Mart67 a écrit:Je te souhaite de le trouver mais désolée de le dire ce ne sera sans doute pas dans la neuro.

c'est l'expérience qui parle.
Sur les conseils d'un proche (un dermato...) qui insistait pour que je voie un neurologue, un gastro-entérologue et je ne sais plus quoi (il aurait fallu aussi un hépatologue, un néphrologue, un endocrinologue, un dermatologue, un cardiologue, un ORL, etc. etc.) , j'ai accepté pour avoir la paix d'aller voir
seulement une neurologue.
J'y suis allée à contre cœur, et j'en suis ressortie avec le moral dans les chaussettes, alors que je m'attendais bien sûr un peu au "diagnostic"... mais bon, j'ai voulu essayer.
- j'avais les analyse du labo micro-traces avec moi, elle les a regardées en me demandant quel médecin m'avait prescrit ça. Je lui ai répondu que c'est moi qui avais demandé ces analyses... je suis évidemment passée pour une illuminée.
- au vu des résultats elle m'a dit textuellement (je l'entends encore) : "Mais non, voyons, ce n'est pas possible, vous seriez intoxiquée à tout". Et hop, c'était réglé.
Elle m'a ensuite fait faire des tas de tests, dans tous les sens... mais non, mes bras curieusement bloqués et douloureux ne voulaient pas se relever même quand elle tirait dessus ! Et il a bien fallu qu'elle reconnaisse que je ne le faisais pas exprès.
ça ne l'a pas beaucoup émue.
Diagnostic : "L'examen neurologique est strictement normal en dehors de cette impossibilité d'abduction au-dessus de l'horizontale, du fait des douleurs importantes engendrées,
aux dires de la patiente." J'ai aimé tout particulièrement ce dernier petit bout de phrase...
Donc pas de problème neurologique, ce serait les douleurs "prétendues" qui m'auraient empêchée de monter les bras, et non un problème musculaire... Une véritable relation de confiance entre un médecin et son patient

Je poursuis : "Le caractère très atypique de la symptomatologie me fait évoquer une somatisation car ce déficit semble être apparu dans les suite d'un important mal-être survenu au cours d'un voyage." Un mal-être, un simple mal-être... ? J'ai apprécié aussi... Le bb que je portais était sûrement dans le mal-être lui aussi : il s'était fait la malle.
Et voilà.
Comment nier la réalité quand on ne veut pas la
connaitre.
Je n'avais compté sur aucun médecin allopathe pour me soigner (depuis la généraliste qui m'aurait laissé crever sans lever le petit doigt), inutile de dire qu'après ça, je n'ai fait que continuer de m'abstenir. Je suis fière de tout ce que j'ai fait économiser à la sécu
![drole [img]images/icones/icon15.gif[/img]](./images/smilies/icon15.gif)
. Je savais déjà depuis quatre mois que j'étais intoxiquée au mercure, j'avais commencé les chélations, j'ai continué.
Je n'ai pas eu la chance, on va dire, de tomber sur le médecin consciencieux et impliqué, qui va faire son boulot et se mettre devant l'ordi à votre place (enfin, si l'on peut dire car en réalité ce serait plus sa place que la nôtre, mais bon

...
Prescription (quand même ) : faire une recherche sur l'antigène HLA (B27) pour la spondylarthrite. Que j'ai refusé de faire, car à ce moment-là, si jamais j'avais eu cet antigène, on m'aurait probablement dit : c'est ça ! Et on m'aurait probablement soignée pour ça. Donc aujourd'hui, je l'ai peut-être, ce truc, mais je préfère ne pas le savoir. Je ne m'en serais peut-être jamais sortie... D'ailleurs je pense que n'ayant plus eu de mes nouvelles, il n'est pas impossible qu'elle se soit sentie confirmée dans son "diagnostic" d'affabulation... Faut-il pleurer, faut-il en rire ? Fait-elle envie ou bien pitié ? Je n'ai pas le cœur à le dire... (bon vous avez reconnu... jolie chanson des années 60 ...)
Je l'ai déjà écrit, mais je le redis : sans internet, je ne serais plus de ce monde. Car mes douleurs "prétendues" étaient tellement violentes que je crois que j'aurais préféré un nouveau voyage très loin d'ici.
Aujourd'hui je REVIS. Et ce n'est sûrement pas grâce à cette médecine-là, ça s'est une certitude.
Il n'y a qu'une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c'est la peur d'échouer. Paulo Coelho