TOXICOLOGIE EN TOC.

Quand la santé revient enfin, il faut le dire et même le crier!

TOXICOLOGIE EN TOC.

Messagede Sophocle » Lun 26 Sep 2016 15:36

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Bonjour aux mélodiens,

Cela fait quelques temps que je consulte le forum, mais j'avais déjà un long parcours très chaotique de détox avant de tomber sur le forum mélodie. Étant donné que mon histoire d'intoxication n'est pas très différente de nombreux témoignages exprimés dans ce forum, j'ai donc eu envie de raconter mon histoire avec un angle un peu différent via ma déception de la médecine officielle.

  • Liminaire
      Après quelques années d'une descente inexorable des fonctions du corps dont l'origine a été tardivement identifiée par une intoxication aux métaux lourds ; puis, suite à un rétablissement encore imparfait, je parviens enfin à retrouver la capacité d'écrire. Tant de souffrances, encore inexpliquées à l'époque, ne m'avaient pas autant démoralisé que le jour où je me suis aperçu que mes mains ne parvenaient plus à tapoter correctement sur le clavier d'ordinateur. J'en supportais déjà beaucoup, j'aurais tout supporté, tout sauf cela. Comparé à cela, j'ai facilement supporté le délaissement du téléphone portable, j'ai aussi facilement supporté la sensation d'un faible incendie permanent qui couve et qui gagnait tout le corps peu-à-peu ; mais là, je perdais le langage et, par là-même, je perdais le peu qui me restait, et qui me faisait tant humain. Toute une batterie de symptômes cognitifs m'avait déjà atteint et de nombreux autres se pointaient à l'horizon, la bataille semblait perdue d'avance. Mais, me revoilà, grâce à la chélation, entre-autre.
  • Symptômes
      Au plus fort des désordres, et donc avant les chélations, je portais de nombreux symptômes intempestifs qui se bousculaient : marche difficile ; tête lourde ; imprécisions dans les gestes ; articulation orale déficiente par intermittence ; sensations articulaires multiples ; mauvaise humeur ; impossibilité à planifier ; amnésies transitoires ; difficultés à se concentrer ; semi-évanouissements en montant des escaliers ; oublie de fin de la phrase en cours de prononciation ; difficulté à écouter durablement autrui ; impossibilité à faire du sport d'endurance ; impossibilité à lever des masses lourdes ; déséquilibres ponctuels ; sensation de brulures ; grésillements sous la peau ; sensation d'étirements osseux ; sensations de courbatures ; céphalées furtives, céphalées profondes, céphalées ineffables ; électro-sensibilité sévère ; confusion ; bourdonnements continus et virevoltants dans la cavité crânienne ; fatigues en tout genre, fatigues chroniques, fatigues aiguës, fatigues temporaires, fatigues transitoires, fatigues palpitantes ; mal au dos ; légère arthrite ; barbe piquante ; démangeaisons des ongles ; visage raidi ; méningite ; photophobie ; audiophobie ; agoraphobie ; sommeil court et non réparateur ; impossibilité de se projeter dans l'avenir ; déconsistance du temps long (ceux qui sont passés par là comprendront), anxiétés pour un rien, et tant d'autres pathologies encore...
  • Vicissitudes labyrinthiques
      Parfois, je rêvais que j'allais spontanément guérir dans la nuit. Les symptômes étaient apparus si lentement que je ne les voyais pas s'installer, je me disais qu'ils allaient disparaitre comme ils étaient venus. Mais devant la masse de désordres, j'ai dû consacrer un mi-temps à la guérison. J'ai passé ma vie à mentir à tout le monde pour m'organiser, pour masquer les symptômes. Mentir, mentir, et mentir ; dire que ça allait mieux, dire vainement que j'étais en voie de guérison... Cependant, j'étais encore bien loin du protocole de la chélation à faire soi-même. J'ai perdu beaucoup de temps. Le traitement aux métaux-lourds est un labyrinthe au long cours dont les vicissitudes sont décourageantes pour qui a l'habitude d'une médecine qui obtient des résultats en claquant des doigts. Grâce à toutes ces vicissitudes, j'ai fini par devenir mon propre thérapeute, et comme le dit Montaigne dans ses essais, cela ne me tourmente pas.
  • Naturopathie, Justice et Ordre des médecins
      Après des recherches sur les symptômes d'électro-sensibilité que je portais, je tombais sur la double grâce présidentielle du docteur Jean-Pierre Maschi. Radié de l'ordre pour charlatanisme dans les années soixante-dix pour avoir traité efficacement des SEP et des électro-sensibles, ce médecin avait été gracié par Mittérand, puis par Chirac (Voir Alpes Maritimes L'incroyable procès en " sorcellerie " contre un médecin niçois). L'ordre des médecins s'adonnait donc à une chasse à l'homme sur un médecin qui traitait mes symptômes. Dans ce cas, il est aisé de comprendre que la médecine officielle ne fournit ni diagnostique, ni reconnaissance, ni traitement. Il est également aisé de comprendre que la documentation en français est quasiment inexistante. Devant l'absence de solution à un problème croissant, mon électro-sensibilité gagnait du terrain, je me capitonnais de plus en plus chez moi. Je coupais le disjoncteur la nuit, et je m'éclairais à la bougie.
  • Belpomme
      "Les électro-sensibles ne sont pas fous !", c'est par ces mots lancés par le professeur Belpomme sur France Info en 2011 que je me rue pour prendre un rendez-vous. Je suis passé par le Professeur Belpomme pendant deux ans, dont le traitement a été efficace pour atténuer la confusion. Le manque de sommeil a également été traité mais le mal n'était pas curé car il fallait prendre des médocs tous les soirs. De surcroit, son traitement ne traite pas les causes mais il ne traite que quelques effets. En dépit d'un formidable espoir, la lente descente aux enfers reprenait inexorablement son chemin. Les métaux-lourds, dont j'ignorais encore l'existence, se diffusaient.
  • Un dissident de l'intérieur
      Dans l'épisode "Les ressorts du divan" de sa contre-histoire de la philosophie, Michel Onfray évoquait que Freud avait exclut les patients qui souffraient de confusion de la psychanalyse. En effet, dans "Entretien et psychanalyse : Sigmund Freud et la technique psychanalytique” par Bernard Dantier, Freud écrit : "Les psychoses, les états confusionnels, les mélancolies profondes — je dirais presque toxiques — ne ressortissent pas à la psychanalyse, du moins telle qu'on la pratique jusqu'ici". Le mot "Confusion" était certes bien là, mais surtout, Freud utilise le mot "Toxiques" comme si la personnalité de quelqu'un pouvait prendre la forme du mal dont le corps souffre. Freud était également neurologue ; quand il choisit les mots "Confusion" et "Toxiques", c'est également en connaissance du volet scientifique du cerveau. Les conclusions de Freud héritent donc de la double lecture scientifique et psychologique. J'ai l'impression que la psychanalyse enseignée à l'université est dans le déni des champs d'application définis par le praticien. Selon mon interprétation, la psychanalyse freudienne s'applique à une majorité de gens qui ont l'air plutôt normaux mais qui souffrent intérieurement de ne pas se dire des choses qui soient vraies à propos de l'historique de leur sexualité et à propos de l'éternelle échéance à la mort. La mort est une vieille histoire, elle est certes présente pour les intoxiqués au mercure, mais l'échéance à la mort transcende également l'humanité depuis la nuit des temps. Pour un sujet normal et courant, le déni de l'échéance de la mort est répandu et cela le rend dépressif. C'est en cela qu'un sujet est éligible à la psychanalyse, et c'est acceptant le terme de sa vie que le sujet renoue avec l'art de jouir de la vie. Or, pour un patient qui souffre de confusion, de psychose et de mélancolie toxique tel qu'un intoxiqué aux métaux lourds, Freud précise bien que selon les premiers éléments d'une discipline naissante, ces symptômes semblent ne pas relever de la psychanalyse. Soixante-dix ans après la disparition de Freud, les témoignages de guérison par la chélation suggèrent que, conformément aux pressentis de Freud, ces symptômes ne relèvent définitivement pas du déni, et donc ni de la psychanalyse. En comparant les effets des herxheimer et les symptômes de confusions, de psychose et de mélancolie, je suis frappé par une certaine proximité. Freud était-il tombé sur des intoxiqués ? Toutefois, Freud a bien pris soin de contrecarrer de façon préventive des interprétations d'époque et/ou ultérieures qui tenteraient de récupérer l'inconscient freudien pour lui affubler des pathologies dont on désespère résoudre. Il est d'ailleurs curieux que la psychanalyse émerge de façon concomitance à l'époque (1850-1950) de la sécularisation des religions dont la vocation première était justement d'élaborer un grand récit à propos de l'échéance à la mort.
      entretien_et_psychanalyse.pdf
      Document cité
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  • Médecine allopathique anti-physiologue
      De mon coté, j'avais certes fait des prises de sang, des IRM, des électroencéphalogrammes, mais les résultats étaient négatifs, pas d'anomalie cérébrale, ni d'intoxication apparente, ni même une légère anémie. Mais en matière d'intoxicologie, j'ignorais encore que la médecine française était inopérante à coté de la médecine du reste du monde occidental. Devant tant de résultats négatifs aux tests classiques, mon médecin généraliste avait évidemment tenté de me prescrire des anti-dépresseurs sans me prévenir de cette initiative. Sans rhétorique argumentée sur ses actes, la médecine perd totalement sa part de professionnalisme. Il est aisé de comprendre que les médecins de ville s'orientent vers l'inconscient freudien dont la définition si prétendument si mystérieuse demeure commode pour se débarrasser des patients qui pointent l'impasse dans laquelle la médecine s'est placée. Il n'était donc pas suffisant que je me batte contre moi-même, il me fallait aussi délaisser une médecine officielle qui pourchasse les naturopathes et non les charlatans. Cela m'apprendra à avoir confiance en des médecins.
      Allopathique.jpg
      Allopathique.jpg (32.2 Kio) Vu 108185 fois

  • Cambayrac
      Ensuite, je suis tombé sur le livre de Françoise Cambayrac et je découvre enfin une cause probable à tous mes symptômes dont les facteurs pourraient être attribués aux nombreux amalgames dentaires que j'avais porté. À la lecture de son livre, j'ai suivi le régime SGSC, avec de bons résultats. Puis, je suis passé par du DMPS en IV pendant deux années. Par chance, les effets des traitements n'ont pas été négatifs mais les symptômes s'effacent lentement. Le prix est également prohibitif, pas d'acte, des conditions un peu clandestines. Mais le délai entre deux injections est d'un mois, ce délai est trop long pour mes incessantes céphalées handicapantes. De surcroit, le DMPS ne désintoxique pas directement le cerveau, il faut attendre une migration par osmose dont les premiers effets cognitifs se font ressentir au bout de six mois. Cependant, je dispose enfin d'un test qui annonce une intoxication forte aux métaux-lourds (Mercure, Plomb, Arsenic, & cuivre)).
  • Centre anti-poison.
      J'ai passé un coup de fil à un centre anti-poison pour avoir le cœur net, j'ai expliqué mon parcours (plombages, intox chronique), ils m'ont expliqué qu'ils niaient cela et que pour cela ils ne me prendraient même pas en rendez-vous pour faire un contrôle par prise de sang. Depuis, j'ai fait une plombémie dans un labo, résultat négatif en dépit du résultat positif par le test de provocation des labos allemands.

