Page 1 sur 1

Détox soutenue des ML par des micro-jeûnes

MessagePosté: Jeu 26 Jan 2017 12:44
de Sophocle

Édit :
Le contenu de ce post, dont le fichier joint, est devenu obsolète suite à de nouvelles recherches.
Si vous souhaitiez accéder aux ultimes conclusions, rendez-vous à la page suivante : [img]images/icones/icon2.gif[/img] Synthèse analytique, index et présentation du topic.



PRÉSENTATION :
Voici une thérapie de désintoxication sûre et sécurisée aux métaux lourds par la répétition de mini-jeûnes secs.


------------------------
DOCUMENT À TÉLÉCHARGER :
[img]images/icones/icon1.gif[/img]
Détox et jeûnes.docx
Détox douce par des mini-jeûnes.
(127.39 Kio) Téléchargé 647 fois

Nota : Pour les dernières mises-à-jours, merci de consulter mon topic à partir de ce message : http://www.forum-melodie.fr/phpBB3/view ... 36#p114983.

------------------------
PROBLÉMATIQUE :
Jeûne habituels : forte mobilisation mais peu d'élimination
Jeûne proposé ici : répétition de mini-jeunes secs (privation d'eau) mais alimentés pour rétablir une élimination des toxines aussi forte que la mobilisation.

------------------------
COMMENTAIRE :
Aucun jeûne long n'est préconisé, des micro-jeûnes quotidiens de seize heures sont pratiqué. Mais à terme, des mini-jeûnes (24h) accélérera le rythme de détox du Snc. Pour bien cerner la compréhension de cette thérapie, les actions à mener et à ne pas mener sont détaillées face aux étapes biologiques de la cellule.

------------------------
REMARQUE :
Ce document est une synthèse de mon témoignage disponible à la page suivante :http://www.forum-melodie.fr/phpBB3/viewtopic.php?f=56&t=6410#p114507

------------------------
TABLE DES MATIÈRES :
I. Thérapie
A. Étape préalable
B. Problématique
C. Remarque
D. Définitions
E. Abréviations
F. Table de matières
G. Date

II. Généralités
A. Préalable : En l’absence de jeûne
B. Symptômes des métaux lourds

III. Jeûnes intermittents et métaux lourds
A. Réponse de la cellule ordinaire au stress par carence énergétique
B. Spécificité de la cellule nerveuse
C. Utilité d’un jeûne à l’eau en dépit d’absence d’amélioration de symptôme
D. Mise en place du jeûne intermittent à l’eau.
E. Dmsa
F. Rupture du jeûne
G. Régimes alimentaires
H. Milieux aqueux et loi d’osmose
I. Principe passif d’intoxication
J. Renversement du mouvement d’osmose par le jeûne sec
K. Mise en place du jeûne intermittent sec
L. Durée d’application
M. Protocole Cutler et Cure Clark,

IV. Jeûnes continus et métaux lourds
A. Un jeûne aménagé pour les métaux lourds
B. Grand entretien et maintenance
C. Problématique majeure : Mobilisation versus Élimination
D. Le jeûne à l’eau et continu de trois jours : une précaution par paliers
E. Le jeûne long à l’eau
F. Jeûne à l’eau Versus Jeûne sec
G. Drainage des métaux lourds par le jeûne sec
H. Fréquence Dmsa pendant un jeûne continu et presque sec
I. Dosage Dmsa
J. Renouvellement du jeûne sec
K. Protocole complet de jeûne sec et continu...
L. … certes à l’efficacité provisoire, mais transitoire
M. Temporisation des os
N. Retour au jeûne intermittent sec
O. Mini-jeûnes presque secs
P. En cas de symptômes
Q. Élimination complémentaire : la transpiration
R. Finalisation et parfait achèvement
S. Alternative sans Dmsa

V. Champs d’application des jeûnes
A. Généralités
B. Médication
C. Amalgames dentaires
D. En cas d’état faible
E. En cas de surpoids
F. En cas de sous poids
G. Modalités du jeûne continu
H. Purge des intestins et du foie
I. Prévention du risque de déminéralisation
J. Légumes en bouillons
Voir table définitive dans le document word


