Bonjour
Je m’appel Nicolas, j’ai 44 ans et j’habite en Bretagne, je suis célibataire (séparé) et j’ai deux enfants, deux filles de 14 et 12 ans.
J’ai toujours eu une petite santé mais depuis bientôt trois ans c’est devenu n’importe quoi surtout sur le plan digestif et aussi au niveau du sommeil, les deux vont de pair je m’en suis rendu compte très rapidement.
Je suis un ancien militaire de la Marine Nationale, j’y ai passé 18 années de ma vie, de 1992 à 2010.
En 2013 j’ai commencé à travailler en alternance jour/nuit dans un hôpital, j’ai accumulé beaucoup de fatigue avec un sommeil complètement décalé et des repas irréguliers. Ce rythme de travail m’a cassé, il m’arrivait souvent de faire des semaines de 60 heures. Plus j’accumulais de fatigue et plus mes intestins s’emballaient jusqu’à ce que je me mette à perdre progressivement du poids (500g par mois) de 74 kg à 61 pour 1.78 m en deux ans.
Le médecin qui me suivait m’a diagnostiqué une colopathie fonctionnelle, un autre le syndrome de l’intestin irritable, mais je sentais qu’il y avait autre chose.
Un gastro m’a conseillé de ne plus manger de gluten, comme il suspectait une maladie de Chron à cause de lésions buccales récidivantes et d’éruptions cutanées, on m’a fait une vidéo capsule, l’examen s’est avéré négatif concernant la maladie de Chron.
Je tolère mal les produits laitiers, je les évite au maximum, sinon j’ai des douleurs abdominales et des éruptions cutanées quelques jours plus tard.
Mes examens sanguins sont normaux, mise à part un cholestérol total assez bas (1.05 g/l) et un taux de zinc assez élevé 1077 µg/l, je pense que j’ai un problème de malabsorption.
Concernant une éventuelle insuffisance pancréatique, on m’a fait un dosage de l’élastase fécale mais je doute que ce genre d’examen soit suffisant pour diagnostiquer un problème de malabsorption.
Après avoir lu beaucoup de sujets sur les problèmes digestifs chroniques, je me suis intéressé aux problèmes de dysbioses intestinales.
Persuadé d’avoir une dysbiose fongique (fermentation) j’ai décidé de faire une analyse des métabolites organiques urinaires (Laboratoire Barbier) + indican, et finalement le compte rendu indique une dysbiose de putréfaction et indican ++
Extrait du CR :
Hausse du Tricarballylate (métabolite de l’aconitate – métabolite de dysbiose bactérienne) est le témoin d’une carence en magnésium
Les souches bactériennes aérobies produisent grâce aux hydrates de carbone du tricarballylate. Cet acide a une activité chélatante et produit des complexes de magnésium, calcium et zinc – ce qui a pour conséquence un déficit en ces micronutriments.
Hausse du P-OH-Phénylacétate (métabolite de la tyrosine et témoin d’une
dysbiose parasitaire et bactérienne)
Cet acide organique urinaire constituerait un dérivé présent au cours du métabolisme de certains clostridies et / ou lors d’infestation par Giardia intestinalis (métabolisme tyrosine dépendant). Pullulation microbienne ou augmentation de la perméabilité intestinale, favorisant le passage dans la circulation de métabolites microbiens, sources de malaise, fatigue, amaigrissement, parfois fièvre, par des mécanismes variés dont la libération de TNF pour les composés phényles (p-OH-phénil-acétate). De
plus : Cest un signal du mécanisme de destruction qui aboutit a l’apoptose. Elle stimule la production de radicaux libres qui participent a la prolifération cellulaire. Une concentration élevée de cet acide peut être accompagnée d’une prolifération
cellulaire/tissulaire et d’un déficit en vitamines C. La vitamine C a des qualités antiproliférative et stabilisatrice vis a vis de la trophicité cellulaire / tissulaire.
L'indican est un indicateur d'une prolifération de bactéries anaérobies dans l'intestin.
Il est produit à partir du tryptophane par les bactéries intestinales.
Normalement très peu d'indican est retrouvé dans les urines.
Un taux élevé d'indican dans l'urine est le témoin d'un régime hyperprotéiné ou d'une digestion protéique insuffisante.
Si les protéines ne sont pas digérées correctement, les bactéries du tube digestif agissent sur ces dernières causant une putréfaction coeliaque et produisant des indoles qui sont pour une partie réabsorbée et converties en indican au niveau du foie.
Conditions d'une hausse de l'indican dans les urines :
1/ Maldigestion et/ou malabsorption des protéines(Insuffisance d'acidité gastrique et/ou Insuffisance d'enzyme digestive (protéases comme la trypsine, pepsine, chymotrypsine) et/ou Syndrome de malabsorption)
2/ Déséquilibre de la flore intestinale avec prolifération de la flore protéolytique de putréfaction
3/ Détoxification hépatique inefficace
Moi qui pensais avoir une candidose, je limitais mes apports en sucre pour pas grand-chose en fait.
Cet examen m’a été très utile, ça a confirmé un problème de malabsorption et aussi la prolifération de clostridies et peut être de parasites du type Gardia mais pas de candida, la lutte s’organise différemment. J’envisage la prise de métronidazole pour traiter ce problème, mais ce n’est pas évident de s’en procurer.
J’ai aussi des adénopathies multiples (sous-mandibulaire gauche, cou, aisselles, aines) et des ganglions infiltrés à la racine du mésentère depuis 2014, suspicion de paniculite mésentérique, sujet à creuser avec un gastro compétent, ceux que j’ai vu ne connaissent pas ce genre de pathologie.
