Je le connais pourtant depuis longtemps mais, quand on est visité par un nuage de mercure et que, se trouvant fort bien accueilli, il nous a pris pour résidence, les idées ne sont pas toujours claires et les décisions pas toujours vives. Du moins ce fut mon cas, et ne parlons pas de la fatigue horrible ... ou plutôt parlons en entre nous.
C'était en 2005. Une dentiste pourtant avisée du danger du mercure, et que j'avais choisie pour ça après avoir longtemps cherché, a procédé au retrait d'un amalgame d'une façon assez rudimentaire. Elle a meulé au lieu de fraiser, "oublié" d'envoyer de l'eau, etc... et ce, après s'être ouvertement moquée de ses confrères qui "n'ont encore pas compris que le mercure est un poison". Bon

Le soir de l'intervention, une vague de dépression me tombe dessus, noire, terrible. Mes fils en sont tout alarmés tellement je pleure sans pouvoir m'arrêter. Le lendemain matin, je ne pouvais plus lever un petit doigt. Je me suis levée malgré tout - quand on vit seule avec ses deux ados, il faut - mais en me tenant aux murs, aux meubles, et en comprenant d'un coup ce que peut vivre une personne très âgée en perte d'autonomie et sans soutien ...
A plusieurs reprises, j'ai appelé le cabinet de la dentiste pour lui en parler mais sa secrétaire a répondu chaque fois que Madame n'avait pas le temps.
Lui écrire à ce moment là était au dessus de mes moyens ... bien que j'aie été journaliste pendant quinze ans auparavant. Je le ferai un jour, sans doute dix ans plus tard.
Le reste de l'aventure, j'aurai sans doute l'occasion d'en parler avec vous sur le site.
j'y viendrai aussi pour me tenir au courant des avancées en matière de lutte contre le poison licite et reconnu d'utilité publique !
A bientôt