---------------------
Amendements à la première version :
(Première version disponible à l'adresse suivante : http://www.forum-melodie.fr/phpBB3/viewtopic.php?f=56&t=6410#p114686)
Révision du 13 mars 2017 : refonte de la hiérarchisation suite à la pratique du jeûne sec alimenté.
Révisions antérieures :
Symptômes
Plus précisément, les métaux lourds sortent nécessairement un peu tous les jours de la cellule pendant la faible période de jeûne au cours du sommeil. Mais si les intestins étaient en régime dégradé, les métaux lourds ne sont plus éliminés au compte-goutte. Par voie de conséquence, ils s’accumulent dans l’organisme. Ces ions sont le Plomb II (Pb++), les ions mercure (Hg++), les ions arsenic (As+++), et cætera. Ces ions indésirables perturbent donc la composition ionique des liquides des milieux aqueux dont les ions naturels sont le bi-phosphates HPO4--(précurseur de l’ATP), le Potassium (K+), le Sodium (Na+), le Chlore (Cl-), et le bicarbonate HCO3- (tampon du pH). Toute réaction électrochimique en est perturbée. En cas d’intoxication, les foyers de désordres potentiels sont donc au niveau d’un milieu aqueux, c’est-à-dire partout. La manifestation des désordres est volatile. Par exemple, en cas d’excès d’un ion indésirable, une enzyme ne s’exprime plus car elle se sera liée avec le mauvais ion. Mais un nouveau foyer naitra après qu’un autre eût été traité.
De surcroit, les ions métalliques se chargent en énergie auprès d’un champ électromagnétique, cela peut augmenter son périmètre d’influence. Voir même, activer ou inhiber une décharge électrique dans la cellule nerveuse. Il devient alors difficile de trier les sensations entre les faux-positifs, les faux-négatifs, les vrai-négatifs et les vrai-positifs. A partir d’un certain seuil de concentration d’ions métalliques, les champs magnétiques vont se propager par des vagues d’un organe à l’autre. Le corps va se polariser comme un aimant. De l’électricité statique permanente devrait s’installer. L’organe le plus sensible est le cerveau, les aires cérébrales ne peuvent plus se synchroniser à distance. Pour corser le tout, l’activité cérébrale dont l’objet est de résoudre les problèmes (la grande conscience) est une onde dont la fréquence bat au voisinage de celle du courant Edf. Cependant, la lucidité demeure intrinsèquement intacte, elle n’est que momentanément affaiblie à proximité d’un environnement électrochimique indésirable. Parfois, les effets sont glissés, c’est-à-dire que les symptômes apparaissent quelques heures après l’exposition. Il est de même avec la dissipation des symptômes, ils s’effacent quelques heures après avoir rejoint un environnement sain. Cet effet parvient de la réaction allergique.
Par leurs effets directs ou indirects, la présence des métaux lourds place le corps et l’esprit dans une légère suffocation sans cesse légèrement croissante. Cela commence par un mauvais contrôle de la motricité fine et de légers problèmes de mémorisation. Pour les cas avancés, la mémoire de travail cesse consolider l’information, il devient difficile de planifier des tâches. De la suffocation naissent des angoisses. Un manque d’empathie apparaît, puis une labilité de l’humeur. Le sommeil ne parvient plus, la dépression en est donc renforcée. Le système immunitaire se dérégule, il abime les cellules saines, ou il laissera les agents opportunistes se multiplier. De nouvelles maladies s’exprimeront. La fonctionnalité des organes et des hormones devient erratique. Pour les cas sévères : visage raidi, tremblements, neurasthénie et excitabilité.
Etc, etc… Bref, une grosse fatigue durable s’installe.

Régimes alimentaires
Ce régime n’est pas suffisant, il demeure également nécessaire de réformer son alimentation de façon à réguler le système immunitaire. En effet, le système immunitaire s’éveille de façon permanente, il va donc abimer les cellules du corps mais il demeure impuissant à résoudre le problème.
Mais la sortie des métaux lourds n’est pas anodine. Une alimentation saine confortera une détoxification soutenue sans désordres supplémentaires. Il ne faut pas non plus bousculer son alimentation du jour au lendemain. Le mental et le corps ont besoin de temps pour s’adapter à chaque changement.

