TOUT SE DÉTOX

Quand la santé revient enfin, il faut le dire et même le crier!

Marche et climat

Messagede Sophocle » Mar 17 Oct 2017 13:20


(Réponse à ToManlai dans le post précédent, en fin de page 6)

Avec les fortes variations du climat de ces derniers jours,
j'ai pu observer une corrélation entre la température extérieure et la transpiration.
C'est-à-dire, que je ne transpire quasiment pas pendant une longue marche où la température extérieure est de 15°.
Alors que,
Dès qu'il fait 25°, je me transforme en fontaine. [img]kator/smiley202.gif[/img]

Comme c'est la transpiration qui m'intéresse,
je vais délaisser la marche en hiver pour privilégier le sauna sec.

Je pense planifier une semaine courante de façon à jumeler une déshydratation de trois jours et un sauna.
Mercredi matin : Sauna.
de Vendredi à Dimanche : Déshydratation.
Lundi, Mardi, Mercredi après sauna, Jeudi : Hydratation en continu (de tôt le matin à tard le soir).

Pour l'instant, je n'ai pas encore repris le cycle de déshydratations.
Je n'ai fait qu'une déshydratation intermittente sur trois jours, et j'ai fait une déshydratation de 24h.
Aucun désordre n'est apparu après ces crash-tests.
C'est bon signe.
Je vais pouvoir envisager une déshydratation de trois jours prochainement.
Mais le système digestif fait encore des progrès grâce aux marches et au sauna.
Donc, j'attends que ces progrès se tassent avant de relancer une déshydratation longue.

Avec l'hiver qui approche, les marches ne devraient plus avoir d'effet.
Donc je profite de ces derniers jours de chaleurs pour répéter dans la journée deux où trois marches d'une heure à une heure et demi chacune [img]smile/suri_2002.gif[/img].

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Les compartiments liquidiens III

Messagede Sophocle » Mar 17 Oct 2017 14:32

En complément du schéma du précédent post sur les compartiments liquidiens,
j'ai trouvé une image tirée de la page Wikipédia "La plasmolyse", qui illustre bien ce qu'est réellement l'intra et l'extra.
Le schéma du message précédent est ultra-simplifié de façon à bien mettre en évidence les nombreux maillons de la chaine de compartiments entre l'intérieur d'une cellule et l'extérieur du corps.
Mais il est un peu trompeur sur le long cheminement que doit parcourir l'ion dans l'extra-cellulaire.

1024px-Rhoeo_Discolor_-_Plasmolysis.jpg
Milieux Intra (Cellules) et Extra (interstices)
1024px-Rhoeo_Discolor_-_Plasmolysis.jpg (130.77 Kio) Vu 30984 fois


Cette image montre que les 28 litres d'intra, qui sont représentés en un seul bloc dans le schéma du message précédent sur le sujet,
sont, en fait, le volume total d'eau que contiennent toutes les cellules unes à unes.
On peut voir également que l'Extra est le milieu interstitiel entre les cellules par lequel les échanges se font.
Cet extra fait 14 litres au total (Lymphe circulante + lymphe interstitielle + sang).

    Cet Extra est particulièrement fin, et labyrinthique.
    Cet Extra peut être alimenté en eau par l'hydratation, mais en cas de déshydratation, c'est le contenu de la cellule (l'intra) qui se déverse dans l'extra.
    Cette image montre que le volume total d'eau dans les cellules est significativement supérieur au volume d'eau interstitiel.

Par cette image, je souhaite mettre en évidence le cheminement particulièrement long que doit parcourir l'eau sortie de la cellule et chargée en ions pour rejoindre les intestins.
Ces quelques mètres à parcourir pour un ion sont comme un Lille-Marseille à pied, et encore, il ne faut pas faire un pas en arrière, sinon l'ion regagne l'intra de cellule voisine.
C'est-à-dire que l'ion squatterai indéfiniment la cellule d'Aix-en-Provence si une nouvelle déshydratation n'était pas engagée.
Cette eau, chargée en ions, doit donc se faufiler entre des milliards de cellules avant de regagner le système circulant.
Sans une déshydration longue, les ions se promèneraient d'interstices en interstices sans vraiment rejoindre le check-out final.

    - Expérience éloquente d'une Plasmolyse avec des œufs (cellule animale).
    Voici une vidéo (en anglais) où l'on voit l'effet de l'osmose sur des œufs. La coquille de l'œuf est préalablement dissoute par du vinaigre, il reste donc l'oeuf avec sa membrane sous-coquillère. Cette membrane fait donc office de paroi poreuse au travers de laquelle l'eau va migrer. Ensuite l'œuf est plongé dans du sirop de maïs (une mélasse hypertonique). On peut voir que l'œuf a perdu la moitié de son poids par l'eau qui a été expulsée au travers de la membrane. Les ions vont également sortir par diffusion ionique (voir post suivant).
      Image.
      "Demonstration of Osmosis using an Egg", Youtube, 5 minutes, 1 million de vues.

    - Même expérience avec des globules rouges.
      Image
      "Osmotic burst of blood cells", Youtube, 1 minute, 100.000 vues.
Fichiers joints
Plasmolyse — Wikipédia.pdf
Copie PDF du lien au cas où la page venait à changer.
(258.71 Kio) Téléchargé 568 fois
Dernière édition par Sophocle le Mar 17 Oct 2017 18:24, édité 1 fois.
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Rôle des ions dans la cellule excitable

Messagede Sophocle » Mar 17 Oct 2017 16:14


Afin d'illustrer les interférences que peuvent provoquer des ions indésirables sur la cellule, voici un petit récapitulatif sur la physiologie ionique.
Je n'ai pas encore trouvé d'étude médicale qui illustre précisément les effets néfastes que les ions des métaux lourds peuvent provoquer sur l'équilibre ionique d'une cellule.
Pour l'instant, il faut donc se contenter des documentaires sur le rôle des ions physiologiques en l'absence de pathologie.
Mais il est possible d'imaginer que les ML vont provoquer des ralentissements, des inversions, des blocages au niveau du mouvement des ions physiologiques et donc sur la transmission du signal électrique (intensité, réactivité, déclenchement du potentiel d'action, rétablissement du repos).

Le schéma suivant montre que le signal électrique est propagé par des transferts d'ions le long de la membrane cellulaire.
C'est-à-dire que le signal ne marche pas comme un fil électrique ou ce sont les électrons qui se meuvent.
potentie.JPG
Propagation électrique et transferts d'ions.
potentie.JPG (37.99 Kio) Vu 30980 fois


Dans ce post, je vais juste faire une documentation préalable sur le sujet.
Les textes présentés sont sommaires.
Il me permettent d'ouvrir les pistes avant de faire des recherches un peu plus sérieuses (documents universitaires,...).
Peut-être que je ferai une synthèse dans un prochain post quand j'aurai mûri le sujet.
Mais, je peux déjà voir que les neurones, les muscles et les récepteurs sensoriels sont électriquement sensibles à la présence d'ions.
Mais les ions ne jouent pas qu'un rôle électrique, ils ont également un rôle dans la chaine énergétique des astrocytes (voir post Les astrocytes).


  1. Liste des Cellules excitables
    1. Neurone
    2. Cellule bêta des îlots de Langerhans
    3. Cellules des récepteurs sensoriels
      1. les chimiorécepteurs répondent aux stimuli chimiques (goût, odorat, variations PaO2-PaCO2 dans le milieu intérieur)
      2. les mécanorécepteurs répondent aux déformations mécaniques (sensibilité tactile1 des dents)
      3. les thermorécepteurs répondent aux variations de température
      4. les photorécepteurs répondent aux changements de luminosité (vue)
      5. les barorécepteurs répondent à la pression (pression arterielle)
      6. les osmorécepteurs répondent à l'osmolalité d'un fluide
      7. les propriorécepteurs fournissent le sens de la position, indispensables pour l'équilibre statique (gravité terrestre) et évaluer la position réciproque de chaque segment du corps
      8. les nocicepteurs répondent à la sensation de douleur
      9. les hydrorécepteurs répondant au changements d'humidité
      10. les tonorécepteurs répondent aux vibrations quelconques
    4. Cellule neuroendocrine
    5. Cellule musculaire striée (voir aussi muscle)
      1. Cellule musculaire striée squelettique
      2. Cellules musculaire striée cardiaque
  2. Définitions :
    1. Dépolarisation : La dépolarisation d'une cellule désigne le passage transitoire du potentiel de membrane d'une valeur négative, dite de repos, vers une valeur positive. On parle de dépolarisation notamment pour les cellules excitables (neurone, cellule musculaire...) par l’implication physiologique des variations de potentiel membranaire dans le fonctionnement du système nerveux. De façon générale, toute cellule est dépolarisable, bien que physiologiquement, seuls les neurones, les cellules musculaires et les cellules de certaines glandes se dépolarisent dans leur environnement physiologique.
    2. Canaux ioniques: Les canaux ioniques sont des protéines intégrales de membrane permettant le passage d'ions, molécules ou atomes chargés, à travers la bicouche lipidique, laquelle est strictement imperméable aux molécules chargées. L'espèce diffuse selon son gradient électrochimique. Autrement dit, les canaux sont une voie de passage passive. Ce passage d'ion constitue par définition un courant électrique. En plaçant deux électrodes de part et d'autre de la membrane, il est possible de suivre très précisément le passage des ions par la mesure du courant électrique associé. Il s'agit de la base de l'électrophysiologie.
    3. Potentiel d'action : Le potentiel d'action, autrefois et encore parfois appelé influx nerveux, est un évènement court durant lequel le potentiel électrique d'une cellule (notamment les neurones, mais aussi d'autres cellules excitables telles que les cellules musculaires, les cellules endocrines ou les cellules végétales1 des tubes criblés du phloème2) augmente puis chute rapidement.


