Pour ceux qui ne l'auraient pas lu, j'ai retrouvé ce texte par hasard dans Nutranews de 2001.
C'est la relecture (il était déjà paru dans le Monde en 1998) de ce texte en 2004 (sur le site "Non au mercure dentaire", une vraie mine d'infos malheureusement disparue) qui m'a fait prendre conscience de l'origine probable de mes problèmes.
Le 19 mai 1998, Le Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de
France a rendu un avis relatif à l’amalgame dentaire:
… « Les amalgames dentaires constituent des dispositifs médicaux dont
l'efficacité thérapeutique, (et, en particulier, l'action bactéricide) est
démontrée. Dans certaines indications, ces matériaux sont actuellement
irremplaçables. Les amalgames ont fait l'objet de nombreux travaux
notamment pour évaluer leur toxicité car ils sont accusés périodiquement
d'être à l'origine de divers troubles.
Les amalgames dentaires libèrent, en effet, de faibles quantités de
m e rcure qui sont partiellement absorbées. La dose quotidienne
absorbée est généralement inférieure à 5 μg. D'une manière générale,
l'apport de mercure lié à l'amalgame en bouche est insuffisant pour
produire des effets pathologiques dose-dépendants. .. »
…«Certains effets toxiques systémiques ont été observés indépendamment
de la dose, après exposition professionnelle au mercure; c'est le
cas, en particulier, des atteintes rénales glomérulaires de mécanisme
immunotoxique. De ce fait on ne peut exclure qu'ils puissent être
observés chez les porteurs d'amalgames, mais de tels faits n'ont pas été
rapportés dans la littérature scientifique….»
…«Etant donné l'évaluation du rapport bénéfice/risque réalisée à partir
des données disponibles, l'interdiction des obturations à base d'amalgame
ne se justifie pas, non plus que leur retrait systématique. Il importe
cependant de rappeler un certain nombre de précautions d'emploi:
1-Les amalgames de nouvelle génération qui ont des performances et
une longévité supérieure à celles des amalgames traditionnels et qui
relarguent moins d'ions métalliques, doivent être utilisés au lieu des
amalgames traditionnels. Ils doivent, de plu,s être utilisés sous un
conditionnement en capsules pré-dosées.
2- En cas de forte prévalence carieuse et de lésions étendues chez
l'enfant, l'adolescent et l'adulte jeune, l'amalgame reste le matériau le
mieux adapté. Dans les cas de petites lésions, les techniques adhésives,
dépourvues de mercure et mettant en ouvre des biomatériaux dédiés à
cette technique, trouvent leur indication.
3- Des lésions lichénoïdes observées, parfois, au voisinage d'un
amalgame peuvent témoigner d'une intolérance au mercure. Cette
intolérance, correctement documentée, justifie la dépose de l'obturation.
4- Il ne faut pas placer des amalgames dentaires au voisinage d'autres
restaurations métalliques, afin d'éviter tout risque de corrosion.
5- Le fraisage et le polissage de l'amalgame entraînant une volatilisation
du mercure, doivent toujours être réalisés sous refroidissement,
aspiration et champ opératoire.
6- La pose et la dépose d'amalgame augmentant sensiblement la libération
de mercure, il est prudent de les éviter pendant la grossesse et
l'allaitement.
7- La mastication de gomme à mâcher augmente transitoirement la
libération de mercure par les amalgames; leur consommation fréquente doit être évitée par les porteurs de nombreux amalgames.»