CHÉLATEURS, photocopieurs = mêmes principes.

Quels chélateurs utiliser, les retours d'expériences et essais de chacun

Messagede joelsylvie » Lun 26 Jan 2009 11:55

[color=660099]Les chélateurs fonctionnent suivant le même principe que les photocopieurs.[/color]

EXPLICATIONS :

1) Comment mesure-t-on l’efficacité d’un photocopieur : à son agrandissement.
Quel agrandissement permet de passer d’une feuille A4 à une feuille double A3 : 141%.
Et pourtant la feuille a doublée!

Donc, quand j’ai 2 fois plus de feuille, j’ai un agrandissement ( = efficacité) de 141%.

De même quand j’utilise 2 fois plus de chélateur d’un coup, ( = je double la dose), l’efficacité est de 141%.
Donc doubler la dose, ne double pas l’efficacité.

En revanche, ça double les emmerdes.
Les Centres Antipoisons le savent très bien = même dans les cas très graves, ils n’injectent JAMAIS 2 flacons à la fois = trop d’emmerdes pour seulement 41% d’efficacité en plus = ça n’en vaut pas la peine.
En revanche, ils font plusieurs IV à 3h d’intervalle.


2) Maintenant, passons d’un format A5 (demie feuille A4) à un format A3.
Il faut indiquer 200% pour obtenir cela.
Or un A3 correspond à quatre A5.

Avec une quadruple dose (feuille A5), l’efficacité n’est que doublée (agrandissement 200%).
Les risques d’ennuis sont 4 fois plus grands.
Cela ne vaut VRAIMENT pas la peine d’augmenter les doses!!!

Il vaut mieux 4 doses à 3h d’intervalle qu’une maxi-dose quadruple, bien trop risquée.
C’EST BIEN CE QUE FONT LES CENTRES ANTI-POISON.


3) En appliquant exactement les mêmes principes à la réduction, on obtient (je vous passe les calculs, avec des racines de 2) :
[color=660099]
Exemple 1 : injecter un flacon de DMPS ( format A3) en 2 fois :
-- la moitié,(format A4)
-- puis l'autre moitié, 3 h plus tard
divise les ennuis et effets secondaires par 2
et augmente l'efficacité de 41% = efficacité de 141% = 70% (1ère moitié) + 70% (2ème moitié).
[/color]
[color=009900]
Exemple 2 : injecter un flacon (A3) en 4 fois (4 feuilles A5), toutes les 3 h :
divise les ennuis par 4
DOUBLE l'efficacité = 50% + 50% + 50% + 50% = 200% !!![/color]

[color=990000]
C'est sans appel = les IV en une fois ont perdu!
Il faut partager les doses en plus petites doses prises régulièrement.
C'est du vécu et c'est logique : l'efficacité n'est pas proportionnelle à la dose.
[/color]


Je remets donc en cause le fonctionnement par IV de DMPS et par grosse dose de DMSA.
C'est trop brutal et pas du tout efficace.


4) Appliquons ces principes pour le DMPS ou le DMSA =
Prendre 20 mg toutes les 4 h, y compris la nuit, pendant 3 jours ( = 360 mg en 18 doses).
Alors, par rapport à la grosse dose de 360 mg, prise en une seule fois,
[*]les ennuis ont été divisés par 18.
[*]l’efficacité est multipliée par 4,24 = 424%.


Bien sûr, ce n’est qu’une vision théorique.
Mais elle colle d’assez près à la réalité.


Partageons les doses en de plus petites doses (20 mg) prises toutes les 3 ou 4 h.
Les ennuis diminuent.
Et l’efficacité augmente.
POURQUOI S’EN PRIVER?



JOËL
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Messagede marco » Lun 26 Jan 2009 13:51

Salut Joël

Il fallait oser le rapprochement entre photocopieur et chélateur mais l'illustration est très bonne.