  3. Illustrations vidéo :
    1. Image - "Potentiel d'action", Version courte, Youtube, 300.000 vues, 2 Minutes.
    2. Image - "Physiologie du système nerveux : L'influx nerveux", Version longue, Youtube, 400.000 vues, 10 minutes.
    3. Les canaux ioniques - Version universitaire.
    4. Activation rythmique de la contraction cardiaque - Version universitaire, exemple sur le tissu musculaire électromagnétique cardiaque.

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Les compartiments Liquidiens IV

Messagede Sophocle » Mer 18 Oct 2017 00:13



    Ce post est la suite du post "Les compartiments liquidiens III", qui est lui-même la suite du post "Les compartiments liquidiens II", qui est lui-même la suite du post "Les compartiments Liquidiens".

À propos de la simultanéité du transfert d'eau et diffusion ionique entre deux milieux aqueux :
Il y a aussi les cours universitaires d'Alessandro Villa (dont les vidéos et les Pdf sont présentées dans le post suivant : Bibliographie).
Ces cours de l'Université de Médecine de Grenoble portent, entre autre, sur le transfert de l'eau et sur la diffusion des ions dans les milieux aqueux.
Ci-après des extraits :

  1. Transfert de l'eau entre deux compartiments aux concentrations différentes de solutés non ioniques.
    En dépit des volumes, l'eau passe d'un compartiment à l'eau de façon à équilibrer les concentrations en solutés.
    MEMBRANE MILIEU AQUEUX.jpg
    Page 44 : "Propriétés des membranes et des milieux aqueux-Alessandro Villa -1.pdf"
    MEMBRANE MILIEU AQUEUX.jpg (41.9 Kio) Vu 30917 fois

      [img]images/icones/icon2.gif[/img] Illustration sur Youtube, à 1:17.
      Dans la mélasse, on peut voir l'eau sortir de l'œuf sous forme de bulles :
      Image

  2. Transfert des ions entre deux compartiments aux concentrations ioniques différentes.
    Les ions vont migrer d'un compartiment à l'eau de façon à homogénéiser leur concentration dans l'ensemble des solutions.
    Dans ce schéma, le Cl- passe d'un compartiment à l'autre pour s'étendre dans les 2 compartiments,
    puis par équilibre électrique, le K+ va suivre le Cl-.
    Ions etMilieux Aqueux.jpg
    Page 66 : "Propriétés des membranes et des milieux aqueux-Alessandro Villa -1.pdf"
    Ions etMilieux Aqueux.jpg (72.16 Kio) Vu 30917 fois

      [img]images/icones/icon2.gif[/img] Illustration sur Youtube, 47 sec.
      Diffusion d'ions au travers d'une membrane semi-perméable :
      Image



Au travers d'une membrane placée entre deux milieux aqueux, il y a donc deux phénomènes à considérer en simultanée :
  1. Le transfert d'eau du compartiment pauvre en solutés (non ioniques) vers le compartiment riche en soluté de façon à équilibrer les concentrations en solutés,
  2. Puis le transfert d'ions du compartiment riche en ions vers le compartiment pauvre en ions de façon à équilibre les concentrations ioniques.

Différence entre un soluté et un ion :
    C'est la charge électrique qui fait la différence entre un soluté et un ion.
    Dans le cas des solutés, c'est l'eau H2O qui migre,
    dans le cas des ions, c'est l'équilibre ionique qui va prévaloir sur le mouvement d'eau.
    Dans certaines conditions,
    la charge électrique de l'ion peut donc renverser le comportement des ions par rapport à celui de l'eau ou des solutés.
    Contrairement aux exemples ci-dessus,
    on pourrait imaginer de mettre en jeu des solutions de façon à faire en sorte que les ions aillent dans le sens contraire de l'eau.
    Mais ce contexte-ci ne correspond pas au contexte physiologie d'une cellule.
    Dans le cas de la cellule, pour équilibrer les concentrations en solutés et en ions,
    l'eau et les ions vont migrer ensemble de l'intérieur vers l'extérieur (ou vice-versa selon le sens de l'osmose) de la cellule.




OSMOSE AU COLLEGE DE FRANCE édit 21déc2020
    ISOTONIC.jpg
    Extrait de la diapo 19 du support de la conférence
    support : https://www.college-de-france.fr/media/thomas-lecuit/UPL980188259785745745_Cours_2___What_sets_cell_volume_2020_2021.pdf
    Conférence : https://www.college-de-france.fr/site/thomas-lecuit/course-2020-11-24-10h00.htm
    ISOTONIC.jpg (73.34 Kio) Vu 15777 fois

    On peut voir les états de la cellule à l'isotonie et à l'hypertonie.
    Les filaments seraient des réserves de la membrane qui coulissent de façon à donner du jeu à la surface de la cellule.
    Sur le diagramme, on peut voir que la cellule peut augmenter son volume de 30% en une minute (phénomène d'hydratation avec de l'eau pure).
    Dans le cas qui m'intéresse, c'est l'effet inverse : vidange de l'intérieur de l'eau de la cellule par une solution concentrée (ex:40g/l).




Dernière édition par Sophocle le Lun 21 Déc 2020 14:58, édité 1 fois.
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Différence entre "Diffusion ionique" et "Potentiel d'Action"

Messagede Sophocle » Jeu 19 Oct 2017 11:08



[img]images/icones/icon3.gif[/img] Il faut décorréler les mouvements des ions entre "Diffusion ionique" et "Potentiel d'Action" de la cellule excitable.
    La diffusion ionique concerne toutes les cellules, mais le potentiel d'action ne concerne uniquement que les cellules excitables.
    1. Le potentiel d'action est un signal électrique linéaire qui déclenche un phénomène par lequel un courant se propage le long de la membrane cellulaire et où il y a un retour à l'état précédent après que le passage de l'influx.
    2. La diffusion est un transfert de fond entre deux compartiments volumiques qui tend vers un équilibre après le changement rapide de concentration d'un des deux compartiments.
    Ces deux aspects concernent certes les ions mais leurs applications sont totalement différentes.
    1. Le rôle des ions dans le potentiel d'action permet d'aborder les symptômes (Fatigue, dysfonctionnements d'un organe, organes sensibles ou pas...).
    2. Le rôle de la diffusion permet de comprendre les mécanismes de l'intoxication mais elle permet aussi d'envisager la désintoxication.

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Rôle des ions dans le potentiel d'action / Symptômes

Messagede Sophocle » Jeu 19 Oct 2017 13:03


Les canaux ioniques sont des passerelles entre l'intra et l'extra qui permettent de propager l'influx électrique le long de la membrane.
Ces canaux concernent majoritairement le sodium (Na+) et le potassium (K+).
Lors de l'influx électrique, ces canaux entrent en action à tour de rôle.

Dans le schéma suivant, on peut voir la corrélation entre le potentiel électrique de la membrane et le flux dans chaque canal.
Canaux ioniques.png
Schéma spécifique de la cellule cardiaque (Plateau et intervention du calcium).
Canaux ioniques.png (290 Kio) Vu 30813 fois

Ce schéma est tiré du cours sur le rythme cardiaque. [img]images/icones/icon2.gif[/img] Activation rythmique de la contraction cardiaque
Pour plus de détail sur chaque canal, [img]images/icones/icon2.gif[/img] Les canaux ioniques.
Nota : Les cellules cardiaques sont spécifiques par rapport aux autres cellules excitables : elles ne tétanisent pas.
C'est-à-dire que le potentiel d'action de la cellule cardiaque doit nécessairement chuter avant d'être réactivé.
De plus, le calcium joue également un rôle de plateau dans la cellule cardiaque qui n'intervient pas dans les autres cellules.