        Complément centre anti-poison (Cap) (édit 2019)
        Au cours de ces dernières années, j'ai joint plusieurs fois les centres anti-poison au téléphone.
        Trois appels, trois :no: :no: :no:
      • Les première fois, en 2014 et 2015. :no:
        • 2014 : En dépit du récit de mes symptômes, mon interlocuteur m'a demandé si j'avais été l'objet d'un empoisonnement direct.
          Comme cela n'était pas le cas, cette question a mis fin à la conversation sans qu'il y ait de suites.
          Je me suis donc fait écarté dès la prise de contact sans qu'il y ait eu un examen de contrôle.
        • [i]Édit 27 janvier 2020.
          J'avais oublié que j'avais rappelé en 2015. Je dis que je suis intoxiqué et que j'ai des amalgames. Mon interlocuteur me dit qu'il va me rappeler dans la semaine. Il ne rappelle pas. Je rappelle, il me dit à nouveau qu'il va me rappeler. Il n'a jamais rappelé.
      • La deuxième fois, en 2016. :no:
          J'ai indiqué que j'avais des analyses positives avec le DMPS.
          Mon interlocuteur, après m'avoir dit que la médecine française ne reconnaissait pas les empoisonnements chroniques, a également refusé de prendre un rendez-vous pour pratiquer un examen de contrôle.
          En dépit des symptômes, de tels refus indiquent que les centres anti-poison ont une politique de barrage. Il me semble que pour que les centres anti-poison ouvrent le droit à un premier examen de contrôle, il faut leur apporter un récit avec une fiole et un coupable à la Lucrèce Borgia, et un acte direct d'empoisonnement extérieur. À contrario, un récit que s'apparente à un empoisonnement chronique (par ex : avec des implants avec de légers symptômes qui s'aggravent au fil du temps) est barré par les centres anti-poison. Comme le DMPS n'est pas autorisé en France, et comme le test officiel crée des faux-négatifs, le test au DMPS est donc un odieux importun qui met l'inavouable indigence des centres anti-poison en lumière. En effet, s'ils m'avaient reçu après le deuxième appel, j'aurai présenté mes analyses positives au DMPS au centre anti-poison alors que ce dernier serait forcé d'avouer que leurs analyses officielles seraient évidement des faux-négatifs. Contrairement aux empoisonnements ponctuels, les empoisonnements chroniques ne passent pas par le sang mais ils passent de cellules en cellules par proximité et par diffusion ionique. Si un peu de poison s'échappaient vers le sang, il serait immédiatement éliminé par le foie ; le sang est donc totalement nettoyé en dépit que l'intérieur des cellules est empoisonné. Or, les empoisonnements directs (à la Emma Bovary) passent nécessairement par le sang, on retrouve donc des doses substantielles avec le test officiel français. Les centres anti-poison refusent donc les patients dont les symptômes semblent chroniques afin de ne pas se trouver dans l'embarras de la défaillance de leur test.[/i]
      • La troisième fois, en mai 2019. :no:
        Voir post dédié CENTRE ANTI-POISON.
    • Naturopathie hyper-douce
        Par la suite, je suis tombé sur le site de Stéphane Tétart, naturopathe et ex-intoxiqué. Il délivre tous ses secrets de naturopathe sur internet. Grâce à lui, j'ai pu rétablir une digestion efficace. Cela m'a pris du temps, j'ai dû réorganiser mes courses et la cuisson. J'ai dû faire des expérimentations sur moi-même et attendre des éventuels résultats improbables qui parviendraient dans un délai inconnu au moment de la mise en place des expérimentations. À force de persévérance, le corps se reconstruit et il se rétablit en dépit de l'intoxication. J'y apprenais aussi que le circuit d'élimination est une chaine qui passe par le foie, la vésicule biliaire, puis les intestins. Si un seul maillon est défaillant, les métaux lourds ne s'éliminent pas ou peu.
    • Chasse aux sorcières et transmission de l'ignorance
        Par l'association "Non au mercure dentaire", j'apprends récemment que le service de Détox au CHU d'Orléans avait été fermé par les centres anti-poisons suite à la diffusion du reportage "Alerte au mercure". Il est donc imprudent d'alerter sur le scandale. Je crains donc que la massification de l'ignorance des médecins ne se soit transmise par l'université. Espérons que la médecine officielle se ressaisira le plus rapidement possible, mais la récente radiation du Professeur Joyeux pour avoir dénoncé les métaux-lourds dans les vaccins me laisse assez dubitatif à propos d'une possible désaliénation rapide.
    • Mélodie
        Et enfin, j'arrive sur le Forum Mélodie, grâce auquel je découvre l' E-book. Par ce dernier, je comprends enfin un peu les rouages de l'effet des métaux-lourds sur les cycles de la cellule. Je comprends que la cellule biologique est porteuse d'une dévitalisation couplée à un état qui obstrue la retenue. C'est à dire que la pédale d'accélération est bloquée au plancher mais que les ressources énergétiques sont très faibles. Cet état se place dans un phénomène d'emballement. Grâce aux nombreux témoignages des mélodiens, j'opte pour le protocole Cutler tout en sachant bien à quoi m'attendre : du remuage et des Herxheimer. En dépit de m'y être psychologiquement préparé, les premières prises d'ALA et de DMSA ont bien déclenché des petites Herxheimer, j'ai un peu (mais pas trop grâce à la prévention) cru que le ciel allait me tomber sur la tête. Mais ces Herxheimer se sont dissipés peu à peu. J'ai fini par appliquer le protocole en continu quasiment tous les jours pendant deux mois, j'y ai même ajouté de la TM de Coriandre, de TM d'ail des ours, de l'EDTA, et du MSM. Je réduis les doses de façon à rétablir une bonne digestion. C'est en ayant une digestion impeccable associée au traitement de chélation que je ressentais quelques progrès. À terme, les améliorations sont bien au rendez-vous. Mais après cette cure de chélation non-stop, les améliorations ont néanmoins cessé de parvenir en dépit qu'il demeure encore des céphalées. Aujourd'hui, je ne suis pas tout à fait guéri, je suis certes mieux et je sais donc que je peux me rétablir mais que le chemin sera encore très long.




        Édits, février 2019.
        Les paragraphes suivants ont été écrits après deux ans de naturopathie.



      • Reconstruction de l'histoire longue
          Grâce à ces deux années d'études intensives sur les métaux lourds, je vais pouvoir établir une hypothèse multi-décénale de la dynamique d'intoxication.
          Ma jeunesse a toujours été à la limite inférieure de la sociabilisation.
          C'est-à-dire que je pouvais être sociable mais cela était un effort qui s'évanouissait intempestivement et régulièrement.
          Surtout, cela s'évanouissait aux moments d'intensité.
          Du point de vue scolaire, j'avais des dispositions en sciences mais j'avais des difficultés en littérature.
          J'avais une frustration en littérature qui se transformait en agacement quand je tentais de combler cette frustration.
          C'est-à-dire que, en dépit que je m'investissais intensément, mes moyens cognitifs ne permettaient pas de satisfaire mon désir de littérature.
          J'attribue donc tous ces symptômes à une intoxication modérée, précoce et stable.
          Je n'ai donc jamais été diagnostiqué car j'avais une apparence de normalité 80% du temps.
          Le corps s'habitue aux métaux lourds.
          Surtout, avec cette intoxication dans la période développementale, le corps peut s'adapter à de fortes intoxication ultérieures.
          Avec l'adaptation biologique, cette habitude s'amplifie volontiers avec le temps de façon à pouvoir absorber une forte dose de ml sans choc.
          À vingt ans, on m'a posé des plombages (sans qu'il y ait aucun choc qui pouvait alerter).
          À trente ans, j'ai fait retirer ces plombages par intuition (sans rien connaître à l'époque l'histoire des métaux lourds).
          À quarante ans, j'ai lentement glissé dans cette état symptomatique décrit ci-dessus en trois années (progression lentement accélérée, sans choc).
          Avec les symptômes buccaux permanents (courants magnétiques dans la mâchoire, inflammation chronique des gencives,...) et les symptômes (forts et nombreux picotements, blanchissement pelure des muqueuses) lors de la première série de bains salés de bouche en 2018 et l'absence de symptômes à la deuxième série de bains salés de bouches, il est donc possible d'envisager que les métaux lourds ont d'abord migré des amalgames vers les mâchoires pendant dix ans de façon asymptomatique, puis, en dépit du retrait des amalgames, l'intoxication généralisée s'est propagée pendant les dix années suivantes de façon à dépasser la capacité d'absorption lors de la période symptomatique.
          Les bains salés de bouche ont également enrayé la lente et chronique rehausse des symptômes cérébraux.
          L'absence de symptômes à la deuxième série de bains de bouche montre qu'on peut facilement définitivement drainer la résurgence de ml.
          Mon histoire montre qu'on peut s'intoxiquer en dépit que les amalgames ont été enlevés et qu'il faudrait plutôt appliquer des bains salés de bouche pour prévenir une intoxication à retardement.
          Au regard des symptômes après les bains salés de bouche, il est ensuite possible d'aviser sur la nécessité du retrait anticipé des amalgames.
      • Apprentissage de la désintoxication par la naturopathie
          Mon intoxication a été très forte, et aucun remède disponible n'était vraiment efficace sur moi.
          Sans autre solution, j'ai dû m'engager en naturopathie à tâtons.
          J'ai donc découvert qu'il n'existe aucune synthèse globale, ni ordonnancement, ni méthode, ni discours d'ensemble sur le corps.
          Les sites de naturopathie sont également rédigés de façon très approximative pour tenter le malade tout en l'obligeant à consulter.
          J'ai toujours eu l'intuition que ma situation était réversible mais il ne manquait que la méthode pour y parvenir.
          J'ai donc pris mon bâton de pèlerin.
          Je n'ai pas eu de maladies opportunistes habituelles en pareil cas (bactéries, lyme, candidat), mon discours n'est donc pas exhaustif.
          Mais l'intoxication a été si profonde, que j'ai eu le droit à toutes les complications de détox.
          J'ai donc pu expérimenter de nombreuses techniques dont des effets tardifs et accumulatifs ont surgi.
          De cela, je tente donc de dresser un discours de façon à prévenir, à guérir ou à désamorcer toutes ces complications pour désintoxiquer le cerveau.

      • Discours médicaux dénaturés et anti-physiologues
          En dépit qu'on envoie des hommes sur la lune, les discours médicaux sont curieusement saucissonnés de façon à empêcher l'autonomie.
          Les techniques de guérison, leurs coûts et leurs taux de réussite ne sont ni étudiés ni annoncés aux patients.
          Il est anormal que des médecins annoncent à des personnes qu'elles vont mourir alors qu'elle peuvent être sauvées.
          Il est étonnant d'avoir à rappeler cela.
          Les marges de progression de la médecine allopathique sont significatives.
          La chimiothérapie est peu efficace, et, au vu du coût élevé à la société, elle donne l'illusion que tout a été essayé.
          Or, selon le Collège de France, le jeûne est redoutablement efficace contre le cancer.
          Je ne dis pas qu'il faut imposer une technique ou une autre, je dis simplement qu'il faut informer sur les taux de réussite.
          Cela fera déjà pas mal de ménage.
          La médecine allopathique est très inefficace à côté de la naturopathie.
          La naturopathie est propre et sans intervention chirurgicale.
          Sans essayer toutes les chances de guérison, les institutions médicales sont bâties sur une négligence organisée quitte à provoquer des décès et des maladies dégénératives de masse.
          En France, il y a 150.000 personnes qui meurent de cancers par an sans qu'il leur soit annoncé que le jeûne est une voie de guérison majeure.
          Quand j'entends que des ablations d'organes (VB, Thyroïde,...) sont réalisées avant de proposer d'essayer 4 jours de jeûne ou une cure d'organe, c'est que le corps médical est dénaturé.


