map-73 a écrit: mais je trouve que la frontière entre "il faut s'occuper de l'émotionnel" et "l'émotionnel est la cause" est très mince et qu'on peut vite déraper
Tu as tout a fait raison map, la frontière est très mince, et c'est qui fait toute la subtilité entre un bon thérapeute (qui a saisi que c'est un paramètre parmis d'autres) et un mauvais qui va tout mettre sur le dos des émotions, en niant quelquepart le fait que la souffrance est bien réelle et physique (je dirais même "biologique").
En général le deuxième cas ressemble a ce que l'on a tous vécu plusieurs fois dans notre parcours, avec le "médecin de famille" ou le grand "ponte" qui dis clairement qu'il faut "arrêter de stresser et dormir mieux", et tout rentrera dans l'ordre... cette situation est catastrophique mentalement pour les malades qui eux savent bien que physiquement "quelquechose" ne va pas du tout...
Donc oui, il est important d'accompagner le chemin de guérison du corps par un chemin de guérison du coeur, de l'âme, de l'esprit. Nous sommes un tout. Mais dire à une personne qui est en pleine crise neuro-lyme que ce sont ses pensées qui causent la crise et les angoisses qui vont avec, c'est juste inacceptable, et extrêmement violent.
Encore une fois, je ne peux qu'être d'accord avec toi...
La maladie est un tout, et c'est pourquoi pour réellement guérir, il faut guérir son corps physique (en le détoxifiant, en redonnant les briques fondamentales, en retapant son immunité), mais aussi guérir son "coeur" et son esprit (et ça pour moi ça se joue dans les corps "énergétiques" principalement). Si on se contente des émotions (c'est dans ta tête voyons...!), le corps ne se reconstruira surement pas tout seul... mais si on se contente du corps physique, alors malgré la canne qui permet d'avancer en boitant (tant bien que mal) un jour ou l'autre on fini par retomber...
Pti gars