La Bhe et la purge transitoire du Snc
Le Système Nerveux Central est difficile à purger car il est protégé par une Barrière Hémato-Encéphalique qui retarde la migration vers d’un milieu à un autre. Avant de se lancer dans la purge du Snc, il conviendra de purger les tissus ordinaires plusieurs semaines/mois de jeûne intermittent. A terme, il est nécessaire d’appliquer une stratégie en deux temps afin de purger le Snc. Il faudra allonger la plage de jeûne de quelques heures de façon à obtenir un stress prolongé sur le Snc, tout en évitant de frôler la sur-mobilisation générale. En effet, pour le tout petit volume liquidien du Snc, 40 litres d’eau des tissus ordinaires avec toutes leurs toxines vont chercher à s’épancher en même temps dans le sang. Avant de recommencer l’opération, il conviendra de purger les tissus ordinaires en maintenant le jeûne intermittent sec avec Dmsa.
Mise en place du jeûne intermittent sec
Le corps rejettera peut-être la mise en place. Pour les personnes désireuses de mener la détoxification jusqu’à un niveau ultime, il certes est possible de pousser les plages horaires jusqu’à 36 h, mais pour des raisons de désintoxication des compartiments liquidiens ordinaires avant de purger du Snc, la progression se fait nécessairement par paliers.
Avec une plage horaire aussi longue, des symptômes peuvent apparaître tardivement, y compris après trois semaines d’application. Dans ce cas, ne pas hésiter à réduire la plage horaire, y compris quand elle semble bien installée au bout de quelques semaines. Il est également possible d’alterner des périodes jeûne int. à l’eau et int. Sec afin de faire souffler les organes émonctoires.

Grand entretien et maintenance
En cas d’ingestion continue d’eau, le volume des cellules augmente et la pression crânienne s’accroît nécessairement par osmose. Cependant les reins vont entrer en action pour rétablir la pression adéquate. En cas de jeûne sec, le volume de cellules baisse et la pression crânienne baisse également. Et en cas de jeûne intermittent sec, les cellules régulent leur pression et leur composition ionique d’elles-mêmes. Les reins n’ont plus qu’à réguler la régulation des cellules.
Jeûne long à l'eau
Afin de minimiser l’effet de relocalisation, il convient de prendre des doses régulières dans la journée. La dose de DMSA n’a pas besoin d’être importante, elle peut être réduite à 50 mg. Il est préférable de les accompagner avec un grand volume d’eau. Cependant, il est préférable de ne pas boire entre les prises de Dmsa.
Jeûne à l’eau Versus Jeûne sec
Les métaux lourds ne sont pas mobilisés au cours d'un jeûne à l'eau car la pression osmotique est stable. Sous un jeûne à l'eau, l'eau intracellulaire, qui est chargée des ions des métaux lourds entre-autre, demeure à sa place et elle ne va donc pas s'épancher jusqu’au sang. C'est là qu'intervient le jeûne sec car, dans un premier temps, il diminue l'eau dans le sang, puis la concentration ionique du sang augmente, et donc, la pression osmotique est inversée. L'eau contenue dans l’intracellulaire migre alors jusqu'au sang via l’extracellulaire. Au cours d’un jeûne à l’eau, le sang est lavé. Un jeûne à l’eau peut se prolonger tant qu’il y a des réserves de lipides disponibles pour assurer le carburant. Or, au cours d’un jeûne sec, l’intérieure des cellules, y compris nerveuses, est lavé mais le sang est souillé. En quelques dizaines d’heures de jeûne sec, le sang se charge, puis se sont les organes émonctoires. A défaut d’élimination efficace, un embouteillage de toxines va s’accumuler au niveau des émonctoires et du sang. Les émonctoires seront saturés, ils n’assureront plus leurs fonctions. Un jeûne sec ne peut donc pas se prolonger tant que de l’eau est disponible dans le milieu intracellulaire. Il convient d’interrompre le jeûne et de renouveler le jeûne ultérieurement de façon à moduler la mobilisation et l’élimination.
IV-J Renouvellement du jeûne sec
Cependant, tant que des métaux lourds sont éliminés, les organes émonctoires tendront vers une fatigue chronique. Il conviendra de les soutenir et/ou de les régénérer en suspendant le jeûne intermittent sec pendant une période aussi longue que nécessaire. Le retour durable d’un bon transit est un bon indicateur pour relancer des jeûnes secs intermittents ou des mini-jeûnes.
Mini-Jeûnes presque secs
La période de jeûne intermittent entre deux mini-jeûnes permettra d’écoper les métaux lourds des tissus ordinaires hérités du Snc. À force de répétition de mini-jeûnes, le Snc sera purgé.
Le jeûne strictement sec de trois jours semble totalement inapproprié. Cela est beaucoup trop virulent, on est pas mal au ralenti. Un mini-jeûne presque sec de 24h à 36h, 48h grand max, est suffisant. Surtout, c'est facile à multiplier, et on peut tout à fait continuer ses activités.
Il n’est absolument pas nécessaire de réaliser un protocole complet pour tenter des mini-jeûnes presque sec. Le protocole complet n’est préférable que pour les jeûnes longs à l’eau, ou que pour des jeûnes strictement sec au-delà de 48h. Il est tout à fait possible de se lancer dans les mini-jeûnes presque secs sans jamais avoir réalisé un jeûne qui nécessite le protocole complet au préalable.