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    et vers la présentation générale du topic à la page 14.
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    Re: Témoignage de Sophocle.

    Messagede beacam » Mar 27 Sep 2016 11:09

    Merci pour ton témoignage
    Je crois en fait ce qui est compliqué est de mettre un ordre dans ce que l on fait
    Pour orleans, habitant près ce que je peux te dire c c'est qu ils ont fermé par délation , on appelle ça sûrement de l abus de pouvoir
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    Re: Témoignage de Sophocle.

    Messagede un_ptit_gars » Mar 27 Sep 2016 14:16

    Salut Sophocle,

    Un grand merci pour ce long témoignage, qui j'en suis sur fera du bien aux nombreux mélodiens qui nous lisent (et aux anonymes qui nous encore plus nombreux a nous suivre) :)

    Ton parcours a été certes semé d'embuches, de désilusions, mais aussi et surtout de belles avancées, de clés de compréhensions majeures, tout cela t'ayant permis d'avoir foi en ta capacité a etre réellement acteur de ta propre santé.
    Maintenant que tout cela est en place, il te reste certe encore des actions a mener et des paliers a dépasser, mais je ne doute aucunement que tu y arrivera, car la tache la plus difficile est deja derrière toi...maintenant ce sont des ajustements et de la patience a avoir, mais je sais que tu va y arriver sans aucun soucis :)

    Merci encore a toi et a très bientot!

    Pti gars
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    Médecine officielle

    Messagede Sophocle » Mer 9 Nov 2016 15:57

    Merci pour vos réponses.

    En dépit de la récente interdiction du mercure par l'Europe, et en raison du risque de chômage encouru, les professionnels des amalgames ont donc obtenu une dérogation pour maintenir l'emploi des amalgames. Cependant, l'ordre des chirurgiens-dentistes français promeut depuis longtemps un prétendu amalgame inoffensif en dépit d'un consensus politique et scientifique au niveau mondial. On ne peut que demeurer perplexe quant à la sincérité des dentistes français qui clament l'innocuité des amalgames devant un avis négatif aussi mondialement collégial.

    Comble du raffinement, l'article 85 du programme présidentiel de M. Mittérand annonçait déjà une solution radicale de l'ordre des médecins : "Le conseil de l'ordre des médecins sera supprimé." À ce jour, l'ordre des médecins n'est pas encore recadré. Celui-ci bénéficie d'une énigmatique tolérance qui pointe la faiblesse des hommes politiques devant la toute puissance des médecins. À cela, s'ajoute l'interdiction du chélateur le mieux étudié (DMPS). À cela, s'ajoute la désinformation des médecins. À cela, s'ajoute la chasse au médecin qui tente de faire correctement son métier. Certes, on ne peut qu'accepter que la médecine soit imparfaite. Et, en attendant une panacée, il semble raisonnable de tolérer que des soins de santé publique pâtissent de cas défavorables. Mais il est totalement inacceptable que ces cas ne soient pas reconnus. Il est également inacceptable que ces cas ne soient pas traités par la médecine alors que des traitements existent dans des pays occidentaux ou autres. Il est également inacceptable que ces traitements soient interdits. Et, il est totalement inacceptable que des médecins soient radiés abusivement. En cela, je considère que l'ordre des médecins relève des nombreux faits : désinformation, entrave à la cure et abus de pouvoir. Il apparait que la grande santé ne convienne pas à l'ordre des médecins, alors l'ordre des médecins joue à la chasse aux sorcières. Tant que la médecine officielle est dans le déni, la tolérance qu'il est possible d'attribuer à des traitements qui tournent mal ne sauraient être retenue en raison du mépris manifeste que l'ordre des médecins inflige à ses concitoyens. En cela, je considère que l'ordre des médecins laisse faire consciemment un empoisonnement sournois dont les effets majoritaires aboutiraient à de très nombreux troubles. Quant à leur discours sur les métaux lourds, le faisceau de méfaits est trop lourd pour que l'ordre des médecins puisse prétendre à une quelconque circonstance atténuante.

    Mais il ne faut pas que les médecins soient le bouc émissaire de facteurs extérieurs. Il est nécessaire de décortiquer l'évolution historique récente qui échappe, y compris, aux hommes les plus honnêtes. Cependant, pour un médecin et, de surcroit, pour un ordre des médecins, l'accusation d'empoissonnement est assez lourde à porter en dépit que les traitements par métaux lourds et par électrochocs étaient des pratiques médicales courantes à l'ère moderne de notre médecine (voir post suivant du 6 nov). De tous ces désordres, je crains que la mauvaise foi de l'ordre des médecins ne parvienne de façon privilégiée par des accusations récurrentes de ce trop gros empoisonnement. Les médecins sont certes coupables de ne pas se prémunir de leur ordre, mais, il convient de prendre en compte la récente et récurrente hausse de la mal-bouffe, de la hausse des pesticides, de la hausse des ondes électro-magnétiques, de la hausse de la pollution, et aussi de la hausse de la consommation de médicaments. La combinaison de ces facteurs joue éventuellement un rôle majeur dans une sensibilisation accrue envers les métaux lourds. Il est envisageable que les seuils de tolérances d'une toxine prise individuellement peuvent significativement baisser en cas de multiples sources d'intoxication. C'est-à-dire que les métaux-lourds sont devenus massivement toxiques dans notre modernité en dépit que leur taux ne pas nécessairement plus élevé.

    Il est également nécessaire de prendre en compte que, constitutionnellement, l'accusation d'empoissonnement ne tient pas au regard de la législation actuelle. Aussi inaudible que cela soit, constitutionnellement, il est totalement légal d'implanter des amalgames du fait d'une coutume historique en dépit des désordres à longs termes. Comme les amalgames existaient avant la législation des Autorisation de Mise sur le Marché (A.M.M.), à ce titre, les amalgames bénéficieraient d'une exonération en matière d'études préalables à l'Autorisation sur la Mise sur le Marché. Cependant, au regard de la littérature scientifique actuelle, si ces amalgames étaient représentés aujourd'hui pour une A.M.M., je crains que ces produits ne pourraient pas être commercialisés car il ne franchiraient pas les études drastiques requises pour un nouveau produit.

    En matière politique, j'en viens donc à une opinion sur ce qu'il est possible d'obtenir ou de ne pas obtenir rapidement. Je crains que si une reconnaissance de l'état passé était envisagée, cela se heurterait constitutionnellement à des complications inextricables, donc à des procédures longues, fastidieuses et éventuellement inopérantes. Par une action groupée, cette reconnaissance du passé serait certes envisageable, mais afin de prémunir de nombreuses victimes à venir et de se sortir rapidement de la situation actuelle en impasse, il est humain de régulariser rapidement la situation actuelle quitte à blanchir les médecins et leur ordre. En effet, avec l'hypothèse de la résolution du problème du déni de l'ordre des médecins, j'aurai peut-être été sauvé avant même que le mal n'eût été si profond. Cette résolution serait néanmoins une forme de reconnaissance. Cette dernière serait certes sans compensation mais elle serait suffisamment entière car elle établirait l'intoxication en elle-même.



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    Antonin Artaud, un célèbre auteur intoxiqué

    Messagede Sophocle » Sam 17 Déc 2016 15:39

    Dans une émission de radio (France Culture, Les Nouveaux Chemins de la Connaissance, mar. 13 déc. 2016), j'ai découvert que l'écrivain Antonin Artaud était intoxiqué au mercure. Cela faisait longtemps que je recherchais un grand auteur qui soit porteur d'une telle intoxication et qui écrivait sur ses symptômes. Malheureusement, le parcours d'Artaud est une glissade perpétuelle qui mène vers une fin tragique. En dépit qu'il n'y avait pas encore de test à son époque, son intoxication était avérée car elle provenait de traitements que lui inoculait la médecine officielle. Artaud était certes traversé par des crises mais il avait des passages lucides jusqu'à la fin de sa vie. Cela indique que son cerveau était fondamentalement préservé. Il est donc envisageable de supposer qu'il aurait retrouvé une stabilité s'il avait fait l'objet d'une cure de désintoxication moderne. Cependant, tous les symptômes d'Artaud ne peuvent pas être directement attribués aux métaux lourds car il souffrait de nombreux autres maux. Mais les métaux-lourds peuvent peut-être à la source de maladies opportunes.

    Voici, à la page suivante, un article sur le "parcours de santé" d'Artaud : "La genèse pharmacologique d'une œuvre". Artaud avait été traité aux métaux lourds au cours de la première moitié du XXè siècle pour tenter d'endiguer une prétendue syphilis dont le diagnostic était erroné. Cet article place le lecteur dans une désolation abyssale. Le (faux) diagnostic de syphilis le plongeait déjà dans la torpeur d'une paralysie générale. Et, c'était donc avec véhémence qu'Artaud réclamait ses traitements qui alternaient des rounds annuels de mercure, d'arsenic, et de bismuth. Comble de l'ignominie, du mercure sous forme d' " huile grise " lui était injecté. Artaud est tombé dans le piège que Molière pointait déjà dans L' " Amour médecin " : le plus grand faible des hommes, c'est l'amour qu'ils ont pour la vie, et nous en profitons nous autres [médecins], par notre pompeux galimatias [discours confus]; et savons prendre nos avantages de cette vénération, que la peur de mourir leur donne pour notre métier.

    Quant aux correspondances d'Artaud dans lesquelles il aborde ses symptômes, je fus saisi par la limpidité de la description de ses troubles. Il y décrit rigoureusement les effets de ses symptômes sur sa manière d'être. Ses écrits demeurent éloquents en dépit qu'il annonce qu'il soit victime de démence. Le lecteur est donc déboussolé par la révélation de sa folie qui détonne avec la forme limpide qu'Artaud donne à son récit. À l'époque, les critiques littéraires (NRF) y avaient perçu une transposition à la société souffrante de l'entre-deux guerres.

    Avant la lecture des correspondances d'Artaud, je ne parvenais pas à exprimer les conséquences consolidées des métaux lourds sur la personnalité. Je le ferai donc ici. Voici comment je formulerai les symptômes cognitifs qui me tracassaient le plus significativement sur le long terme : les effets de l'intoxication entravaient mes pensées comme si ces dernières se dissipaient intempestivement en plein milieu d'un raisonnement qui ne demandait qu'à perdurer dans le cheminement. Sur le long terme, j'étais donc frustré par la répétition de l'évanouissement inéfable de mes pensées. J'étais pourtant conscient de cela. Pour illustrer cela, je dirais que sous l'effet délétère de l'intoxication, certaines autoroutes des signaux synaptiques étaient troublés par le voisinage électromagnétique d'un atome de métal. C'est-à-dire que, néanmoins, la méta-cognition (la cognition de la cognition) percevait quand-même qu'il y avait une activité cognitive dans une zone du cerveau qui opérait sa mission normalement mais dont le contenu du produit sémantique, qui était signalé comme correctement effectué, se volatilisait juste avant la livraison à la conscience. Cela donnait la sensation d'une injustice intérieure : il y avait tout pour réussir une pensée bien calibrée, mais un grain de sable perturbait le système.

