asinaria a écrit:Je cherche la reconversion, enfin, je l'ai trouvé, je fais mes etudes de marché vers deux voies possibles, et celle qui sera la plus viable sera celle vers laquelle je me reconvertirai, mais je n'ai PERSONNE derrière moi..........
Sauf mon frere qui m'encourage vivement à faire qqch d'enrichissant pour mon physique et mon mental au lieu d'aller me confiner dans mon bureau sans lumiere, auprès de peinture au plomb et de salle remplies de mercure.........
Je sais que je suis maitre de ma vie, que je fais ce que je veux, mais le fait de ne pas avoir ses parents derrière soit, d'avoir ses parents qui mettent des freins, qui disent que c'est pas serieux, que j'ai un boulot alors que nombreuses personnes n'en n'ont pas, que c'est casse-gueule...
Bref, ça aide pas...
Mais je ne laisse pas tomber, tant pis si je suis seule à me battre pour obtenir ce que je veux... N'empêche qu'il faut attendre... toujours attendre, et ça ça me pourrie un peu plus chaque jours, mais bon.
Tout vient à point nianianiania comme dit l'autre...(sauf que le Bélier n'est pas du tout patient!!!^^)
Tout comme hazy, le fait d'arrêter un travail qui ne me correspondait plus du tout, a été une étape de plus vers la guérison...et il suffit que je repense un peu a mon métier d'ingénieur de ces dernières années pour que je ressente vite un sentiment de mal-être...donc je ne regrette absolument pas.
Qd on regarde, 90% de gens ont des rêves de faire autre chose, et ne sont pas épanoui dans leur travail...ils aimeraient faire "autre chose", ils ont un rêve mais ils pensent que c'est "trop tard" car ils sont pris financièrement dans le système avec famille a nourrir, enfants a élever, crédit pour maison, etc etc.. et je comprend tout a fait a quel point ces attaches sont extrêmement dures a lever... le maitre mot dans tout ça est la PEUR...peur se de retrouver a la rue, peur de ne rien retrouver derrière, peur que son projet n'aboutisse pas, peur d'etre bien pire que ce qu'on est au final...
Je sais que dans mon histoire je savais que j'étais pas épanoui dans mon taff depuis des années et que si je voulais vraiment avancer il faudrait qu'un jour je fasse "le grand saut", que je trouve ma voie, et que je me libère de cette peur viscérale de ne plus avoir l'argent que j'avais en tant qu'ingénieur. Un salaire fixe c'est rassurant, deja que la vie est relativement dure dans cette période, que c'est la crise, qu'on se sens malade depuis si longtemps..alors si en plus il faut avoir peur de retrouver sur la paille, c'est bien trop pour nous. Sauf que, petit a petit, un travail qui est aux antipodes de ses rêves, de ses valeurs, du but qu'on a dans cette vie...et bien c'est tout autant destructeur, corrosif et ça bouffe de l'intérieur. On arrive a ne plus rêver de rien, à n'etre plus intéréssé par les choses qui nous plaisaient avant, et a attendre très péniblement le week end, semaine après semaine...
Moi mon déclic a été lors de la réforme des retraites, qd ils chipotaient sur le fait qu'on allait travailler 3 ou 4 ans de plus...et nous dans 40 ans n'y aurait-il pas bien d'autre réforme visant a allonger encore ce délai? Et je me suis vu dans le futur, en train de faire encore ce métier pendant peut-être 50 ans...et ça a été le déclic. Le calcul fut simple, si a cause de mes études j'avais débuté mon travail a 25 ans et que je devais cotiser une bonne 50ène d'années, ça veut dire que je serais dans cette vie triste et fade jusqu'a... 75 ans??! Surement pas d'ailleurs, je serais mort bien avant, y avait pas photo!

Alors ça a été une certitude a partir de ce moment la: ma vie ce n'était pas "ça", et rien de ce que je pourrais faire a coté d'un point de vue santé ne pourrait réellement me guérir si j'avais encore ce poid térrible, cette impression de vivre une vie si loin de ce qui me fais vibrer, de ce qui me porte chaque jour: aider les autres.
Alors j'ai mis presque 2 ans a monter mon projet, a choisir sous quelle forme je voudrais m'investir dans cette action, dans quel cadre et comment...j'aurais voulu que ça soit dessuite bien sur, mais je suis qd même quelqu'un de réfléchi et je savais que de tout plaquer sans avoir rien défini c'était le casse gueule assuré...alors j'ai patienté, mais dans ma tête le délic avait eut lieu, le vérrou avait sauté, j'étais libéré de ce blocage, de cette peur intense de ne plus m'en sortir financièrement... et rien que je fais de travailler sur mon projet de reconversion, de passer du temps a imaginer ce que je ferais de ma vie par la suite, j'allais de mieux en mieux.
Il y a différentes étapes dans les maladies chroniques, au début on se focalise uniquement sur le traitement "physique", sur la recherche de l'épuration du corps, sur l'aide (naturelle si possible) aux organes,...puis on regarde un peu plus loin et on se rend compte que cela ne sera surement pas suffisant et qu'il faut étendre le regard sur d'autres facteurs liés, et ces derniers sont biens évoqués sur le forum. Puis encore plus tard, après avoir fait des progrès et avancé (souvent pas aussi vite qu'on le voudrait

Dans mon histoire je sais que j'ai d'autres peur qu'il me faut encore surmonter, mais le verrou financier du travail et l'épanouissement qui en résulte était un des plus gros...et je l'ai dépassé maintenant. Je ne m'attend pas a etre riche de ce que je fais maintenant, simplement je m'exerce pour pouvoir juste en vivre simplement, et je suis confiant et positif sur l'issue de ce projet...et quoiqu'il arrive cette décision a été libératrice pour moi, elle m'a emmener encore plus vers la guérison, et tout ce que je fais a coté pour mon corps physique marche désormais 10 fois mieux et plus vite.
Encore une fois: Toxines / bactéries / émotion , le trio de klinghardt qui explique tant de choses et dont il est bon que chaque personne se souvienne...
Portez-vous bien mes amis mélodiens!

Pti gars