Le calcium n'intervient pas à ce niveau dans les cellules musculaires ou des cellules nerveuses.
Il n'y a donc pas de plateau pour la majorité des cellules excitables.
Profil d'influx.png
Profils du potentiel d'action d'un neurone et d'une cellule cardiaque
Profil d'influx.png (70.37 Kio) Vu 30778 fois




    Mécanisme :
Le premier schéma illustre le lien entre le potentiel (en haut) et la conductance (en bas).
Dans cet influx électrique, il y a quatre phases :
  • Phase ascendente et de rapide activation du canal sodique,
  • Phase du plateau éléctrique et de lente activation du canal calcique,
  • Phase de repolarisation de la membrane et de lente activation du canal potassique,
  • Phase de repos.
Ces phases sont activés/désactivées par l'ouverture et la fermeture des canaux.
Quand les canaux de certains ions sont ouverts, d'autres sont fermés et vice/versa.
Ces canaux fonctionnement comme des soupapes couplées les unes aux autres.

En échangeant les ions entre l'intra et l'extra, les canaux vont donc assurer les rôle de
  • détonateur du potentiel (Na+ de l'intra vers l'extra),
  • maintient du potentiel (Ca+ de l'intra vers l'extra),
  • et de retour au repos (K+ de l'extra vers l'intra).
Les polarité + des ions étant la même entre tous les ions en actions, c'est le sens de transfert des ions qui va donc influencer les variations de potentiel électrique.
Il n'y a que les cations (ions +) qui franchissent la membrane cellulaire de façon passive.
Le transfert des anions est très faible. D'autres mécanismes sont en jeux, mais ils n'interviennent pas ce sujet.
Cependant, après l'influx, les ions ont changé de compartiment :
  • ceux de l'intra se retrouvent dans l'extra,
  • et vice versa, ceux de l'extra se retrouvent dans l'intra.

Pour rétablir la bonne localisation des ions de façon à répéter les influx électriques,
la cellule est équipée de pompes qui vont forcer le retour des ions dans les compartiments attendus.
Les pompes assurent la différence de potentiel de la membrane des deux côtés de la membrane.
Plus ces pompes sont actives, plus le potentiel de repos est négatif.
Plus le potentiel est négatif, plus la membrane est tonique.
L'activité de ces pompes joue un rôle de chronicité dans la répétition rapides des influx électriques.
Les canaux laissent passer les ions selon le sens du gradient ionique de concentration, ce mouvement est passif et sa réactivité est élevée.
Et les pompes établissent le gradient de concentration, ce mouvement consomme de l'ATP, il est donc actif mais son activité est lente.

Il y a donc deux retours à la normale :
  • retour au potentiel de repos qui doit se faire rapidement pour éviter la tétanie (crampe),
  • retour des ions dans le bon compartiment après usage des canaux.

Complément aux schémas précédents :
Il existe également un potentiel de seuil qui déclenche le potentiel d'action.
Seuil.png
Seuil de déclenchement du potentiel d'action
Seuil.png (71.37 Kio) Vu 30791 fois

Ce seuil permet d'assurer une force stable de l'action et elle permet de nier les courants vagabons.
Ce seuil est indispensable aux cellules cardiaques car un battement de cœur ne fait pas à moitié.



Le mouvement des ions est donc très complexe.
Il est concentré lors de l'influx et il est diffus pour le retour des ions.
Les passages passifs sont rapides et les retours actifs sont délayés.
Les ions sont toujours en mouvement, y compris quand la cellule est au repos.
Les cycles sont nombreux, permanents, multiples, simultanés, et à distance.




    Interférences :
Il y a donc de nombreux points d'achoppement entre les métaux lourds et les ions physiologiques.
Les interférences peuvent atteindre chaque phase, chaque transition, chaque état.
Par exemple, elles pourraient
      - retarder,
      - et/ou diminuer,
      - et/ou empêcher,
      - et/ou accentuer,
      - et/ou prolonger,
      - et/ou autres,
    les phases de
      - seuil,
      - et/ou de detonation,
      - et/ou de plateau,
      - et/ou de retour au repos,
      - et/ou de potentiel de repos.

Intuitivement, je dirai que de base les ions des ML chassent les ions physiologiques.
C'est-à-dire que les ions physiologiques ne sont plus disponibles.
Les réactions chimiques ne se font pas de façon corrélée au taux d'intoxication.


    Symptômes :
Les symptômes d'intox peuvent donc prendre la forme d'hyper- et d'hypo-excitabilité.
Chaque métal lourds doit influer sur des types de comportements spécifiques,
il faut également prendre en compte la combinaison des métaux lourds qui peut estomper l'effet d'un métal lourd seul.
Au niveau musculaire, ce sont des fourmillements, des crampes et autre activités erratiques.
Au niveau neural, ce sont des états d'angoisses, d'insensibilités, ...
Chaque cellule excitable (voir liste un peu plus haut) devient donc progressivement erratique à mesure que l'intox progresse.

L'hyper-excitabilité est le déclenchement intempestifs de potentiels d'action jusqu'à la tétanie.
L'hypo-excitablité est l'absence de déclenchement attendu de potentiel d'action.
Exemple : ne pas réagir à un évènement soudain.

Il ne faut pas oublier les symptômes liés à la dysfonction des pompes.
Cela ne doit pas être confondu avec l'hypo-exitabilité.
Pour la pompe, là, je dirai que les symptômes comportementaux ne s'expriment pas en relief mais en creux.
C'est à dire la fatigue, éventuellement le manque de goût, de motivation, l'absence de retour de la vitalité ...
En dépit qu'une dysfonction des pompes cause une hypo-exitabilité,
cela n'empêche pas que les dysfonctions des pompes peuvent s'accumuler à une hypo-excitablité dû directement à un ML.

Surtout, les interférences peuvent certes être présentes selon telle ou telle configuration ionique.
Mais elles peuvent être nulles dans des états ioniques spécifiques.
Cela peut expliquer pourquoi quelqu'un peut paraitre serein puis sensible d'un moment à l'autre.
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Re: Témoignage de Sophocle.

Messagede gogote » Jeu 19 Oct 2017 18:10

Merci pour ces explications.

Exactement ce que je vis actuellement cet état d'hyper puis d'hypoexcitabilité ... merci.

D'ailleurs, je remarque que je suis plutôt en état d'hyper lorsque j'ai l'impression d'avoir les neurones en feu, ou que ça bouge dans le cerveau, et en hypo lorsque ce sont mes intestins qui dégustent...
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Re: Témoignage de Sophocle.

Messagede Sophocle » Jeu 19 Oct 2017 20:57



J'ai aussi remarqué que, parfois, le cerveau et les intestins sont pendulaires.
L'un et l'autre sont au bout de la chaine.
Selon les configurations , leurs sensibilités sont opposées.

Merci pour ton merci.
Je crois que nous sommes quelques rares cas à être sérieusement intoxiqués au niveau du Snc.
Pourtant, le cerveau semble pouvoir bien fonctionner dans un contexte favorable.

Je suis assez exaspéré par la facilité des gens à invoquer la psy.
Cela ne m'atteint plus, mais toujours un peu quand même.
J'essai donc de détailler le discours que j'aurai voulu entendre.

Quand je pense au nombre de gens qui sont passés par la psy et à qui on a pas tenu ce discours,
j'en ai mal au cœur.
Je ne sais pas pourquoi, mais je pressens que la psy officielle est dans le déni des métaux lourds.
la psy a donc un gros problème psy. :roi: :roi: :roi:

J'étais justement en train de rédiger un post sur les intestins... je m'y remets.


Surtout je pense à Antonin Artaud à qui la médecine a infligé des chocs électriques pendant de nombreuses années.
J'ai plutôt l'impression que la médecine a tendance à prendre les patients pour des cobayes. [img]smile/!camoufle.gif[/img]

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Détox intestins par l'hydratation et la transpiration.

Messagede Sophocle » Jeu 19 Oct 2017 21:01

Je souhaite faire un point sur la raison pour laquelle la marche hydraté désintoxique les intestins.

Nota : ce n'est pas directement la marche qui est efficace, mais c'est le refroidissement du corps par la transpiration.

Mon postula de base est que les ions suivent l'eau.

Dans le cas d'une marche non-hydratée, l'eau est puisée dans l'intra des cellules.
le sang est donc massivement chargé en ML qui s'accumulent dans les intestins.
Et patati et patata, ça c'est okay, je l'ai déjà vu plein de fois.

