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Messagede gigi » Jeu 22 Avr 2010 09:37

Les Français de plus en plus allergiques

Publié par : LEMONDE
Le : 20.04.10

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Eternuements, nez qui coule, yeux qui piquent, urticaires... pour des
milliers de Français, l'arrivée du printemps n'est pas qu'une bonne
nouvelle. Environ 25 % de la population est allergique, contre 4 % il y
a quarante ans, soit 18 millions de personnes, dont 12 millions de
rhinites allergiques et 3 millions d'asthmatiques. Un Français sur deux
pourrait être touché en 2015, selon l'Association de recherche clinique
en allergologie et asthmologie (Arcaa). L'allergie, classée par
l'Organisation mondiale de la santé (OMS) au quatrième rang des maladies
chroniques, a doublé en vingt ans.

Comment expliquer cette hausse ? Principaux facteurs explicatifs,
l'environnement extérieur, notamment la pollution atmosphérique, le mode
de vie, avec des appartements plus confinés, le tabac, les acariens, les
composés organiques volatiles (COV), substances chimiques présentes dans
les peintures, meubles, etc.

Les allergies alimentaires progressent elles aussi. Elles touchent 6 %
des enfants de moins de 15 ans, entre 2 % et 3 % de la population
générale. Les symptômes sont variés : troubles digestifs, cutanés
(urticaire, oedème de Quincke, eczéma), respiratoires (rhinites,
asthme), jusqu'au choc anaphylactique (qui peut entraîner la mort). "Les
formes sévères sont en augmentation", explique le pneumologue Frédéric
de Blay, président de la Société française d'allergologie (SFA). Certes,
la plupart des allergies sont légères, mais on compte 2 000 morts par
asthme tous les ans, rappelle l'allergologue Isabelle Bossé, présidente
du Syndicat français des allergologues (Syfal) et de l'Arcaa.

La croissance des allergies alimentaires trouve ses causes dans "la
grande diversification des aliments et leur industrialisation qui ont
augmenté la présence d'additifs", selon l'allergologue Dominique
Château-Waquet, auteur de Et si c'était une allergie (Presses du
Châtelet). Certains avancent aussi une diversification trop précoce de
l'alimentation des bébés. "Les gens vivent dans un environnement de plus
en plus propre et désinfecté. Du coup, on n'a plus de parasitose, c'est
une hypothèse", avance Jean-Pol Dumur, allergologue à Aix-en-Provence.

Beaucoup d'allergiques s'ignorent : une personne sur trois ne serait pas
soignée. On peut le devenir à tout âge. "Le message à faire passer est
qu'à partir du moment où l'allergie est tellement présente qu'elle est
une gêne, il faut consulter un allergologue et se faire dépister",
prévient Isabelle Bossé. D'autant plus qu'une rhinite allergique sévère
peut altérer la qualité de vie : difficultés à se concentrer, fatigue,
irritabilité, etc.

Il faut faire un bilan allergologique : le spécialiste doit déterminer
les antécédents - un enfant qui naît de deux parents allergiques a 80 %
de risques de l'être lui-même -, l'environnement, les symptômes, les
circonstances qui les déclenchent. Une fois passé cet entretien, les
tests cutanés et biologiques sont pratiqués. "Il est important d'être
précis, il faut être sûr, surtout chez les enfants", insiste Frédéric de
Blay. Une fois l'allergène identifié, il faut ensuite essayer de l'évincer.

Une grande partie des allergies alimentaires chez l'enfant cesse avec
l'âge. En revanche, "seulement 20 % des allergies aux arachides
disparaissent", selon le docteur Dumur. Les médicaments antiallergiques
(antihistaminiques) ne sont pas toujours suffisants. Il vaut mieux
éviter l'automédication, et, pour les allergies respiratoires, consulter
une fois par an, si possible avant l'arrivée des pollens. Le seul
traitement spécifique consiste à effectuer une désensibilisation, qui ne
peut toutefois être pratiquée sur tous les allergènes, comme les
aliments par exemple. "La désensibilisation consiste à administrer de
petites doses d'allergènes, progressivement croissantes, pour induire
une tolérance. Le traitement peut être pratiqué par injections
hebdomadaires, puis mensuelles, mais on utilise de plus en plus les
gouttes sublinguales quotidiennes. Le traitement doit durer environ
trois ans", explique le docteur Sophie Silcret-Grieu, allergologue.

Son effet dure en général plusieurs années. Il varie selon les
personnes, en fonction de l'environnement mais aussi des
caractéristiques immunitaires individuelles. "Tous les allergiques ne
méritent toutefois pas une désensibilisation", indique le docteur Bossé.

Point préoccupant, il y a de moins en moins d'allergologues en France :
550 exclusifs et 2 200 pneumologues, dermatologues... qui font aussi de
l'allergologie. "Les actes devraient être mieux rémunérés", estiment
plusieurs médecins.

Sur le Web : Asthme-allergies.org ; Arcaa.fr ; Afpral ;
Comite-allergies.fr ; Pollens.fr.

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Les allergies croisées ne cessent d'augmenter

Les allergies croisées toucheraient près de 2 % de la population
française. L'association pollens et fruits ou légumes est la plus
commune, par exemple l'allergie aux pollens de bouleau, noisetier, peut
ressurgir lorsque la personne mange des pommes, poires, fruits rouges,
noisettes, cacahuètes, amandes, kiwis... L'allergie aux pollens
d'ambroisie (une plante sauvage) s'accompagne parfois d'une allergie au
céleri et à certaines épices. Près d'un tiers des victimes d'allergies
aux pollens connaissent les mêmes désagréments face à certains fruits.
De même, un allergique aux acariens peut l'être aussi aux escargots. Les
allergies alimentaires concernent souvent plusieurs aliments.
L'existence de structures moléculaires communes expliquerait ces
allergies croisées entre des plantes, des aliments, le latex qui sert à
fabriquer le caoutchouc, des animaux, des médicaments.
gigi

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