    Par exemple, mon cerveau se lançait dans un élan conforme à l'élan du groupe de personnes autour de moi, mais cet élan était parfois brusquement interrompu, stoppé net comme un soufflet crevé. Comme le disait Artaud, j'étais en-dessous de moi-même. Quand j'optais pour une posture de circonstance, je ne parvenais pas à la maintenir sur la durée appropriée. Je ratais souvent le moment opportun. Ce symptôme était silencieux et peu perceptible pour autrui, mais il avait un effet latent de " dé-conscientisation " qui imbibait la personnalité et qu'autrui finissait par saisir à force de multiples contacts. Un simple petit trou de pensée était suffisant pour jeter une ombre sur l'ensemble des conclusions tirées par une longue réflexion. Cela m'agaçait au plus haut point. Parfois, les conclusions émises par le cerveau étaient impeccables mais le simple rappel du contexte de mon intoxication était suffisant pour douter de moi. Par voie de conséquence, je suspendais préventivement mes réflexions car elles étaient potentiellement entachées d'un doute. Souvent, je recherchais à couper la discussion avec mon interlocuteur de façon prématurée pour ne pas avoir à souffrir de l'éventuelle apparition ultérieure de mon handicap. Cad que je connaissais ma zone de confort et je m'y tenais. Le caractère et la manière d'être ont fini par en prendre le pli sur moi. Toutefois, l'écriture me fournissait une satisfaction salvatrice car les multiples relectures de mes écrits m'assuraient la reconstitution de la continuité d'une pensée provisoirement mitée. Dans ce contexte, seule l'écriture confortait mes engagements.

    Depuis que je fais les chélations, tout cela est presque devenu une vieille histoire, il me reste plus que des sensations douloureuses très résistantes aux traitements mais je demeurais avec le besoin d'entendre la formalisation des effets consolidés à long terme par un talentueux homme de lettres.

    Ci-après des extraits des correspondances :
    Source des citations : Artaud ou le droit à l’existence littéraire


      à Jacques Rivière, Le 5 juin 1923
      Artaud a écrit:« Je souffre d’une effroyable maladie de l’esprit. Ma pensée m’abandonne à tous les degrés. Depuis le fait simple de la pensée jusqu’au fait extérieur de sa matérialisation dans les mots. Mots, formes de phrases, directions intérieures de la pensée, réactions simples de l’esprit, je suis à la poursuite constante de mon être intellectuel. Lors donc que je peux saisir une forme, si imparfaite soit-elle, je la fixe, dans la crainte de perdre toute la pensée. Je suis au-dessous de moi-même, je le sais, j’en souffre, mais j’y consens dans la peur de ne pas mourir tout à fait.
      Tout ceci qui est très mal dit risque d’introduire une redoutable équivoque dans votre jugement sur moi.
      C’est pourquoi par égard pour le sentiment central qui me dicte mes poèmes et pour les images ou tournures fortes que j’ai pu trouver, je propose malgré tout ces poèmes à l’existence. Ces tournures, ces expressions mal venues que vous me reprochez, je les ai senties et acceptées. Rappelez-vous : je ne les ai pas contestées. Elles proviennent de l’incertitude profonde de ma pensée. Bien heureux quand cette incertitude n’est pas remplacée par l’inexistence absolue dont je souffre quelquefois.
      Ici encore je crains l’équivoque. Je voudrais que vous compreniez bien qu’il ne s’agit pas de ce plus ou moins d’existence qui ressortit à ce que l’on est convenu d’appeler l’inspiration, mais d’une absence totale, d’une véritable déperdition.
      Voilà encore pourquoi je vous ai dit que je n’avais rien, nulle œuvre en suspens, les quelques choses que je vous ai présentées constituant les lambeaux que j’ai pu regagner sur le néant complet.
      Il m’importe beaucoup que les quelques manifestations d’existence spirituelle que j’ai pu me donner à moi-même ne soient pas considérées comme inexistantes par la faute des taches et des expressions mal venues qui les constellent.
      Il me semblait, en vous les présentant, que leurs défauts, leurs inégalités n’étaient pas assez criantes pour détruire l’impression d’ensemble de chaque poème. [...]
      Car je ne puis pas espérer que le temps ou le travail remédieront à ces obscurités ou à ces défaillances, voilà pourquoi je réclame avec tant d’insistance et d’inquiétude, cette existence même avortée. Et la question à laquelle je voudrais avoir réponse est celle-ci : Pensez-vous qu’on puisse reconnaître moins d’authenticité littéraire et de pouvoir d’action à un poème défectueux mais semé de beautés fortes qu’à un poème parfait mais sans grand retentissement intérieur ? J’admets qu’une revue comme la Nouvelle Revue Française exige un certain niveau formel et une grande pureté de matière, mais ceci enlevé, la substance de ma pensée est-elle donc si mêlée et sa beauté générale est-elle rendue si peu active par les impuretés et les indécisions qui la parsèment, qu’elle ne parvienne pas littérairement à exister ? C’est tout le problème de ma pensée qui est en jeu. Il ne s’agit pour moi de rien moins que de savoir si j’ai ou non le droit de continuer à penser, en vers ou en prose. »


    à Jacques Rivière, le 29 janvier 1924
    Artaud a écrit:« Je ne cherche pas à me justifier à vos yeux, il m’importe peu d’avoir l’air d’exister en face de qui que ce soit. J’ai pour me guérir du jugement des autres toute la distance qui me sépare de moi. Ne voyez dans ceci, je vous prie, nulle insolence, mais l’aveu très fidèle, l’exposition pénible d’un douloureux état de pensée. [...]
    Cet éparpillement de mes poèmes, ces vices de forme, ce fléchissement constant de ma pensée, il faut l’attribuer non pas à un manque d’exercice, de possession de l’instrument que je maniais, de développement intellectuel ; mais à un effondrement central de l’âme, à une espèce d’érosion, essentielle à la fois et fugace, de la pensée, à la non-possession passagère des bénéfices matériels de mon développement, à la séparation anormale des éléments de la pensée (l’impulsion à penser, à chacune des stratifications terminales de la pensée, en passant par tous les états, toutes les bifurcations de la pensée et de la forme).
    Il y a donc un quelque chose qui détruit ma pensée ; un quelque chose qui ne m’empêche pas d’être ce que je pourrais être, mais qui me laisse, si je puis dire, en suspens. Un quelque chose de furtif qui m’enlève les mots que j’ai trouvés, qui diminue ma tension mentale, qui détruit au fur et à mesure dans sa substance la masse de ma pensée, qui m’enlève jusqu’à la mémoire des tours par lesquels on s’exprime et qui traduisent avec exactitude les modulations les plus inséparables, les plus localisées, les plus existantes de la pensée. Je n’insiste pas. Je n’ai pas à décrire mon état. »


    Post-scriptum d’une lettre où étaient discutées certaines thèses littéraires de Jacques Rivière
    Artaud a écrit:« Vous me direz : pour donner un avis sur des questions semblables, il faudrait une autre cohésion mentale et une autre pénétration. Eh bien ! c’est ma faiblesse à moi et mon absurdité de vouloir écrire à tout prix, et m’exprimer.
    Je suis un homme qui a beaucoup souffert de l’esprit, et à ce titre j’ai le droit de parler. Je sais comment ça se trafique là-dedans. J’ai accepté une fois pour toutes de me soumettre à mon infériorité. Et cependant je ne suis pas bête. Je sais qu’il y aurait à penser plus loin que je ne pense, et peut-être autrement. J’attends, moi, seulement que change mon cerveau, que s’en ouvrent les tiroirs supérieurs. Dans une heure et demain peut-être j’aurai changé de pensée, mais cette pensée présente existe, je ne laisserai pas se perdre ma pensée. »


    à Jacques Rivière, 25 mai 1924
    Artaud a écrit:« Pourquoi mentir, pourquoi chercher à mettre sur le point littéraire une chose qui est le cri même de la vie, pourquoi donner des apparences de fiction à ce qui est fait de la substance indéracinable de l’âme, qui est comme la plainte de la réalité ? Oui, votre idée me plaît, elle me réjouit, elle me comble, mais à condition de donner à celui qui nous lira l’impression qu’il n’assiste pas à un travail fabriqué. [...]
    Cette inapplication à l’objet qui caractérise toute la littérature, est chez moi une inapplication à la vie. Je puis dire, moi, vraiment, que je ne suis pas au monde, et ce n’est pas une simple attitude d’esprit. [...]
    Il faut que le lecteur croie à une véritable maladie et non à un phénomène d’époque, à une maladie qui touche à l’essence de l’être et à ses possibilités centrales d’expression, et qui s’applique à toute une vie. ,
    Une maladie qui affecte l’âme dans sa réalité la plus profonde, et qui en infecte les manifestations. Le poison de l’être. Une véritable paralysie. Une maladie qui vous enlève la parole, le souvenir, qui vous déracine la pensée. »


      à Jacques Rivière, 6 juin 1924
      Artaud a écrit:« Et voilà, Monsieur, tout le problème : avoir en soi la réalité inséparable et la clarté matérielle d’un sentiment, l’avoir au point qu’il ne se peut pas qu’il ne s’exprime, avoir une richesse de mots, de tournures apprises et qui pourraient entrer en danse, servir au jeu ; et qu’au moment où l’âme s’apprête à organiser sa richesse, ses découvertes, cette révélation, à cette inconsciente minute où la chose est sur le point d’émaner, une volonté supérieure et méchante attaque l’âme comme un vitriol, attaque la masse mot-et-image, attaque la masse du sentiment, et me laisse, moi, pantelant comme à la porte de la vie. »


    ANSES - Édit, 1 octobre 2019. Commentaire de finition.
      J'ai relu ce post.
      Je suis frappé par un certain voisinage de ces témoignages et du rapport de l"Anses ehs 2018 sur les effets psychologie, placébo,...
      Les discours entre littérature et sciences commencent donc enfin à converger. [img]smile/beer.gif[/img]


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    Fin des progrès par la chélation. Alternative : le jeûne

    Messagede Sophocle » Ven 6 Jan 2017 12:55

    [img]smile/biggringift.gif[/img] Bonne année. [img]smile/biggringift.gif[/img]


    Je viens de réaliser que je devais être bien intoxiqué depuis mon enfance. Cela me donne une piste d'explication quant aux difficultés de concentration qui ont jalonné tout mon parcours scolaire. Avec la descente aux enfers des années 2010 à 2012 par les amalgames, j'ai l'impression d'avoir été le personnage d'un film de Pedro Almodovar dont les angoisses ont été redoublées par les mésaventures de la "Mort aux trousses" d'Alfred Hitchcock.

    Je suis certes beaucoup mieux mais si je fais des écarts, lait, gluten, ordi, téléphone, et cætera, je rechute avec, entre-autre, le retour des troubles cognitifs. Après deux années de chélations qui ont rétabli une bonne tonicité, je vais me lancer dans les jeûnes. Les jeûnes sont à éviter pour les débutants en naturopathie, svp. Quand les métaux circulent dans les tissus, les chélateurs sont recommandés et le jeûne à proscrire car il provoque un tsunami de détox qui vont effondrer les organes émonctoires déjà fatigués. Mais quand les métaux lourds sont purgés des tissus, ils demeurent quand même tapis je ne sais où. Je viens de pratiquer quinze jours de jeûne intermittent sec de seize heures et ça ne s'est pas très bien passé vers la fin, voir même plutôt mal. C'est une bonne nouvelle, ça veut dire que j'ai encore plein de toxines profondément enfouies et qui veulent bien se déloger.

