de rock » Ven 9 Nov 2012 22:49
Je te fais un point plus détaillé que dans ma présentation pour que tu ais tous les éléments
Antécédents : mère porteuse de nombreux amalgames (au moins une vingtaine) et 1er enfant de la famille. Du psoriasis à partir de l’âge de 1 an. Durant mon adolescence, je fais souvent des malaises. J’ai des problèmes instestinaux (douleurs, gonflement, constipation). Opéré de l’appendicite à 7 ans et des amygdales à 11 ans. Hémorroïdes dés mon adolescence (saignement fréquents), plusieurs fois incision de thromboses et opération en 2002. J’ai souvent des états grippals. J’ai actuellement 4 amalgames et une couronne. Je me fait arracher une molaire suite à une infection. J’ai eu deux reprises d’amalgames ces dernières années.
Chronologie des évènements
Février 2009 : j’attrape un rhume qui se prolonge durant un mois. Puis survient un énorme mal de gorge (celui qui fait si mal que même lorqu’on avale sa salive, on a l’impression de manger un oursin !).
Mars 2009 : je commence à ressentir une fatigue inhabituelle et particulièrement prononcée. Je suis au lit le soir dés 20h00. Je me lève le matin aussi fatigué que la veille. deux semaines plus tard , lors d’une séance de course à pieds, je fais un malaise. Mon médecin demande une sérologie.
Bilan enzymologie
SGOT (ASAT) 61 ui/l N 10-37
SGPT (AGAT) 131 ui/l N 10-41
D’après le médecin, ces 2 marqueurs ne sont pas très élevés. Résultat : hépatite virale bénigne. Une échographie de la ceinture abdominale montre un foie d’une taille normal. Pas d’approfondissement pour savoir de quel type d’hépatite il s’agit. Le médecin m’arrête deux semaines. Je dors 16 heures par jour.
Avril à aout 2009 : j’alterne entre arrêt maladie et reprise du travail. Je suis totalement exténué.
Juin 2009 : je consulte à l’hôpital en médecine interne. Sérologies TOXOPLASMOSE, HEPATITE B, CMV, EBV négatives
Aout 2009 : nouveau bilan enzymologie. Marqueurs revenus dans les normes.
Septembre 2009 : je commence à avoir des douleurs musculaires diffuses et des troubles du sommeil (réveils fréquents, syndrome des jambes sans repos). Et toujours cette asthénie débilitante.
Juin 2010 : je fais un stage d’informatique pendant 3 mois. Moi qui d’habitude assimile rapidement, je me sens totalement largué. J’ai beaucoup de mal à me concentrer et à mémoriser. Je sens comme un brouillard dans mon cerveau.
Octobre 2009 à avril 2011: tout s’accélère. Aggravation des symptômes existants et apparition de nouveaux symptômes : hypersensibilité à la lumière, aux bruits, à certaines odeurs, rhinites à répétition, sensation d’obstruction dans la gorge (difficulté à déglutir), picotement dans les mains, fourmillement dans le visage (en particulier le paumettes), bouffée de chaleur, station debout douloureuse. J’arrête tout activité sportive.
Mars 2011 : mis en arrêt de travail, je suis hospitalisé en médecine interne :
- Electromyogramme (test myasthénique douteux dans la région cubitale)
- Scanner négatif
- Sérologie VIH, hépatite C, toxoplasmose, syphilis, CMV négatives
- Carence en vitamine D
- IRM des masses musculaires négatif
Traitement : mytelase, myolastan, topalgic LP 100, paracétamol, supplémentation vitamine D. totalement inefficace.
Je suis tétanisé par la douleur. Ma femme m’aide pour monter les escaliers, je dois m’asseoir pour me doucher. Le sommeil devient chaotique. Je dors la journée et pas la nuit.
Avril 2011 : je passe au topalgic 150 puis 200. Pas d’amélioration. Le médecin me pescrit en plus un benzodiazépine le rivotril (clonazépam), un anti-épileptique le lyrica (prégabaline), du biprofénid et un somnifère l’immovan. Aucune amélioration
Mai 2011 : je consulte au centre anti-douleur. Prescription d’oxynorm (morphine), 5 mg toute les 4 heures et Oxycontin 20mg (morphine en LP) le matin et le soir. Je continue en plus à prendre du laroxyl (à la place du rivotril) et le lyrica. Peu d’amélioration. Effet secondaire, sudation excessive, constipation, cauchemars, sensation d’être encore plus anesthésié. On me propose également un appareil d’électro-stimulation.
Juin 2011 : nouvelle consultation au centre anti-douleur. Prescription supplémentaire d’un anti-dépresseur le cymbalta et d’un anti-épileptique le neurontin. Augmentation des doses d’oxynorm. Je prends mes médicaments par poignée.
Juillet 2011 : biopsie musculaire négative, sérologie lyme négative.
