de wilkins » Ven 24 Juil 2009 15:11
Je reçois aujourd'hui une news, sur mon mail, de l'ARTAC concernant justement les problemes de cancer de la prostate aux antilles... qui est évoqué plus haut dans ce sujet.
Je retranscris ici le contenu du mail, ils semblent en effet privilégier la piste des pesticides. Ils ont produit trois articles apparemment, quand je les aurait trouvé, je les mettrai en ligne...
le mail :
Newsletter Appel de Paris n°27 – Juillet 2009 – Pesticides aux Antilles françaises, trois articles récents de l'ARTAC
Nouveau : trois publications scientifiques récentes de l’ARTAC étayent fortement l’hypothèse selon laquelle les pesticides interviennent dans la genèse des cancers de la prostate et du sein aux Antilles françaises.
Par le Docteur Michel Martin
Anatomopathologiste
Cela fait plus de trente ans, depuis la soutenance de ma thèse en 1973*, puis en tant qu’anatomopathologiste (Institut Curie) que je suspecte le rôle cancérogène des pesticides. Aujourd’hui c’est en partie chose faite : trois articles** sur le sujet viennent d’être publiés par le groupe de recherche de l’ARTAC sur les pesticides, que coordonne le Professeur Dominique Belpomme, dans deux revues internationales à comité de lecture, un quatrième traitant de la cancérogenèse chimique exogène est en voie d’acceptation dans l’une des meilleures revues américaines et un cinquième article est en préparation avec une équipe de l’INSERM.
Il ne fait en effet aucun doute que les critiques méthodologiques adressées à propos de notre première publication n’ont aucun fondement scientifique, si on les analyse, non pas du point de vue de l’épidémiologie, mais de la toxicologie, de la biologie et de l’écologie scientifique.
L’ARTAC rappelle en effet que pour mettre en évidence un lien causal entre environnement et cancer, les données de l’épidémiologie classique sont insuffisantes, et qu’il faut obligatoirement faire appel à des disciplines telles que la toxicologie, la biologie et l’écologie scientifique, comme notre groupe de recherche le fait, pour obtenir une interprétation correcte des phénomènes, et bien entendu, qu’une étude épidémiologique négative ne signifie pas l’absence de risque. Un risque qui ne concerne pas seulement l’Homme mais aussi les animaux. Ce sont ces différentes considérations que souligne l’Appel de Paris, un Appel maintenant signé par plusieurs milliers de scientifiques internationaux, dont nos trois Prix Nobel, François Jacob, Jean Dausset et Luc Montagnier, ce dernier présidant maintenant le conseil scientifique de l’ARTAC.