Le protocole n'est d'une part pas simple à appliquer, mais ceux qui ont matériellement le temps de le faire pourquoi pas essayer. Par contre un problème majeur à l'application est le fait que toute prise de DMPS ou DMSA proche d'un repas voit son efficacité chuter dans un rapport encore bien plus grand que celui du photocopieur. Alors au final je pense qu'on est gagnant mais pas tant que ça.
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Messagede joelsylvie » Lun 26 Jan 2009 14:58

Marco,

LA MEILLEURE CHÉLATION SERAIT UN TAUX FAIBLE MAIS CONSTANT : c'est l'état naturel d'un organisme qui fonctionne bien.
Par rapport à cela, les à coup d'une IV sont un non sens.

Si j'ai pu faire autant d'IV, c'est parce que je me suis arrangé pour ne pas être secoué.

Je propose dans la pratique de, au moins :
[color=990000]
1) remplacer une IV par :
-- deux 1/2 IV à 3 h d'intervalle.
-- ou une 1/2 IV , puis une IM (ou rectal) 3h plus tard
-- ou une IV de 2 ml, puis 3 h plus tard une IM de 1,5 ml, puis 3 h après une IM ou rectal de 1,5 ml = 9h de chélation continue.[/color]

J'ai déjà commencé ce genre de protocole, et les bénéfices ressentis sont bien CEUX PRÉDITS par mes calculs!!
Ce n'est pas juste théorique.


2) remplacer une IV par
-- 10 injections de 0,5 ml à 4 h d'intervalle, en IM, sous-cutané ou rectal, voire en oral.
Soit 2 jours pleins de chélation très douce, mais très efficace.
Expérimentation prochaine.

Avec de telles doses, les malaises des IV VONT DISPARAÎTRE, et les métaux aussi

Aux USA des suppositoires de DMPS et du DMPS TRANSDERMAL existent.

Les repas ne sont à prendre en compte que pour les prises orales.
Je déteste les prises orales : les gélules de DMPS ou DMSA, je les diluerais pour les faire en rectal!!!

J'ai l'air de délirer, mais cela fait des semaines que je réfléchis à cela, et que j'accumule les méthodes pour obtenir de petites prises.

Le post sur les suppositoires d'HE est la suite de recherches sur les suppos de DMPS et DMSA : l'envoi par la poste est quasi impossible.

Alors, j'ai la technique pour faire 12 suppositoires avec un flacon de DMPS 250mg/5 ml = avec du beurre de cacao et un peu de vit C (DMPS et DMSA se conservent très bien mélangés à la vit C).

Mais tout ceci n'est qu'un aspect de la question.

J'aborderai les 2 autres aspects bientôt :
-- Le mercure qui se redépose = le gros problème et ses solutions.
-- la surcharge en compléments = avoir un taux constant.


Les IV ne sont pratiques que pour les médecins.

Les IV ne sont pas une méthode logique.

La seule utilité des IV est après une dépose.

joël, brûlant ce qu'il a adoré!
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Messagede marco » Lun 26 Jan 2009 15:37

Joël

Je suis joueur et j'applique dès cette après-midi ta logique.
Je devais commencer aujourd'hui ma prise de DMSA sur 3 jours, 500 mg à chaque prise en milieu d'après-midi.
Je vais diviser en 2, 300 mg à 15H et 300 mg à 17H. C'est un peu rapproché (et les odses restent élevées) mais je ne peux pas faire mieux en fonction de mon emploi du temps. Et je recommencerai les deux jours suivants. Je verrai si mes réactions sont meilleures de manière suffisemment significative.
Pour les suppos, c'est une très bonne idée, sauf au bureau ça va pas être facile...
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Messagede catherine » Lun 26 Jan 2009 15:52

Joël, effectivement il me semble aussi que la chélation en continue aurait les meilleurs résultats mais combien peu aisé à mettre en pratique à moins d'être 24h sur24 à la maison et d'avoir une infirmière à disposition à domicile, d'être sûre que le DMPS se conserve une fois l'ampoule entamée, etc...
Le suppositoire alors semble alors être le meilleur moyen et c'est ce qui me plairait le mieux aussi. Es-tu sûr qu'il n'est pas possible de le commander aux USA, si tu dis qu'il existe là-bas sous cette forme ?
Le mercure qui se redépose = le gros problème et ses solutions.


