J'ai posté il y a 2 jours ce témoignage dans la rubrique "témoignages de guérison", je le reposte ici au cas où ça intéresse quelqu'un qui aurait suivi ma page de présentation (j'en complète le contenu ici).
J'ajoute ensuite quelque chose qui m'a beaucoup aidée, et m'aide encore, que j'avais omis de mentionner.
"J'ai réussi à me désintoxiquer avec douze années de combat (ça a fait 12 ans en juillet dernier, que je me suis effondrée par terre en me levant un matin, totalement anémiée, avec des douleurs qui ne cessaient d'augmenter dans les bras, entre bcp d'autres symptômes que j'avais depuis des années et qui n'alertaient bien sûr personne, comme une tension tombée à moins de 8; J'étais tout simplement en train de mourir).
C'est en partie grâce au forum, auquel j'avais participé, pas seulement à travers mes posts [Je me permets de rappeler ici l'immense dévouement de nombreux participants et administrateurs, notamment de P'tit Gars, et tous les bénéfices qu'en ont retirés tous ceux qui en avaient besoin..., P'tit Gars qui ne sera jamais assez remercié pour tout ce qu'il a fait
Donc n'hésitez pas à les remercier "concrètement" dans la rubrique prévue à cet effet !
A mon tour j'aide d'autres personnes à s'y retrouver, et je ne manque jamais de leur indiquer les références du forum, qui est une vraie mise d'or.
Ce combat fut si long qu'il est difficile de le résumer. Je vais essayer de réunir les éléments principaux qui pourraient sembler utiles.
Aujourd'hui, je ne suis plus paralysée, ma thyoïde fonctionne normalement, je dors enfin normalement 7 à 8 h par jour, j'ai repris la randonnée, le sport, des activités normales (mais professionnellement, après tout ça, c'est difficile comme pour beaucoup... mais même si les intoxiqués aux ML ne doivent pas souvent rouler sur l'or tant leur vie est affectée, je me dis que ça va venir !). J'ai enfin retrouvé toutes mes capacités intellectuelles et physiques, j'ai repris la musique, je n'ai plus aucune douleur, je dors comme un bébé.
- A côté de la désintoxication, j'ai fait un gros travail sur moi-même pour comprendre comment j'en étais arrivée là. J'ai découvert à quel point nos pensées, nos croyances, les énergies qui nous traversent (positives, ou non !) peuvent influer sur notre vie. J'ai découvert aussi que l'on peut nous envoyer des énergies très nocives quand on dérange... C'est un autre sujet.
- Je regrette d'avoir fait des IV de DMPS. Elles ont aggravé mon état, et provoqué des problèmes cognitifs importants et très perturbants, que je n'avais absolument pas au départ, retardant de plusieurs années mon rétablissement. Je suis complètement rétablie de ce côté-là aujourd'hui, comme j'ai pu le vérifier récemment lors d'un stage de développement personnel, où j'ai tout à fait réussi un exercice de mémoire, ce qui m'a réjouie.
- Je garde des séquelles aujourd'hui de ces traitements chimiques, puisque j'y associe directement tous les symptômes de la maladie de Crohn, que je n'avais absolument pas en commençant les chélations chimiques. Je n'avais pas non plus de diabète, qui est venu après alors que je n'ai jamais aimé le sucre, et que je mange non transformé depuis des lustres. (régime Seignalet ++ on va dire...). A moins que ces deux syndromes (Crohn et diabète) soient la conséquence aussi du vaccin très nocif que l'on m'a injecté, car je sais aujourd'hui qu'ils ont des conséquences à très long terme, du fait qu'ils affaiblissent considérablement le système immunitaire chez certains.
- Je dois être très attentive à mon alimentation, je continue à prendre des compléments, et les symptômes de Crohn s'atténuent. Ceux du diabète ont DISPARU. C'est POSSIBLE : OUI. Comme pour Crohn : je SAIS que je vais finir de guérir ausssi mes intestins.
- J'ai énormément appris sur les médecines naturelles, l'alimentation, l'énergétique, "le pouvoir de l'intention" (Wayne Dyer)....et beaucoup d'autres domaines comme les NDE, les vies antérieures, etc.). Mon champ de conscience s'est amplement élargi. J'ai un jour décidé que j'allais guérir, et c'est ce qui s'est produit. Mais en fait ce n'est pas moi qui l'ai choisi, cela s'est fait indépendamment de mon mental (je suis sûre que certains comprendront).
