TOUT SE DÉTOX

Quand la santé revient enfin, il faut le dire et même le crier!

Re: Témoignage de Sophocle.

Messagede Sophocle » Mer 8 Fév 2017 10:13

Jeûne strit et ML ne font pas bon ménage, hélas [img]kator/smiley1.gif[/img] .
N'est-ce pas l'enseignement tiré du forum mélodie ?
Le jeûne intermittent n'apporte certes pas toutes les vertus du jeûne strict.
Mais mon objectif est d'abord d'éliminer les ML du snc par le jeûne int sec,
quitte à avancer à pas de loup [img]kator/smiley183.gif[/img] .
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Re: Témoignage de Sophocle.

Messagede otchoz » Mer 8 Fév 2017 10:35

Je te suis à 100 % !
Si le jeune intermittent ne permet pas d'atteindre la cétose, ça doit quand même éliminer a force de taper "petit à petit" dans les lipides.

J'ai tiré énormément de bénéfice de mon premier jeune. Essentiellement sur l'aspect cognitif. Cela dure depuis 10 mois. Aucun changement sur mon EHS mais ça n'a pas empiré.
Je suis bien motivé pour faire des expériences en intermittent avec charbon.
Je n'avais pas fait de purge la première fois, un conseil sur la méthode ou quantité ?
otchoz

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Re: Témoignage de Sophocle.

Messagede Sophocle » Mer 8 Fév 2017 15:54

Si le jeune intermittent ne permet pas d'atteindre la cétose, ça doit quand même éliminer a force de taper "petit à petit" dans les lipides.

Je suis entièrement d'accord. Le jeûne intermittent à l'eau régule l'insuline, qui régule le glucose. S'il y a avait qq kilos superflus, ils devraient être éliminés. Il est également possible d'adapter un régime alimentaire de façon à réduire les réserves lipidiques. Cela me semble préférable à un jeûne car la fonction digestive est conservée pour le même résultat, donc le snc est protégé de la libération des ML contenus dans les reserves lipidiques.


J'ai tiré énormément de bénéfice de mon premier jeune. Essentiellement sur l'aspect cognitif. Cela dure depuis 10 mois.

Au cours du quatrième jour (environ) du premier jeûne à l'eau, le cerveau fait l'objet de "vagues" de clarification. Cette amélioration parvient de l'effet de baume des corps cétoniques. Ces vagues sont les plus importantes dès l'entrée en action des corps cétoniques au quatrième jour. Mais la répétition des jeûne à l'eau raprochés ne recrée pas de "vagues" supplémentaires. Les vagues réapparaîtront s'il y avait plusieurs années entre deux jeûnes, pendant lesquelles les encombrants métaboliques réinvestissent l'intérieur de la cellule. Cette vague est également ressentie par les personnes qui ne sont pas intoxiquées aux métaux lourds, elle n'est donc pas relative aux métaux lourds. Il demeure néanmoins que les jours de jeûnes à l'eau s'accumulent. C'est-à-dire que le premier jour du second jeûne cétonique apporte autant de bénéfice que si le premier jeûne à l'eau avait été prolongé d'un jour. Réciproquement, trois jeûnes cétoniques d'une semaine font autant de bénéfices qu'un jeûne de trois semaines. Il n'existe donc pas de bénéfice caché au-delà d'une longue période de jeûne.


Aucun changement sur mon EHS mais ça n'a pas empiré.

Si les toxines issues des tissus adipeux étaient bien éliminées, le jeûne à l'eau n'a que très peu d'impact sur les milieux liquidiens, et donc les perturbations, dont l'origine parvient des ions des métaux lourds présents dans le bain aqueux de la cellule, demeurent inchangées. Les symptômes relatifs aux métaux lourds vont donc perdurer. En effet, dans un jeûne à l'eau, les milieux aqueux demeurent quasiment équivalents à un régime alimentaire courant. Néanmoins, le jeûne à l'eau est quand-même préférable avant d'attaquer un jeûne int sec, donc ce n'est pas perdu. Tout est décrit dans le message suivant du 18 janvier : http://www.forum-melodie.fr/phpBB3/viewtopic.php?f=56&t=6410#p114631. Seul le jeûne sec possède le pouvoir de re-larguer l'eau (avec les ML) de l'intérieur des cellules vers le sang. Mais, il existe deux fois plus de liquide dans l'Intra que dans l'extra, donc le sang va vite se retrouver surchargé. C'est pour cela que le jeûne int sec est adapté à une élimination petit à petit. Je mets à jour une synthèse de cette méthode dans le message suivant : http://www.forum-melodie.fr/phpBB3/viewtopic.php?f=30&p=114692#p114690.


Je suis bien motivé pour faire des expériences en intermittent avec charbon.

Super, c'est peut-être aussi efficace que le Dmsa.


Je n'avais pas fait de purge la première fois, un conseil sur la méthode ou quantité ?

Perso, je fais une cure du foie en même temps de la purge des intestins. Et je consulte le forum suivant : http://www.forum-melodie.fr/phpBB3/viewtopic.php?f=70&t=1711
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Re: Témoignage de Sophocle.

Messagede Sophocle » Ven 10 Fév 2017 11:59

En sortant du précédant mini-jeûne, j'avais déjà préparé le jeûne suivant de façon à ne pas reproduire les mêmes écueils. Mais je ne m'étais pas rendu compte que la période après un jeûne est suivie de tout un processus. Je ressens comme une déconstruction, puis une reconstruction, et enfin une stabilisation. C'est comme une légère fatigue lancinante mais saine.
J'ai l'impression que les émonctoires évacuent certes leurs toxines accumulées pendant les quelques jours suivants, mais je ressens comme un cycle de reconstruction des organes qui prolonge la clarification. À tout hasard, je vais conforter ce cycle avant de répéter le prochain jeûne. Je vais donc boire bien régulièrement de l'eau tard le soir et tôt le matin sur autant de jours que nécessaire afin de ne pas perturber ce cycle.
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Récapitulatifs globaux et détaillés des mini-jeûnes

Messagede Sophocle » Sam 11 Fév 2017 13:02


Voici une petite synthèse des différents messages précédemment postés :

L'objectif n'est pas de faire des jeûnes sacerdotaux mais il est d'éliminer les métaux lourds au rythme que cela se peut.
Le jeûne strict (à l'eau ou sec) et long n'est pas recommandé en cas d'intox aux métaux lourds.


