Comme beaucoup, je me retrouve ici après avoir découvert (avec stupeur !) que mes problèmes chroniques pouvaient venir d'une intoxication aux métaux lourds. J'ai commencé à lire pas mal de topics du forum et y trouve énormément d'informations très utiles, merci à vous !
Pour vous résumer un peu mes aventures.... (attention, j'ai quand même écrit une tartine

J'ai aujourd'hui 27 ans. Je n'ai eu aucun problème "sérieux" dans mon enfance/adolescence, si ce n'est que mes règles n'ont jamais été régulières et que j'avais régulièrement de légers maux de tête. Petite, je ne me lavais pas bien les dents (

En 2009, pour entrer dans une école dont le cursus comprend des voyages dans les pays en développement, j'entreprends une première série de vaccins courants (mes parents m'ayant toujours préservé de ceux-ci autant que possible dans mon enfance, merci à eux). Dans l'année qui suit, j'enchaîne les rhumes et les grippes bien plus qu'à l'accoutumée. Pour la première fois, je me retrouve avec des chutes de tension régulières et fais quelques malaises vagaux. J'ai un épisode marquant où un intense mal au bas du dos me prend inopinément et me cloue au lit pendant quelques heures. Je commence d'ailleurs à cette époque des séances régulières chez une chiropraticienne pour mon dos qui, au niveau de la nuque et des omoplates, commence à me faire pas mal souffrir (ce que je mets alors sur le compte de ma scoliose).
En 2011, en prévision d'un voyage à Madagascar, je fais plusieurs vaccins dont le fameux "hépatite B". Cette même année je pars à Madagascar et attrape tout un tas de parasites, mes intestins sont dans un sale état. Sur place, je tombe en très forte dépression et angoisses, ce qui était très inhabituel chez moi. De retour en France, je soigne les parasites, mais mes problèmes intestinaux ne s'arrangent pas : diarrhée, douleurs, ballonnements. Plusieurs tests de selles ne révèleront pourtant aucun parasite restant. Mes règles, qui étaient toujours irrégulières, s'arrêtent complètement. La gynécologue consultée me trouve un manque d’œstrogènes et me propose la prise de la pilule en palliatif, que je refuse, ne voulant pas simplement "masquer" le problème. J'ai aussi par phase des symptômes étranges : doigts qui gonflent (beaucoup !) et plaques rouges sur le corps.
En 2012, en prévision d'un voyage de 5 mois en Guinée, j'ai droit à quelques rappels, dont un deuxième rappel pour le vaccin hépatite B (!) qui semblait ne pas avoir pris. Inutile de vous préciser que sur place, vivant dans des conditions très précaires, mes problèmes intestinaux ne se sont pas arrangés. Je prends plusieurs fois des antibiotiques, qui me permettent de "survivre", mais une fatigue forte et continuelle commence à s'installer. Je mets ça sur le compte des conditions difficiles et d'une possible dénutrition.
En 2013, de retour en France, mes problèmes intestinaux s'aggravent, ma fatigue stagne. Je passe une coloscopie et fibroscopie qui ne révèlent rien. Toujours aucun parasite de détecté malgré des recherches dans un hôpital spécialisé en maladies tropicales. Plusieurs prises de sang sont faites : je manque de B12 et de fer, mais ça ne m'étonne pas car je suis végétarienne depuis quelques années et n'ai jamais contrôlé. Des infections européennes et tropicales sont recherchées (je ne sais plus lesquelles exactement), rien n'est trouvé. Je commence à avoir des douleurs aux genoux qui s'intensifient mais n'y prête alors pas très attention.
En 2014, après plusieurs mois stables, mes problèmes intestinaux deviennent critiques. Pendant plusieurs semaines, une diarrhée soudaine et extrêmement forte me prend tous les matins, puis se calme pour le reste de la journée. Ma fatigue s'accroit et devient particulièrement intense après chaque repas. Ne sachant que faire, j’entame un jeûne hydrique de 10 jours, extrêmement difficile à tenir, mais je m'entête. J'en ressors encore plus fatiguée et malade. En plus de nuits de plus de 10h, je deviens obligée de dormir l'après-midi ; je me réveille chaque fois avec de fortes nausées et la tête "dans un étau", je vis dans le brouillard, ne parviens souvent plus à trouver mes mots quand je parle. Les nausées deviennent très habituelles, ainsi que les maux de tête et la sensation d'être comprimée aux niveaux du cerveau et de la poitrine. Mon système immunitaire devient très faible et j'attrape tout ce qui traine ; il me suffit d'être légèrement mouillée par la pluie pour tomber malade. Je ne peux plus conduire plus de 30min par risque d'accident. Comme les médecins allopathiques ne me trouvent rien, je me tourne vers les médecines alternatives : ayurvéda, naturopathie, ostéopathie, kinésiologie. Aucun complément ou changement alimentaire tenté n'a le moindre effet (j'ai alors tenté le sans gluten mais pas le sans lait). Je finis par tomber en dépression, c'est une période très difficile psychologiquement. Finalement, seule une homéopathe m'aide à retrouver mes règles, qui à partir de ce moment là reprendront un cycle irrégulier.
A partir de 2015 et jusqu'en 2017, très étrangement, mes symptômes régressent petit à petit. Ni les problèmes intestinaux ni la fatigue ne partiront complètement et j'aurai toujours des hauts et des bas, mais j'arrive à retrouver peu à peu un rythme de vie normal, assurer un travail et peux même reprendre un peu de sport. Fin 2017, je suis même capable de faire du bénévolat très intensif pendant plus d'un mois, en dormant peu. Je suis devenue végétalienne en 2015 et ai donc arrêté le lait à partir de cette période (mais pas le gluten), je ne sais pas si ça a joué là-dedans.
Début 2018, je repars en Inde pour 10 mois (j'y suis donc encore, vous comptez bien