- Aujourd'hui si c'était à refaire (heureusement que ce ne sera pas le cas
), je me limiterais absolument à des protocoles naturels. Sauf peut-être un peu de DMSA, mais vraiment avec prudence.
- J'entretiens ma santé à l'égard des ML en me chélatant doucement par cures avec de l'ALA, de la Vitamine C, et du MSM. Pour la mémoire et l'optimisation cognitive, j'ai eu recours à des boosters de neuromédiateurs, et d'autres compléments comme la CoEnzyme Q10, l'huperzine A, la lutéïne. Tout cela m'a beaucoup aidée. Aujourd'hui je me nourris de végétaux, de graines, d'olives, champignons, fruits frais et secs, légumes frais, des oeufs, de temps à autre un peu de poisson, et : beaucoup de très bonnes huiles que je varie (colza, lin, noix, tournesol, sésame, olive), c'est très important pour tout le fonctionnement cellulaire. Des huiles de qualité, donc forcément bio. Elles sont chères, mais il faut faire des choix : pour moi, c'est peut-être l'aliment prioritaire quant à sa qualité. Et je ne mange plus que des produits frais que j'achète au marché (je boycotte complètement les supermarchés, j'en ai appris tellement sur tous ces poisons que l'on avale avec la "nourriture" industrielle !), je suis très attentive à l'eau que je bois, et je ne manque plus que du bio (et PAS du bio de supermarché, donc...).
Je commence à pouvoir envisager une autre vie, après cette période de survie, qui avait commencé bien avant que je commence à traiter l'intoxication. Aujourd'hui je dirais que j'ai été malade pendant 45 ans, depuis les premiers plombages au mercure, qui se sont ajoutés aux conséquences vaccinales de la petite enfance (j'ai reconstitué l'historique, j'ai toujours mon carnet de vaccination de quand j'étais gosse : otites à répétition après les vaccins, etc.). Comme tous ceux qui sont intoxiqués, j'ai traîné des symptômes pendant de longues années avant de découvrir le pot-aux-roses, j'ai dû expliquer ça déjà. Ce qui fait que nous avons tous une vie très perturbée professionnellement, socialement, familialement aussi.
En fait, j'ai eu beaucoup de chance : étant très sensible, cet empoisonnement m'a rendue malade jeune. Et on ne pouvait pas le mettre sur le dos de "l'âge", comme ça s'était passé pour mon père, qui est mort de la même chose, sans que l'on sache ce que c'était. Si j'avais eu ces pertes de mémoire 10 ou 15 ans plus tard, j'aurais peut-être fait comme lui qui disait, totalement impuissant : "Je perds mes neurones..."
Mais toute cette période de 12 ans, fut une période de restauration de mon être global, pas seulement physique. Je crois que c'est important de le dire. La guérison passe par l'âme avant la guérison du corps. Platon l'a dit bien mieux que ça mais je n'ai pas la citation sous la main
Cette maladie m'a permis de découvrir qui j'étais, et surtout ce que je voulais : guérir, et rester. Même si j'avais commencé un travail sur moi depuis déjà longtemps, elle a accompagné une transformation profonde et un nouveau départ.
C'était très long. C'était souvent décourageant. Il faut de la patience, beaucoup de patience, mais elle indissociable des retrouvailles avec soi-même.
J'ai écrit ailleurs qu'au bout de ce chemin, on s'aperçoit qu'on a ENORMEMENT appris. Et on peut en faire bénéficier l'entourage à son tour...
Voilà comment je peux décrire grosso modo aujourd'hui ce que j'ai vécu personnellement. Chacun a un vécu différent, bien sûr. Je ne prétends pas être un modèle ou quoi que ce soit. Chacun a son propre cheminement, et c'est à chacun de le découvrir. Personne ne peut le faire pour nous.
Merci à tous ceux qui m'ont accompagnée, comprise, ici (beaucoup <3 ) et ailleurs (peu).
Cette entraide a été inestimable et j'en éprouve beaucoup de reconnaissance, pour moi et aussi pour ma fille. Non seulement elle n'aura pas eu à supporter voire à gérer mon délabrement jusqu'à l'issue fatale, dans un état de dépendance très lourd, non seulement elle a pu suivre ses études et construire sa vie, mais elle bénéficie forcément d'une façon ou d'une autre de tout ce que j'ai pu apprendre sur des plans divers.
"Si un traumatisme peut être transmis de génération en génération, il en va de même pour votre guérison." (je n'ai pas le nom de l'auteur de cette si belle phrase).