Progression lente des différentes formes de jeûnes dans le temps
• 1 : Jeûne intermittent à l’eau avec Dmsa en cas de perte de poids
• 2 : Mini-jeûne à l’eau 3 à 5 jours avec Dmsa
• 3 : Jeûne intermittent sec avec Dmsa à la rupture. L'étape 2 n'est pas indispensable si l'on s'arrête à cette étape.
• 4 : Mini-jeûne presque sec de 24h à 36h avec Dmsa toutes les 4h après 16h de jeûne
• 5 : Mini-jeûne strictement sec de 24h à 36h avec rupture au Dmsa
Prérequis : pour pratiquer toute forme de jeûne sec, il convient que l'élimination soit effective.
En cas d’intoxication plus forte des tissus ordinaires que du Snc, la défaillance d’élimination des métaux lourds exposerait à une migration des toxines vers le Snc.
L'élimination peut se faire (par ordre d'efficacité) par le Dmsa (voie rénale), ou par du charbon actif et psyllium (assistance voie digestive).
Nota : Chaque étape doit être établie de façon consolidée, ou répétée tant que des progrès apparaissent.
La plage horaire du jeûne intermittent sec doit s'établir de façon progressive de 10h à 16h.
Alterner une semaine sans jeûne avec une semaine avec jeûne.
Il ne faudrait passer à l’étape suivante uniquement quand la forme actuelle de jeûne ne présente plus de progrès.
De légères aggravations de symptômes peuvent se présenter à l'amorce des premières tentatives de jeûnes.
Ces aggravations devraient rapidement s'estomper.
Le Dmsa peut être substitué par du charbon activé et du psyllium si cela était efficace lors des premiers tests.
Rappels : Ne pas se lancer dans un jeûne strictement sec directement.
Le jeûne à l'eau de 3 à 5 jours au préalable est fortement préférable pour abaisser significativement la mobilisation de toxines lors d'un jeûne sec.
Le jeûne à l'eau ne mobilise pas les métaux lourds. Seul le jeûne sec permet de mobiliser les métaux lourds.


Exemple de planification routinière à terme
• Semaine 0 : Clarification (bien boire régulièrement de l'eau, y compris tard le soir et tôt le matin, pas besoin de se forcer)
• Semaine 1 : jeûne intermittent sec, 7 jours.
• Semaine 2 : clarification, 7 jours.
• Semaine 3 : mini-jeûne (presque) sec, 2 jours, clarification 5 jours.
• Semaine 1 : jeûne intermittent sec, 7 jours
• Semaine 2 : …


(Pour faire un récapitulatif complet, re-voici les préparations de mini-jeûnes publiées il y a qq jours.)


Exemple de programme d'un mini-jeûne presque sec
• D'abord, éclaircir les émonctoires. Avant le jeûne : une semaine sans jeûne, ni sec, ni intermittent. Cela permet de retrouver la capacité maximale de stocker des toxines ML et non-ML dans les émonctoires.
• Idem après, une semaine sans jeûne sec ni strict ni intermittent, ni mini.
• Vérifier la disponibilité d'Ornithine au cas où une insomnie surgissait.
• Cure de fortification du foie 7 jours mini avant et après le jeûne. Chardon-marie, ou autre.
• Plantes en infusion : frêne et bouleau. Avant et après le jeûne.
• Psyllium, charbon actif et pro-biotiques, 2 jours avant et 2 jours après. Cela devrait éviter de se contaminer et aider à une élimination rapide.
• Petites randonnées pendant le jeûne pour éclaircir les poumons. Le mieux, c'est de monter une colline.
• 2 jours avant et 2 jours après, légumes en Bouillons : Blettes, endives, poireaux, fenouil, céleris, haricots verts, salade, et pas de lipides, ni protéines.
• Éventuellement : 1 jour après la rupture du jeûne, un sauna sec pour clarifier la peau avant que ça ne remonte dans le Snc.
• Dmsa, 100 mg toutes les 4h après 16h de jeûne avec 8 cl d’eau. Oter la capsule, mélanger la poudre à l’eau.


Variante Snc, mini-jeûne strictement sec, Dmsa en rupture
Cette variante tente de libérer les métaux lourds du système nerveux central, car un mini-jeûne presque sec atteint préférentiellement les tissus ordinaires (non-Snc).
Il est préférable d’appliquer cette variante après l'application d'un mini-jeûne presque sec sans écueil.
Cette variant accentue le reflux du cerveau en ne prenant pas le verre d’eau qui accompagne le Dmsa toutes les 4 heures, la prise de Dmsa est reportée à la rupture du jeûne.
Pour la rupture d’un jeûne de 36 h, prévoir 600mg max de Dmsa en six prises, avec une prise par heure pendant six heures.
La première prise commencera à la 33è heure, la dernière se fera à la 39è, cela fait 36h de jeûne avec la 36h au milieu de la rupture.
Cela fait 6 gélules, c'est la même quantité que pour un mini-jeûne presque sec de 36h avec une prise toutes les quatre heures.
Les cinq premières prises seront accompagnées de 8cl d'eau chacune.
La sixième et dernière prise sera accompagnée d'un grand volume d'eau pour boucler définitivement le jeûne.
Ça fait beaucoup de Dmsa en un laps de temps assez court, il faut donc bien se surveiller pendant cette période, il faut rester au repos à lire un livre, et au moindre symptôme, arrêter le Dmsa.
Il est toujours possible d’abaisser à 4 doses toutes les 1h30.


Toutes ces recommandations sont à adapter librement selon le rythme de chacun.
Le principe général est la progression lente vers des formes de jeûne de plus en plus soutenues et/ou des applications de plus en plus fréquentes au fur et à mesure que l'état de santé progresse.


Changement de couleur : Je viens de découvrir qu'on pouvait mettre de la couleur dans les messages.
Désormais, je vais donc colorer mes textes de cette couleur violette car c'est la couleur avec laquelle j'écris à l'encre depuis toujours. [img]kator/smiley143.gif[/img]
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Régime alimentaire

Messagede Sophocle » Dim 12 Fév 2017 16:20


Voici le régime alimentaire de naturopathie qui m'a le plus réussi.
La page [img]images/icones/icon1.gif[/img] où est détaillé ce régime est disponible à la fin de ce message.
Je vais, donc, ne donner que les grandes lignes de ce régime.

Avant d'en venir au régime lui-même, voici, ci-après, le contexte dans lequel je l'applique :
Mes tests de provocation révèlent que je suis fortement intoxiqué au cuivre, au plomb, au mercure, et à l'arsenic.
J'applique évidement le régime sans gluten et sans lait (SGSC), mais ce n'est pas vraiment un régime intelligent. Il ne s'agit que d'allergies.
J'applique aussi le régime Seignalet. Certes il y a eu des améliorations, mais les résultats étaient insuffisants.
J'achète mes légumes avec une grosse peau (avocat, orange, ...) et légumes totalement enterrés (pomme de terre,...) au marché.
Pour le reste (salades, pommes,...) je vais au magasin bio.
Je fais tremper tous les légumes, donc y compris les produits bio, pendant une nuit.
Je filtre l'eau avec un filtre à charbon à placer au bout du robinet. C'est pas cher, et les toxines sont épurées à 90-95% selon le fabricant.
J'ai évidemment essayé un régime strict de légumes, mais au bout de trois semaines, je suis devenu très fatigué.
J'évite tout ce qui est industriel, les colorants, les additifs, conservateurs, les Exxx et autres.
Je prends hebdomadairement des lacto-fermentés : choux-croute et pickles. C'est naturel, ça se conserve longtemps, et ça remplace les pro-biotiques.



À propos de ce régime, il est très simple et pas trop contraignant : il s'agit des combinaisons alimentaires :
Évidement, ce régime ne tient pas compte du régime SGSC, mais il est facile de les superposer.

Dixit le site en question :
- A) Pas de mélange des céréales (farineux forts) avec les viandes (protéines fortes) au même repas
    car la digestion en milieu acide de la protéine bloquerait instantanément celle de l’amidon.