Le mésentère vient juste d’être reconnu comme nouvel organe du corps humain.
Et des problèmes de bouche, surtout au niveau de la langue, des ulcérations sur les bords plus ou moins profondes qui reviennent régulièrement (une fois par mois) et une sensation de bouche sèche. Je n’ai que deux amalgames et une couronne en métal dans la bouche mais les ulcérations apparaissent du côté des amalgames. Je suis allé voir un spécialiste de la muqueuse buccale pour suspicion de Pemphigus d’après mon médecin, moi je pense plus à un problème de mercure, on verra selon les résultats de la prise de sang.
La semaine dernière je suis allé voir mon médecin car j’avais des plaques de boutons qui ressemblaient à de l’urticaire depuis deux semaines, on a fait le point sur ma santé et il a finit par me dire qu’il ne pouvait rien faire pour moi car lors de leur internat ils n’étudient pas le microbiote intestinale et conclu en me disant que je ne suis pas le seul à avoir ce genre de problèmes. Il a toujours pensé que je somatisais, il y a sûrement un peu de vrais là dedans.
Donc voilà, j’ai décidé de me débrouiller tout seul ou avec l’aide de non médecins car je n’attends plus rien d’eux.
Merci à vous de m’avoir lu.
Mes symptômes :
Fatigue, réveils nocturne, irritabilité, stress, anxiété, intolérances alimentaires, frilosités, douleurs articulaires (doigts, hanches, genoux, coudes), spasmes gastriques avec douleurs dans le dos, reflux, douleurs abdominales et borborygmes, fringales, sueurs nocturnes, rhinite chronique, éruptions cutanées, lésions langue, sécheresse et irritations buccale, perte de mémoire.
Ma santé au fil des années :
Intoxication alimentaire à 3 ans avec déshydratation et hospitalisation.
Crises d'acétone fréquentes. Petit appétit.
Reflux gastrique.
Végétations à 5 ou 6 ans.
Dyshidrose plantaire de 6 à 11 ans.
Allergies aux acariens + asthme + sinusites chroniques.
Drainage des sinus à 13 ans.
Début de désensibilisation aux acariens.
Fracture tibia droit à 14 ans.
Fracture tibia péroné gauche à 15 ans.
Teigne, bras, torse, dos. Traitement à la Grisefuline. 1996
Piqûres de tiques à 27 ans. 1999pas de symptômes apparents.
Gros stress au travail en 1999.
Zona à la nuque en 2000. Deux semaines de repos.
Œsophagite à 28 ans, fibroscopie, hernie hiatale + RGO, prise d’IPP.
Consultation pneumologue + radio des poumons + spirométrie, hôpital des armées de Brest. Asthme à l’effort. 33 ans.
Désensibilisation aux acariens.
Rappel vaccin Hépatite B en 2012
Exposition à l’amiante, aux hydrocarbures et rayonnements ionisants durant ma carrière militaire. Délivrance d’un certificat donnant droit à un scanner de contrôle.
Luxation pouce droit, accident de travail.
Consultation pneumologue + scanner thoracique + spirométrie. Asthme. Prescription d’Alvesco et Airomir. (Corticoïde)
Travail alternance jour/nuit en douze heures. 40 ans.
Grosse fatigue manque de récupération. Surchargé de travail.
Ronflements, pauses respiratoires, sommeil agité, selon ma compagne. 40 ans
Douleurs abdominales, reflux, maux de gorges, prise d’antibiotiques, corticoïdes, IPP.
Colopathie fonctionnelle.
Douleurs au pied gauche et œdème jambe gauche, Prise d’AINS pendant une semaine. Octobre 2013. 41 ans
Brulures d’estomac, reflux.
Thrombose superficielle saphène interne gauche et veines du pied, octobre 2013. 41 ans
Traitement à l’Arixtra pendant 5 semaines, rechute puis retraitement, bilan de thrombophilie négatif. Stress.
Fibroscopie.
Scanner abdominale montrant des adénopathies et un épaississement de la graisse mésentériques, calcul rénale non obstructif.
Grosse fatigue, sommeil haché, réveils multiples, stress.
Début d'amaigrissement en mai 2013, perte de 4 kg. Poids de départ 74kg pour 178 cm.
Langue blanche et chargée + brûlures, bouche sèche.
Coloscopie + fibroscopie à 41 ans.
Polype estomac.
Maux de gorges, IPP à haute dose (80mg / jour) pas d’amélioration.
Difficulté à digérer les produits laitiers.
Éruptions cutanées fréquentes.
Insomnies. Prise de Havlane.
Hématurie, scanner. Ras. Août 2014
Coliques néphrétiques, lithiase rénale gauche + hospitalisation + sonde jj. Août 2014 42ans.
Coloscopie à 42 ans.
Moins 14 kg (60kg) à 43 ans
Lésions récidivantes bord droit de la langue par poussées toutes les trois semaines (depuis 2013).
Bilan sur mon alimentation avec Dr L. Alimentation normale.
Prise de Trimebutine, stabilisation du poids à 62 kg.
Consultation en hématologie, adénopathies multiples. Bilan sanguin
Consultation en gastro-entérologie, suspicion de maladie de Crohn et de sensibilité au gluten.
Test intolérance au gluten négatif.
Vidéo capsule, RAS.
PET SCAN en février 2016, RAS.
Sueurs nocturnes fréquentes depuis février 2015.
Radio des poumons. RAS