Bonjour
Je suis un homme de 44 ans, marié et père de 2 enfants (21 et 18 ans).
Je vis dans le 66 et travaille comme mécanicien.
J’ai eu un parcours assez difficile comme la plupart de vous pour arriver à mettre un nom sur ce qui me ruinait la santé.
Mes problèmes ont commencé environ en 2002.
J’avais une activité sportive très élevée (vélo, rando…) et un niveau correct.
Alors que j’avais déjà des douleurs tendineuses aléatoires et les bronches prises en permanence, j’ai commencé à avoir des douleurs musculaires (genres déchirures) à l’effort, mais qui disparaissaient en 1 ou 2 jours, des mouvements permanents des muscles des mollets puis j’ai commencé à être fatigué plus que d’habitude.
A la même époque j’avais aussi les intestins fréquemment perturbés, surtout après avoir mangé des laitages.
A la suite d’une bonne grippe, ma vie a comme basculé dans la "maladie" : grosse fatigue, mal de tête, douleurs musculaires et articulaires, amaigrissement…….
Je suis allé consulter plusieurs fois mon médecin qui après une prise de sang classique m’a dit que c’était parce que j’en faisais trop.
A force d’insister il m’a envoyé chez un ‘Neurologue’ à Montpellier qui a conclus que j’avais le ‘syndrome des jambes sans repos’ et m’a prescrit du "Rivotril", comme après quelques temps et malgré l’augmentation des doses de "Rivotril" ma santé empirait, il a donc rajouté du "Siffrol" et de "l’Adartrel", et m’a dit que je si n’arrêtais pas mes activités (que j’avais déjà énormément réduites) je risquais avoir de gros problème de santé.
Voyant qu’ils me prenaient pour un "fou" j’ai arrêté leurs "drogues" et laissé tomber ces 2 charl…..).
J’ai ensuite consulté dans plusieurs directions : diététicien, médecin du sport, nouveau médecin, gastroentérologue, psychiatre, "spécialiste de la fibromyalgie" (qui pense aussi que c’est dans la tête), et fait plein d’examens de toutes sortes sans résultat pour en arrivé à la conclusion que c’était peut-être une fibromyalgie.
Pendants ces 6 années mon état de santé c’est dégradé avec quelques moments de mieux suivi de descentes façon paliers.
Quand j’ai stoppé le gluten et les laitages : j’ai arrêté de maigrir et les douleurs articulaires se sont beaucoup atténuées.
Sans parler de mon entourage qui pensait aussi que c’était dans ma tête, je me suis aussi posé plusieurs fois la question, mais je sentais au fond de moi qu’il y avait autre chose.
Il y environs 2 ans en surfant sur le web, je suis tombé sur le témoignage d’une personne (infirmier) qui avait beaucoup de symptômes communs avec les miens, qui disait que cela était à cause du mercure et s’en était sorti en faisant une chélation au DMPS avec complémentations et d’autres choses. Il y avait sur sa page les coordonnées d’un médecin dans le Sud-est qui s’occupait de ces problèmes d’intoxications.
Je me suis rapproché de lui : il m’a fait faire le test par provocation, et le résultat était sans appel : Argent -> 4.36 ; Arsenic ->103.65 ; Mercure-> 92.51 ; Nickel -> 5.68 ; Plomb -> 13.35 ; Cuivre -> 643.39 en mcg/g de créatinine.
Je ne suis pas allé mieux, mais je savais maintenant d’où ça venait.
Après 10 IV de DMPS le taux décrétions du mercure a diminué, d’autre métaux plus ou moins rares on augmenté.
J’ai fait remplacer la dizaine d’amalgames chez mon dentiste (qui a évité de fraiser dans les amalgames), part des composites qu’il fait lui même puis j’ai fait un break de quelque mois.
Depuis peu j’ai commencé le DMSA à raison de 2 gélules 3 fois/j pendant 3 j puis 4 j repos et compléments.
J’ai toujours des hauts et des bas en fonctions de la charge d’activité et de repos, mais j’ai bon espoir de reprendre une vie normale et ne avoir lutter en permanence contre les douleurs et la fatigue.
J’ai encore des brûlures dans les mains et les pieds, la digestion sensible, une grande sensibilité aux bruits, à la chaleur (surtout la tête), aux conflits, au stress, des nuits courtes, des douleurs musculaires aléatoires genres piqûres d’insectes (surtout durant les périodes de fatigues).
Voilà plus ou moins mon parcours, j’en ai oublié mais c’est sûrement déjà un peu long, je m’en excuse.