En cas de symptômes
Si des sudations apparaissaient, c’est que les émonctoires sont saturés par la mobilisation. Il faut interrompre le jeûne et attendre que le retour du bon fonctionnement de la chaine foie-VB-intestins. En cas d’insomnie, prendre de l’Ornithine, cela dissipe l’excès d’ammoniac. Ces désordres indiquent que des toxines sont bien présentes dans le corps et que la voie de la confortation de la bonne santé se passe par le jeûne.
Élimination complémentaire : la respiration et la transpiration
Le Dmsa est certes intéressant pour éliminer les métaux lourds, mais il demeure que de nombreuses autres toxines sont mobilisées. A moyen terme, des toxines variées commencent à s’accumuler dans les tissus ordinaires. Ces toxines ne sont pas nécessairement uniquement des métaux lourds, elles ne sont donc pas nécessairement captées par le Dmsa. Ces toxines se placent en attente d’élimination. Il est donc prudent d’activer les émonctoires, peau-transpiration, poumons-respiration. La transpiration peut se faire par des saunas secs. La respiration peut se faire par la randonnée. Le jogging allie les deux : transpiration et respiration.
Le moment le plus judicieux est en fin de matinée. C’est le moment du pic de toxines dans le sang, celui avant la rupture du jeûne intermittent sec afin de recycler l’eau intracellulaire. En effet, si le climat était humide, ou si de l’eau était ingérée juste avant le sauna sec ou juste avant les activités sportives, c’est cette eau non-chargée en toxines qui serait éliminée. Il convient également de bien aérer les espaces de vie.
Pour éliminer les toxines mobilisées, il est préférable de faire du sport par temps sec, sinon c’est l’humidité de l’air qui sera recyclé par le corps.
Cependant, il est possible de boire avant le sauna et avant le sport pour laver le sang en cas d’embouteillages de toxines.

Légumes en bouillons
Couper les légumes en morceaux. Dans une grande marmite, ajouter de l’eau et faire bouillir à faible ébullition les légumes coupés et une carcasse de poulet pendant 1h15 au minimum, 6h max. Recharger en eau. Surgeler rapidement.
Légumes : Carottes, champignons, poireaux, oignons, ail, thym.
Légumes : Blettes, endives, poireaux, fenouil, céleris, haricots verts, salade, condiments.

Exemple de programme de mini-jeûne presque sec
• D'abord, éclaircir les émonctoires. Avant le jeûne : une semaine sans jeûne, ni sec, ni intermittent. Cela permet de retrouver la capacité maximale de stocker des toxines ML et non-ML dans les émonctoires.
• Idem après, une semaine sans jeûne sec, y compris intermittent.
• Vérifier la disponibilité d'Ornithine au cas où une insomnie surgissait.
• Cure de Chardon-Marie 7 jours mini avant et après le jeûne.
• Plantes en infusion : frêne et bouleau. Avant et après le jeûne.
• Psyllium, charbon actif et pro-biotiques, 2 jours avant et 2 jours après. Cela devrait éviter de se contaminer et aider à une élimination rapide.
• Petites randonnées pendant le jeûne pour éclaircir les poumons. Le mieux, c'est de monter une colline.
• 2 jours avant et 2 jours après, légumes en Bouillons : Blettes, endives, poireaux, fenouil, céleris, haricots verts, salade, et pas de lipides, ni protéines.
• Éventuellement : 1 jour après la rupture du jeûne, un sauna sec pour clarifier la peau avant que ça ne remonte dans le Snc.
• Dmsa, 100 mg toutes les 4h après 16h de jeûne avec 8 cl d’eau. Oter la capsule, mélanger la poudre à l’eau.

