Extrait de l'article de J.Mutter (janvier 2009)
http://www.non-au-mercure-dentaire.org/_fichiers/isdentalamalgamesafeforhumans_joachimmutter_traductionfranaise4.pdfSclérose en plaques (SEP)
Chez des patients atteints de Sclérose en plaques, les taux de mercure dans le liquide céphalorachidien (LCR) mesurés étaient 5 à 7 fois plus élevés [208]. Il serait difficile de spéculer que la présence de cette hausse dans le LCR ne soit pas, au moins, un facteur aggravant des problèmes associés à la SEP, ou n’importe quelle autre maladie neurologique. La prévalence de la SEP a été corrélée à la prévalence des caries [209, 210] ainsi qu’à la prévalence des amalgames [211, 212]. Plusieurs épidémies de SEP ont vu le jour après des expositions aigües aux vapeurs de mercure ou au plomb [213]. Chez l’animal, le mercure inorganique cause une perte de cellules de Schawnn, qui construisent la gaine de myéline et stabilise les axones des neurones [214]. La pathogénèse auto-immune, y compris les anticorps contre la protéine de base de la myéline, peuvent être provoquées par le mercure et d’autres métaux lourds [148]. Les patients atteints de SEP auxquels on a retiré les amalgames ont montré une moindre propension à la dépression, l’agressivité et aux comportements compulsifs comparés aux groupes de personnes atteintes qui avaient gardé leur amalgames [215]. Ils avaient également des taux de mercure dans le sang considérablement moins élevés [216]. Après retrait des amalgames, les bandes oligoclonales caractéristiques de la pathologie ont disparu du liquide céphalorachidien des malades [217]. Le retrait des amalgames dentaires permis la guérison d’une proportion significative de malades atteints de sclérose en plaques [147]. Une étude rétrospective sur 20 000 militaires a révélé un risque accru de SEP chez les individus portant le plus d’amalgames [218]. Le risque a été sous-estimé, car la cohorte de l’étude, sélectionnée au moyen d’examens médicaux, était exclusivement constituée d’individus en bonne santé au moment de leur entrée dans l’armée [218]. Un autre problème qui apparait dans certaines études, est l’absence de documentation concernant le statut dentaire avant et pendant le déclenchement de la SEP. En dépit de ces limites [219], une seconde analyse a montré des risques de développement de la maladie multipliés par 3.9 pour les individus portant des amalgames, par rapport à ceux qui n’en avaient pas. Une récente révision systématique a également montré un risque accru de SEP causé par les amalgames malgré le fait que la plupart des études n’utilisaient pas correctement les groupes de contrôle sans amalgames [220].