    J'ai beau vider les compartiments liquidiens des métaux-lourds avec les chélations, et donc connaître un bien-être par la suite, les maux se reconsolident après deux semaines. Ces compartiments se rechargent donc avec un lent débit de fuite. J'émets donc l'hypothèse que mes os recèlent des métaux lourds. Puis le liquide céphalo-rachidien serait ainsi re-contaminé. Cela donnerait une lourde inertie à la guérison. Je vous avoue que je suis fatigué par les chélations fastidieuses (Cutler, iv), j'ai besoin de changer de méthode. Ce n'est pas un problème de vitesse de guérison mais c'est plutôt un problème de force de guérison. Avec les chélations que je pratique depuis deux ans, les progrès ont été certes significatifs mais ils parviennent de moins en moins. Je vais donc traiter le mal par le mal en renversant lentement et progressivement la pression osmotique sur des plages temporelles courtes et moyennes. Le jeûne sec est l'ultime recours. Les jeûnes longs et héroïques sont réservés aux gens qui se portent bien et qui veulent durcir leur mental, tels les sportifs. Le jeûne long se pratique également sous encadrement médical dans les pavillons pour cancéreux. Je reviendrai aux chélations ultérieurement si les jeûnes ne donnent pas de résultat. De toute façon, le jeûne, ça tue les cancers, donc cela ne sera pas perdu. En outre, cela ne m'étonnerait pas que les métaux-lourds soient cancérigènes.

    Cela fait deux ans que je pratique toute sorte de régimes, SGSC, fruits à l'estomac vide. Je pratique aussi le jeûne intermittent humide. Ce dernier a été longtemps favorable mais mon état est désormais stationnaire. Des céphalées incommodantes persistent et, par prévention, je m'empêche toute sorte d'activité. Cette année, je vais donc tenter des jeûnes mixtes courts avec une périodicité mensuelle. Puis, je vais compléter cela par des jeûnes intermittents mixtes aux plages horaires réduites (entre huit et douze heures par jour) le reste du temps. C'est ma résolution de 2017.



    Édit 20 fév 2017 : changement de titre (ancien titre : Témoignage de Sophocle)
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    Re: Témoignage de Sophocle.

    Messagede un_ptit_gars » Sam 7 Jan 2017 10:45

    Très bonne année a toi aussi Sophocle! :)

    Je comprend très bien que tu sente a un moment donné le besoin de changer de méthode de fond, et basculer de la chélation vers autre chose...et en l'occurence ici c'est le jeune qui semble te correspondre. Tu as bien mis en avant par toi même les avantages, mais aussi les risques d'un jeune mal mené, ce qui montre que tu as du recul sur tout ça et que tu ne te jète pas la tête la première sans savoir ou tu vas..et c'est bien l'essentiel.

    Le but ultime étant bien sur de se détoxifier au maximum de toutes les saletés accumulés depuis tant d'années, la chélation est une manière de faire, qui a fais ses preuves, mais qui présente aussi des limites et ne solutionne pas tout, on est bien d'accord. D'autres formes de détox peuvent etre mis en place, et je te souhaite d'obtenir de bon résultats avec le jeune...mais soit tout de même bien prudent et à l'écoute ton corps afin de ne pas entrer dans des phases de mobilisation excessives au regard de tes capacités de détox actuelles... trouver le bon compromis entre mobilisation et élimination réelle, et ne pas entrer dans la zone rouge qui stress bien plus le corps qu'il ne le soulage, c'est un aspect clé de la guérison.

    A bientot!

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    Les différents jeûnes et leurs effets sur les ML

    Messagede Sophocle » Lun 9 Jan 2017 15:24

    En effet, je n'ai pas envie de retomber dans une galère de plus. Je vais donc continuer en douceur. De toute façon, au vu de mon état, j'avais dû opter pour une progression à petits pas car je n'avais pas la force de faire autrement. Pendant le jeûne, ce compromis est à surveiller comme du lait sur le feu. Mais ce n'est pas suffisant, il existe des témoignages de jeûneurs débutants qui sont tombés dans un état de fatigue après la reprise alimentaire en dépit que le jeûne se soit pas trop mal déroulé. C'est ce que j'ai redouté le plus, car c'est la part aveugle du jeune jeûneur. J'ai donc pris toutes les précaution possibles. Mais il faut quand même expérimenter la modulation de la mobilisation tout en activant l'élimination. Pendant le jeûne, la mobilisation est passive, elle se fait donc toute seule, mais l'élimination demeure très faible, elle nécessite donc une activation. Cependant, il existe des moyens pour éviter l'accumulation de mobilisation. Il existe également des moyens pour rehausser l'élimination. Je ne suis pas à mes premiers jeûnes à l'eau, mais j'ai peu d'expérience pratique et je n'ai pas encore fait de jeûne sec.

    J'ai déjà fait deux jeûnes à l'eau au cours de ces deux dernières années, l'un de cinq jours, l'autre de quinze jours. J'ai perdu environ un demi-kilo par jour de jeûne, mais j'ai tout repris en deux semaines après la fin du jeûne. Je fais 60 kg pour 1.70 m, je suis donc descendu à 52,5 kg au terme du jeûne de quinze jours. Sur le long terme, il est certes recommandé de peser plus que 54 kg pour 1,70 m mais il n'est pas dommageable de descendre en dessous quand c'est très provisoire. Je pourrai même descendre encore un peu en deçà si je voulais prolonger le jeûne. De toute façon, le corps lance un signal de rappel d'alimentation quand les ressources en lipides ne parviennent plus à fournir du carburant, ainsi les protéines sont préservées.

    Au cours de mon premier jeûne à l'eau dont la durée a été de cinq jours, les urines sont devenues foncées pendant les trois premiers jours. Puis elles ont retrouvé leur couleur claire. Cette couleur foncée est le résultat de l'élimination par les reins de quarante ans de stockage de produits cabossés et d'éliminations d'autres joyeusetés. Par exemple, des mitochondries, qui ont rendu un important service, et qui sont donc à bout de souffle, ne sont pas éliminées tant qu'elle servent un peu. Au cours de ce premier jeûne, les reins ont donc éliminé une forte mobilisation toxique. Au cours des jeûnes suivants, les urines sont demeurées claires tout au long du jeûne, il n'y donc définitivement plus de produits obsolètes qui trainent dans le corps. Les reins sont donc préservés dès le deuxième jeûne court. Ce premier jeûne court a donc participé à la protection des jeûnes suivants contre la sur-mobilisation.

    Le deuxième jeûne à l'eau, dont la durée était de quinze jours, s'est bien terminé mais j'ai eu trois chutes de vitalité. J'ai rattrapé ces chutes par la prise de compléments alimentaires en vitamines et en minéraux. Mais j'ai eu de la chance d'avoir ce qu'il fallait sous la main car, en deux heures de temps, j'étais très affaibli. J'en ai déduit que ces chutes de vitalité parvenaient de carences. Pour saturer mes os en vitamines et en minéraux afin de me prémunir d'éventuelles rechutes de vitalité au cours de jeûnes suivants, j'ai donc réorganisé mon alimentation annuelle de façon à manger soixante-dix pour cent de légumes dans la journée.

    Au delà de quatre jours de jeûne, les glucides sont totalement taris, le corps va donc se replier sur les réserves lipidiques. Les lipides sont alors transformés pour alimenter le corps en un nouveau carburant dont la contenu est différent du glucose. Ce changement de carburant va, entre-autre, provoquer un léger formatage de l'ADN. C'est-à-dire que la cellule va retrouver des fonctionnalités natives qu'elle aura perdu parce qu'elle se sera lentement dé-programmée de façon à se dédier qu'aux activités habituelles sous une alimentation continue. C'est de là que viennent les vertus du jeûne contre le cancer. Avec la période lipidique du jeûne, une cellule va retrouver sa capacité à stopper sa multiplication anarchique. Voir même, elle va retrouver la capacité de s'auto-éliminer si elle ne parvient pas à reprendre la main sur sa propre multiplication. En outre, si le jeûne ne peut rien pour sauver la cellule cancéreuse, il y a néanmoins le tarissement du glucose qui va résorber les tumeurs car une cellule folle, qui se sur-divise, doit nécessairement consommer beaucoup de glucose. La tumeur va donc mourir par manque de carburant adéquat. Un jeûne long (sup. à quinze jours) est opportun dans ce cas-ci. D'ailleurs, pendant le jeûne, les cellules cessent de diviser, cela se voit à la barbe qui cesse de pousser. Dès le deuxième jeûne de durée moyenne, les jeûnes suivants sont donc prémunis de la dépense énergétique liée à la re-programmation de l'ADN. La corps s'est également habitué à la nouveauté issue du changement de carburant.

    Il existe de nombreuses autres vertus au jeûne : réparation des organes, éliminations des colles, régulation pérenne de la digestion, décalaminage des artères, régulation ionique dans l'ensemble du corps, amélioration de la cicatrisation, régulation du système immunitaire. Il y a même des vagues de dé-confusion mentale au quatrième jour du tout premier jeûne. Cependant, il y a des contre-indications : tuberculose, femme enceinte, ... - voir le livre en pièce-jointe.

    Pendant le jeûne, les toxines du sang vont migrer de façon à se retrouver en attente d'élimination. Par exemple: l'intestin ne reste pas inactif, il va filtrer le sang. C'est-à-dire que le sang est purifié par l'intestin et les toxines se retrouvent alors dans les cellules intestinales. Ces toxines sont au bord le plus proche de la sortie. Mais sans action pour les éliminer, elles demeurent là où elles sont. Il faut donc aider un peu la nature pour finaliser le travail et pratiquer une purge intestinale à la fin du jeûne. Sans cette petite aide, les toxines vont rebrousser chemin dès la reprise de l'alimentation. Les poumons sont dans le même cas, il faudra donc marcher pour augmenter les échanges avec l'extérieur.

    Il faut également pratiquer une purge intestinale au début du jeûne pour que les toxines du bol alimentaire ne franchissement pas la barrière de l'intestin pendant le jeûne. J'en profite pour faire une purge des calculs du foie et de la vésicule biliaire car cela nécessite également une purge intestinale. Il faut également se faire trois jours de repas de légumes en bouillon avant et après le jeûne car ces bouillons de légumes vont capter les toxines de l'intestin.

    Cependant, les métaux lourds ne sont pas mobilisés au cours d'un jeûne à l'eau car la pression osmotique est stable. Sous un jeûne à l'eau, la cellule va certes provoquer une autophagie, c'est-à-dire qu'elle va se purger de ce qui n'est plus utile pour elle, mais l'eau intracellulaire, qui est chargée des ions des métaux lourds, demeure à sa place et elle ne va donc pas s'épancher dans l'eau extra-cellulaire. C'est là qu'intervient le jeune sec car il va diminuer l'eau dans le sang dans un premier temps, puis cela va un peu augmenter la densité du sang, et enfin, la pression osmotique sera donc renversée. L'eau contenu dans l’intracellulaire va donc migrer jusqu'au sang. C'est en sortant de la cellule, que l'eau emporte avec elle les ions des métaux lourds. De proche en proche, toutes les cellules du corps seront réquisitionnées par osmose pour arroser le sang en eau. Ce moment est critique car le volume d'eau intracellulaire est bien plus grand que le volume de sang. Il y a environ 45 litres d'eau intracellulaire pour 5 litres de sang. Le sang sera donc vite saturé. C'est là qu'il faut moduler le compromis en ne tentant pas un jeûne totalement sec mais presque sec dont la dose d'eau est ajustée par ce qu'on ressent. Ainsi, les eaux contenues dans le milieu intracellulaire, dans la lymphe et dans le liquide céphalo-rachidien sont drainées jusqu'au sang sans saturer ce dernier ni dépasser la capacité d'élimination des émonctoires. Ce sang sera ensuite filtré, et les métaux lourds se retrouvent alors en attente d'élimination. La marche n'étant pas suffisante pour éliminer tout ce flux, et les intestins n'étant pas indéfiniment extensibles pour stocker toutes ces toxines, je prendrai du DMSA avec mon peu d'eau pour activer les reins et pour que l'élimination soit aussi forte que possible.

