Mes symptômes psychiques :
- Intense mal-être
- Sensation de planer, d'être ailleurs, avec difficulté de concentration
- Hyperémotivité
- Profusion de pensées, réflexions incessantes sur le sens de la vie ou sur d'autres choses, qui tournent en boucles, ruminations perpétuelles avec incapacité à me "débrancher"
- Anxiété généralisée, peur du monde extérieur (si trop de monde : surchauffe puis plantage)
- Tristesse, passivité, nervosité, colère/rancune sous-jacente
- Très grande irritabilité, difficulté à supporter la présence des autres même des proches, besoin urgent de m'isoler pour "récupérer" lorsque je ne suis pas seul
- Besoin de stimulations fortes pour ressentir quelque chose, tendances compulsionnelles accentuées après un repas ou lorsque je mange trop
- Forte tendance à la dévalorisation, assez ancienne
- Sommeil agité, peu réparateur
Symptômes physiques :
- Inflammation intestinale, digestion difficile, mauvaise assimilation
- Grosse fatigue, faiblesse musculaire, souffle court, fréquence cardiaque élevée
- Conjonctivite liée à une rhinopathie, démangeaisons du cuir chevelu, problèmes de peau, hypersalivation, asthme, extrémités froides, myopie, grande sensibilité à la lumière depuis longtemps
Antécédents :
- Eczéma dès le plus jeune âge, problèmes ORL et allergies (taux d'IgE supérieur à 10 fois la norme), puis asthme avec difficulté à l'inspiration
- Régulièrement soigné avec du Dacryosérum et du Mercurochrome (mercure), quelques caries soignées chez le dentiste
- Plusieurs désensibilisations au début de l'adolescence (dont un "rush" à l'hôpital), étalées sur plusieurs années. Elles consistaient en une injection régulière sous-cutanée deltoïdienne profonde, avec de l'hydroxyde d'aluminium comme adjuvant
- Enfant chahuteur et plein d'entrain (j'allais facilement vers les autres), j'ai commencé à me replier sur moi-même à l'adolescence, à ne plus supporter les heures de cours au collège (sensation d'être diminué intellectuellement et de ne pas pouvoir tenir en place, timidité excessive)
-Thermomètre cassé
- Roaccutane
- Longue période d'exposition aux écrans cathodiques (je n'allais plus au lycée)
- Nombreuses caries après la dépose de l'appareillage : beaucoup de travaux dentaires à la suite et quelques amalgames en plus
- TCC (thérapie comportementale et cognitive) avec un psychiatre, aucun résultat
- Dépression
- Nombreuses psychothérapies, aucun résultat
- RDV chez des naturopathes (compléments alimentaires), ostéopathes, kinésiologue, magnétiseurs, acupuncteur, géobiologue, chaman, médium...

- Beaucoup de vélo en ville (taille moyenne) derrière les pots d'échappements

Actuellement (2016) :
- pas de travaux dentaires prévus, il me reste un vieil amalgame mercure en bouche, et peut-être d'autres anciens sous des couronnes, mais comment le savoir ? Mon nouveau dentiste ne fait plus d'amalgames à base de mercure et ne les laisse pas sous les couronnes
- je n'exclue toujours pas la piste purement psychologique, peut-être un traumatisme refoulé dans l'enfance ou mémoires transgénérationnelles etc.
- Mon médecin généraliste pense que tout est lié à un stress chronique, présent depuis l'adolescence
- Analyses de sang classiques : rien d'anormal
- Suppression du petit-déjeuner et du dessert le midi pour limiter les problèmes dermatologiques et la pesanteur cafardesque de l'après déjeûner : résultats satisfaisants
- Mon foie semble être en surcharge, le moindre excès alimentaire est chèrement payé

