Stevia

[marie-louise]

Je vins de lire ces infos sur la nutrition.fr :
Il existe beaucoup d’études visant à mesurer le risque sur la santé de l’utilisation du stévia. Cette plante est connue depuis des siècles en Asie et en Amérique du Sud où des extraits de feuilles sont employés pour sucrer la nourriture et les boissons. L’Amérique du Nord et l’Europe souhaiteraient donc pouvoir également utiliser cette plante dont les composants responsables du goût sucré, les steviosides, ont un pouvoir sucrant 300 fois plus élevé que le saccharose. Cependant, les autorités sont peu enclines à voir le stévia débarquer sur le marché des édulcorants. En 1991, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a décidé que le stévia était inacceptable comme additif alimentaire et en a interdit l’importation. Sous la pression des consommateurs et des distributeurs, la FDA a autorisé, en 1995, la vente du stévia seulement à titre de supplément alimentaire et non pas d’additifs ajouté aux produits transformés. En Europe, le stévia, sous toutes ses formes, est considéré comme un nouvel aliment et doit donc faire l’objet d’une autorisation de mise en marché.

En 2008, une analyse de plusieurs études a porté sur la toxicité pour l’ADN des steviosides (9). Le bilan de cette méta-analyse est que la majorité des résultats ne montrent aucune preuve d'activité génotoxique. Il n’y a donc aucune action néfaste sur l’ADN ce qui conduit à assurer que ces substances ne posent pas un risque de dommages génétiques suivant la consommation humaine.

Les chercheurs japonais ont publié de nombreuses études qui démontrent l’innocuité du stévia (10) (11). Toutefois, des chercheurs estiment qu’il existe un risque à consommer du stévia car il pourrait avoir des conséquences délétères sur la santé, principalement sur les fonctions reproductrices (12). Par exemple, une étude a montré une diminution de la production de sperme chez les rats masculins et une réduction du nombre et de la taille des bébés hamsters femelles. Cependant, aucun cas d'effets indésirables sur la fertilité humaine n’a été rapporté dans les pays où on autorise, depuis des décennies, la plante et ses extraits comme additif alimentaire. Quant aux études in vitro et sur des animaux de laboratoire, les données sont parfois contradictoires. Après les avoir analysées attentivement, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a conclu, en 2006, que les stéviosides n’ont pas d’effets négatifs sur la reproduction. En 2008, un comité conjoint de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture et de l’OMS a fixé la dose journalière acceptable de stéviosides à 0 mg à 4 mg par kilo de poids corporel. Cela représente un maximum de 280 mg pour une personne de 70 kg.

Malgré cela, le caractère nouveau de cet édulcorant inquiète certains scientifiques qui préconisent de rester prudents face à sa consommation : « je pense que nous devons faire très attention quant à la consommation de stévia, principalement chez les enfants. Le message à retenir est simplement que nous n’en savons pas encore assez » explique le toxicologue Ryan Huxtable de l'Université de Tucson en Arizona.

[olive]

Pourquoi pas ? il faut se méfier de tout, y compris des solutions naturelles.
Mais on aimerait aussi qu'il y ait (eu) une telle prudence vis-à-vis du mercure, des CEM et autres...