    Il faut intercaler un jeûne sec au cours d'un jeûne à l'eau pour que la régulation en métaux soit optimale. Ainsi, le sang est d'abord lavé par un jeûne à l'eau. Ensuite, avec le jeune presque sec, le sang récupère les métaux lourds. Et enfin le sang est à nouveau lavé par le jeûne humide. Grosso modo, je fais 3 jours de légumes en bouillons, lavement, 3 jours de jeûne à l'eau, 3 jours de jeûne presque sec, 3 jours de jeûne à l'eau, lavement, 3 jours de légumes en bouillon (3-3-3-3-3). Il est possible de moduler les durées avec un 3-4-2-4-3 par exemple, mais il est envisageable d'étendre le jeûne sec jusqu'à sept jours maximum.

    Si les os étaient chargés de métaux lourds, leur très lente décharge cesserait rapidement après le retour à un équilibre avec l'intracellulaire. Un jeûne long unique ou annuel n'est donc pas approprié pour les métaux lourds car la vidange de l'intracellulaire se fait en quelques jours de jeûne sec. La prolongation du jeûne expose donc le corps à des carences sans offrir aucun intérêt de soin pour l'intoxiqué. En outre, les os ne sont pas atteint pas le jeûne car leur débit de fuite est très faible. Et psychologiquement, on n'a pas envie de recommencer un jeûne après un jeûne long. Je vais donc reproduire ce jeûne mi-court mi-moyen (9 jours) en autant de fois que nécessaire afin de purger l'eau intracellulaire au fur et à mesure qu'il se re-rempli par les os. J'envisage donc de le faire une fois par mois.

    Le jeûne intermittent est également intéressant pour répéter à petite échelle ce qui va se passer à grande échelle. Il est également intéressant car il permet de garder les repas du midi et du soir et donc d'avoir une vie sociale. Pour moduler la mobilisation et l'élimination, j'appliquerai un jeûne intermittent mixte avec un jour de jeûne à l'eau et un jour de jeûne sec. Je le couplerai avec du DMSA le jour du jeûne intermittent sec car dans ce jeûne, la durée est bien courte pour assurer la longue chaine de mobilisation et d'élimination (intracellulaire -> extra-cellulaire -> sang -> émonctoire -> élimination ). Le DMSA fait office d’émonctoire et d'élimination via les reins. Sans le DMSA au cours du jeûne intermittent sec, je crains que les métaux lourds ne fassent du yoyo dans l’organisme. J'envisage plutôt de le prendre en fin de jeûne sec pour collecter un maximum de ML dans le sang.

    Pour finir, je dirai que le jeûne en toute sécurité, c'est comme le parapente : avant de se lancer, il faut beaucoup de théorie, il faut aussi des exercices au sol, puis des petits tests séparés de chaque maillon de la chaîne (jeûne court, jeûne mi-court, lavement, jeûne à l'eau, jeûne sec, ...), et enfin le grand saut avec tout le protocole.



    Le jeûne selon Shelton. Édit janv 2019 [img]kator/smiley252.gif[/img]
      Voici le livre professionnel de référence sur le jeûne hydrique.
      C'est un document très technique d'un point de vue biologique et médical.
      On y trouve beaucoup de réponses sur le déroulement physiologique du jeûne.
      Par exemple, on trouve que le foie et la rate réduisent significativement de leur volume au cours du jeûne.
      Cela m'a permis de ne pas de m'inquiéter quand je voyais deux profonds creux sous les côtes...
      Le-jeune-Shelton.pdf
      (9.97 Mio) Téléchargé 1053 fois
      Mes sources sur l'adn et sur le cycle du glucose/lipides ne parviennent pas de ce livre, mais du Collège-de-France (voir série sur le revue générale de médecine (Page 5)).
      Cependant, le jeûne sec n'est pas évoqué.
      Je n'ai jamais trouvé de sources sur la part sèche du jeûne, j'ai donc extrapolé mes hypothèses à partir du cours de médecine sur les compartiments liquidiens (Voir chapitre I de la page 14).



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    Re: Témoignage de Sophocle.

    Messagede Nicolah » Mar 10 Jan 2017 16:53

    Merci beaucoup pour ce message Sophocle, c'est très intéressant !
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    Témoignage de jeûne 3-3-3-3-3

    Messagede Sophocle » Sam 14 Jan 2017 14:00

    Merci Nicolas pour ton merci.

    Je viens tout juste de sortir du jeûne que j'avais commencé le 6 janvier. Je vais donc établir, ici, un bilan à chaud de ce premier jeûne mixte, ainsi je pourrai me relire de jeûnes en jeûnes.

    Il y a eu des moments difficiles pendant la phase du jeûne presque sec, mais je n'ai pas eu de doute à ne pas rompre le jeûne car, dès le premier jour de jeûne presque sec, un apaisement cérébral significatif s'est manifesté. Au cours des trois jours de jeûne presque sec, j'ai ressenti une forte amélioration des symptômes au niveau du cerveau. C'est la première fois que cela parvient depuis des années. Pendant cette phase, mon cerveau m'indiquait qu'il n'était quasiment pas agressé par ces ML. L'inflammation des méninges avait donc cessé. J'ai même pris du plaisir à me promener longtemps. Cela n'était plus le cas depuis des années. En effet, au cours des dernières années, dès quinze minutes de marche, la lassitude que je trainais m'ôtait le charme de la chose. C'est une bonne nouvelle, mais elle est à modérer car les symptômes réapparaissent majoritairement après la reprise de l'eau. Mais en dépit de ces contre-parties, je dirai, quand-même, qu'au global, une petite amélioration de mon état.

    Ces améliorations sont spécifiques au jeûne sec, je n'avais pas eu de tels bénéfices au cours des deux précédent jeûnes à l'eau. Donc, c'est une bonne voie, mais il demeure à régler le problème de l'élimination. Si cela se déroule correctement pour le cerveau, le corps souffre en contre-partie des toxines mobilisées, il rentre comme dans un état de mal-être. C'est un mouvement pendulaire entre le cerveau et le corps. Ce mal-être du corps est certes levé douze heures après avoir repris le jeûne à l'eau, mais les toxines retrouvent leurs pénates dans le cerveau (ou le liquide céphalo-rachidien). Les sensibilités au niveau des méninges réapparaissent. L'enjeu est donc d'éliminer un maximum de toxines tout en abaissant la mobilisation. Maintenant que je connais cette sensation de mal-être, je vais pouvoir ajuster la quantité d'eau ingérée face à la dose de DMSA de façon à maintenir un état de demi-mal-être pour les prochains jeûnes. Ainsi, les ML seront mobilisés sans excès par rapport à leur élimination.

    Je dois également revoir la fréquence de prise du DMSA. Pendant la phase du jeûne presque sec, j'ai pris 1 dose de 100 mg toutes les 12 heures. Je consommais un demi verre d'eau (8cl) toutes les douze heures. Pour le prochain jeûne, je passerai à 100 mg toutes les 4 heures. C'est le maximum autorisé par la notice de la boîte. De surcroit, cela augmentera le volume d'eau consommé et donc, la sensation de mal-être devrait être moins forte. Le passage du jeûne à l'eau au jeûne sec devrait en être également adouci. Je tenterai également un mini-jogging quotidien afin d'activer les poumons. J'ai perdu deux kilos de plus par rapport à un jeûne à l'eau, je considère donc que deux litres d'eau sont sortis de leur milieu. Cela (ne) fait cinq pour cent du volume liquidien. Tant que de l'eau intra-cellulaire sort, cela me semble amplement suffisant pour que le DMSA agisse pleinement. Il n'est donc absolument pas nécessaire de forcer le jeûne sec en se privant totalement d'eau. Dans le cas d'une intoxication aux ML, le forçage est périlleux et il ne présente aucun interêt car l'élimination est en deçà des toxines mobilisées.

    Je confirme que le jeûne n'est pas à faire en dehors des champs d'applications, car ça secoue un peu quand-même. Mais il ne faut pas s'en tenir à la première fois, car les fois suivantes héritent de l'habitude. Je sais que je ne l'aurais pas fait il y a encore un an, je ressentais à l'époque que mon corps était trop faible.

    Avant d'aviser sur le jeûne prévu le mois prochain, je vais expérimenter le jeûne intermittent mixte au DMSA pendant les semaines à venir. 



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    Re: Témoignage de Sophocle.

    Messagede un_ptit_gars » Sam 14 Jan 2017 18:02

    Très bonnes reflexions que voila...! :)

    Merci Sophocle de partager avec nous ces clés de compréhensions pour le moins intéréssantes! Je recopie tes deux messages dans le sujet dédié au jeune pour qu'ils soient plus visibles.

    A bientot,

    Pti gars
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    Champs d'application des jeûnes

    Messagede Sophocle » Lun 16 Jan 2017 16:14

    B'hein..., de rien. Écrire dans ton forum trouve sa récompense en soi-même. Ça m'aide beaucoup d'être lu car ça m'oblige à me dire des choses qui sont bien argumentées. Cela m'oblige à plancher sur l'articulation des sous-détails d'exécution de la chélation face aux principes généraux du corps. Surtout, en couchant tout par écrit, cela me permet de répéter mentalement l'exécution de la chélation au moment de la mobilisation par le jeûne. Le problème est de faire se rencontrer le chélateur avec les ML, puis d'éliminer tout ça. Les fenêtres d'échanges entre compartiments liquidiens profonds sont à aligner avec beaucoup de méthode, et comme pour beaucoup de malades, je n'avais jamais pratiqué la naturopathie.

    Suite à ton précédent message, j'ai relu les trois pages du forum du retour d'expérience sur le jeûne. Pour le lecteur qui découvre tous les messages de ce forum, il m'a semblé préférable d'exprimer quelques remarques. Les jeûneurs qui donnent leur retour d'expérience dans ce forum ne se sont pas penchés sur la documentation. Surtout, l'objectif n'est pas d'obtenir toutes les vertus du jeûne mais de guérir des ML par les méthodes de jeûnes qui sont les plus sécurisés dans un contexte d'affaiblissement.

    - Le jeûne est très déconseillé pour les personnes trop faibles, mais le temps qu'il faudra pour retrouver suffisamment de force peut être mis à contribution pour préparer un jeûne ultérieur : décoction quotidienne de plantes pour renforcer les reins, reforme de l'alimentation en augmentant les vitamines et minéraux assimilables par les légumes, jeûne intermittent à l'eau. Dans mon cas, le jeûne est devenu nécessaire pour peaufiner le travail en profondeur après que les chélations aient perdu de leur efficacité. En outre, ces dispositions préalables au jeûne aideront de toute façon au schmilblick même si aucun jeûne n'était tenté à terme. Le jeûne intermittent à l'eau peut tout à fait être installé pour quelqu'un d'un peu faible (mais qui n'est pas en sous-poids). Par exemple, le jeûne intermittent est utile pour réguler l'insuline. Cela conforte la restauration de la vitalité. Il suffit de commencer avec une plage horaire de courte durée, puis d'allonger la plage horaire. Normalement, les reformes se consolident en habitudes dès trois semaines d'application.