Pour comprendre le mouvement des ML, il faut suivre le circuit de l'eau de la source d'eau jusqu'à son extraction.

Dans le cas d'une marche hydratée,
l'eau fait le circuit suivant :

[img]images/icones/icon2.gif[/img] Gorge
    [img]images/icones/icon2.gif[/img] Intestins
      [img]images/icones/icon2.gif[/img] Sang
        [img]images/icones/icon2.gif[/img] Peau
          [img]images/icones/icon2.gif[/img] Transpiration.

De plus, l'eau en excès cantonne l'eau de l'intra là ou elle est.
Le sang ne se charge donc pas de ML qui pourraient nuire aux intestins.
Les intestins sont donc préservés de la source de ML qui parviendrait de l'intra des cellules.

Comme les ML suivent l'eau,
dans le cas d'une transpiration par marche hydratée,
les ML quittent donc les intestins car le circuit de l'eau passe par eux et sort par la peau.

Dans le cas des saunas humides,
ce serait les poumons qui se désintoxiqueraient car la source d'eau viendrait des alvéoles pulmonaires.
Mais les intestins ne devraient être trop désintoxiqués car le circuit de l'eau ne transite pas par eux.

Comme la marche en hiver n'active pas la transpiration,
la marche ne devrait pas désintoxiquer les intestins.
Donc pour désintoxiquer les intestins en hiver,
je ferai plutôt des saunas secs au cours desquels je boirai.
Cela devrait avoir le même effet qu'une marche en été.

En cas de système digestif erratique, il y a donc la peau comme relai.
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La villosité intestinale

Messagede Sophocle » Ven 20 Oct 2017 16:46

Au cours des derniers mois,
j'ai remarqué de mon système digestif n'était pas robuste.
C'est-à-dire que juste après un jeûne, il parvenait à fonctionner correctement,
mais après 2 jours de reprise alimentaire,
la facture des selles était moins bonne.
Le jeûne était donc réparateur mais la réparation n'était pas durable.

Je vais donc faire un point sur les villosités intestinales
car c'était leur manque de renouvellement qui créait ce désordre.
Ce symptôme indique que les ML interfèrent au niveau de la division cellulaire.

Avant d'en venir au symptôme en lui-même,
voici trois schémas à propos du fonctionnement de l'organe.




  1. Voici une vue des villosités au microscope.
    absorption 3.jpg
    Coupe de l'intestin au microscope.
    absorption 3.jpg (72.04 Kio) Vu 30675 fois

    On peut y voir les villosités qui peuplent le revêtement intérieur de l'intestin.
    Ces villosités sont longiformes et côte-à-côte.
    Elles tapissent l'intérieur de façon à multiplier la surface de contact avec la lumière du tube.
    On peut également y voir une importante vascularisation (au milieu de la villosité) par laquelle se font les échanges.



  2. Voici un schéma avec toutes les échelles des villosités.
    valvule_villosite.gif
    L'intestin à différentes échelles.
    valvule_villosite.gif (91.24 Kio) Vu 30675 fois

    Ce schéma montre l'extrême démultiplication de la surface de contact entre l'organe et le contenu du tube digestif.
    Ici, l'intestin est en valvules, ces dernières sont elles-mêmes tapissées de villosités, qui sont elles-mêmes tapissées de micro-villosités.
    C'est la surface de contact qui est recherchée.
    Si toute la surface de contact était mise à plat, elle serait de la taille d'un terrain de football.
    La surface d'échange est donc un aspect déterminant d'une bonne digestion.
    On peut voir également que le réseau de capillaire est très dense.
    Tous les vaisseaux sont présents, artères, veines, lymphe.
    Tout cela indique que les villosités sont donc un haut lieu d'échanges.




  3. Voici un schéma qui illustre le mode de progression des cellules qui constitue le renouvellement des villosités.
    sche_ma_villo_crypte.png
    Villosité, Crypte, Migration.
    sche_ma_villo_crypte.png (72.49 Kio) Vu 30675 fois

    La villosité prend naissance depuis une crypte.
    Dans la crypte, ce sont des cellules souches qui résident, elles sont protégées de la lumière de l'intestin.
    La cellule souche, au fond de la crypte, se divise de façon à pousser la précédente cellule fille.
    Au fil des divisions, les cellules filles remontent peu à peu vers la surface.
    Les cellules intestinales, qui étaient dans la crypte, progressent de façon à créer une villosité.
    Les cellules se remplacent donc les unes les autres comme un tapis roulant.
    Quand une cellule arrive à la tête de la villosité, elle arrive en fin de cycle.
    Elle est alors relarguée dans la lumière de l'intestin.
    Surtout, ce qui est à considérer, c'est qu'il faut environ cinq jours pour
    qu'une cellule intestinale parte du bas de la crypte et qu'elle rejoigne le haut de la villosité.



Bilan
    Cinq jours, c'est la période la plus courte du renouvellement cellulaire.
    Les autres cellules du corps ont des périodes de renouvellement bien plus longues.
    En un an, environ 80% des cellules du corps sont renouvelées,
    mais il existe des cellules qui vivent bien plus longtemps.
    Une cellules osseuse vit dix à quinze ans et il existe des neurones qui demeurent toute la vie.

    L'intestin est donc un organe spécifique qui se renouvelle très fréquemment.
    Ce renouvellement cellulaire indique que l'activité digestive use beaucoup de cellules.
    C'est simple, on use un intestin tous les cinq jours pour assurer une bonne digestion.
    Seules des cellules extrêmement fraiches paraissent adéquates pour faire le job.
    Or, le nombre de cellules qui compose l'intestin est gigantesque.
    En temps normal, le rythme de production des cellules est donc effréné.

    Ce qui caractérise l'intestin sain, c'est donc :
    • un revêtement déployé de façon à créer une immense surface d'échange avec le contenu du tube digestif,
    • un revêtement qui est neuf en permanence.




En cas d'intoxication
    Le rythme du renouvellement cellulaire n'est plus assuré à temps.
    En cas d'usure des villosités, la digestion n'est pas menée jusqu'à son terme.
    Il faut donc attendre 2 à 3 jours avant que les villosités se reconstituent.
    Mais, c'est le flot continu de nourriture qui empêche le système digestif de se renouveler.
    Surtout, si les villosités étaient étêtées (allergies gluten, lait), il faudrait que le réseau de capillaires se redéploie.

    Pour pallier au manque de renouvellement de l'intestin de façon chronique,
    il faut laisser le temps aux cellules de se renouveler et il faut moins les exposer à l'usure de la nourriture.
    C'est en aménagent le rythme des repas, qu'on peut donner un second souffle à ces cellules.
    Ce sont justement les trois repas quotidiens qui empêchent ces cellules de se renouveler.
    Je crains même qu'un repas le matin et un repas le soir soit tout autant pénalisant.
    Ce qu'il faut, c'est une longue plage continue et répétitive sans s'alimenter.
    Deux repas rapprochés, déjeuner et diner, dégagent déjà pas mal de temps.
    Évidemment, il faut éviter le grignotage entre les repas.
    En cas d'intox sévère, il faut peut-être baisser encore un peu le nombre de repas. Par ex : 3 repas sur 2 jours.
    Surtout, deux repas par jour ne réduisent pas nécessairement le volume de nourriture quotidienne.


    La solution contre ce problème, c'est l'intermittence de l'alimentation.
    Quand l'intestin est intoxiqué,
    il me semble qu'il faut réduire le nombre de repas de façon à trouver le délai nécessaire entre 2 repas pour que le renouvellement des villosités se fasse.
    Et pour faire un diagnostique, il suffit de faire, une fois, un micro-jeûne d'un jour ou deux pour voir si ça aide.
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La médecine selon Rabelais

Messagede Sophocle » Dim 22 Oct 2017 12:10

La médecine en littérature est un vrai festival d'inspiration. Après Artaud et Molière, où l'on peut voir que le malade imaginaire est une construction intellectuelle de la médecine de façon à masquer son ignorance, voici un troisième extrait du Pantagruel. Ce livre a été écrit au XVIè siècle, la langue est donc d'époque mais elle est tout à fait reconnaissable après une lecture en deux ou trois passes. Peu à peu, l'écrit commence à parler et à révéler son comique. Chez Rabelais, il y avait beaucoup de scatologie, cela permettait de contourner la censure. Ainsi, le Forum-Mélodie ne peut-il pas se targuer de s'élever au génie de Rabelais ? En surface, la moquerie se voulait carnavalesque en invoquant un livre peu sérieux et très populaire. Mais, en profondeur, il y a des vues qui sont entrées dans les mœurs. Les médecins n'étaient pas les uniques élites visées par Rabelais. Il y avait aussi de la grivoiserie dans le Pantagruel avec un fameux passage (ch.22) croustillant de chiens qui sortent d'une église et qui agressent une dame. Ça sent le fagot. Mais là, je vous laisse trouver le passage par vous-même. Cependant, Rabelais ne se contentait pas de critiquer la société de son époque. Son œuvre est également un écrin pour une proposition de société.

