
Pendant les séances ou on visualise les choses, lieu, couleurs, je ressentais des pressions et sensation de chaleur en haut du crâne et derrière la tête, peut-être la circulation du sang qui se fait différemment ?
Je ne sais pas , mais dans mon cas ça m' a permis d'arrêter le bavardage mental qui durait depuis trop longtemps, ça m'a lancé sur les pistes ML, bactéries, virus, parasites etc.., ça m'a réconcilié avec mon entourage (je ne veux plus changer le monde et ça ne me bouffe plus de ne pas le faire), bref tout se fait naturellement.