Je pensais qu'une fois le mercure pris en tenaille par les molécules de souffre (pour simplifier) ne pouvait pas se redéposer dans les tissus ?
catherine

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Messagede joelsylvie » Ven 30 Jan 2009 08:14

marco et catherine bonjour,


marco,
Je verrai si mes réactions sont meilleures de manière suffisamment significative.
Vu les chevauchements des 2 doses, l'amélioration théorique n'est que de 28%, ce qui est perceptible, mais pas du tout significatif.


catherine,
savoir que la meilleure chélation serait en continu, n'a pas pour but de rendre la chélation continue.
Mais de savoir que plus on s'éloigne du continu, moins bien c'est.

Donc les IV, le summum du ponctuel, et surtout les IV trop dosées ne sont pas une bonne solution, sauf en situation de crise ponctuelle = dépose d’amalgame.
d'être sûre que le DMPS se conserve une fois l'ampoule entamée, etc
pour un flacon de DMPS, le produit se retire à travers le bouchon en caoutchouc = sans ouvrir le flacon ==> la conservation est fort bonne.

Je pensais qu'une fois le mercure pris en tenaille par les molécules de souffre (pour simplifier) ne pouvait pas se redéposer dans les tissus ?
oui, à peu près; mais cela ne représente qu’une toute petite partie du mercure mis en mouvement!!![color=660099]
L’efficacité des IV est,en fait, ridicule = CE N’EST PAS L’IV QUI FAIT LE BOULOT, c’est ton SYSTÈME D’ÉLIMINATION, entre 2 IV.[/color]

L’IV (ou les gélules) fait 2 choses :
[*]1) elle extrait du mercure et l’escorte soigneusement vers la sortie pendant 4h maxi : on en parle beaucoup, mais les quantités sont en µg = pas lourd!
[*]2) elle ré-incite le corps à éliminer de lui-même par les selles, comme il aurait toujours du le faire = on en parle peu, mais c’est le plus gros de la désintox : ce mercure là N’EST PAS accompagné.
Et le risque de redépose est bien réel.

D’autre part, cette incitation diminue ou s’arrête dès qu’il y a un incident.

AUTRE POINT : Quand l’on ressent des douleurs souvent brèves, mais nets, après l’IV ou oral ou rectal ..., il s’agit du mercure qui se redépose!
Le mercure ne fait pas mal (ou gènes) quand il sort.
Mais quand il rentre, oui, ça fait mal.


joël
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Messagede jeuf » Lun 11 Jan 2010 19:34

J'aimerai reprendre là ce sujet de discussion que je trouve très intéressant, dans la perpective de trouver de nouvelles méthodes de chélation.
D'abord quelques questions :

[l'IV] extrait du mercure et l’escorte soigneusement vers la sortie pendant 4h maxi : on en parle beaucoup, mais les quantités sont en µg = pas lourd!

ok on compte quelque centaines de microgrammes éliminé par urine+ selles en tout, par IV.
Mais sait-on à combien, au total en ordre de grandeur du nombre de milligrammes de mercure dans le corps, se chiffre une intoxication chronique? Quelques dizaines? Dans ce cas là, effectivement on constate qu'une dizaine ou vingtaines d'IV ne sont pas suffisantes pour expliquer la guérison par extraction de mercure.

Quand l’on ressent des douleurs souvent brèves, mais nets, après l’IV ou oral ou rectal ..., il s’agit du mercure qui se redépose!
Le mercure ne fait pas mal (ou gènes) quand il sort.
Mais quand il rentre, oui, ça fait mal.