    - Pour les personnes en surpoids, il est préférable de régler ce problème avant un jeûne long, sinon il y a un risque de sur-mobilisation des ML dans les tissus adipeux. La résolution du surpoids par un régime alimentaire éliminera les ML au fil de l'eau sans créer un pic de détox. Dans ce cas, il n'est donc pas nécessaire de se lancer dans un jeûne périlleux pour éliminer les ML alors que cela peut être fait en toute quiétude. Un régime alimentaire adéquat est bien plus efficace pour cela car les intestins sont actifs et ils vont procéder à l'élimination des ML. Or dans un jeûne, les ML sont privés de leur unique voie de sortie naturelle par le repos de l'intestin, ces ML vont donc se relocaliser dans le corps avec des éventuels effets secondaires car la concentration au kilo aura augmenté. Il est également bien plus facile de réformer son hygiène de vie que de tenter un jeûne long. De toute façon, il faudra maintenir le régime alimentaire pour conserver un poids correct, donc autant s'affranchir du jeûne dans un premier temps. Avec le régime SGSC, je suis passé de 90 kg à 60 kg en quinze mois, soit 2 kg en moins par mois. Aujourd'hui, je suis totalement stabilisé à 60 kg. Mais avant d'éliminer les 30 kg de tissus adipeux, il faut rétablir une bonne digestion en s'assurant que la chaine Foie->VB->Intestins->Fixation->Élimination fonctionne correctement pour résorber les ML. Même si le ML peuvent être éliminés par les reins via le DMSA, il est quand même préférable de rétablir le bon fonctionnement de la digestion. A la page suivante, il y a un tableau des combinaisons alimentaires pour aider à la digestion :
    Les combinaisons alimentaires (ABC naturopathie). La fixation se fait par un repas composé à 70 % de légumes avec une cuisson douce, et également avec du cru, de la salade par ex. La constipation demeure un problème qu'il faut nécessairement résoudre par ailleurs (édit oct2019 : pour traiter ce problème, voir post sur purge yogique) . Toutefois et surtout après trente ans, un petit jeûne à l'eau de trois jours (le temps que les urines soient foncées) peut être très utile. C'est peu risqué et c'est payant. Par contre, vis-à-vis des ML et dans le cas de surpoids, le jeûne long est périlleux et sans grand avantage. Le jeûne à l'eau va certes recycler les ML dans les tissus adipeux mais les ML des cellules nerveuses ne seront pas atteintes par cette forme de jeûne. C'est-à-dire que les ML dans les tissus adipeux sont assez neutres (sans symptômes) à coté des effets des ML présents dans les cellules nerveuses. En outre, il risque d'y avoir une augmentation de ML dans les cellules nerveuses à cause de la relocalisation à défaut d'élimination. Dans un jeûne à l'eau, il ne faut pas attendre d'amélioration du coté des symptômes des ML inorganiques. Il me semble plus judicieux de reporter un jeûne à l'eau dans ces conditions. Quant à un jeûne sec en direct, c'est à proscrire, voir les précédents messages. Il est toujours possible de mettre en place un jeûne intermittent avec des plages horaires à la longueur progressive. Cette démarche me semble le plus raisonnable quand les ML se font ressentir. En ultime recours, si la réforme alimentaire ne portait pas ses fruits, il est alors envisageable de tenter un jeûne long pour régénérer les organes et donc réactiver une bonne digestion. Mais cela est à double tranchant à cause de la re-localisation des ML, je prendrai donc du DMSA pour activer la voie rénale. Le problème du jeûne à l'eau, c'est qu'il est difficile de moduler la mobilisation. Le corps semble se placer dans un mode tout ou rien.

    - Pour les personnes en sous-poids, il me semble qu'elles sont déjà dans une forme de jeûne.
    - La purge des intestins n'est vraiment pas indispensable mais une purge des intestins peut être couplée avec une cure du foie. Ainsi, les calculs sont éliminés, la bonne santé générale en est confortée et la purge des intestins n'est pas perdue. Les calculs biliaires du foie et de la VB sont un problème sournois qu'il me semble nécessaire de traiter pour éliminer cette piste. Sinon on peut se retrouver en errance pendant des années. Si les selles ne sont jamais marron, cela est peut-être un problème de calculs qui bloquent la bile. Évitez d'aller chez le médecin, il préconisera de procéder à une ablation de la VB. Les cures Clark sont là pour ça.

    En généralité, je dirai que pour aborder une délocalisation des métaux-lourds par le jeûne, il est préférable de régler au préalable tous les problèmes que le jeûne ne traite pas (exemple : activité physique, bains froid,...). Il est également préférable de passer par des cures autres que le jeûne si les résultats étaient les mêmes (exemples : cures des organes, cure du foie, parasites, régime cétonique,...). Il est aussi possible de mettre en place un jeûne intermittent. Ainsi, le sac et le resac de mouvements liquidiens via le renversement quotidien de l'osmose va homogénéiser la répartition des ions (dont les ML) dans le corps. Les points de densité de ML seront donc dissipés. Le déroulement du jeûne ultérieur en sera aidé. Dans le cas d'un projet de jeûne à l'eau, un jeûne intermittent à l'eau peut être entrepris préalablement, et respectivement pour le jeûne sec. Si ce jeûne intermittent se passait mal, il est à parier que le démarrage du jeûne long soit compliqué. Le cas échéant, le DMSA peut être ajouté pour aider à l'élimination.

    Autre sujet, j'ajoute des compléments à mon retour d'expérience du 14 janvier :
    - Pendant le jeûne presque sec, les prises de DMSA ont soulagé les légères sensations de brûlure qui s'accroissaient dans les intestins. J'imagine que les ML ont été captées par le DMSA là où le mouvement osmotique les a achalandé.
    - Désormais, je n'ai plus la naissance de légères sensations de brûlure au niveau des aires cérébrales proches des oreilles lorsque je mets un casque audio.
    - Mes sens me semblent bien plus fluides, c'est-à-dire que je ressens le monde dans une quasi-immédiateté, alors qu'auparavant il y avait un léger décalage.


    Les combinaisons alimentaires.pdf
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    Re: Témoignage de Sophocle.

    Messagede un_ptit_gars » Mar 17 Jan 2017 08:20

    Très bonnes infos synthétiques, une fois de plus bravo a toi Sophocle de cette justesse et finesse de compréhension! :jap:

    Je vais donc a nouveau recopier ton très bon message dans la partie adéquate :)

    A bientot,

    Pti gars
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    Messagede Sophocle » Mer 18 Jan 2017 16:34

    Merci, Pti Gars. J'ai encore un dernier message. Je ne manquerai pas de donner ultérieurement les suites de mon expérience. Sûrement dans un mois environ.

    Grâce aux bons résultats de mon dernier jeûne continu au DMSA, je vais établir mon protocole de jeûne intermittent sec comme je l'ai évoqué dans le message du 14 janvier. Pour cela, il me faut rejouer l'articulation d'ensemble des mouvements liquidiens afin de s'appuyer sur eux. Pour ceux qui ont déjà lu les messages précédents, il y aura quelques répétitions, mais ces redites sont inscrites dans un cadre global de la cellule nerveuse face aux enjeux entre-lacés des différentes formes de jeûnes, intermittents et continus, secs et à l'eau.

    Avant de se lancer dans les méthodes de jeûne, je vais rappeler ce qui se passe dans un contexte courant dans lequel aucun jeûne n'est observé. Imaginons quelqu'un qui, depuis des années, boit à sa soif et qui s'alimente trois fois par jour. A terme, les cellules du corps s'habituent à recevoir de l'énergie fraiche, immédiatement disponible, et sans interruption. L'énergie étant abondante et de bonne qualité, la partie nécessaire sera consommée. Cette énergie sera systématiquement privilégiée par l'organisme parce quelle aura été fabriquée sur mesure de façon à répondre aux besoins. Tant que l'énergie facile à consommer abonde, la cellule la consomme. La cellule courante demeure dans ce métabolisme, elle ne peut pas faire autrement. Si un surplus d’énergie existait, il sera éliminé, ou à défaut, ce dernier sera stocké. Il existe plusieurs lieux de stocks, le tissu adipeux est certes un lieu de stock, mais l'intérieur de la cellule lui-même en est également un. Au bout de quelques années, des produits non-indispensables s'accumulent à l'intérieur de la cellule. Il en est de même pour les liquides. À force de boire régulièrement, l'effet sur les milieux aqueux sera proche de celui d'une bouteille d'eau déjà pleine qu'on laisse sous le robinet. À terme, l'eau qui est dans le fond de la bouteille ne se renouvelle pas, les déchets flottants finissent par s'accumuler.

    C'est en plaçant la cellule courante dans un stress par manque d'énergie qu'elle va faire feu du tout venant qui n'est pas indispensable au bon fonctionnement. Quand le tissu conjonctif est tari des ressources énergétiques, la cellule va donc d'abord chercher de l'énergie à l'intérieur de sa membrane. Tout corps non-indispensable est cassé en de tous petits bouts pour libérer de la chaleur. Une fois consumés, ces petits corps sont définitivement inutiles, puis ils seront ensuite expulsés. La cellule se retrouve ainsi libérée de ses encombrants, elle est donc bien plus réactive, bien plus souple et bien plus disponible. Il faut imaginer ce qu'est qu'une division cellulaire quand des meubles trainent à l'intérieur de la membrane cellulaire. De plus, ces corps sont parfois chimiquement pas très sympathiques, sans compter les ions de ML qui flottent dans le milieu aqueux intérieur à la cellule.

    Ce nettoyage n'est qu'une première étape, il s'obtient partiellement par un jeûne intermittent à l'eau ou complètement par un petit jeûne continu à l'eau de trois jours maximum environ. Pendant ce processus, les urines prendront une couleur foncée, brune pour ceux qui n'ont pas fait de jeûne continu de trois jours depuis de nombreuses années. Le jeûne continu et le jeûne intermittent sont un couple de grand entretien et de maintenance qu'il est judicieux d'activer selon les circonstances. Il est opportun d'encadrer un jeûne continu par des jeûnes intermittents, ainsi les tissus sont bien vibrés avant et après la grosse détox du jeûne continu. Par une récurrence quotidienne de mini-jeûnes, on obtient un foisonnement profond. Le mouvement de va et vient quotidien va également lisser les points de densité. Cet encadrement est valable pour les deux catégories de jeûnes, secs ou à l'eau. Pour les personnes trop faibles, il ne faut pas se lancer dans un jeûne continu mais un jeûne intermittent va permettre de remettre le pied à l'étriller.

    Quant aux cellules nerveuses, elles sont spécifiques par rapport aux cellules courantes, elles sont indifférentes au stress d'un jeûne à l'eau. Une cellule courante est autonome, elle baigne dans un tissu conjonctif avec lequel on va jouer sur sa décharge en énergie par le jeûne pour provoquer un stress de façon à forcer une détox de métabolisme. Mais une cellule nerveuse est immunisée contre cela car elle est adossée à une cellule de soutien qui lui est dédiée et dont la mission est de réguler l'approvisionnement de la cellule nerveuse de façon à maintenir sa continuité de service. Le jeûne à l'eau (intermittent ou continu) ne présente donc pas de soulagement directs de symptômes sur le Système Nerveux Central (SNC) car les cellules nerveuses sont déjà nettoyées. En effet, une cellule nerveuse dispose déjà de son propre programme d'auto-nettoyage, donc elle n'est normalement pas obstruée par ces corps obsolètes et inutiles. Par ailleurs, pendant un jeûne, le cœur et le cerveau ne perdent presque pas de poids.