Pour bien comprendre le passage suivant, il faut se remémorer que Pantagruel est un géant dont la taille peut égaler celle d'un monument, d'une ville ou celle d'un continent. La taille est ici un indicateur de l'élévation d'esprit. Ce qui est intéressant, c'est que l'intérieur du corps est enfin considéré comme un abrégé du monde par les gens qui sont entrés dans le corps de Pantagruel. Par ces gens, l'intérieur du corps devient enfin quelque-chose qui se pense comme un microcosme aux multiples facettes, ou comme un paysage en miniature. Il y a un autre exemple de littérature qui a significativement influencé les sciences, c'est la représentation de l'univers avec Edgar Poe. La poésie et la science se sont mis à dialoguer, et cela a débouché sur la théorie du big-bang.


"Comment Pantagruel fut malade, et la façon comment il guerit." Livre II, ch XXXIII.
Peu de temps apres le bon Pantagruel tumba malade, & fut tant prins de l'estomach qu'il ne povoit boire ny manger, & par ce qu'ung malheur ne vient iamais seul, il luy print une pisse chaulde, qui le tormenta plus que ne penseriez: mais ses medecins le secoururent tresbien & avecques force de drogues [lenitives &] diureticques le feirent pisser son malheur. Et son urine estoit si chaulde que despuis ce temps là elle n'est point encores refroidye. Et en avez en france en divers lieux selon qu'elle print son cours: & l'on l'appelle les bains chaulx, comme à Coderetz, à Limous, à Dast, à Balleruc, à Neric, à Bourbonensy, et ailleurs. En Italie à Mons grot, à Appone, à Sancto Pedro dy Padua, à Saincte Helene, à Casa Nova, à Sancto Bartholomeo. En la comté de Bouloigne à la Porrette, et mille aultres lieux. Et m'esbahys grandement d'ung tas de folz philosophes & medecins, qui perdent temps à disputer dont vient la chaleur de cesdictes eaux, ou si c'est à cause du Baurach, ou du Soulphre, ou l'Allun, ou du Salpestre qui est dedans la minere: car ilz n'y font que ravasser, & mieulx leur vauldroit se aller froter le cul au panicault, que de perdre ainsi le temps à disputer de ce dont ilz ne sçavent l'origine, que lesdicts bains sont chaulx par ce qu'ilz sont issuz par une chauldepisse du bon Pantagruel. Or pour vous dire comment il guerit de son mal principal ie laisse icy comment pour une minorative il print quatre quintaulx de Scammonée Colophaniacque, six vingtz & dix huyt chartées de Casse. Onze mille neuf cens livres de Reubarbe, sans les aultres barbouillemens. Il vous fault entendre que par le conseil des medecins fut decreté qu'on osteroit ce que luy faisoit le mal à l'estomach. Et de faict l'on fist xvii. grosses pommes de cuyvre plus grosses que celle qui est à Romme à l'aiguille de Virgile, en telle façon qu'on les ouvroit par le meillieu & fermoit à ung ressort. En l'une entra ung de ses gens portant une lanterne & ung flambeau allumé. Et ainsi l'avalla Pantagruel comme une petite pillule. En cinq aultres entrerent d'aultres gros varletz chascun portant ung pic à son col. En troys aultres entrerent troys paysans chascun ayant une pasle à son col. Es sept aultres entrerent sept porteurs de coustretz chascun ayant une gourbeille à son col. Et ainsi furent avallées comme pillules. Et quand furent en l'estomach, chascun desfit son ressort & sortirent de leurs cabanes, & premier celluy qui portoit la lanterne, & ainsi chercherent plus de demye lieue où estoient les humeurs corrumpues. Finablement trouverent une montioye d'ordures: alors les pionniers fraperent sus pour les desrocher & les aultres avecques les pasles en emplirent les gourbeilles: & quand tout fut bien nettoyé, chascun se retira en sa pomme. Et ce faict Pantagruel se parforce de rendre sa guorge, & facillement les mist dehors, & ne monstroient en sa guorge en plus qu'ung pet en la vostre, & là sortirent hors de leurs pillules ioyeusement. Il me souvenoit quand les Gregeoys sortirent du cheval en Troye. Et par ce moyen fut guery & reduyt à sa premiere convalescence. Et de ces pillules d'arain en avez une en Orleans sus le clochier de l'esglise de saincte Croix.


Pour le lecteur qui souhaite un peu plus de détails, des
commentaires et des notes sont disponibles dans l'édition
originale, placée en fichier joint :
Fichiers joints
La_vie_de_Gargantua_et_de_Pantagruel.pdf
Texte original avec commentaire historique et notes, voir p.143.
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Pionnier de l'électrosensibilité, Dc Maschi, radié et gracié

Messagede Sophocle » Mar 24 Oct 2017 14:09

Je souhaite insister sur l'histoire du docteur Jean-Pierre Maschi car elle est révélatrice de l'ambiance qui règne dans la médecine française.
J'ai déjà évoqué son histoire dans ma présentation, mais elle mérite que je m'y attarde un peu plus.

[img]images/icones/icon2.gif[/img] Les sources :

Depuis les années 60, ce médecin alerte quant au risque de la pollution électro-magnétique dans les société développées. Par ses préconisations, il arrivait à traiter des malades de la sclérose en plaque. Suite à ses succès, la médecine officielle finit par lui tomber dessus. Il a été radié pour charlatanisme par l'ordre en 1968, ensuite il a été gracié par un décret personnel du président Mitterrand en 1990, et enfin il a été réhabilité en 2002 par le président Chirac. Pour mettre d'accord Mitterrand et Chirac, il faut vraiment que le comportement de l'ordre des médecins heurte la conscience de ces deux présidents au-delà des bassesses politiques qui règnent entre des ex-rivaux. Ces grâces indiquent que l'ordre des médecins relève de l'indélicatesse envers les intérêts des malades. Je n'irai pas jusqu'à la trahison car en tant que malade, je suis parti prenante et que je souhaite ne pas préjuger de l'avis que pourrait donner une cour de justice sur les agissements de l'ordre des médecins. Désormais, la question de la pertinence des médecines autorisées se pose au regard des techniques que l'ordre met sous le boisseau.

Selon le témoignage du docteur Maschi et contrairement au discours de la médecine officielle, le problème de la sclérose en plaque ne serait pas viral mais il s'agirait d'une surchauffe de la myéline à cause de la rehausse du flux électrique qui parviendrait du champ électro-magnétique. Comble de la déchéance, le traitement officiel aggraverait les symptômes des sclérosés par une rehausse du système immunitaire. Selon son témoignage, le docteur Maschi préconisait plusieurs gestes au quotidiens, et il appliquait déjà de l'argile pour aider le corps à re-myéliniser. L'argile n'intervient pas directement mais elle détoxine l'organisme de façon à ce que le corps puisse se réparer tout seul.

C'est-à-dire que l'ordre des médecins laisse les patients se blesser en connaissance de cause, qu'il pourchasse les médecins qui font correctement leur métier, et qu'il empêche les soins qui ont des résultats de se généraliser. De plus, en discutant avec des malades, je me suis rendu compte que la recherche médicale se servait des sclérosés pour qu'ils aillent soulever des fonds. Le système a donc réussi à se pervertir de façon a ce que les malades entretiennent leurs bourreaux et leurs malheurs. Avec ce genre de perversion, les malades ne vont jamais reconnaître leurs erreurs. Ces agissements sont accablants, l'ordre des médecins a décidément tout pour plaire. [img]smile/bash.gif[/img]

L'ordre des médecins bénéficie d'une construction juridique qui leur permet donc d'agir à l'encontre des intérêts des gens auxquels il prétend servir. Avec une telle mauvaise foi, il est à craindre que l'électrosensibilité demeure longtemps un déni psychanalytique des médecins. Un tel ordre n'a pas d'avenir mais il se cramponnera à son intouchabilité jusqu'au bout. Il faudrait établir un contre-pouvoir à l'ordre en dépit que les médecins soit les seuls habilités à juger de médecine. Une solution pourrait être de faire en sorte que l'ordre des médecins rende des comptes à l'assemblée nationale.