Courage à tous, le chemin est long, mais il peut être passionnant. <3 <3 <3"
J'ai oublié un élément important que je mets en pratique depuis quelques années : le jeûne.
Le jeûne peut prendre de multiples formes, et c'est à chacun de trouver la formule qui lui convient.
Pour ma part, j'avais fait déjà deux jeûnes liquides de trois jours environ avant de découvrir mon intoxication, qui m'avaient fait beaucoup de bien.
"Découvrir mon intoxication", c'est-à-dire : tomber vraiment malade suite à un séjour à l'étranger où je ne pouvais pas avoir la main sur les repas, et où j'avais visité des châteaux très anciens, oubliettes comprises, en ressentant de gros malaises... bref, certains comprendront.
Pour revenir au jeûne, il est évident que quand on prend de nombreux compléments alimentaires tous les jours, l'idée de faire des jeûnes devient assez incongrue.
Je m'y suis remise petit à petit, tout d'abord en cessant de manger en prenant mes compléments alimentaires.
Puis en pratiquant le jeûne intermittent, qui est je pense la façon la plus facile de reposer son organisme (intestins et reins) : ne pas manger ni boire pendant 12 heures chaque jour est à la portée de chacun. Il suffit de dîner un peu tôt et de prendre le petit déjeuner 12 h après avoir terminé le dîner de la veille.
J'ai fait cela pendant longtemps. Puis j'ai augmenté de temps en temps la durée du jeûne, jusqu'à 13, 14, 15, 16 et à présent j'en suis à 19 ou 20 heures.
Il ne faut pas se forcer, ça vient naturellement au fur et à mesure que la santé s'améliore.
J'aurais été incapable de le faire tant que j'avais des problèmes de glycémie que j'ai résolus grâce à la berbérine, au Gymnema, resvératrol et acide alpha-lipoïque ou R-lipoïque. Et bien sûr en éliminant de mon alimentation tout ce qui pouvait y contribuer. Mais c'est un autre sujet, je l'aborderai peut-être dans une rubrique consacrée à cette question.
J'ai fait trois fois 24 h de jeûne total, sec. Les bénéfices en ont été surprenants.
- Moi qui grelottais l'hiver et crevais littéralement de chaud l'été, je suis tout de suite devenue moins sensible à la température ambiante : ma thyroïde s'est manifestement restaurée à ce moment-là.
- J'avais depuis des années des hypoglycémies réactionnelles que je n'arrivais pas à surmonter, ces trois jeûnes de 24 h ont largement contribué à les faire disparaître.
- Mes intestins en ont tiré immédiatement beaucoup de bénéfice également, d'autant que j'accompagnais la reprise alimentaire de boosters de mon équilibre microbiotique.
- Mes reins et ma vessie se sont reposés en même temps que les intestins, et vont mieux également (attention à l'idée reçue qu'il faudrait boire "beaucoup". Il ne s'agit pas de boire beaucoup, mais de boire
ce que le corps nous demande, c'est très différent.
Cela fait donc plusieurs années maintenant que je fais un jeûne quotidien d'au minimum 12 heures, et qui s'allonge de plus en plus au gré des possiblités du jour.
Pour commencer, il suffit de ne pas manger le matin, puis de retarder l'heure de la prise du premier repas de lajournée, et tout doucement on s'aperçoit qu'on y arrive : Quand on est
prêt à faire des jeûnes. Car c'est déconseillé il me semble quand trop de ML se baladent encore... Il faut toujours s'écouter et ne jamais forcer son corps, ni son esprit d'ailleurs. ça doit venir de l'intérieur, pas du mental.
Je vais m'arrêter là, je suis prête à consacrer de nouveau du temps au forum, si cela peut être utile.
Même si chacun doit trouver ce qui lui convient personnellement, on peut toujours s'inspirer du vécu d'autres personnes, et y sélectionner ce qui nous correspond.
A l'heure actuelle, nous sommes tellement soumis à des pollutions diverses et variées, que j'éprouve une satisfaction toute personnelle à savoir que j'ai résisté, que je suis toujours debout, plus que jamais, face à une forme de harcèlemenet que l'on subit et qui nous détruit.
Il s'agit bien à mon sens, de RESISTER, pas seulement physiquement.
Je suis aux 2/3 de ma vie (peut-être moins, qui sait !
) et je compte bien profiter de tout le temps qui me reste !
Il n'y a qu'une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c'est la peur d'échouer. Paulo Coelho