    Il existe certes une vague de clarification des idées au quatrième jour du premier jeûne continu à l'eau. Cela est dû au changement de carburant entre le glucose et les lipides. Au delà de trois jours de jeûne continu à l'eau, le tout venant en glucose disponible dans les cellules est tari, le corps change alors de métabolisme énergétique et il se replie sur les lipides. Chez une personne saine (non intoxiquée aux ML), la combustion des lipides s'apparente à un baume. Chaque jour de jeûne au delà du troisième jour est l'équivalent du passage continu d'un baume. Plus le jeûne est long, plus le passage du baume est profond.
    Mais, ...
    Certes, cette phase de jeûne recycle les ML des tissus adipeux d'un intoxiqué, cependant elle risque plutôt de re-contaminer le SNC. Elle est donc à éviter pour un intoxiqué aux ML. Le jeûne continu à l'eau de trois jours et/ou le jeûne intermittent à l'eau demeurent une étape suffisante pour retrouver de la vitalité. Pour un intoxiqué au ML, le jeûne à l'eau au delà de quatre jours n'est pas si utile, il peut même être contre-productif. Voir le message précédent pour y trouver des explications approfondies à propos des conditions exceptionnelles d'application en cas d'intoxication aux ML.

    En cas de jeûne intermittent, le métabolisme va lentement déstocker les tissus adipeux. C'est la perte de poids. Il faut donc moduler sa plage horaire adéquate pour moduler la vitesse de fonte des lipides. Au cours du jeûne intermittent, le corps peut demander à changer la longueur de la plage horaire en fonction de l'initiation, de la résorption, de la consolidation et de la sédimentation. Il faut commencer par une petite plage horaire, puis simplement l'allonger si le corps la tolère pendant une à deux semaines. Si des symptômes apparaissaient pendant la perte de poids, le DMSA peut également aider à l'élimination des ML. Il ne faut pas hésiter à réduire la plage horaire si nécessaire. En cas de poids stable, les fonctions naturelles devraient suffire pour traiter le faible flux de ML.

    J'observe un jeûne intermittent à l'eau depuis des mois. Je bois à ma soif, sans forcer, ni de façon préventive, mais je veille à ne pas être assoiffé ponctuellement. Avec un système digestif en mode dégradé, il est préférable de placer l'alimentation dans une continuité car le corps a du mal à modifier ses habitudes. Le résultat se voit au niveau du transit. Le corps finira toujours par s'adapter aux changements mais dans le cas d'une intox au ML, la réactivité est bien plus faible. Donc, j'évite les changements brusques et intempestifs.

    En temps normal, les cellules nerveuses sont déjà nettoyées, un jeûne à l'eau ne présente donc aucun bénéfice immédiat quand aux symptômes sur le SNC. De surcroit, le jeûne à l'eau ne traite pas les symptômes des ML du SNC car les ML flottent dans le milieu aqueux. Dans un jeûne à l'eau, les milieux aqueux sont maintenus comme dans un cadre d'une alimentation courante. Dans un jeûne à l'eau, les ML présents dans les tissus adipeux seront certes recyclés par consumation des lipides, mais ces ML provoquent peu de symptômes sur le bon fonctionnement du corps car ces tissus sont quasiment inertes. Voir précédents messages pour le traitement de ces tissus. Les symptômes de ML sur le SNC demeurent donc inchangés en dépit de toute forme de jeûne à l'eau. Il en est également de même pour les cellules courantes intoxiquée aux ML. Au final, le jeûne à l'eau ne traite absolument pas directement les symptômes des ML sur l'ensemble du corps. Mais cette étape du jeûne à l'eau est quand même nécessaire afin de passer au traitement des ML du SNC par le jeûne sec, intermittent et/ou continu. En effet, cette étape intermédiaire permet d'éliminer une bonne part des toxines. Ainsi, on va réduire drastiquement l'effet accumulatif que provoque un jeûne sec.

    L'ensemble des milieux aqueux représente 60 % du poids total d'un individu, et les milieux aqueux du corps (Plasma, extra-cellulaire, intra-cellulaire) sont des hauts lieux de la ionisation. Ces milieux aqueux fonctionnent comme des poupées russes, ils sont emboités les uns dans les autres et ils sont séparées par des membranes poreuses. Leurs échanges sont régi par la loi d'osmose dont le principe réside dans un mouvement d'eau au travers d'une paroi de façon à équilibrer la concentration ionique des deux cotés de la paroi. Par exemple, si je bois de l'eau, elle va traverser l'intestin (avec ses ML) de la lumière de l'intestin vers le corps pour diluer le milieu aqueux chargé d'ions de l'autre coté de l'intestin. C'est l'hydratation du corps. À contrario et en dépit des volumes d'eau en jeu, si je bois de l'eau très salée, c'est le milieux aqueux de l'autre coté de l'intestin (avec ses ML) qui va s'épancher dans la lumière de l'intestin pour diluer cette eau salée. C'est ainsi que fonctionne une purge intestinale. Ainsi, les milieux aqueux de chaque coté de la paroi finissent à l'équilibre ionique.

    Dans le cadre d'une intoxication aux ML, les ions ML sont donc enfouis au fin fond de la dernière poupée russe. Quand les ML sont logés en grand nombre dans le corps, ils vont dépasser les capacités actives (rétro-passives) du corps à les purger. Ces ML vont peut être même perturber le système d'élimination. Ils vont donc s'installer durablement. Ces ions n'ont qu'à se laisser porter pour qu'ils migrent de façon passive jusqu'au noyaux des cellules du SNC. Par l'hydratation, la tendance naturelle des ML est donc de cheminer jusqu'aux cellules les plus profondes.

    C'est en inversant cette méthode que les ML vont être expulsés hors de toute cellule. Le moyen d'y parvenir est de provoquer un tarissement de l'eau pour forcer la cellule à se vider afin d’équilibrer les milieux aqueux jusqu'au sang. Par osmose, toutes les cellules sont concernées, y compris les cellules nerveuses du SNC. De nombreux ML vont donc transiter par le sang. Cependant, la nature n'a pas bien prévu l'élimination de nombreux ML par le sang en cas de jeûne, il demeure donc nécessaire de lui donner un petit coup de pouce supplémentaire pour finaliser l'élimination. En effet, sans élimination définitive de ces ML, leur mobilisation au cours de l'application du jeûne demeure vaine. A la reprise de l'hydratation, les ML retourneront de là où ils viennent et les symptômes réapparaitront en majorité.

    Au cours du déroulement de la période de jeûne intermittent sec (seize heures dans mon cas), le sang va donc progressivement se charger en ML. Le pic de ML dans le sang se trouve donc à la fin de la période de jeûne. Je vais donc prendre, à jeun et une demie-heure avant le déjeuner, une gélule de DMSA avec un grand volume d'eau tiède. En buvant cette eau, certains ML vont certes reprendre le chemin vers l'intérieur de la cellule, mais une partie sera éliminée à temps par l'ouverture de la voie urinaire grâce au chélateur DMSA.

    Pour plus de sécurité au démarrage, j'appliquerai ce jeûne intermittent sec en alternance avec un jeûne intermittent à l'eau. Si la mobilisation était éventuellement trop forte pendant le jeûne intermittent sec, j'avancerai la prise d'eau (avec le DMSA) un peu plus tôt dans la matinée.


    Édit, 21 janvier. Premiers retours.
    J'ai dû passer au jeûne intermittent sec tous les jours car j'avais du mal à m'y retrouver entre le jour sec, ou le jour à l'eau. Mais J'ai dû réduire la plage horaire (de 16h à 14h) du jeûne intermittent sec quotidien car des symptômes sont apparus : légère fatigue au niveau du buste, fringale compulsive à 19h, sommeil un peu plus long mais un peu moins réparateur, besoin d'une mini-sieste. Cette fringale est étonnante car je n'ai pas changé de régime concernant les aliments solides. Par précaution, je vais prendre une gélule multi-vitamines et multi-minéraux vers 17h. De toute façon, il n'est absolument pas utile de forcer sur le jeûne sec car cela n'augmente pas l'élimination. Je vais planifier la plage horaire d'application sèche de façon à ce que de légers symptômes apparaissent quand-même, ainsi, je serai rassuré parce je saurais ainsi qu'il y aura quand-même une petite mobilisation. Cela incite à croire que le jeûne continu sec n'est pas si utile que ça car les premiers effets du jeûne intermittent sec suffiraient. En outre, l'intermittence permet une application sur plusieurs semaines à la différence du jeûne continu sec. Du fait du débit fuite très lent des os, l'application d'un jeûne intermittent sur plusieurs mois me semble pertinent, alors que la très forte mobilisation au niveau des tissus par jeûne sec continu de trois jours s'apparenterait plutôt à un coup d'épée dans l'eau vis-à-vis des ML. Je me ré-aviserai éventuellement quant à mon prochain jeûne sec continu que j'avais prévu pour le mois prochain au regard des retours longs de ce jeûne intermittent sec sur le SNC. En effet, cette forme continue du jeûne serait sans avantage si l'élimination des ML avait lieu dès une bonne dizaine d'heures de jeûne intermittent sec. Désormais, mes sensibilités au niveau des méninges ont quasiment disparues depuis le début du mois de janvier, y compris quand je secoue fortement la tête. Je ne saurais pas attribuer ce bénéfice au jeûne intermittent ou au jeûne continu (peut-être aux deux) mais cela fait de nombreux mois que ces sensibilités étaient indécrottables. Cependant, j'ai ressens toujours un léger endurcissement de la cognition et de la boîte crânienne, surtout quand je demeure à proximité d'équipements électriques. Je prolongerai ce jeûne tant que des effets bénéfiques apparaitront. J'appréhende un peu la guérison, parce que cela fait douze ans que j'ai ressenti ces symptômes pour la première fois et cela fait six ans que je m'étais installé profondément dans la maladie.


    Édit 20 fév 2017 : changement de titre (ancien titre : Témoignage de Sophocle)
    Dernière édition par Sophocle le Lun 20 Fév 2017 17:18, édité 1 fois.
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    Récapitulatif : Protocole Interkél

    Messagede Sophocle » Mer 25 Jan 2017 18:57


    __________________________________
    Suite aux bons retours de la mise en place du protocole de jeûne intermittent, je l'ai mis en page dans un document. J'ai également épuré tout ce qui était superficiel, mais je l'ai rédigé de façon à m'adresser à la personne que j'étais il y a cinq ans, c'est-à-dire à quelqu'un qui n'y connaissait pas grand chose à ce qui lui est tombé dessus.
    J'applique en ce moment ce protocole, j'aurai sûrement des petits amendements à faire ici et là, mais je les ferai, comme il se doit, avec l'outil de révision par date.


    Edit 26/01/17 : les mises à jour du document sont placées à la page suivante :
    http://www.forum-melodie.fr/phpBB3/view ... 90#p114690
    Édit 20/02/2017 : changement de titre (ancien titre : Témoignage de Sophocle)
    Fichiers joints
    Interkel-a.docx
    Protocole jeune intermittent et DMSA contre les métaux lourds
    (59.61 Kio) Téléchargé 1207 fois
    Dernière édition par Sophocle le Mer 15 Nov 2017 09:28, édité 4 fois.
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