- B) Les fruits se prennent à jeun.
    En effet, le fruit est digéré en quelques minutes dans l’intestin, il ne fait que passer dans l’estomac. S’il est consommé en dessert il devra y rester plusieurs heures, piégé.
    Cela entraîne des fatigues après le repas, des fermentations acides digestives, des gaz intestinaux et divers troubles digestifs.
    Le meilleur moment pour consommer les fruits est ½ heure avant le repas ou au moins trois heures après celui-ci (10/11 h, 16 / 17 h).


- C) Ne pas mélanger au même repas un aliment acide et un farineux,
    car l’acidité inhibe l’enzyme salivaire débutant la digestion des farineux.
    Mais, perso, je ne le respecte pas systématiquement.


Grosso modo : Ça fait des plats principaux du style (viandes + légumes) ou (céréales + légumes), mais pas de (viandes + céréales) [img]kator/smiley185.gif[/img]. Voir listes ci-après.
    Et pas de fruits en dessert mais le ventre bien vide. Je ne me refuse pas un petit verre [img]smile/beer.gif[/img], mais j'ai quand-même tous les bénéfices annoncés par le site.


Protéines fortes : Viandes, poissons, volailles, crustacés, œufs, fromages cuits, gouda, comté
Protéines faibles : Soja, légumineuses, pois frais, champignons, algues, tempeh, seitan, tofu, sésame, amandes, noisettes, …
Protéines fromages frais : Yaourts, fromages blancs, chèvres frais, brebis frais, petit suisse, ricotta,…
Farineux forts : Riz, pâtes, avoine, épeautre, blé, orge, seigle, pain complet, sarrasin, millet, maïs,…
Amidons faibles : Biscottes, pilpil, boulgour, flocons de céréales, potimarrons, potirons, pommes de terre, patates douces, châtaignes
Aliments spécifiques : Melons, pastèques, miel, sucres. À consommer seuls.



Il existe d'autres recommandations sur le site, que j'estime mineures, mais pas moins intéressantes.

-----------------------------------------------------------------
Ci-après, la page où demeure le détail de ce régime :
[img]images/icones/icon2.gif[/img] [img]images/icones/icon1.gif[/img] http://www.abcnaturopathie.com/les-combinaisons-alimentaires-pour-une-bonne-sante/

Ci-après, une copie de cette page au cas où le lien ci-dessus venait à expirer :
Les combinaisons alimentaires.pdf
Copie PDF de l'article
(410.59 Kio) Téléchargé 573 fois






French paradox- Jason Fung, youtube, Édit 13 déc 2019
    Selon ce docteur, la combustion du sucre est prioritaire sur celle des lipides.
    La regime alimentaire en sucres (pâtes, riz, pâtisseries,...) et de lipides fait que les lipides ne sont jamais brûlés.
    Les lipides dont les lipides toxiques sont donc accumulés car seul le sucre est brûlé pour produire de la chaleur.
    Le french paradox est le fait que les français consomment bcp de plus de gras que d'autres pays mais ils ont très peu de maladies cardio-vasculaires comparé aux pays au régime mixte.
    Cela s'explique par leur régime pauvre en sucre : leurs lipides (y compris toxiques) sont donc régulièrement brûlés, éliminés et renouvelés.



Dernière édition par Sophocle le Ven 13 Déc 2019 13:19, édité 1 fois.
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Dynamique d'intoxication

Messagede Sophocle » Lun 13 Fév 2017 14:31


C'est certes un peu tard pour moi, mais j'ai besoin de m'intéresser à la dynamique d'intoxication chronique des métaux lourds. Cela m'aide à bien imaginer leur processus sournois et larvé. Je profite que mon intoxication soit toujours présente pour me remémorer la période d'aggravation des symptômes avant les traitements. En dépit que mes amalgames aient été retirés, il est possible qu'il reste des stocks de métaux localisés ponctuellement dans le corps mais dont leur présence demeure aujourd'hui asymptomatique. L'os de la mâchoire devrait être un bon candidat pour cacher une nappe de mercure qui devrait se comporter comme une résurgence à terme. En dépit d'une apparente amélioration de mes symptômes, il me semble prudent de surveiller mon taux de métaux pendant quelques années.

Les métaux existent sous plusieurs formes, organiques (méthyles, ex: CH3-Hg), inorganiques (sels HgCl2), métallique (Hg0), ionique (Hg2+). Leurs problématiques sont un peu différentes selon chaque forme, et la combinaison de divers métaux lourds ajoute de la variabilité dans les symptômes. Pour mon cas, j'ignore quelle est la forme qui m'a intoxiqué, mais au vu des progrès que je ressens par le jeûne, je suppose qu'ils sont présents sous la forme d'ions. Cependant, il parait que les métaux passent d'une forme à une autre. Des bactéries transformeraient les ions en méthyls, mais les méthyls seraient dissociés naturellement par le corps. La demie-vie des méthyls serait de deux mois environ. Pour l'instant, je suppose qu'il suffit d'éliminer les ions pour que les autres formes viennent à se tarir. Il s'agit d'une question de temps.

Sans système d’élimination à la hauteur du flux d’intoxication, les métaux lourds créent une brèche. Si l’intoxication parvenait à déréguler le système d’élimination, les toxines vont donc s’accumuler. Les tissus ordinaires seraient les premiers à être touchés. Le système digestif est une voie majeure par laquelle les métaux sont éliminés. Mais si cette voie étaient atteinte, le phénomène d'accumulation s’enclencherait. Le cerveau est néanmoins protégé par une barrière, mais certaines formes de métaux la traversent. En outre, cette barrière peut céder sous les effets délétères de l’intoxication. Et enfin, les amalgames dentaires sont placés dans un tel lieu qu’ils n’ont pas à franchir cette barrière pour contaminer le cerveau. Sans une élimination effective par la voie digestive, le cerveau finirait par être assiégé par les métaux.

Les analyses montrent que les métaux ne résident pas dans l'extra, mais dans l'intra. Cependant, ces métaux se diffusent quand-même jusqu'à gagner le cerveau. Les métaux transitent donc nécessairement par l'extra. J'en conclue que les métaux ne respectent pas la règle d'homogénéité de concentration dans des milieux aqueux séparés par une membrane cellulaire. Les métaux sont donc pompés vers l'intra. Cependant, l'expérience montre que les métaux sortent quand-même de l'intra vers l'extra de façon à regagner l'intra d'une cellule voisine. Les métaux sont peut-être éliminés quand ils sont dans l'extra mais cela ne parviendrait pas suffisamment tôt. La contamination se fait donc par diffusion proche de cellules en cellules.

Mon hypothèse est que la diffusion se fait par le cycle quotidien du flux et du reflux de l'eau au travers de la membrane de la cellule. La nuit, on ne boit pas, donc des métaux sont forcés par le reflux de l'eau de sortir de la cellule de l'intra vers l'extra. Si les émonctoires étaient saturés, et dès que l'on re-boit au petit matin, les quelques métaux, qui étaient en circulation dans l'extra, se réfugient dans l'intra de la cellule voisine. Nuits après nuits, années après années, et par la loi de diffusion pour abaisser la concentration, les métaux gagnent tout le corps.

Or, la masse de potassium, qui est le cation (ion+) dominant dans l'intra, n'est que de 250 grammes pour l'ensemble du corps. Il ne suffit donc que de quelques grammes de métaux lourds dans le corps pour rapidement atteindre le centième des ions naturellement disponibles dans le corps. En outre, tous ces métaux présentent des valences supérieures à 1+ (2+, 3+). Leur potentiel de chaque ion est d'autant multiplié, ex: As3+.