Progression des applications dans le temps
Prérequis : pour pratiquer des mini-jeûnes presque secs, il convient que le système digestif soit suffisamment opérationnel, ou de prendre du Dmsa, ou que le charbon actif soit suffisant pour assurer l’élimination. En cas d’intoxication plus forte des tissus ordinaires que du Snc, la défaillance d’élimination des métaux lourds exposerait à une migration vers le Snc.
Progression :
• 1 : Jeûne intermittent à l’eau avec Dmsa en cas de perte de poids
• 2 : Mini-jeûne à l’eau 3 à 5 jours avec Dmsa
• 3 : Jeûne intermittent sec avec Dmsa à la rupture
• 4 : Mini-jeûne presque sec 36h avec Dmsa toutes les 4h après 16h de jeûne
• 5 : Mini-jeûne sec 36h avec rupture au Dmsa
Chaque étape doit être établie de façon consolidée ou répétée tant que des progrès apparaissent. Il ne faudrait passer à l’étape suivante que quand les progrès cessent. Rappel : Le Dmsa peut être substitué par du charbon activé et du psyllium si cela était efficace lors des premiers tests.
• 6 : ultimes étapes. Jeûnes sec de 3 à 7 jours avec le protocole complet (3-3-(3à7)-3-3).
[i]Pour les jeûnes stricts, la variante de charbon activé est inopérante car il n’y a pas de flux dans les intestins.

Variante Snc, mini-jeûne strictement sec, Dmsa en rupture
Il est préférable d’appliquer cette variante après un mini-jeûne presque sec.
Cette variant accentue le reflux du cerveau en ne prenant pas le verre d’eau avec le Dmsa toutes les 4 heures mais uniquement à la rupture du jeûne.
Pour la rupture d’un jeûne de 36 h, prévoir 600mg max de Dmsa en six prises, avec une prise par heure pendant six heures. La première prise commencera à la 33è heure, la dernière se fera à la 39è, cela fait 36h de jeûne avec la 36h au milieu de la rupture. Cela fait 6 gélules, c'est la même quantité que pour un mini-jeûne presque sec de 36h avec une prise toutes les quatre heures. Les cinq premières prises seront accompagnées de 8cl d'eau chacune. La sixième et dernière prise sera accompagnée d'un grand volume d'eau pour boucler définitivement le jeûne. Ça fait beaucoup de Dmsa en un laps de temps assez court, il faut donc bien se surveiller pendant cette période, il faut rester au repos à lire un livre, et au moindre symptôme, arrêter le Dmsa. Il est toujours possible d’abaisser à 4 doses toutes les 1h30.[/i]
Planification routinière à terme
• Semaine 0 : Repos et clarification
• Semaine 1 : jeûne intermittent sec, 7 jours.
• Semaine 2 : clarification, 7 jours.
• Semaine 3 : mini-jeûne (presque) sec, 2 jours, clarification 5 jours.
• Semaine 1 : jeûne intermittent sec, 7 jours
• …