Nice Matin a écrit: Copie de l'article cité et placé en pièce jointe
Avant de se prêter à l'exercice de la photo portrait, il enfile sa veste. Autant par respect
des convenances que par élégance. Tant pis si cela a un côté vieille France. Après
tout, le Dr Jean-Pierre Maschi a 81 ans. Dans son cabinet du boulevard Dubouchage,
ce Niçois pratiquait la médecine bien avant l'avènement du WiFi, de l'induction, ou
encore de ce téléphone portable aujourd'hui tant décrié.
Et pour avoir été, il y a plus de 40 ans déjà, le premier à dénoncer la dangerosité
potentielle de ces ondes qui commençaient à envahir notre quotidien, le Dr Maschi a
eu droit à un procès d'un autre temps : un véritable procès en sorcellerie !
Le docteur « miracle » accusé de charlatanisme
« En 1968, j'ai été tout bonnement accusé de charlatanisme et radié de l'ordre des
médecins, rappelle cet homme à l'honneur blessé. On m'avait surnommé le docteur
miracle...» Et si Jean-Pierre Maschi avait eu raison avant tout le monde ?
La conviction scientifique de ce médecin niçois est donc née au milieu des années 60,
à son retour de Madagascar. Il fut alors confronté à « des affections cardiaques,
rhumatisantes ou neurologiques », presque inconnues sur « l'île Rouge »... Et plus
largement dans les pays en voie de développement. « Il ne pouvait s'agir que de
maladies de civilisation », c'est-à-dire liées à notre propre environnement.
Un environnement moderne de plus en plus peuplé d'appareils électriques. « Ils
diffusent tous des ondes basses fréquence », explique le Dr Maschi. Des ondes qui
nous électrocuteraient à feu doux. C'est en quelque sorte l'idée de ce médecin niçois
qui met alors au point un traitement : « une bricole en fait, précise-t-il, constituée à 80%
de conseils d'hygiène générale. Il faut par exemple éviter de porter des vêtements
en fibres synthétiques qui génèrent de l'électricité statique. Ou encore passer
régulièrement ses mains sous l'eau pour se mettre à la masse. »
État de grâce présidentielle
Les bons conseils du praticien niçois semblent faire recette. « Mes patients me
faisaient part d'une amélioration de leur état. Les résultats dépassaient ce que je
pouvais envisager. C'est alors que j'ai été contacté par l'Agence France Presse
(AFP)...» L'emballement médiatique n'a eu d'égal que l'ire de ses pairs.
Le conseil de l'Ordre crie au « charlatanisme ». Le Dr Maschi est radié en 1968...
Avant d'être réintégré par décret présidentiel de François Mitterrand. En 2002, c'est
Jacques Chirac qui l'absout de toutes ses condamnations. Et voilà que la semaine
dernière s'est ouvert un Grenelle des Antennes afin de mesurer la nocivité potentielle
de la... « pollution électromagnétique ». Un terme dont le médecin niçois revendique
d'ailleurs la paternité... Inventé il y a plus de 40 ans.
Pour autant, cet homme qui avait raison avant tout le monde n'a rien d'un gourou
passéiste. Téléviseur écran plat dans un coin de son salon, lampadaires halogènes,
téléphone portable, et même son propre site Internet (1)... Le Dr Maschi est loin d'être
réfractaire à toute forme de modernisme. « Les micro-ondes, les plaques à induction
ou encore les portables font partie de notre quotidien. Je ne dis pas qu'il faut les
supprimer. Je dis juste qu'ils sont source de pollution. Et depuis 40 ans, je me bats
pour que les pouvoirs publics le reconnaissent et informent leurs utilisateurs. »




______________________________________
Finalement, je place ici le fameux passage du Pantagruel évoqué dans le message précédent, car ces chiens pourraient égarement sortir de tout autre établissement.


Comment Panurge feift vn tour a la dame Parifianne qui ne fut point a fon aduentage. Chapitre XXII
Or notez que le lendemain estoit la grand feste du corps dieu, à laquelle toutes les femmes se mettent en leur triumphe de habillemens, & pour ce iour ladicte dame s'estoit vestue d'une tresbelle robbe de satin cramoysi, et d'une cotte de veloux blanc bien precieux. Ce iour de la vigile Panurge chercha tant d'ung cousté & d'aultre, qu'il trouva une chienne qui estoit en chaleur, laquelle il lya avecques sa ceincture & la mena en sa chambre, & la nourrit tresbien cedit iour & toute la nuyct, & au matin la tua, & en prit ce que sçavent les Geomantiens Gregeoys, et le mist en pieces le plus menu qu'il peut, & les emporta bien cachées, et s'en alla à l'esglise ou la dame debvoit aller pour suyvre la procession, comme c'est de coustume à ladicte feste. Et alors qu'elle entra Panurge luy donna de l'eau beniste bien courtoisement la saluant, & quelque peu de temps apres qu'elle eut dit les menuz suffrages il s'en va ioingdre à elle en son banc, & luy bailla ung Rondeau par escript en la forme que s'ensuyt.

Rondeau.
Pour ceste foys, que à vous dame tresbelle
Mon cas disoit, par trop feutes rebelle
De me chasser, sans espoir de retour:
Veu que à vous oncq ne feis austere tour
En dict ny faict, en soubson ny libelle.
Si tant à vous desplaisait ma querelle,
Vous povyez par vous sans maquerelle
Me dire, amy partez d'icy entour
Pour ceste foys.
Tort ne vous foys, si mon cueur vous decelle
En remonstrant, comme le ard l'etincelle
De la beaulté que vouvre vostre atour:
Car riens ny quiers, sinon qu'en vostre tour
Me faciez dehait la combrecelle
Pour ceste foys.
Et ainsi qu'elle ouvroit le papier pour veoir que c'estoit, Panurge promptement sema la drogue qu'il avoit sur elle en divers lieux et mesmement au repliz de ses manches et de la robbe, & puis luy dist. Ma dame, les pouvres amans ne sont pas tousiours à leur ayse. Quant est de moy iespere que les malles nuycts, les travaulx & ennuytz, auxquelz me tient l'amour de vous, me seront en deduction d'autant des peines de purgatoire. A tout le moins priez dieu qu'il me doint mon mal en patience.

Panurge n'eut pas achevé ce mot, que tous les chiens qui estoient en l'esglise ne s'en vinssent à ceste dame pour l'odeur des drogues qu'il avoit espandues sur elle, petitz & grans, gros & menuz tous y venoient tirant le membre & la sentant & pissant partout sur elle. Et Panurge les chassa quelque peu et print congié d'elle, et s'en alla en quelque chapelle pour veoir le deduyt: car ces villains chiens la conchioent toute & compissoient tout ses habillemens, tantq u'il y eut ung grand levrier qui luy pissa sur la teste & luy culletoit son collet par derriere, les aultres aux manches, les aultres à la crope: & les petitz culletoient ses patins. En sorte que toutes les femmes de là autour avoient beaucoup affaire à la saulver. Et Panurge de rire, dist à quelqu'ung des seigneurs de la ville. Ie croy que ceste dame là est en chaleur, ou bien que quelque levrier l'a couverte fraischement. Et quand il veit que tous les chiens grondoient bien à l'entour d'elle comme ilz font autour d'une chienne chaulde, il s'en partit, & alla querir Pantagruel, et par toutes les rues où il trouvoit des chiens, il leur bailloit ung coup de pied, disant. Et ne yrez vous point à voz compaignons aux nopces, devant devant.

Et arrivé au logis dist à Pantagruel, maistre ie vous pry venez veoir tous les chiens de ceste ville qui sont assemblez à l'entour d'une dame la plus belle de ceste ville & la veullent iocqueter. A quoy voulentiers consentit Pantagruel, & veit le mystere qu'il trouva fort beau & nouveau. Mais le bon fut à la procession: car il se trouva plus de six cens chiens à l'entour d'elle, qui lui faisoient muille hayres: et partout où elle passoit les chiens frays venuz la suyvoient à la trace, pissans par le chemin ou ses robbes avoient touché. Et tout le monde se arrestoit à ce spectacle consyderant les contenances de ces chiens qui luy montoient iusques au col, et luy gasterent tout ses beaulx acoustremens, qu'elle ne sceut y trouver remede, sinon s'en aller à son hostel. Et chiens d'aller apres, & quand elle fut entrée en sa maison et fermé la porte apres elle, tous les chiens y accouroient de demy lieue, et compisserent si bien la porte de sa maison, qu'ilz y feirent ung ruysseau de leurs urines, ou les cannes eussent bien noué.
Fichiers joints
Nice-Matin Maschi.pdf
Copie PDF de l'article de Nice-Matin.
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Les compartiments Liquidiens V - L'extra

Messagede Sophocle » Mer 25 Oct 2017 14:53

Depuis que j'ai arrêté mes marches quotidiennes, je dors moins bien.
Ça fait une semaine que je ne dors pas de 2 heures du mat à 5 heures.
Ce qui est curieux, c'est que cela se répète de façon assez précise à chaque nuit.