Suite de la présentation (2013) :
J'utilise des produits d'hygiène corporelle bio, pas de DECT ni de WIFI (CPL par contre depuis quelques années), pas d'antennes ni d'usine chimique à proximité.
Il y a quelques années, j'ai commencé par soupçonner les métaux lourds, principalement le mercure. J'ai lu le livre de F. Cambayrac, j'ai eu la liste des médecins dans ma région, et j'ai laissé tomber à cause du coût et du taux de réussite apparemment faible, sans parler des risques potentiels.
Je me suis alors demandé si je n'étais pas intolérant au gluten et à la caséine. J'étais un peu perdu, je voulais faire une peptidurie et je suis tombé sur le site de Stelior. Cette association propose un accompagnement avec un thérapeute formé par leurs soins. La thérapeute m'oriente vers un labo, j'envoie l'échantillon d'urines et elle interprète le résultat. Pour elle je suis intolérant au gluten et à la caséine. J'ai trouvé très peu d'information sur ce type d'analyse sur internet, est-elle vraiment fiable ? Une analyse de sang demandée par mon médecin généraliste a été négative quant à l'intolérance au gluten.
J'arrête là mon suivi Stelior, j'ai déjà déboursé 349 euros : 39 euros d'inscription chez Stelior, 200 euros pour un suivi de 4 heures avec la thérapeute (sinon c'est 75 euros de l'heure), et 110 euros de peptidurie (frais de port compris)
J'arrête là parce que j'ai reçu dernièrement ses conseils thérapeutiques, principalement basés sur les compléments alimentaires. J'ai fait le calcul, pour 1 an cela me coûterait 1400 et quelques euros rien qu'en compléments alimentaires. Et où faut-il acheter les compléments ? Aux labos Stelior. Sans compter les nouvelles analyses demandées, le suivi...
Je ne mets pas en cause l'efficacité de la méthode Stelior ni son bien fondé, c'est juste que je me méfie, et encore plus des compléments alimentaires. Et c'est trop cher, sans garantie d'efficacité bien sûr.
Pour les compléments alimentaires j'ai déjà beaucoup donné dans le passé et sans résultats, la dernière fois ça a été 200 euros pour rien il y a 3 ans, après visite chez un naturopathe- iridologue. Après examen de l'oeil il m'a affirmé que je n'étais pas intoxiqué aux métaux lourds, par contre quasiment tous mes organes fonctionnaient mal. Résultat : grosse ordonnance de produits naturels chez un magasin bio partenaire. Après recherches, j'ai appris que le naturopathe en question possède ses propres labos, et que son commerce à lui et au magasin bio rapporte énormément d'argent, une vraie mine d'or paraît-il. J'ai vraiment l'impression, après avoir vu plusieurs naturopathes, que ce milieu peut être aussi corrompu que celui des médecins et des labos qui les sollicitent.
Aujourd'hui je continue mon régime sans gluten, sans caséine, sans maïs (contient 55% de zénine, semblable au gluten paraît-il) et sans sucre autre que les fruits. J'en suis à 1 mois, je ne remarque rien de spécial si ce n'est que j'ai moins d'asthme en journée, mais l'hiver dernier j'ai aussi eu du mieux sans régime spécial. Le régime n'est plus très dur à suivre aujourd'hui, seule la première semaine a été un peu difficile. Je vais le poursuivre 1 an pour voir.
J'en reviens aux métaux lourds parce que l'intolérance au gluten et à la caséine semble être liés.
Est-il possible de suivre un régime SGSC sans se gaver de compléments alimentaires et d'aller mieux malgré tout ?
Je ne mets pas de côté le psychologique, je suis actuellement une psychothérapie. Il y a quelques années je prenais un antidépresseur qui me soulageait au niveau du ventre, il paraît qu'un lien existe entre antidépresseur/anxyolitique et réduction des effets néfastes liés au gluten et à la caséine. Cependant je ne l'ai pas continué longtemps à cause des effets secondaires.
Des antidépresseurs et anxyolitiques peuvent paraît-il fausser la peptidurie, avec un taux plus faible que le réel. Je peux aussi parler du "décodage" des différentes lignes de la peptidurie si ça intéresse quelqu'un ici, et si ça n'a pas déjà été dit. En même temps j'aimerais bien avoir plus d'infos sur l'efficacité de cette analyse.
Peut-être est-ce le bon moment pour commencer quelque chose avec les métaux lourds, voilà le pourquoi de ma présence ici. Je poursuis donc mes recherches ici en ne sachant pas tout à fait où commencer et par quoi.
Sinon, les jeux sur PC m'aident beaucoup, d'abord c'est un test, le jour où je n'aurais plus envie de jouer ce ne sera pas bon signe. Ensuite, ils m'aident à rester un minimum concentré, à ne pas me perdre. Ils me motivent aussi un peu en quelque sorte. Je me sens aussi tellement "énervé" à l'intérieur qu'ils me calment un peu.
Merci de m'avoir lu.