Aout 2011 : conformément aux souhaits des médecins, je consulte une psychiatre pour une expertise. Bonne nouvelle, je ne suis pas dépressif (sans blague !!!). Mais quand même, un suivi s’impose (mdr).
Septembre 2011 : de mieux en mieux, on me prescrit un anti-dépresseur supplémentaire, l’anafranil. (je vais finir par ouvrir une pharmacie à mon domicile !). Le rivotril est remplacé par le myorel. L’oxycontin est supprimé. Et toujours pas d’amélioration.
Décembre 2011 : je change de centre anti-douleur et de traitement. Monocrixo 200, ixprim, acupan, neurontin, cymbalta, myorel, imovane.
Mars 2012 : excédé par cette situation, je commence à faire des recherches pour des thérapies alternatives. Je m’intéresse à la nutrithérapie et particulièrement au régime Seignalet. J’ai la chance d’avoir dans ma ville un médecin micro nutritionniste. Il me prescrit des probiotiques, prébiotiques et complément vitamines, minéraux et oligoéléments. Il m’explique que les médicaments que je prends sont neurotoxiques et qu’ils aggravent mon état. Dés les premières semaines du régime, je ressens une amélioration au niveau de mes intestins (je vous rappelle que tout jeune j’avais des problèmes digestifs). Le médecin m’explique que, de son expérience personnel, il faut compter 18 mois pour voir une réelle amélioration.
Avril 2012 : je franchis le pas et arrête toute prise de médicaments. Le sevrage dure deux semaines. Mais franchement vu les souffrances que j’ai enduré auparavant, ce n’était pas si dur que cela. Les effets secondaires disparaissent.
La douleur reste au même niveau.
Mai 2012 : j’achète un ouvrage qui traite de l’ecosystème intestinal. Je fais connaissance avec le candida albicans. Je lis qu’il y a un lien entre le champignon qu’on a dans les intestins et les mycoses des ongles (j’ai 4 ongles mycosés dont un complètement bouffé). Je fais un TAL qui est positif. Enfin peut-être une piste ! Je prends de l’EPP et de l’ail. Un nouveau symptôme apparaît : les acouphènes qui désormais ne me quittent plus. Et parfois provoquent des crises insupportables. Je retrouve un bon sommeil.
Avril 2012 : encore un nouveau symptôme : les spasmes ou frétillement musculaires. Par le passé, j’avais souvent un spasme musculaire toujours au même endroit. Et comme par hasard cette endroit se situait exactement à l’endroit où l’on m’avait fait les vaccins. Mais maintenant ces frétillements ont lieu partout. J’ai eu une période où c’était la paupière qui vibrait continuellement.
Septembre 2012 : un symptôme supplémentaire. Douleurs dans la mâchoire et les dents.
Octobre 2012 : je viens de m’apercevoir que mon psoriasis (que j’ai depuis l’âge de un an) a disparu !
Voila pour l’historique. Depuis avril, les choses ont peu évolué. Je suis toujours assidument le régime Seignalet et prends quotidiennement mes probiotiques, prébiotiques, compléments, mon EPP et mon ail. J’ai rendez vous avec le docteur Cozon la semaine prochaine et avec le docteur dont tu m’as donné l’adresse le 22 novembre.
Voici la liste des examens que j’ai fait :
- TAL candida albicans et staphylocoque doré, positif aux deux
- TAL métaux lourds, positif mercure, étain, argent
- Test d’allergie cutanée candida albicans, positif en allergie retardé (48 heures).
- Génotypage de l’A-lipoprotéine E, E3/E3.
- Test d’allergie alimentaire, fortement positifs lait de vache et chèvre.
- Porphyrines urinaires (labo CERBA) mais incomplète par rapport au labo philippe auguste (en attente de résultat pour ce labo). Positif coproporphyrines.
- Sérologie ELISA et WESTERN BLOT Lyme, négatif
- En attente du comptage des CD57.
Voici la liste de mes symptômes actuels :
- douleurs musculaires intenses et constantes des membres supérieurs et inférieurs, dans le haut du dos, le cou
- épuisement constant
- picotement dans le visage
- rhinites à répétition
- gonflement dans la gorge (difficulté à déglutir)
- fourmillement du visage
- station debout douloureuse
- douleurs articulaires par moment (surtout la nuit)
- Courbature dans tout le corps au réveil.
- spasmes musculaires
- hypersensibilité aux bruits
- hypersensibilité à la lumière
- hypersensibilité à certaines odeurs (gaz d'échappement, chimique, cosmétique, produits ménagers)
- acouphènes constants
- céphalées
- difficulté de concentration
- difficulté de mémorisation
- pensée confuse
- faiblesse généralisée
- mal aux dents et à la mâchoire
- gout métallique dans la gorge et le nez
Les points positifs sont l’arrêt des médicaments, un sommeil de bonne qualité. Le plus invalidant pour moi, c’est une fatigue débilitante, les douleurs musculaire dans le cou, les bras et les jambes et les acouphènes. C’est sur cela que j’aimerai agir.