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Re: Symptômes des milieux aqueux

Messagede Sophocle » Jeu 16 Fév 2017 18:23


Voici la suite du message précédent. C'est une tentative d'explication très sommaire, à postériori, des symptômes à partir de l'hypothèse de la perturbation des ions ML dans le milieu aqueux de la cellule.

Ces ions indésirables sont le Plomb (Pb++), les ions mercure (Hg++), les ions arsenic (As+++), et cætera. Ils perturberaient donc la composition ionique des liquides des milieux aqueux dont les ions naturels sont le bi-phosphates (HPO4--, précurseur de l’ATP), le Potassium (K+), le Sodium (Na+), le Chlore (Cl-), le magnésium (Mg++), et le bicarbonate (HCO3-, tampon du pH). En cas d’intoxication, les foyers de désordres potentiels sont donc au niveau des milieux aqueux, c’est-à-dire partout dans le corps. Les réactions électrochimiques de base en serait légèrement altérées. La manifestation des désordres en serait volatile. Par exemple, en cas d’excès d’un ion indésirable, telle enzyme ne s’exprimerait plus car elle se serait liée avec le mauvais ion. La réponse au potentiel électrique de telle autre cellule serait retardée. L'intoxication étant très légèrement croissante, le corps paraitrait néanmoins s'en accommoder, ou au mieux, s'adapter pendant un certain temps éventuellement long. Il serait certes toujours possible d'endiguer les symptômes les uns après les autres en rechargeant avec les premières vitamines qui font défaut. Mais tant que la dynamique d'intoxication n'était pas renversée, à force d'intoxication, un nouveau foyer naitrait après qu’un autre eût été traité. Au final, le potentiel électrochimique d'une membrane cellulaire serait instable, sur-excitable pour un rien, ou sous-excitable (atone). Des dépolarisations cellulaires pourraient avoir lieues de façon intempestives avec des niveaux de potentiels plus faibles. Beaucoup de symptômes persistants ressemblent à des Hypokaliémies*, ou Hypomagnésémie*. C'est comme si les ions ML chassent les ions naturels de la cellules. La tonicité de cellule en eau en serait altérée. Les ML étant des cations (ions +) résident dans l'intra, c'est donc le K+ et le Mg++ qui seraient les éléments les plus touchés.



Ci-après une revue sommaire des symptômes issus des troubles en hypo et hyper des K+, Na+, et Mg++ :
Symptômes hyponatrémie :
des signes neurologiques : céphalées, vertige, confusion, des signes digestifs : anorexie, nausées, des signes musculaires : tremblements, faiblesse, crampes ; ou encore des signes psychiques : irritabilité

Symptômes hypernatrémie :
faiblesse musculaire, troubles neuro-psychiques, tonus musculaire, des réflexes, céphalées, confusion, agitation.

Symptômes hyperkaliémie :
Arythmie, tension, insuline, insuffisance rénale.

*Symptômes hypokaliémie :
Asthénie, picotements du bout des doigts et des extrémités ainsi que du pourtour de la bouche et des narines, soif intense, nausées, troubles digestifs à type d'iléus paralytique (arrêt des mouvements du tube digestif), irritabilité, crampes musculaires.

*Symptômes hypomagnésémie :
Troubles neuro-musculaires...

Nota: Contrairement à une hypokaliémie chez une personne non intoxiquée, l'H+ n'aurait pas à rentrer dans l'intra pour compenser la perte de cation. Un intoxiqué ne devrait donc pas présenter une alcalose attendue en cas d'hypokaliémie.



En outre, les ions métalliques se chargent en énergie auprès d’un champ électromagnétique, cela peut augmenter leurs périmètres d’influence par saccade auprès de la membrane cellulaire. Sans forcément ressentir l'électro-sensibilité, le corps pourrait réagir à l'environnement extérieur via les ML. Au passage à proximité d'un foyer électrique, les ions des métaux lourds, qui étaient au repos, s'activeraient au rythme du champ électromagnétique. Ils pourraient, par exemple, activer ou inhiber des décharges électriques dans la cellule. Il devient alors difficile de trier les sensations entre les faux-positifs, les faux-négatifs, les vrais-négatifs et les vrais-positifs. C'est-à-dire que, par exemple, des barocepteurs pourraient envoyer des informations qui seraient altérées en chemin. Les décisions silencieuses des organes cibles en seraient donc brouillées. Quant au cerveau, les aires cérébrales se synchronisent à distance. Donc, en cas d'intoxication, les arcs de liaisons entre zones fonctionnelles pourraient perdre du signal en ligne.

Si quelques ions de métaux lourds peuvent rendre le potentiel électrochimique d'une membrane cellulaire erratique, il me semble possible que des désordres à bas bruits peuvent devenir fréquents quand quelques ions par cellule ont colonisé toutes les cellules d'un organe de façon homogène et qu'ils perturbent donc le potentiel électrochimique de l'organe (ou le corps) entier. Je ne suis pas certain qu'une complémentation en potassium et/ou en magnésium ne soit efficace, car si ces ions (K+ et Mg++) ont été chassés, il n'y a pas de raison que, ioniquement, ils retrouvent leur place, car les ions ne comportent pas comme des vitamines. Le potentiel électrique des ions des ML semble dominant. La surcharge de K+ ou de Mg+ demeurerait dans l'extra, en attente d'être éliminés par les reins. À priori, seule la chélation me semble efficace.


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Re: Psyllium et mini-jeûne

Messagede Sophocle » Ven 17 Fév 2017 18:07

Je sors de mon deuxième mini-jeûne. Cette fois-ci, ça a été un mini-jeûne strictement sec de 36h avec rupture au Dmsa.

Je n'ai eu aucun problème pendant le jeûne. Bonne tonicité, bon mental et j'avais respecté une bonne semaine de clarification. Mais 36 heures, ce n'est plus assez long pour provoquer des désordres métaboliques.

Il faudrait que je trouve plus de temps pour marcher un peu plus longtemps. La prochaine fois, j'irai à la piscine pour augmenter l'effort physique tout en restant dans un sport doux.

Juste avant la rupture, j'ai hésité à faire durer le jeûne, mais je me suis tenu à ce que j'avais prévu. J'ai donc pris le Dmsa avec de l'eau. Tout s'est bien déroulé, les 600g de Dmsa ne sont pas trop mal passés. J'ai peut-être une plus forte capacité à mobiliser les toxines qu'autrui, mais je crains que j'ai également une forte capacité à m'intoxiquer sans m'en apercevoir. Au final, je me sens encore un peu mieux après le jeûne qu'avant. Je continue donc dans cette voie. Comme d'habitude, les progrès perçus [img]images/icones/icon12.gif[/img] ne sont pas là où je les attends. Il y a des progrès visibles dans les tissus ordinaires, par exemple : le système digestif. Mais, pour le Snc, il y a certes des progrès depuis un certain temps mais je dois comparer mon état à celui dont je me souviens il y a quelques mois. En dépit que les progrès du Snc soient bien réels, je n'ai donc jamais vraiment ressenti une amélioration sur le moment. Il y a trop de perturbations pour acter factuellement une amélioration aussi manifeste que celle de la digestion. De plus, je rencontre cet habituel paradoxe : c'est qu'à chaque fois que je fais des progrès, j'augmente mon temps devant l'ordinateur, et donc, l'inflammation a le temps de grossir et se faire tout autant ressentir. C'est frustrant, et surtout c'est un peu trompeur, ça pourrait faire croire qu'il n'y a pas de progrès.

