Bonjour lavande,
Je viens de trouver ta présentation sur ce forum (après le court échange que nous avions eu sur le rose)
Je pourrais t'écrire en MP, mais je me suis dit que mon témoignage pourrait aussi profiter à d'autres!
Dans mon cas, comme pour beaucoup d'autres, c'est une longue histoire, sur des années...
Je cherchais des renseignements pour moi, et je tombe sur ton post, que je ne pouvais laisser passer ayant vécu la même chose, et aussi parce que quand j'ai trouvé la piste des ML pour moi j'ai écrit à FC que j'avais envie de pouvoir retrouver des gens qui témoignaient de Glossodynie, de brûlures à la bouche, mais que ayant errée au tout début de mes recherches un peu partout sur le net alors que j'étais très très mal, dans une grande souffrance, je ne savais plus sur quels forums j'avais lu certains témoignages de gens qui restaient sans solution efficace. Puissions-nous, par toi, retrouver ces groupes de personnes qui ont la bouche ou la gorge en feu pour les informer des solutions et des écueils!
Je vais faire le plus court que je peux et pour cela m'en tenir seulement aux faits.
Avant 2005 j'accumulais des pbs de santé qui me semblaient disparates: migraines(à 20 ans), hernie hiatale (estomac à 30), glomérulonéphrite (reins à 23) et même instabilité de la vessie par la suite...et tout ça s'ajoutait, rien ne passait!
A l'automne 2005, après avoir mangé un plat épicé commencent des brûlures terribles à la gorge. On m'essaie alors toutes les molécules existantes d'IPP (inibiteurs de la pompe à protons) après une gastroscopie en me disant que c'est du reflux gastrique. Rien ne me calme, on parle de m'opérer de l'estomac, mais je suis jeune, on ne fait cela qu'aux personnes âgées et ça ne marche pas souvent car soit on referme trop le cardia et on ne mange plus que de la bouillie ou on ne referme pas assez et le reflux persiste. Je décide de ne JAMAIS me faire opérer.En 2006 mon généraliste me voyant souffrir me fait un bilan assez complet: analyse de sang, d'urine, scaner du cou, échographie et nasonanoscopie. résultats: thyroïdite d'Ashimoto et constatation que la gorge est très irritée (assurément pénible pour une institutrice dont l'instrument de travail est la voix).
Mais on ne sait pas pourquoi, ni que faire, à part prendre du Lévothyrox. Mais les brûlures?
Je découvre grace aux dentistes que je suis victime d'électrogalvanisme, il est reconnu en France, et bien connu
des dentistes sérieuxque l'on ne doit pas mettre de l'or quand la personne a des amalgames au mercure. Or, c'est bien ce que j'ai en bouche des métaux "incompatibles".
Ma nouvelle dentiste m'enlève tout couronnes en or et amalgames au printemps 2006 en 2 séances, sans aucune précaution. Elle trouve du vert-de-gris entre les couronnes or et les amalgames qui sont en-dessous, elle n'avait jamais vu ça et pourtant elle est proche de la retraite.
Je pense que tout va aller mieux, mais non les brûlures reprennent de plus belle, cette fois à la bouche. Le FEU dont tu parles, l'horreur invivable. Je suis alors désespérée, je vais travailler comme un zombi, un an. Puis, mi-juin je suis "au bout du rouleau", très dépressive, aussi, bien sûr. Mon médecin généraliste ne sait pas ce que j'ai, mais il me voit souffrir et me met en congé, 1 mois, 1 mois et ainsi de suite pendant 1 an.C'est à cette période là que me sentant perdue, je vais sur le net, que je ne maîtrise pas bien et j'erre espérant trouver des renseignements, comme une dernière chance, pour me dire tu as fait tout ce qui est possible!
C'est à cette époque, que j'ai erré de forums en forums, de sites en sites, même la nuit, puisque je ne pouvais pas dormir à cause de la bouche en feu.Le site du sénat reconnaissait l'électrogalvanime dentaire par les métaux incompatibles et je suis tombée, aussi, sur le site Non Au Mercure Dentaire. Sur celui-ci j'apprends pour la 1ère fois que les gens sont intoxiqués par leurs amalgames. Et dans mes recherches, j'apprends que vient de sortir un livre sur le sujet: c'est le 1er livre de FC "Vérités..."...Je prends conscience de l'empoisonnement et des conséquences sur mon estomac, mes reins, ma thyroïde...
Pendant ce long congé je rencontre 2 experts de la médecine du travail à qui je raconte tout, ils me croient. Mais on me dit que l'intoxication aux ML n'est pas sur la liste des maladies reconnues qui date de 1929, à laquelle on vient d'ajouter le sida!
En août 2008, je fais le test de provocation avec le doc du Nord, qui révèle que la piste est bien celle des ML (beaucoup de cuivre, du mercure...).
Aujourd'hui, en déc 2010, j'en suis à 25 mois de chélation au DMPS: 4 mois de gélules et 21 IV (Zinc-DTPA + DMPS).
Je dois changer de traitement, parce que je suis allergique depuis plusieurs mois, mon corps réagit à ces produits chimiques
et sature sans doûte!
Mais je ne regrette rien, car c'est au bout d'une dizaine de chélations qu'ont disparu les brûlures de la bouche, devenant progressivement des picotements, puis plus rien.
J'ai continué les IV parce que j'évacue encore beaucoup de cuivre et du mercure.
Je compte poursuivre les chélations avec d'autres produits pour tout éliminer.
Les seules douleurs qu'il me reste aujourd'hui sont aux muscles du cou, épaules, omoplates. Et des problèmes importants de mémoire et de concentration. Les maladies chroniques, citées au début, sont toujours là. Mais la hernie à l'estomac ne me fait pas souffrir, c'était une piste qui m'a égarée pendant des années. Je comprends aujourd'hui, avec du recul, qu'elle n'était pas la cause, mais une des conséquences de cet empoisonnement.
Bon courage à toi.
Informe tous ceux qui souffrent de Glossodynie, ce que j'ai tellement voulu faire, en vain. Cite leur le 1er livre de FC "Vérités..." p.37, 71 et 72, le site Non Au Mercure Dentaire et les forums (rose et bleu).
