Tout d’abord, un grand merci à Françoise Cambayrac, au Dr Jean-Jacques Melet ainsi qu’à l’ensemble des personnes qui se battent pour redonner du sens à la vie des malades !:jap:
J’aimerais vous faire part de mon histoire qui, comme chacun des témoignages fleurissant sur ce forum, pourrait être la chronique d’une lutte contre l’indifférence et le cynisme de certains représentants du corps médical, du monde politique, et des divers lobbies impliqués dans le scandale des métaux lourds.
En août 2006, au retour de vacances, lors d’un trajet en voiture éprouvant, j’ai ressenti une intense luminosité dans les yeux, ainsi qu’une « sorte d’explosion dans la tête » : je suis alors victime de vomissements, d’une grande gêne par rapport à la lumière, de frissons et d’une très grande fatigue. Cette date est essentielle puisque depuis ce jour, je souffre de céphalées de tension permanente ; en outre, ce jour sera la révélation des symptômes d’une intoxication souterraine : c’est le début de mon odyssée pour connaître la cause de ce mal.
Pendant deux ans, en dépit d’examens divers (IRM, Scanner, prise de sang, examens neurologiques,…) et l’auscultation de médecins et de spécialistes en tout genre, aucune anomalie n’est décelée ; j’ai appris à vivre avec ces migraines permanentes.
Le mal empire en novembre 2008, dans un contexte particulier : alors que des travaux d’installation d’une cuisine neuve sont effectués chez moi, je bois, un soir, un verre d’eau et constate aussitôt un goût étrange : toutes mes muqueuses (bouche, langue et lèvres) sont en feu, avec un fort goût métallique, la langue est pâteuse tandis que domine un goût salé dans la bouche. Le soir même, de la « résine » posée en mars 2008, se détache d’une des dents. Je reprends donc de plus belle mes investigations.
Je ne préciserais pas d’avantage toutes les visites médicales effectuées en pure perte, ni les espoirs déçus, mais simplement les symptômes ressentis depuis lors, et qui se sont ajoutés aux céphalées :
- langue grisâtre (striées de veines « noires »),
- des dents également striées de veines grisâtres, qui disparaissent en cas de brossage fort,
- une photophobie importante,
- une faiblesse générale,
- des tremblements de muscles (paupières, bras, jambes) incontrôlables,
- un froid dans les extrémités (mains, pieds,…),
- une fatigue chronique,
- un sommeil toujours agité.
- une baisse significative de la mémoire et des capacités cognitives,
- une élocution difficile,
- une sensation générale d’être "plus vieux".
Ces symptômes (dont le goût métallique) m’alertent sur d’éventuelles intoxications, comme le plomb, cause connu du saturnisme. Après de multiples recherches, je tombe, lors de l’été 2008, sur un document du Fil d’Ariane et je prends conscience des intoxications aux différentes métaux lourds.
Néanmoins, étend dans un dénuement financier important, je ne peux envisager aucune action véritable.
Pour être plus sûr, j’effectue un « test » : une seule bouchée d’un gâteau à la frangipane (ayant séjourné dans du papier aluminium, dans un réfrigérateur) décuple le goût métallique que j’identifie clairement comme un goût…d’aluminium. Cela se renforce dès que j’ingurgite du riz (sans aucun doute les particules métalliques se détachant des auto-cuiseurs).
Cette découverte est essentielle puisqu’elle éclaire désormais le mal dont je souffre. J’entame alors des analyses dans deux laboratoires français (je n’ai alors hélàs pas connaissance du livre de Françoise Cambayrac et n’ai pas conscience du peu de poids que peuvent avoir ces analyses !) :
-la première analyse, sur les porphyrines urinaires, ne décèle rien d’anormal.
- la seconde analyse est une prise de sang, destinée à mesurer les métaux : un taux normal mais faible en Zinc, Magnésium et, surtout : un taux d’aluminium supérieur au plafond maximum autorisé pour les sujets dialysés (je précise que je ne suis pas dialysé), un taux de mercure supérieur au taux des sujets non exposés professionnellement, et une déficience importantes des vitamines D2/D3 ; le taux de plomb est dans la norme.
J’en sais donc un peu plus sur tout cela, mais au regard de mes capacités financières et des coûts de traitement, je ne peux pas entamer de réels traitements.
Depuis mi-2009, j’opte donc pour de l’homéopathie : rien ne semble avoir fonctionné à l’exception peut-être de l’Humifulvate, qui serait un « chélateur naturel » ? A moins que cette amélioration ne soit liée au suivi d'un régime Sans Gluten Sans Caséine, que j'ai décidé de suivre. J'effectue également des bains de bouche à l’huile d’olive, pendant dix minutes, avant chaque repas.
Qu’en est-il à ce jour ? Le plus grand espoir est d’avoir pu me procurer le livre de Françoise (encore un grand merci pour cette mine d’information) : je comprends mieux la cause de tous ces symptômes. A cela s’ajoute le fait que j’ai enfin réussi à décrocher un travail qui devrait me permettre, financièrement, de me soigner.
Les symptômes sont toujours là : j’ai un peu moins de tremblement, mais pour le reste rien n’a vraiment changé. J’étais autrefois très sportif et j’ai fait des études longues, pour au final « être prisonnier » dans un corps qui, parfois, m’est étranger ; je ne préfère pas m’étendre sur la perte des mes capacités de concentration, de mémoire, et de raisonnement, qui sont parfois un véritable handicape pour la vie de tous les jours ainsi que pour le travail.
C’est donc une note positive qui termine cette présentation (un peu longue, je m’en excuse). J’espère que vous pourrez m’indiquer les coordonnées d’un médecin qui officie en région parisienne : j’ai grand espoir de pouvoir commencer un traitement efficace ! Je cherche également un dentiste, pour une éventuelle dépose en parallèle (méthode du Dr Van Der Schaar).
En outre, si l'intoxication à l'aluminium se vérifie - mais j'en saurais plus après une batterie de tests, j'espère que la chélation suffira (à moins que la déféroxamine soit réellement plus efficace ?).
Merci pour votre aide et beaucoup de courage à tous !!!!