Je confirme que le transit s'arrête pendant le jeûne. C'est comme si le mouvement péristaltique était initié par l'estomac. Tant que l'estomac est vide, pas de transit. C'est logique quelque part. Cependant, j'ai commencé à ressentir quelques symptômes du jeûne qu'à partir de la fin, à partir de 30h. Ventre noué, gorge sèche, mais pas de mal-être (comme ressenti au long jeûne du début du mois de janvier). Curieusement, ces symptômes sont des moments de soulagement car ça veut dire que peut-être je guéris. Ça fait cinq ans que j'ai mal à la tête, et j'ai hâte de guérir. Cette s... de maladie, c'est comme l'éternité, c'est très long sur la fin. J'aurais voulu prolonger ce jeûne un peu au-delà mais j'ai crains que le contenu du tube digestif ne soit réabsorbé. Cependant, j'avais pris du psyllium deux jours avant le jeûne, et les selles sont demeurées épaisses après le jeûne. Donc le psyllium, ça marche. Je pense que je pourrai prolonger le prochain jeûne un peu plus longtemps [img]kator/smiley40.gif[/img]. Trois jours de jeûne sec, c'est chaud, surtout quand les intestins ne sont pas purgés. Mais je vais y aller à tâtons. Normalement, on prévoie une purge des intestins avant un jeûne aussi long, mais je me demande à quelle part le sel d'epsom de la purge participe au mal-être des jours suivants car ce n'est pas anodin comme traitement.

Pour le prochain jeûne, je vais prévoir un mini-jeûne mixé strictement/presque sec jusqu'à 72h. Je ne prendrai pas le Dmsa tant que les symptômes ne sont pas manifestés (vers 36H je suppose). Puis dès que les symptômes vont apparaitre, je vais prendre le Dmsa toutes les 4h avec un petit verre d'eau jusqu'à 72h. Surtout, je vais augmenter les doses de psyllium avant la prise. Au pire, si j'avais un doute, je pourrai rompre le jeûne à 48h ou à 60h.

J'ai déjà fait un jeûne presque sec de 72h au Dmsa au début du mois de janvier. C'était au cours du protocole complet, un 3-3-3-3-3. J'étais pas bien, mal-être, gorge sèche évidement mais irritée et bien rougie. L’irritation ne se ressentait qu'au moment de déglutir [img]smile/!nuts.gif[/img]. Je n'aurai pas dû prolonger ce jeûne sec aussi longtemps. Cette fois-ci, je vais bien surveiller le fond de la gorge de façon à ne pas retomber en excès.

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Sauna sec et mini-jeûne

Messagede Sophocle » Dim 19 Fév 2017 13:30


J'ai mis en scène le sauna sec dans mon petit protocole.
Je l'ai programmé de façon à en faire une immixtion avec le mini-jeûne.
Petit rappel : là, ça devient de la hard détox, ce n'est donc vraiment pas recommandé [img]kator/smiley202.gif[/img] en début de détox.


En plus de la mobilisation,
le sauna sec présente l'immense l'avantage d'éliminer les toxines par la sueur à condition de respecter scrupuleusement les gestes préconisés.
Il est donc très intéressant après un mini-jeûne car les toxines mobilisées par le jeûne ne sont pas suffisamment éliminées.
Ces toxines sont en attente d'élimination. Si elles n'étaient pas éliminées, elles se retourneront de là où elles viennent.

Gestes du sauna sec :
    Ne pas boire avant le sauna (sinon, c'est cette eau qui ressort et non celle de l'intra).
    Prendre une douche bien chaude avant la première séance, cela ouvre les pores de la peau.
    Entrer dans le sauna. À partir de 5 à 10 minutes, la transpiration sort, c'est le moment de sortir de la cabine et de prendre une douche bien froide.
    Ne pas prolonger la présence dans la cabine au-delà de 15 minutes, sinon on se déminéralise.
    Cela n'a pas d'utilité au niveau détox (selon le prof de sauna).
    Après la douche froide, se reposer autant de temps qu'on est resté dans la cabine.
    Répéter deux fois le sauna, la douche et le repos. Ce qui fait trois tours au total dans la cabine.

Je suppose que la première transpiration élimine l'eau de l'extra.
Puis pendant le repos, l'eau de l'intra sort dans l'extra.
D'ailleurs, on ressent bien le mouvement sous-cutané.
Puis, à la deuxième transpiration, c'est l'eau de l'extra qui était dans l'intra qui sort, et ainsi de suite.

Cependant,
il est toujours possible de combiner les protocoles pour pallier aux problèmes d'une méthode par une autre [img]kator/smiley16.gif[/img].
Le problème du jeûne est le manque d'élimination.
Il faut donc activer les émonctoires.
Avec le sauna, c'est la peau qui fait émonctoire.
La peau est un organe qui pèse quatre kilos, on devrait donc pouvoir y stocker beaucoup de toxines.

Au cours de ma séance de sauna de la semaine dernière,
un jour après un mini-jeûne,
j'ai donc mixé le jeûne intermittent sec avec le sauna sec, puis le Dmsa après le sauna.
C'est-à-dire que :
    j'ai pas bu depuis la veille au soir,
    j'ai été au sauna le matin
    et puis, vers midi, j'ai pris le Dmsa.
Je n'ai absolument pas souffert de toute cette déshydratation [img]kator/smiley145.gif[/img].
cependant, j'ai pas traîné dans la cabine, dès 10 minutes, j'en sortais.
Je me suis pesé avant et après, et j'ai perdu 750g d'eau environ.


À mon avis, cela doit être aussi efficace qu'une iV,
mais une séance de sauna coute dix fois moins cher,
et, en prime, des toxines mobilisées, que les iV ne traitent pas, sont éliminées.


Édit avr18,
faire un massage d'huile chaude juste avant le sauna.
Voir édit 3 du post sur le panchakarma
Dernière édition par Sophocle le Mer 25 Avr 2018 13:39, édité 1 fois.
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Re: Tonicité des cellules en eau

Messagede Sophocle » Mar 21 Fév 2017 10:13



Je me demande si les ions des ML ne provoquent pas un changement de tonicité en eau des cellules.
Cela pourrait expliquer mes céphalées permanentes.

D'ailleurs, mes céphalées se sont adoucies au cours d'un jeûne strictement sec de trois jours.
Mais elles sont revenues après la rupture. La variation de pression en eau doit peut-être jouer un rôle.
Je ne saurais dire si les cellules seraient hypotoniques ou hyper-toniques.
À priori, je dirai hyper-toniques (Cad: trop chargées en eau), puisque les céphalées s'effacent avec le jeûne.
Mais ça doit changer d'un organe à l'autre.
Peut-être que ça varie de l'affinité d'un type de ML à l'autre avec l'eau.