Ok. Cette info est très intéressante, puis-je demander s'il vient de ton propre ressenti et d'autres personnes, ou d'un auteur?


Plutot que de photocopieur, je reprendrai l'image des camions poubelle pour parler du DMPS. La mairie (cerveau) d'une ville constate que ses habitants vont mal, avec des poubelles nauséabondes qui stagnent depuis des années dans les immeubles (organes) et devant les immeuble, et alors que ses camion poubelles (Apoliprotéine, apoE) sont insuffisant pour évacuer le stock et le flux.
La mairie va faire appel à une entreprise de nettoyage, qui dit faire venir les camions qui vont nettoyer la ville.
Le patron de l'entreprise (le doc) promet un nettoyage en quelque années, quelques scéances de ramassage (IV de DMPS)...bon, ok.
Le déchets seront amenés pour la plupart à l'incinérateur (selles) et un peu dans la rivière (urine), c'est d'ailleurs dans cette dernière qu'on mesurera la concentration de déchets pour avoir une idée de l'intoxication (c'est le plus pratique, pas moyen de faire autrement)

Ce dont le patron de l'entreprise de nettoyage ne se rend peut-être pas compte, c'est que ses ouvriers éboueurs déferlent sur la ville, dans une ruée sauvage...
Il ne font pas dans le détail, il veulent aussi emporter les plaques d'égout, les goutières (zinc!), et d'autres matériaux plus ou moins précieux.
Une fois les camions passés, les habitants réparent, s'ils ont les matériaux (il vaut mieux leur en fournir)

Les camions (DMPS) sont conduits à tombeau ouvert , parfois s'accidentent dans les immeubles (mais c'est rare), relachent un peu de déchets au passage
Si l'éboueur reçoit un coup de téléphone alors qu'il passant devant la mairie (cerveau), il balance à travers la fenetre un peu des déchets!

Aussi, si en passant devant l'incinérateur , il est saturé, les éboueurs sont obligés de remettre les déchets dans la ville. Bref, ça met une sacré pagaille pour certaines villes mal préparée à cette ruée.

Mais ce genre de démarche peut bien nettoyer, si la quantité de camion n'est pas trop importante, par rapport à des artères bien fluides (pas de déchets de gluten pour compliquer le trjet par exemple),
et aussi si les systèmes d'éliminations (foie, rein) fonctionnent à plein.

L'idée serait de faire un nettoyage calme, serein, en envoyant pas plein de camions en même temps mais quelques uns de temps en temps, entre autres conditions...et parvenir à une "chélation douce".
Donc, un chélation en continu, pourquoi pas?

J'en reviens à une question que j'ai posée par ailleurs : qu'est-ce qui empêche de faire une chélation à base de la molécule la plus naturelle qu'on connaisse pour ça, l'apoliprotéine? qui serait produite de manière exogène par des bactéries, comme on fait pour l'insuline.
Ou bien encore, on peut mettre un peu de DMPS ou DMSA pour amorcer la sortie du mercure (et du reste) et pas mal d'apoE?
Dans tous les cas, si le DMPS ou le DMSA étaient des molécules aussi intéressante pour la chélation, pourquoi les mammifères n'aurait-il pas appris à en produire au cours de l'évolution, au lieu de l'apoE?
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Messagede marco » Lun 11 Jan 2010 23:33

Pas mal ton analogie avec les camions poubelles, c'est vraiment ça.

qu'est-ce qui empêche de faire une chélation à base de la molécule la plus naturelle qu'on connaisse pour ça, l'apoliprotéine? qui serait produite de manière exogène par des bactéries, comme on fait pour l'insuline.

Je pense que ça n'intéresse personne de fabriquer ça, il ne faut pas aller chercher plus loin. Sinon une molécule qui marche bien et qui est naturelle c'est l'acide lipoïque.
marco

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