de Kali » Dim 29 Mai 2016 16:02
20 à 21è rounds Cutler
Cela fait près d'un mois que je n'ai pas mis à jour mes rounds. Et ce pour cause de grosse fatigue, fourmillements et douleurs. J'ai voulu attendre d'y voir un peu plus clair pour écrire.
J'ai tout d'abord fait un round d'une semaine composé ainsi : ALA à 50mg toutes les 3h + 25 mg de DMSA les 3 premiers jours, puis j'étais partie pour faire du 75 mg d'ALA toutes les 3h les 4 derniers jours (je compte donc comme un équivalent de 2 rounds de 3 jours environ). J'ai voulu faire un round plus long pour éviter les effets de redistribution de fin de round, qui sont un peu pénibles. Clairement dès le 4ème jour (celui où je suis passée de 50mgALA+25mgDMSA à 75mgALA) j'ai été bousculée : grosse fatigue, grande nervosité (limite hystérique), fourmillements dans le corps et les mâchoires de plus en plus intenses.
J'ai donc pensé à un effet de redistribution des métaux lourds mal géré. Dans ce cas on peut (entre autres, ma liste ne se veut pas exhaustive) diminuer les doses, raccourcir le temps entre chaque prise, ajuster les compléments alimentaires (davantage de soutien surrénalien ou du foie, vitamine C et magnésium par exemple), ou encore vérifier qu'on a pas d'amalgames cachés sous les composites, couronnes et autres (ou toute autre source d'intoxication quotidienne au mercure). Sauf qu'en principe, et Cutler insiste ÉNORMÉMENT dessus, on ajuste au round suivant, afin d'éviter les risque d'effets secondaires de redistribution.
Ainsi, au milieu du round je me suis permise une chose qui n'est pas recommandée pour voir si la situation s'améliorait : j'ai changé les doses et les fréquences à 50 mg toutes les 2h, pas d'amélioration.
Note 1 : Le DMSA c'est pour chélater le plomb, 1 round par mois après plusieurs mois de DMSA préalables.
Note 2 : Avec le recul je considère stupide d'avoir voulu faire des changements de dosage au milieu du round, notamment en supprimant le DMSA au milieu du round ! Car le DMSA aide aussi à la chélation. Bref on apprend de ses erreurs, et j'espère que ceux qui me lisent apprendront avant de faire la bêtise. J'ai sans doute aggravé mon cas.
22 à 24è rounds Cutler
Après une pause d'environ une semaine (il faut prendre des pauses de durée égale à supérieure à celle du round qui l'a précédé) j'ai donc essayé un autre round de 9 jours (que je compte comme 3 rounds de 3 jours).
Cette fois-ci j'ai juste diminué les doses à 50 mg toutes les 3h. J'ai continué d'être fatiguée mais j'ai continué sans changer les doses ni la durée entre les prises. J'ai voulu voir si un long round avec doses régulières pouvait régler mes problèmes de fatigue et fourmillements (en évitant l'effet redistribution du changement de doses notamment, et celui de fin de round).
J'ai pris un peu plus de vitamine C, davantage de cortex surrénalien, d'extrait de réglisse et d'extrait de rhodiola pour soutenir les surrénales, et enfin davantage d'extraits de plantes pour soutenir le foie. Pas de grosse amélioration pour être honnête.
En revanche, j'ai aussi mis le doigt sur la source de ma nervosité / agressivité ingérable : la méthyl B-12, très utile pour la détox des métaux lourds mais qui chez certains rend hyper nerveux. D'après Cutler 1/3 des autistes qu'il a suivi ne supportent pas les shots de B-12. J'ai donc arrêté la B12 et j'ai retrouvé ma personnalité "habituelle" en moins de 48h ;-) Je la reprendrai plus tard mais avec les compléments qui conviennent pour éviter ce travers car il s'agirait d'une méthylation qui reprendrait du poil de la bête mais un peu trop violemment / maladroitement.
Aussi je suis allée vérifier mes composites : rien à signaler, j'ai mis des céramiques partout et il n'y avait aucune trace d'amalgame mal retiré, tout juste une petite infiltration bactérienne qui ne se voyait pas sur les radios.
Enfin j'en suis arrivée à la conclusion qu'après 6-7 mois j'étais peut-être tout simplement rentrée dans ce que l'on appelle la "dump phase".
Petit point sur la phase de "dump" d'après Cutler.
Cutler rappelle que le mercure (au même titre que d'autres minéraux notamment) va et vient de façon dynamique en permanence hors des cellules et dans les cellules, hors du cerveau et dans le cerveau. Et ce tous les jours que l'on soit en phase de dump, que l'on ai des métaux en bouche, toxique ou non. Ce que l'on cherche à atteindre pour se soigner c'est un mouvement net négatif du mercure hors des cellules et hors du cerveau. Or l'expérience a montré qu'autour de 6 mois après avoir enlevé le dernier amalgame, alors même que les gens ont eu tendance au fil des mois à aller mieux du fait d'avoir enlevé une source d'intoxication quotidienne, on entre en phase de "dump"; le corps ayant naturellement nettoyé le mercure circulant cherche à dégager le mercure des tissus. C'est là que les symptômes régressent, parfois jusqu'à revenir à l'état initial. Cela peut intervenir dès 3 mois et jusqu'à 12 mois après la dépose du dernier amalgame. Cela peut intervenir également quand on se chélate après avoir retiré ses amalgames il y a plusieurs années (mon cas probablement). En fait, que l'on se chélate ou non on entrera dans cette phase à un moment donné, pas tout le monde mais une grande majorité fera cette désagréable expérience. Dans ce cadre-là, il faut surtout aider le corps à faire son travail et continuer à se chélater. Souvent c'est justement le moment où l'on a envie d'arrêter en se disant "ça ne marche pas, je suis en train de m'intoxiquer". Mais le fait de continuer fait que cette phase sera plus courte et moins désagréable. La chélation encore une fois ne provoque pas vraiment cette phase (sauf à la faire réapparaître éventuellement s'il on a enlevé ses amalgames il y a longtemps), elle serait arrivée de tout façon. Cutler admet qu'il n'a pas d'étude scientifique sur le sujet, simplement il s'agit d'une observation pragmatique sur 25 ans à suivre des intoxiqués au mercure qui ont retiré leurs amalgames et se sont chélatés. L'idée c'est donc d'être mentalement préparé à ce que cela arrive et également de s'organiser pour soutenir le processus de chélation (soutien du foie, des surrénales, etc) et en utilisant l'ALA, qui est le seul à pouvoir laisser sortir le mercure qui s'impatiente dans le cerveau / système nerveux.