Si j'organisais une augmentation de pression, cela devrait à priori renforcer les céphalées. [img]kator/smiley158.gif[/img] [img]kator/smiley158.gif[/img] [img]kator/smiley158.gif[/img]
Mais, avec les ML, j'ai fini par m'habituer à l'idée que tout hypothèse fondée sur des connaissances de base volait de surprises en surprises.
Or l'hypokaliémie provoque également un ralentissement du tube digestif.
Les maux de tête et ce ralentissement sont peut être liés aux mêmes désordres au niveau de la pression et de la tonicité celulaire.



Je vais donc tester l'opposé du jeûne sec : l'hydratation cellulaire.
Il n'est pas nécessaire de boire des litres d'eau pour forcer l'hydratation.
Cela se fait en activant la pompe cellulaire Na/glucose en mélangeant
    un litre d'eau,
    à une demie petite-cuillère rase de sel,
    et à 8 petites-cuillers rases de sucre.
Car l'eau suit le sodium, donc quand la Na rentre dans la cellule, la cellule se gonfle en eau.
Cette méthode est utilisée pour ré-hydrater les pertes en eaux en cas de choléra.

Cet effet ne devrait être que provisoire car il sera dissipé par la pompe Na+/K+ qui exclut le Sodium vers l'extérieur,
mais encore faut-il qu'il demeure du potassium dans l’extra-cellulaire.
Surtout, le potassium ne doit pas être trop carencé dans l'extra, donc je vais y aller prudemment.

Je suis quasiment certain que ce petit test n'aura aucun effet,
mais, s'il marchait, il aurait le mérite de me dire d'où viennent mes céphalées.
Aujourd'hui, pour diminuer mes céphalées, je m'éloigne de l'ordi, mais peut-être que la dose en eau joue un rôle.
Les métaux lourds + Electricité + pression de l'eau sont peut-être le trio infernal.
S'il y avait un effet, je saurais s'il faut boire ou ne pas boire pour diminuer ces céphalées.
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Jeûner en mangeant

Messagede Sophocle » Ven 24 Fév 2017 10:01


Jeûner en mangeant ? [img]kator/smiley195.gif[/img]
Mais oui, il est possible de jeûner en mangeant, [img]smile/silly.gif[/img]
et, en plus,
cela est nécessaire pour éliminer les ML/toxines au cours d'un jeûne sec.
C'est-à-dire qu'on peut obtenir les effets du jeûne sec tout en ne mangeant que des fruits sec.


Je sors de 72h de jeûne sec (+chélateurs en rupture, + sauna sec le lendemain de la rupture, + piscine).
J'avais prévu un jeûne sec strict jusqu'à 48h et puis presque sec jusqu'à 72h.
Mais à 48h, tout allait encore très bien, j'ai donc maintenu le coté strict jusqu'à 72h, et ça s'est déroulé très bien jusqu'aux 72h.

Cette fois-ci, c'est la première fois que ça se passe impec' [img]kator/smiley211.gif[/img] .
Je n'ai eu aucun symptôme qui soit apparu au cours des mini-jeûnes précédents :
ni mal-être, ni gorge desséchée, ni gorge irritée, ni rien d'autre.
Je ne savais pas qu'un jeûne pouvait si bien se dérouler.
J'ai toujours cru qu'on devait bien souffrir pendant un jeûne [img]kator/smiley34.gif[/img].
C'est peut-être la fin du cycle de nettoyage des toxines ?
Ou peut-être, ai-je enfin trouvé la bonne technique de préparation et de réalisation ?
Ou peut-être les deux ?
Toutefois, je ferai encore quelques jeûnes pour confirmer la répétition de ce bon déroulement.

Mais les symptômes du Snc sont toujours là.
J'ai encore ce léger mal de tête permanent, cela demeure agaçant.
Ces céphalées sont comme les pelures et les écailles d'oignons,
à chaque couche ôtée, une nouvelle couche apparaît.
Mais la tendance demeure la bonne.

Je crains qu'il ne soit pas possible d'atteindre directement les toxines du Snc d'un seul coup,
Ce serait trop facile.
C'est que le mode de protection naturelle du Snc doit être très efficace.
Maintenant que les toxines des tissus ordinaires semblent en passe d'être éliminées,
le déstockage des toxines du Snc devrait se faire avec un débit de fuite lent et continu.
Peut-être que cela s'étalera sur plusieurs mois.



Je n'ai pas bu une goutte d'eau pendant 72h,
cependant,
j'étais tracassé par cette histoire d'intestins pas vidés.
Au cours du précédent mini-jeûne, j'avais remarqué que le transit s'arrêtait dès que l'on ne mange plus.
Au cours de ce mini-jeûne-ci, j'ai donc mangé 200g de fruits sec (amandes, noix de cajou,...) après 24h, 48h, eeeeeeet...
Bingo ! [img]kator/smiley207.gif[/img]
le mouvement péristaltique s'est déclenché à chaque fois.
C'est une bonne nouvelle car les toxines fixées s'en vont, et les organes sont donc dé-saturés.
D'ailleurs, cette fois-ci, les selles ont été enrobées par une couche de couleur blanchâtre,
C'est que les intestins ont peut-être filtré les toxines du sang et ils les auraient déposées autour des selles.


Du coup, les purges des intestins recommandées en cas de jeûne sec seraient peut-être contre-productives.
Pour moi, ces purges sont éventuellement utiles quand on veut faire un long et doux jeûne à l'eau,
mais pas pour un jeûne sec détoxiquant prétendu violent.
Si l'on a un transit pas trop erratique, il ne faut pas purger les intestins afin de conserver un support sur lequel déposer les toxines,
Pour aider à cela, le psyllium régule le transit et il permet également d'éviter la ré-absorbtion.


Il ne reste donc plus qu'a faire avancer le transit sans boire d'eau.


Comme il n'y a que 4g d'eau pour 100g de noix de cajou,
et en dépit des 400g de fruits secs qui ont été ingérés,
je considère que le renversement osmotique a été maintenu.
Quant au jeûne métabolique, lui, il a été certes rompu,
mais comme mon objectif est d'éliminer les ML,
il n'est donc pas nécessaire d'assurer le jeûne métabolique.
Or, pour traiter les ions des ML et les toxines non-métaboliques, seule la privation d'eau est suffisante.
L'évacuation des selles devient donc prioritaire afin d'éliminer rapidement la très forte surcharge de toxines mobilisées.
Tout ce qui ralenti l'élimination doit être discriminé, quitte à rompre l'inutile jeûne métabolique si cela aidait à l'élimination.


Le psyllium a encore bien marché cette fois-ci. [img]kator/clap.gif[/img] [img]kator/clap.gif[/img] [img]kator/clap.gif[/img]
Dans ce cas de mini-jeûne,
le psyllium me semble plus opportun que le charbon car il est important que le transit soit régulé.
Sans une bonne régulation du transit,
le charbon ne me semble pas si opérant.
Surtout, le charbon à tendance à constiper,
et donc, il ne joue pas le jeu de l'élimination.
Son rapport avantage/désavantage est donc à apprécier finement selon le transit.
Si les selles faisaient bien le travail de binders si elles étaient régulées, on pourrait se passer du charbon.
En plus d'initier le mouvement péristaltique, les amandes et autres noix sont très riches en fibres qui fixent les ML.
Il me semble donc préférable d'essayer le psyllium en première intention vis-à-vis du charbon.