Alternative au Dmsa (et au Dmps) : charbon, psyllium, bouillons
En cas d’intolérance au Dmsa, il est possible de substituer le Dmsa (ou le Dmps) par du charbon activé. Les métaux lourds ne seront donc plus éliminés par les reins mais ils seront éliminés par la voie prévue naturellement pour cela : la fonction digestive. Cependant, la fonction digestive est souvent dégradée lors d’une intoxication aux métaux lourds. De surcroit, le jeûne intermittent sec rehaussera la charge de métaux lourds dans les intestins, cela ralentira le transit, et pour couronner le tout, la déshydratation ralentira nécessairement le transit. La plage horaire de 16h risque d’être significativement trop longue pour cette variante. Il convient donc d’ajuster la plage horaire de façon à maintenir un transit suffisant afin d’assurer l’élimination.
La fonction digestive peut être confortée par une réforme alimentaire. Toutefois, il est possible de réguler le transit avec du psyllium.
Au cours du jeûne, les légumes en bouillons aideront également le charbon activé à éliminer les toxines. Pour conforter ce pouvoir d’élimination, aucun autre aliment (lipides, protéines) ne devrait accompagner ces légumes afin de préserver la cellulose des enzymes digestives.
Mais il n’est pas indispensable de démarrer le jeûne intermittent sec avec une fonction digestive impeccable car le jeûne est à terme lui-même réparateur de la fonction digestive.
Attention. Le charbon actif capte également les principes actifs, il convient donc de bien éloigner la prise de médicaments de la prise de charbon actif.

Dynamique d’intoxication
Les sources d’intoxication sont multiples. Les sources environnementales peuvent parvenir de l’alimentation, de l’eau, de l’air. Les usines et déchèteries voisines peuvent être de gros pourvoyeurs de toxines environnementales. Il existe une autre source, interne au corps. Les amalgames dentaires peuvent être un gisement interne.
Les métaux existent sous plusieurs formes, organiques (méthyles,…), inorganiques (sels, métalliques,..), ionique. Leurs problématiques sont un peu différentes selon chaque forme, et la combinaison de divers métaux lourds ajoute de la variabilité dans les symptômes.
Sans système d’élimination à la hauteur du flux d’intoxication, les métaux lourds créent une brèche. Si l’intoxication parvenait à déréguler le système d’élimination, les toxines vont donc s’accumuler.
Les tissus ordinaires seraient les premiers à être touchés. Le cerveau est néanmoins protégé par une barrière, mais certaines formes de métaux traversent cette barrière. En outre, cette barrière peut céder sous les effets délétères de l’intoxication. Et enfin, les amalgames dentaires sont placés dans tel lieu qu’ils n’ont pas à franchir cette barrière pour contaminer le cerveau.
La contamination se fait par diffusion proche de cellule en cellule. Par défaut, les ions des métaux lourds résident majoritairement à l’intérieur d’une cellule et ils ne résident pas à l’extérieur de la cellule. Cependant, quelques métaux lourds, comme tout ion, sont provisoirement exclus de la cellule lorsque cette dernière reflux de son milieux aqueux. De reflux en reflux, les ions des métaux lourds migrent de cellules en cellules. A terme, la diffusion gagne tout le corps et touche le cerveau.

