Bonjour à Titti, s'engager dans la voie de la naturopathie, c'est amorcer un changement dans ses habitudes de vie en y intégrant de nouvelles pratiques. Cette démarche nécessite de l'attention et beaucoup de volonté. Pour que les efforts puissent être maintenus dans le temps, il faut un programme individualisé qui tienne compte d'une multitude de paramètres personnels. En conséquence, si vous avez du mal à le mettre en place, c'est que le protocole ne vous est pas adapté.
Le rôle du naturopathe ne relève pas de la prescrïption (qui appartient au médecin) mais de l'accompagnement. Autrement dit le thérapeute doit assurer un suivi qui permette au sujet d'exprimer ces difficultés de façon à réajuster le programme.
J'essaie de cerner votre problème, ce qui n'est pas facile car vous n'êtes pas en face de moi !
Il semblerait que l'on ne vous ait pas accordé beaucoup d'importance et que dans cette famille où règne le "non-dit" et l'absence de communication ; on ait réduit la relation à l'assurance de la subsistance physique càd essentiellement alimentaire.
L'enfant a un besoin vital d'affection qui doit être comblé par la mère. Si celle-ci, pour des raisons qui lui sont propres, se contente de nourrir son enfant, celui-ci fera une association entre le besoin affectif et la nourriture ; ce qui le poussera tout au long de sa vie à manger dès que ce besoin ne sera pas satisfait. De plus, la prise de poids donc l'augmentationde volume, lui permet de s'imposer dans le silence pour lutter contre le manque de reconnaissance. Ce peut-être aussi l'acquisition d'une protection (le tissu adipeux enveloppe) par celui qui s'est senti en danger ou qui a été agressé. Il se peut aussi que l'attitude vis à vis de le nourriture soit dictée par une mémoire cellulaire ancestrale. C'est une thèse que je favoriserais compte tenu des problèmes d'alcoolisme que vous évoquez. Je pense que cette addiction vous place face à des "non-dits"et coupe court à toute possibilité de communication ce que viennent exprimer les problèmes de thyroïde Toutes ces souffrances familiales sont de véritables murailles qui vous isolent et induisent chez vous une grande cupabilité mais aussi la sensation de ne pas être digne d'intérêt (c'est probablement pour cela que vous cherchez à repousser vos limites). Il est clair que dans une telle situation, il va falloir travailler sur l'estime de soi. Je vous recommande pour cela plusieurs choses :
- petit cahier d'exercices d'estime de soi de Poletti et Dobbs( éd. Jouvence)
- 2 élixirs de fleurs : bouton d'or et échinacée ( laboratoire Deva) qui peuvent se prendre en association qq gouttes sous la langue 2 à 3 fois par jour,
- la sophrologie devrait être d'un grand secours pour vous,
- l'écoute de 2 musiques particulières (à acheter en téléchargement sur le site
www.masantenaturelle.com cliquer en haut à droite : "la porte du véritable bien-être")
la relaxation psychosomatique et les méditasons (vous trouverez toutes les explications sur le site).
Pour vos problèmes alimentaires, voici quelques règles fondamentales :
- pas de consommation de protéines et d'amidons au même repas (cela forme un vrai bouillon de culture),
-fruits frais et sucres en dehors de toutes digestion (1 fruit reste de 30 à 45 minutes dans l'estomac au delà il y a putréfaction !)
-les desserts sont à proscrire
Théoriquement notre tube digestif n'est pas conçu pour recevoir des amidons qui apportent beaucoup trop de sucre, fatiguent le pancréas et le foie et sont source de cholestérol (il faut bien faire quelque chose de ce surplus !). A noter que des grands sportifs faisant de la compétition de triathlon ont considérablement amélioré leur performances après avoir supprimé les amidons). Toutefois, ils peuvent être consommés en toute petite quantité pour lutter contre le froid.