Tous ces jeûnes montrent l'enchâssement des progrès dans le long terme :
Certes, il faut un système digestif efficace pour éliminer.
Or, quand on est intoxiqué aux ML, le système digestif est (très) perturbé.
Mais à chaque mini-jeûne, le système digestif s'améliore un peu.
De mini-jeûnes en mini-jeûnes, les bénéfices tant clamés par le jeûne finissent par parvenir.


Quant à la rupture de ce jeûne-ci, j'ai pris Dmsa+Ala, puis Dmsa+Edta, puis Dmsa+Msm.
C'est difficile de dire, comme ça, si c'est mieux que le Dmsa tout seul.
(Il faudrait aussi que j'essaie avec le Dmps, mais je n'en ai pas en stock)
Édit 25 fév: Puisque les toxines ont été directement éliminées,
je me demande si, désormais, je ne pourrai pas me passer des chélateurs.


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Re: Témoignage de Sophocle.

Messagede gogote » Mer 1 Mar 2017 03:04

Super ces retours, merci à toi, je te lis avec attention.

Pour ma part, après beaucoup de documentations m'étant lancé ces derniers jours dans un jeûne, je pense effectivement que le but de celui-ci, cf son nom, et bien ce n'est pas d'y apporter autre chose. Donc pas de compléments ou de chélateurs, qui risquent même de perturber les fonctions relancées par l'organisme durant le jeûne. Si le corps a envie et besoin de créer de l'ALA pour détox, il le fera lui-même.

J'entame mon 4eme jour de jeûne, et c'est en tout cas une expérience fabuleuse pour l'instant, d'autant que j'étais dans un état déplorable, sans plus pouvoir rien ingurgité. Quiconque m'aurait contredit de jeûner dans cet état et avec ce poids. Au final, c'est le meilleur choix que j'ai fait. Je vais voir si j'arrive à 5 jours, le but étant à visée thérapeutique, mais je ne peux pas y aller trop fort pour un premier test.

Déjà que j'ai effectué un jeûne d'une journée, coupée par des fruits et du gras, ça a été catastrophique, car trop de sucre d'un coup, et que le processus de detox venait de commencer. Cette fois, je reprendrais tout doux avec des légumes et éventuellement quelques jus verts.

Pour les métaux lourds, qui est ma principale problématique, et bien j'ignore encore qui est le mieux entre jeûne court et long. En fait, je pense qu'il n'y a pas de mieux, tout dépend de ton état. Le but, c'est de jeûner sur le long terme, tout simplement, non pas via le jeûne long, mais via un jeûne de quelques jours par exemple, mais avec une reprise alimentaire adaptée à ton état et à ton désir de guérison. Tous les signaux d'alarmes sont équivoques. C'est ce que je vais mettre en place à la fin du miens. Un repas le soir sur une plage horaire, afin d'observer comment mon corps gère l'après, et s'il est encore beaucoup encrassé. Auquel cas, je repartirai sur plusieurs jeûnes courts. Pour la petite histoire, j'ai immédiatement repris le jeûne après cette mauvaise expérience de manger. Tous les signaux étaient présents : les intestins sont toujours totalement HS.

Il y aurait beaucoup à dire, j'en reparlerai sur mon topic, mais si les métaux lourds sont de partout et en excès, le corps ira vite les capter quoiqu'il en soi. Ce sera peut-être plus long pour d'autres selon ou ils sont. J'en conclue qu'il y a d'autres priorités pour le corps, d'autres alarmes avant cela, ou des processus à relancer parfaitement pour prendre le risque de les déloger tout de suite. Au plaisir de lire tes prochaines expériences.
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Re: Témoignage de Sophocle.

Messagede Sophocle » Jeu 2 Mar 2017 12:27

Merci pour ton message.
Je lis également ton topic, et je suis content d'entendre ces bonnes nouvelles.

L'écriture fait parti de la guérison. Cela me fait beaucoup de bien.
C'est cette intoxication qui m'a mis à l'écriture, et j'en suis heureux.
Avant même de rechercher une solution, rien que de définir quel est le problème est toute une aventure.
La possibilité de relire ce qui s'est passé au cours du précédent jeûne me conforte dans mon avancement.
Puis je rebondis, car la solution parvient une semaine après la rédaction du problème.
Elle parvient justement au moment de la relecture avant préparation du jeûne suivant.
Heureusement que le forum mélodie existe !

J'ai dû faire mes premiers jeûnes il y a un an et demi.
5 jours + 15 jours à l'eau.
Mais je n'avais pas réitéré les jeûnes jusqu'à présent.
Je me souviens que ça n'avait pas traité les symptômes dominants et permanents des ML,
mais, depuis ces jeûnes, je n'ai fait plus aucune crise de quoi que ce soit (arythmies, transpirations, perte de connaissance,... ).
Les bénéfices n'étaient pas apparus sur le moment, mais par contraste avant/après le jeûne.
Mes crises n'étaient pas fréquentes, elles étaient occasionnelles.
Il m'a donc fallu du temps pour m’apercevoir des réels bénéfices.
Il me semble avoir tenu un petit carnet d'avancement que je n'arrive pas à retrouver.
Mais je me rappelle que j'ai galéré.
J'étais tiraillé par la faim et par l'ignorance si cet état était (a)normal.
La reprise était également toute une angoisse.
Il y a tout un processus mental qui accompagne les premiers jeûnes.
Mais bonant malant, on finit par se constituer un catalogue de réflexes,
puis par ne plus être surpris par ce qui se passe.

En effet, les alarmes sont équivoques.
On est dans un entre-deux, bien tiraillé entre les sensibilités du jeûne et un apaisement par ailleurs.
Chaque minute porte le lourd poids du questionnement.
On est comme balloté entre les réactions en chaine du jeûne et le soulagement général que crient les cellules.

D'ailleurs, c'est comme ça que j'ai su que je pouvais guérir,
car les symptômes permanents hors jeûnes se taisaient pendant le jeûne sec.

Maintenant que je suis à l'aise avec le jeûne, je vais tenter de m'attaquer à la Bhe,
La nature a dû bien prévoir une astuce pour que le Snc se désintoxique un peu plus rapidement...

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Cure sèche et prospective Snc.

Messagede Sophocle » Ven 3 Mar 2017 15:04

Je sors de trois jours de mini-"jeûne" sec mais alimentés.
C'est la deuxième fois que je pratique cette formule.
Tout comme la dernière fois, je n'ai eu aucun symptôme,
La gorge était certes un peu sèche mais elle n'était pas desséchée.
Comme à chaque sortie de jeûne,
il y a un peu plus de sensibilité qui revient, et un peu moins de bruit qui perturbe.
Mais cette progression a tendance à s'estomper.
Je devrais peut-être prévoir une période plus longue, quatre à cinq jours.

Cette fois-ci, j'ai recherché à éliminer uniquement par le mouvement péristaltique.
Donc pas de sauna sec, ni chélateur. Ni purge, comme d'hab.

Les fruits secs, ça gave un peu.
J'ai donc mangé des tartines (sans gluten), des terrines, des chips, et un peu de chocolat.
Certains de ces produits sont certes un peu chargés en eau, mais ils mobilisent beaucoup d'eau pour la digestion.
En dépit de cette eau, l'osmose est donc bien demeurée inversée.