Les températures douces de l'automne ont significativement réduit la transpiration pendant les marches.
J'ai donc récemment suspendus ces marches et je les ai remplacées par des saunas hebdomadaires.
J'ai remarqué que je dormais un peu mieux au cours de la nuit après le sauna mais ça n'allait pas au-delà.

Cet été, je parcourais quotidiennement sept kilomètres.
Et je les faisais au moment le plus chaud de la journée pour bien transpirer.
Mais là, pour le sommeil, ce n'est pas le même objectif.
Je vais donc reprendre des marches quotidiennes de façon à retrouver un meilleur sommeil.
Je n'en ferai pas plus de kilomètres que de nécessaires, j'envisage d'en faire trois pour commencer.
Et le meilleur moment pour une marche en vue d'un meilleur sommeil, c'est le plus tard possible avant le coucher.
Pour ma part, je les ferai en fin de journée, juste avant le diner pour ne pas avoir le ventre plein.

Je me suis donc penché sur la question du drainage de la lymphe car elle est fortement activée pendant la marche.
Même si la transpiration n'a plus lieu, la marche aide à la détox par l'activation des fluides.
Pour bien comprendre l'enjeu de la lymphe, il faut aborder la dynamique de l'extra dans son ensemble.



  1. LES LIQUIDES INTRA-CELLULAIRES (L.I.C.) ET EXTRA-CELLULAIRE (L.E.C.)
    Le volume total des liquides dans le corps est de 42 litres.
      Ce volume est composé de deux compartiments, l'intra (ou LIC) et l'extra (ou LEC).
    • Deux tiers du volume liquidien est à l'intérieur des cellules : c'est l'intra, dont le volume total est de 28 litres.
    • Le tiers restant est l'extra, il représente 14 litres sur 42 litres.
      Liquides.jpg
      Gauche : Proportion des volumes, Droite : les échanges entre volumes. Le plasma est la part liquide du sang.
      Liquides.jpg (65.68 Kio) Vu 30333 fois
    Ce schéma représente les volumes en jeu.
    En dépit du petit volume d'une seule cellule, le volume total de l'intra est majeur.
    En cas d'échanges entre l'intra et l'extra, il y a un effet d'entonnoir.
    Quand l'intra se déverse dans l'extra, les concentrations de déchets augmentent rapidement.
    Il y a un effet collecteur qui est démultiplié par le très grand nombre de cellules individuelles.
    Entre l'intra et l'extérieur, les volumes liquidiens intermédiaires passent de 28l, puis 15l et enfin 5 litres.
    Donc la concentration des toxines est multiplié par 5 rien que par l'effet de diminution des volumes.
    Il faut donc activer les émonctoires pour déstocker les toxines au fur et à mesure qu'elles se présentent.



  2. L'EXTRA-CELLULAIRE
    Cet extra est à nouveau subdivisé par
    • le plasma (la part liquide du sang),
    • la lymphe canalisée,
    • le liquide interstitiel entre les cellules (voir photo du post Les compartiments liquidiens III).
      DynamiqueExtra.jpg
      En dépit que cela ne soit pas représenté, il y a également des échanges entre l'intérieur de la cellule et son milieu interstitiel.
      DynamiqueExtra.jpg (28.23 Kio) Vu 30333 fois
    Le liquide interstitiel est le lieu des échanges directe entre l'intérieur des cellules mais aussi à distance par l'apport de nutriments et l'élimination des déchets.
    Il y a donc deux éléments qui sont échangés :
    • Les nutriments
    • les déchets
    Et les échanges avec le liquide interstitiel se font :
    • entre l'intérieur de la cellule
    • et entre
      • le sang (échanges dans les 2 sens, nutriments, déchets),
      • la lymphe canalisée (échanges dans un sens, déchets).
    Ce qui notable, c'est que les échanges se font par jalons.
    Si un seul jalon était défaillant, il y a embouteillage.
    De plus, c'est pas parce que les fluides circulent qu'il y a nécessairement détox.
    Encore faut-il que les cellules veulent bien relarguer le contenu de leur membrane.



  3. DYNAMIQUE SYSTÉMIQUE
    Ces liquides sont certes proches les uns des autres quant à leur composition.
    Mais chaque fluide n'a pas du tout la même dynamique.
    Une action bénéfique pour l'un ne sera pas nécessairement efficace sur l'autre.
    Sans équilibre des actions sur chaque spécificité, il risque de pas y avoir de détox.
    Voici un schéma sur la circulation lymphatique :
    CirculationSystemique.jpg
    De gauche à droite : des principes généraux au détail du circuit périphérique.
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    Contrairement au sang, il n' y a pas d'organe qui pompe pour drainer automatiquement la lymphe.
    De plus, le circuit n'est pas totalement canalisé.
    La source de la lymphe provient du liquide interstitiel dont la viscosité est assez élevée.
    La circulation de la lymphe est donc très faible.
    Au repos, la lymphe stagne, seuls 2 litres sont en mouvement. Les déchets s'accumulent.
    Il faut comparer cela aux 8.000 litres de sang pompés quotidiennement par le cœur.
    Puis, la lymphe est renvoyée dans le sang de façon à ce qu'elle soit filtrée par les émonctoires.
    Ensuite, les déchets du sang sont envoyés vers les organes filtrants (intestins, reins, foie).
    Et le sang est envoyé vers les poumons pour se décharger du CO2 et se charger en O2.

    Mais, en activité, 10 litres de lymphe peuvent être mis en mouvement, c'est-a-dire que la totalité du liquide interstitiel peut être renouvelé.
    La marche active le drainage de la lymphe par le mouvement du diaphragme et par la répétition de la pression sous du pied.
    Ces deux mouvements vont activer la quasi-totalité du circuit via le canal thoracique et les vaisseaux périphériques.
    Ce qui est bien avec la marche, c'est que la mobilisation et l'élimination sont activées en même temps.

Dans mon cas, je dirai que le manque de marche empêche une fatigue saine d'activer un sommeil durable et il sature le circuit lymphatique en déchets de façon à ce que le cerveau ne puisse pas éliminer ses toxines. Ce sont donc deux effets nuisibles qui s'accumulent en l'absence de marche.


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Sophocle

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Re: Témoignage de Sophocle.

Messagede gogote » Jeu 26 Oct 2017 00:45

Salut Sophocle,

Concernant Maschi, j'applique sur ma colonne vertébrale notamment de l'argile verte depuis un temps pour tester, étant ehs, afin de voir si ça produit un effet identique à une mise à la terre si je puis dire. A suivre.

Pour le mouvement de la lymphe, j'imagine que c'est pareil en courant ?
Ces dernières années, alors que je ne bougeais plus trop, à chaque fois que j'ai subitement eu une activité, ça a été la catastrophe, du gros blocage ou herx. Trop de lymphes surement remis en circulation ? Je me souviens de moments ou j'en suis presque tombé dans les pommes ou à devenir tout blanc, surement une sursaturation des émonctoires dans ces instants. Je me rends compte avec une certaine surprise que je rebouge pas mal depuis ma séparation et que je ne m'en sors pas si mal, au contraire même. ( mais bon, j'envoie aussi sur les raisins à longueur de journée pour "vider" les émonctoires et nettoyer )

Il y a aussi le trampoline souvent plébiscité pour le mouvement de celle-ci.
A voir sinon, car ça m'intéresse également ces marches. Après, j'ai eu une période de forte activité via la muscu, ça me faisait dormir, et j'ai même eu au départ des journées ou je me sentais tomber dans les pommes là encore tant ça remuait, notamment à l'intérieur du cerveau...
le souci de toutes ces considérations, c'est qu'il est des personnes avec des blocages structurels d'après-moi, comme je le suspecte dans mon cas ( genre asymétrie/dystrophie ou autres ) , qui doivent bloquer la bonne circulation de tous ces processus et créer l'encrassement ...

Tu as des soucis à ce niveau d'ailleurs ?
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Les compartiments liquidiens VI - tonicité.

Messagede Sophocle » Jeu 26 Oct 2017 13:34

Salut Gogote.

Je profite de ton message pour faire un topo sur la tonicité des cellules car j'envisageais de faire prochainement un post sur le sujet et que ton message aborde la question du jogging et des malaises. Le cours sur les compartiments liquidiens me donne plein de pistes de réponses quant aux états limites de l'organisme en cas d'intox.

