De l'art de faire prendre des vessies pour des ampoules :
Ampoules basse consommation : sans danger, quelques précautions
d'utilisation
Publié par :
http://www.vedura.fr/
Le : lundi 11 janvier 2010
****************
L'Association Santé Environnement France (ASEF) et le magazine Quelle
Santé ont fait le point sur les ampoules basse consommation et
recommandent des précautions d'utilisation pour qu'elles ne présentent
aucun danger.
En 2012, les ampoules à incandescence ne seront plus vendues. Elles
seront définitivement remplacées par les ampoules basse consommation,
qui ont en moyenne une durée de vie 10 fois plus longue et consomment 6
fois moins d'énergie que leurs cousines à filament.
Les lampes basse consommation (LBC) présentent cependant des
désavantages : elles contiennent un très faible taux de mercure sous
forme de vapeur, qui se libère lorsque l'ampoule est brisée.
En cas de bris d'ampoule, l'ASEF recommande de bien aérer la pièce en
ouvrant la fenêtre et de quitter celle-ci pendant 15 minutes avant de
procéder au nettoyage. Il ne faut pas utiliser d'aspirateur
pour nettoyer les débris, car il peut contribuer à répandre le mercure
dans la pièce.
Les débris doivent être manipulés avec des gants et placés dans un
contenant hermétique, qui doit être porté à la déchetterie ou dans un
magasin qui recycle ce type d'ampoules.
Mais la contradiction figure dans le retard accumulé par les magasins,
les distributeurs et les déchetteries dans la mise en place des points
de collecte des ampoules usagées : ils ne sont pas tous équipés, loin de
là. Ils ont pourtant l'obligation de reprendre les lampes usagées de
leurs clients dans la limite des quantités achetées.
Seules 30 % des ampoules recyclées
En France, c'est l'organisme Récylum qui coordonne la collecte et le
recyclage des lampes usagées pour les particuliers et les
professionnels. Seules 3 000 des 4 200 déchetteries françaises se sont
engagées pour le moment dans le recyclage des ampoules basse
consommation.
La conséquence de ce retard est que seulement 30 % des ampoules basse
consommation utilisées sont recyclées, les 70 % restant étant jetées
parmi les déchets ménagers, avec de forts risques sanitaires concernant
le mercure, qui se retrouve dans l'environnement.
Des champs électromagnétiques faibles mais présents
Les ampoules basse consommation dégagent des champs électromagnétiques
de faible intensité, mais l’Afsset recommande tout de même de ne pas se
placer à moins de 30 cm d’une lampe utilisant une ampoule basse
consommation.
Il est déconseillé d’utiliser ces ampoules en tant que lampes de chevet
ou de bureau. "Des risques importants de compatibilité électromagnétique
(CEM) sont également à craindre chez les personnes appareillées
d’implants ou de prothèse médicales, actif ou non" précise l'ASEF.
"Les études les plus sérieuses menées ces dernières années permettent de
conclure aujourd’hui que les LBC, utilisées de façon normale, à savoir à
plus de 30 cm d’une personne, ne sont pas dangereuses pour la santé
humaine" certifie l'ADEME.
Les études menées sur les LBC concluent "à l'innocuité de ces champs et
à leurs effets non aggravants sur les pathologies, en l’occurrence
l’hypersensibilité aux champs" concluait une étude de l'ADEME.