Comme attendu, le mouvement péristaltique s'est enclenché.
Mais cette fois-ci, il n'y a pas eu d'enrobé de couleur blanchâtre.
Peut-être parce que je n'ai pas pris les chélateurs dont le contenu de la gélule est justement une poudre de couleur blanchâtre.
C'est-à-dire qu'il est possible que, lors du précédent mini-jeûne,
ce soit les chélateurs, qui à peine avalés, se sont directement retrouvés en check-out au niveau du colon via le sang.



En dépit de quelques recherches sur internet,
je n'ai pas trouvé grand chose sur cette forme de "jeûne".
D'ailleurs, cette cure n'est pas vraiment un jeûne, puisque des aliments sont consommés. :sarcastic:
L'expression "jeûne sec" est un abus de langage pour cette forme de cure, cet abus est bien trop fort pour le conserver.
Il s'agit plutôt d'une déshydratation intra-cellulaire avec la solution d'élimination digestive de la mobilisation des toxines.
En attendant mieux, je vais me replier sur une cure d' "alimentation sèche", ou tout simplement "cure sèche".

Cette cure d'alimentation sèche est la symétrie solide [img]smile/bele.gif[/img] du jeûne liquide [img]smile/bele.gif[/img],
en effet, lors du jeûne à l'eau,
ce sont les reins qui éliminent les déchets métaboliques des cellules par la privation d'aliments solides,
et lors de cette cure solide,
c'est l'intestin qui élimine les déchets en suspension dans les compartiments liquidiens par la privation d'eau.

Édit, paragraphe ajouté :
C'est-à-dire que, lorsqu'on se prive d'eau ou (un "ou" strict, pas un "et/ou") d'aliments,
la nature a fait en sorte qu'il y ait certes une mobilisation par la voie qui fait l'objet d'une privation,
mais elle fait également l'élimination de circonstance par la voie qui ne fait pas l'objet de privation.
Ce mécanisme n'est pas propre au jeûne long ou à la cure sèche longue,
il se met en place dès la douzième heure environ de privation.
Il rentre donc dans une stratégie quotidienne (qui sera posté juste après ce post-ci) qui s'active automatiquement la nuit.
En théorie, on ne devrait pas avoir à faire de longs jeûnes ou de longues cures si cette stratégie était appliquée à l'année.




En plus, le jeûne à l'eau répare les organes qui ont rendu un important service pendant la cure d'alimentation sèche.
Il y a donc un effet complémentaire entre l'un et l'autre.
Je vais donc me planifier un petit jeûne à l'eau prochainement,
car ça fait de nombreuses mobilisations corrosives à la suite que j'inflige à mes organes.



Toutefois, les effets de la cure d'alimentation sèche sont bien les mêmes que ceux d'un jeûne sec, auxquels il faut ôter les effets du jeûne à l'eau.
Je m'empresse d'ajouter que l'alimentation demeure éventuellement préférable pour éliminer la très forte mobilisation.
En cela, cette cure d'alimentation sèche est bien plus pérenne qu'un vrai jeûne sec.
Désormais, je ne voie pas l'avantage de superposer une privation d'eau à une privation de nourriture.
C'est-à-dire, que par un jeûne sec,
j'ai créé un désordre inutile que j'ai tenté de résoudre par des moyens partiels, non immédiats et corrosifs (purges, sauna, chélation) tout en m'exposant à la sur-mobilisation.
C'est peut-être pour cela que j'ai tant souffert pendant les jeûnes secs.
Les purges, la chélation ou le sauna sec ne sont que des solutions palliatives à défaut de la vraie élimination par les intestins prévue naturellement pour cela.
Désormais, le "vrai" jeûne sec (ni manger, ni boire) ne me semble envisageable uniquement qu'en ultime recours que si le système digestif était trop erratique.
Mais il y a d'autres priorités à tenter au préalable.
Par exemple, le jeûne long à l'eau de quinze jours est intéressant pour rétablir un début de digestion.
Et encore, il est toujours possible de tenter de réguler le système digestif par la réforme alimentaire, ou par du psyllium et des légumes pendant les quelques jours précédent la cure.
Surtout, les fruits sont à éviter pendant les périodes avant/après un jeûne, car ils ne demandent qu'à fermenter (voir post sur le régime alimentaire un peu plus haut).
À la lumière de cela, le jeûne sec, tel qu'il est préconisé dans les règles de l'art (ni manger ni boire), ne me semble vraiment pas optimisé. [img]kator/smiley28.gif[/img]
Peut-être y a-t-il des phénomènes qui se créent uniquement au moment de la double privation d'eau et de nourriture ?
Mais en tout cas, les effets de la cure d'alimentation sèche demeure valable et préférable pour traiter les ML et les toxines relatives aux milieux aqueux.



En plus, je deviens un peu sceptique devant tout le tintouin des purges pré- et post-jeûne recommandées par les règles de l'art,
car ce sont bien les selles en mouvement qui est justement prévu par la nature pour récolter les toxines déposées au bord intérieur du colon lors du renversement de l'osmose.
Il y a certes de réels bénéfices propres aux purges (constip', parasites, vers,...) mais ça devrait être un ultime recours en cas de jeûne.


Prospective sur le Snc :
Comme je n'ai souffert d'aucune fatigue ni physique ni morale pendant la cure d'alimentation sèche,
la nature m'invite donc à faire du sport.
En effet, je n'ai fait aucun sport pendant ces dernières années,
car j'étais pas en forme et j'étais comme pris par une suffocation dès que je commençais un mini-jogging.
Toute activité sportive était vaine et compromise d'avance.
Avec tous ces jeûnes, cette suffocation se dissipe peu à peu.
Mais il faut que je me reconstitue un souffle de sportif.
De part son inertie, je dirai que la randonnée [img]kator/smiley213.gif[/img] avec du relief serait l'activité la plus appropriée.
Je vais donc tenter de renforcer le réseau de capillaires en le sollicitant métaboliquement sur la longue durée.
Pour l'instant, je vais prévoir des randonnées à la journée pour amorcer la pompe.
Comme le cerveau possède un duvet d'astrocytes très épais, très protecteur, il est peu sensible au jeûne ou à la cure sèche.
En cas d'intoxication de ce duvet, il serait très difficile de le traiter par le jeûne et la cure sèche dont les effets portent prioritairement sur les tissus ordinaires.
C'est à dire que les organes des tissus courants tombent dans des états limites avant que le Snc ait le temps de se desintoxiquer.
Il faudrait appliquer un stress continu sur du long terme pour à peine commencer à secouer le cocotier.
Il faudrait donc une rando en montagne de plusieurs semaines pour bien travailler en profondeur.
La pression vasculaire continue et le renversement osmotique continu auront peut-être raison des derniers ions ML qui trainent dans le Snc.
Ce n'est qu'une hypothèse, encore faut-il que je me penche sur les facteurs limitants, du style le foie.
La solution serait d'eliminer toutes les toxines des tissus courants, ainsi, le foie serait encore au top dès que ce procédé atteint le Snc.
J'aviserai au moment de la rando si je m'amuse à stresser un peu plus le cerveau par la privation d'eau ou de nourriture.
Un marathon et non un sprint, comme le dit l'e-book !
Cependant, deux heures de rando quotidiennes auraient à terme théoriquement le même effet.


Édit, un paragraphe a été ajouté au milieu du message, il est repéré en italique.
Dernière édition par Sophocle le Dim 5 Mar 2017 19:22, édité 1 fois.
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Sophocle

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