Voulant mettre toutes les chances de mon côté, je me renseigne sur les méthodes naturelles holistiques de soin et commence en Juin à pratiquer les Bains Dérivatifs prônés par France Guillain. En résumé, cette technique permet de remettre en mouvement les toxines du corps pour les éliminer par les intestins.... dès le premier jour, mon sommeil en est grandement amélioré et je dors 1h30 de moins ! Je me lance alors à fond... ce qui aura pour effet de renforcer d'autant mes douleurs et sensations de brulures dans tout le corps (est-ce que ça aurait un effet sur les métaux lourds ???). Mais mon esprit est plus clair, mes nuits bien meilleures, alors je prends espoir et persévère. Un mois plus tard, je prends connaissance d'Amaroli (urino-thérapie), que je me mets aussi à expérimenter (je suis quand même actuellement dans LE pays d'Amaroli....). Depuis Juin, en combinant ces méthodes (j'ai quand même bien réduit les Bains Dérivatifs par manque de temps et peur des douleurs), j'ai une alternance de "nettement mieux" et de "pas bien du tout" durant lesquelles tous mes symptômes reviennent. En août, un champignon s'est développé sur mes lèvres et refuse depuis d'en partir. Comme ce n'est pas la première fois, je commence aussi à m'interroger sur une candidose et tombe alors sur un témoignage d'une "candidosée" qui relie sa maladie... aux métaux lourds. Je découvre alors, complètement abasourdie et révoltée, que mes amalgames dentaires sont toxiques, et que mes vaccins ne sont peut-être pas innocents dans mon mal-être. Je trouve en PDF une édition ancienne du livre de Cambayrac que je commence à dévorer et... me mets en quête d'un médecin qui pourra m'aider à passer le "test de provocation". Seulement, le nom de ces médecins ne courent pas les pages web, c'est pourquoi je me suis inscrite sur ce forum. Et grand bien m'en a pris, parce que je me rend compte maintenant que la question des métaux lourds est loin d'être aussi "simple" que le livre de Cambayrac le laisse croire... et que c'est encore un long chemin qu'il me reste à parcourir avant de trouver "une solution".
Voilà un résumé assez complet de mon parcours. J'ai l'impression que c'est cohérent avec une intoxication aux métaux lourds et je m’interroge actuellement sur le test le plus pertinent à envisager pour être fixée sur la question et savoir quels sont les métaux qui posent problème (même si j'en ai une petite idée).
J'ai lu que certaines personnes ne supportent pas les chélations IV. Je me dis que, peut-être, en prenant soin du foie et en prenant de la chlorella en amont, ça peut aider ?
Il me reste encore un peu de temps pour réfléchir à la méthode de chélation à envisager si les résultats sont positifs...
Je vais rester au nord (pas loin) de Paris à partir d'Octobre. Est-ce que quelqu'un peut m'envoyer en MP les références de médecins qui pratiquent la Chélation dans la région ? J'aimerais prendre RDV assez rapidement, j'imagine qu'il y a des délais d'attente.
Merci beaucoup de votre aide !
Madhura