Pour le mouvement de la lymphe par le jogging, je fais un test tous les six mois. J'ai également fait un test cet été pendant la période de marches quotidiennes, j'étais donc entrainé. Le jogging était donc le palier immédiatement juste au-dessus de ce que je pratiquais déjà au quotidien. Le jogging accélère fortement le rythme, on pourrait dire qu'une demie-heure de jogging équivaudrait à une heure de marche environ. Cependant, je crains qu'une forte activité physique n'augmente pas le mouvement de la lymphe au-delà de celui de l'endurance car le liquide interstitiel est très visqueux. Il y a peut-être un effet de plafond. La viscosité du liquide interstitiel aide au maintient des cellules entre-elles. Sans cette viscosité, les cellules se désolidariseraient les unes des autres. Je ne vois donc pas ce liquide devenir ultra-mobile. Je dirai que la lymphe est le liquide de l'endurance, c'est elle qui achemine les lipides depuis les intestins et le sang est le liquide de l'activité physique intense avec l'oxygène et le glucose.

Au jogging, j'ai deux problèmes qui apparaissent au bout de dix minutes et qui sont éventuellement liés. Le premier, c'est que le mouvement saccadé de la course est inconfortable, les muscles demandent à ce que la course cesse, et les articulations sont tiraillées ; un point de côté menace également d'exploser à tout moment. J'ai beau ralentir le rythme, ou j'ai beau effectuer de longs échauffements avant, rien à faire, ça ne veut pas. De plus, il n' y a aucun effet entrainant, aucun plaisir de courir. Mon ressenti est un espèce de léger mal de mer. Le deuxième problème est que la pression en eau augmente dans la boite crânienne. J'ai l'impression qu'il y a beaucoup d'eau qui y rentre mais que le débit de sorti est étriqué. J'ai la tête qui devient rouge, et surtout, j'ai une forte transpiration d'un coup. Là, au vu de mon vécu, c'est le moment d'arrêter.

Il y a des années, j'ai déjà eu deux fortes transpirations au repos. À chaque fois, j'ai frôlé le malaise et je me suis retrouvé complètement trempé. La peau a relargué tant d'eau que les vêtements étaient humides. Ce phénomène est un garde-fous pour protéger le cerveau en cas d'une trop forte pression en eau. D'habitude, ce sont les reins qui assurent la régulation de la pression en eau. Mais quand, les reins ne suffisent pas, la peau déclenche une procédure d'urgence en relarguant massivement de l'eau. Normalement, l'eau suit le sodium. Au repos, le sodium réside dans le milieu interstitiel grâce aux pompes cellulaires. En action, le sodium rentre spontanément dans la cellule par les canaux sodiques pour propager l'influx électrique. Une fois dans la cellule, il est normalement re-pompé vers l'extérieur. Dans mon cas, je crains que les pompes patinent un peu. L'eau, qui suit le sodium, s'accumule alors dans la cellule. La cellule risque d'exploser sous la pression de l'eau. Surtout que le cerveau est bloqué dans une boite, il ne peut pas enfler. J'attribue la défaillance des pompes à la perturbation des ions des ML avec les ions physiologiques. Parfois, les pompes à sodium n'assurent pas leur service même au repos. Pour pallier à l'excès d'eau dans l'intra, la peau va donc relarguer massivement de l'eau en un coup. Ainsi, la concentration en soluté de l'extra va s'élever rapidement, et la périlleuse surcharge en'eau de l'intra va sortir par osmose. Quand cela m'est arrivé, j'étais quasiment en train de tomber dans les pommes, mais la perte de conscience s'est avortée avant qu'elle ait eu définitivement lieu grâce au relarguage de l'eau, j'ai donc fini par retrouver mes esprits. Par contre, ce n'est pas un herx, car il n'y avait rien de mental, le moral est bon. C'est jusque que j'étais dans une phase d'amorce d'un évanouissement.

C'est vrai que j'ai eu une longue période pendant laquelle je n'envisageais même pas le sport. C'est simple, le corps ne pouvait pas, donc le mental ne voulait pas. À cette époque, j'ai également vécu quelques rares pertes de conscience lorsque j'étais debout et au repos à cause du manque de vascularisation du cerveau. Ici, les causes de la perte de conscience ne sont pas les mêmes que celle du paragraphe précédent. Elles étaient impulsées, par exemple, par un choc émotionnel dans un contexte d'une sous-vascularisation chronique. Là aussi, le corps dispose d'un moyen auto-réparant. En perdant connaissance, je tombais alors par terre. Une fois à terre, la tête retrouvait alors une vague de sang par le retour à une posture horizontale. Du coup, je retrouvais conscience en à peine une minute. Par chance, je ne me suis jamais blessé en tombant. C'est une période où je vivais allongé la majeure partie de la journée car le cerveau marchait mieux dans cette posture. C'est une époque où je ne me levait pas d'un coup, car je risquais la perte de connaissance. Je montais également les escaliers lentement, sinon c'était le black-out. Je n'ai pu envisager le sport que tardivement, notamment après que les compléments alimentaires (Dmsa, ail des ours, ...) aient consolidé leurs effets.

Avec le sport, c'est comme quand on fait un feu dans une cheminée, au début on souffle comme un malade pour que quelques braises dédaignent bien vouloir s'allumer, puis avec de la patience et une certaine intensité et une progression bien mesurée ni trop ni pas assez, ça s'emballe tout seul. Mais tant qu'il y a un peu de braise, on peut toujours la conforter en douceur. C'est-à-dire qu'il est difficile d'apprécier rapidement le bon dosage. Il faut pratiquer longtemps sans espérer que les bénéfices ne parviennent rapidement. Ma théorie, c'est que tant que je pratique du sport et que mon état n'empire pas, je continue. Mais quand les premiers résultats durables se sont fait voir, là j'ai eu le plaisir du sport qui s'est installé.

J'avais également fait des saunas, cela a peut-être pu aider à la reprise du sport. Quant au trampoline, ça m'amuserait bien d'en faire. Mais j'habite dans un appart, j'essaierai aux prochaines vacances. Pour l'asymétrie ou la dystrophie, j'avais certes le visage, les épaules et les bras raidis, mais la prise de vitamines les avait un peu débloqué. Puis les légumes et les chélations ont fait le reste du travail. Cependant, j'ai encore des raideurs au niveau de la colonne, mais je pense que ça vient d'une concentration de ML car je soupçonne les ions de fuir par les interstices entre les vertèbres. Mon dos me pose des problèmes quand je suis assis, il faut que je mette à bouger pour le calmer.


Je me rends compte avec une certaine surprise que je rebouge pas mal depuis ma séparation et que je ne m'en sors pas si mal, au contraire même.

D'ailleurs, courir la belette, ça fait aussi bouger la lymphe. :roi:

Voici deux diapos sur la tonicité des cellules tirées du cours à partir desquelles je bâtis mon discours. Je m'y retrouve tout-à-fait dans ce cours. J'ai vraiment l'impression que mes symptômes parviennent du problème du mouvement d'eau entre les cellules. La fluctuation de mes symptômes est assez proche des causes évoquées dans ces diapos. La seule présence des ions ne peut pas être directement incriminée car parfois je me sens bien. Dans ma recherche de compréhension des symptômes, j'ai vraiment besoin d'un élément intermédiaire avec des effets volatils, en enchainements, en débordement, en tempérance, d'activation, de désactivation, d'adoucis, de transitoire, de renversements, de soudain, de compensations,... Quelque chose de liquide et d'ionisé, quoi. Les différentes dynamiques de l'eau et des ions ont l'air de bien répondre à mes attentes. Les taux mal régulés de Na et de K peuvent expliquer ces état de confusion et d'excitabilité nerveuse intempestifs ou durable. C'est-à-dire que je pouvais avoir des sursauts dans une ambiance calme, mais je pouvais aussi parvenir à rechercher une volonté de calme dans une ambiance d'excitabilité. C'est comme une surface blanche qui est percée par des bulles noires qui remontent des profondeurs. Ou c'est du noir en surface qui peut se blanchir par la mobilisation de blanc en profondeur. Une fois, c'est l'eau qui pose problème et se sont les ions qui compensent, une autre fois ce sont les ions qui posent problème et c'est l'eau qui compense. Enfin bref, c'est une série de chutes, de rétablissements et de rebondissements où ce qui se passe en surface ne ressemble pas à la tendance de fond.
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Effets de la natrémie et kaliémie.
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Schéma de l'effet du mouvement d'eau dans la cellule.
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