Quant aux protéines, elles ne doivent être apportées à la ration quotidienne, qu'en toute petite quantité. L'excès, ce qui semble être votre cas, occasionne une surcharge de travail pour les reins qui finissent par s'épuiser voire même s'abimer. Mais ce n'est pas tout; les déchets azotés sont acides et doivent s'associer à des bases pour pouvoir être éliminés par les reins. c'est donc dans la plus grande réserve minérale du corps que représente notre squelette (ce qui tôt ou tard mène à l'athrose et l'ostéoporose), qu'ils vont puiser pour arriver à cette neutralité (acide/base). A partir de là les déchets sont éliminables mais leur grande quantité fait qu'ils se colmatent pour former des cristaux que l'on retrouve dans tous les tissus et plus particulièrement dans les articulations, la vésicule biliaire et les reins. Je pense que vous comprendrez vous-même pourquoi les votres fonctionnent mal. Le rein est considéré en médecine des 5 éléments, comme la chaudière du corps, ce qui pourrait bien expliquer votre grande frilosité. Mais dans ce problème de température, il faut aussi considérer le rôle du système nerveux sympathique qui permet le maintien de l'homéostasie par un système de rétro-controle permanent.
En naturopathie nous avons une règle d'or : laisser l'organe malade tranquille !
Il faut donc se tourner vers la peau dont les glandes sudoripares représentent l'équivalent de 3 reins (oui la transpiration est équivalente à de l'urine). Elle doit donc être sollicitée (une peau en bon état est réactive, rougit facilement, n'est ni sèche ni grasse, et a une grande élasticité) comme je l'ai expliqué dans le précédent message. La pratique de l'alternance du chaud-froid est particulièrement indiquée et a l'avantage de solliciter le système nerveux sympathique, d'agir sur la circulation sanguine ainsi que sur l'élasticité des vaisseaux tout en favorisant les échanges cellulaires.
Pour dissoudre les cristaux :
-aubier de tilleul en cure de 21 jours (il va agir sur la vésicule et sur les reins)
- 1/2 à 1 l d'eau distillée à boire 1 jour sur 3 par exemple SAUF SI VOUS PRENEZ DES MEDICAMENTS. Il faut être sûr de pouvoir transpirer abondamment (sport ou sauna humide) pour éviter un engorgement des reins.
Jus de pommes (pour ceux qui ont froid) et jus de citron (pour ceux qui ont chaud) sont aussi excellents.
Pour les problèmes de satiété :
-1c. à café de pectine de pomme dans de l'eau en début de repas (ce sont des fibres qui gonflent et vous permettent de réguler votre quantité de nourriture absorbée. Deplus elle va faciliter le transit.
-Hoodia baptisée P57 (cactus) est une molécule qui envoie un signal de satiété à l'hypothalamus qui par conséquent va diminuer la sensation de faim. NE PAS L'UTILISER SUR DU LONG TERME, elle dérèglerait tout le système hormonal.
Enfin lorsque vous avez envie de manger une tablette de chocolat ou un paquet de gateau :
- respirez plusieurs fois profondément
- analysez ce qui se passe (l'évènement que vous vivez mal) et écrivez sur un cahier
- NE VOUS CULPABILISEZ PAS
- accordez vous le droit de manger ce que vous voulez en reconnaissant qu'aujourd'hui vous en AVEZ BESOIN
- mangez le en pleine conscience et écrivez ce que vous ressentez .
Cet exercice vous paraitra peut-être inutile au début mais vous verrez qu'il vous permettra de découvrir certaines zones d'ombre et ce sera un excellent support de travail si vous veniez à consulter un thérapeuthe psychologue spécialiste du décodage biologique.
Pensez que plus vous mangerez vivant plus la vie reviendra au coeur des vos cellules et plus votre corps retrouvera son merveilleux pouvoir d'auto-guérison.
La naturopathie refuse de se substituer au corps ; elle sollicite et soutien l'action de la force vitale.
J'espère que toutes ces informations pourront vous aider, j'y ai mis beaucoup de coeur.
Je vous souhaite beaucoup de courage et je peux vous assurer que celui qui veut s'en sortir, trouve sur son chemin tous les supports et les aides qu'il lui faut pour progresser.
A bientôt, christine