Alcalisation / Acidification
Activement ou passivement, les cations (les ions +) vont migrer de part et d'autre de la membrane cellulaire de façon à maintenir la cellule dans une bonne tonicité par rapport au milieu extérieur. L'enjeu est majeur pour le cerveau car il est enfermé dans la boite crânienne. En cas de surabondance d'eau dans le corps, la pression monte dans la boite crânienne et les neurones sont compressés les uns contre les autres. Ils deviennent alors atones. L'osmose est un phénomène qui s'applique comme la gravité, en cas d'ingestion d'eau, le cerveau sera sous pression de l'eau. Idem, en cas de raréfaction de l'eau, la pression diminue dans la boite crânienne, et le résultat est le même : le neurone est également atone. De chacune de ces anomalies en excès, nait la confusion mentale. Cependant, la régularisation de la pression est en partie assurée avec l'extérieur par les reins via la régulation du volume d'eau de l'extra, mais elle est également assurée localement par des pompes actives d'ions Na+/K+ et Na+/H+ au niveau de la membrane cellulaire.
La membrane cellulaire est strictement imperméable aux anions (-), ce sont donc uniquement les cations (+) qui rentrent et qui sortent de la cellule. Donc, en cas de mouvement d'un cation (+) entre l'intra et l'extra, c'est un autre cation qui fait le mouvement inverse. Comme ce sont uniquement les cations qui migrent d'un côté à l'autre de la cellule, les produits toxiques sont des cations : Ion Aluminium : Al3+, ion Antimoine : Sb3+, ions Argent : Ag+, Ag2+, Ag 3+, ion Arsenic : As3+, ion Cadmium : Cd2+, ..., ion Mercure : Hg2+, ion Plomb : Pb2+.
Les cations de l'extra sont : H+, Cl+, Na+, les cations de l'intra sont : K+, H+, Mg++. Il y a 14 litres d'extra pour 28 litres d'intra. Donc une variation ionique dans l'intra est inversement dédoublée dans l'extra.
Entre l'intra et l'extra, l'ion sodium (Na+) demeure majoritairement dans le Liquide Extracellulaire (l'extra). L'ion Potassium (K+) demeure majoritairement dans le Liquide Intracellulaire (l'intra). Il demeure néanmoins un tout petit peu de Na+ dans le l'intra et, réciproquement, il demeure un tout petit peu de K+ dans l'extra. La légère variation de l'un et de l'autre dans l'extra est très sensible. Cependant, en cas d'excès, les reins assurent une balance avec l'extérieur. En cas d'excès ou d'insuffisance, l'Intra assure également une balance localement.
Le confinement des ML dans l’intra présente également l’avantage d’épargner les émonctoires. Si le système digestif était dégradé et si les ML résidaient dans l’extra, ces ML circuleraient indéfiniment en boucle (Sang->Foie->Intestins), les émonctoires en seraient fortement fatigués par ce flux incessant.
• Alcalinisation
En cas de baisse du H+ dans l'extra (alcalinisation de l'extra), l'H+ de l'intra sort dans l'extra pour tenter d'équilibrer les H+ de l'extra. Par neutralité des charges, le peu de K+ de l'extra rentre d'abord dans l'intra (hypokaliémie de l'extra). Le Na+ de l'extra est largement disponible, mais il est non prioritaire. Il rejoint en second lieu l'intra (hyponatrémie de l'extra) pour compléter les charges manquantes que le K+ ne pourvoie pas. Les ML vont également suivre ce mouvement. L’alcalinisation est intéressante pour protéger le cerveau en cas de plus forte intoxication des tissus ordinaires. Les métaux lourds sont ainsi cantonnés à l’intérieur de la cellule, ainsi ils ne migrent pas vers le cerveau. Les métaux lourds sortiront au moment du jeûne, et ils se dirigeront vers les émonctoires. Grâce à l’alcalinisation, le corps se reminéralise et les effets délétères des métaux lourds sont atténués. En cas d’intoxication plus forte du Snc que les tissus ordinaires (cela est le cas après une détoxication des méthodes de chélations douces), l’alcalinisation est n’est plus aussi utile.
Remarque 1 : En cas de trop forte baisse du K+ dans l'extra (hypokaliémie), la conduction est troublée, une arythmie peut apparaitre.
Remarque 2 : En cas de baisse du Na+ dans l'extra (hyponatrémie), les neurones et cellules se gonflent trop d'eau par osmose. et c'est la confusion mentale.
• Acidification
En cas de hausse du H+ dans l'extra (acidification de l'extra), le H+ de l'extra rentre dans l'intra. Par neutralité des charges, des cations (dont le ML) sortent. Le K+, qui est en nombre, sort de l'intra vers l'extra.
Remarque 1 : En cas de trop forte hausse du K+ dans l'extra (hyperkaliémie), les cellules sont dépolarisées, les cellules nerveuses et le cœur sont excités.
Remarque 2 : L'effet du Na est négligeable car il réside peu de Na+ dans l'intra. Son éventuelle carence dans l'intra ne provoque pas de symptômes.
L’acidification est intéressante quand le Snc est beaucoup plus intoxiqué que les tissus ordinaires. Cet état peut parvenir après l’application des cures douces de désintoxication. La non-désintoxication du cerveau parvient de la Bhe qui cantonne les métaux lourds. Après un mini-jeûne sec, les métaux lourds sortiraient du Snc et ils seraient alors ramassés par le Dmsa lors de l’application de la thérapie.
Pour mémoire : En cas de forte hausse du Na+ dans l'extra (hypernatrémie), les neurones et cellules se vident de leur eau par osmose. Une confusion mentale devrait surgir.


-------------------
Edit : Ce post est édité à chaque amendement du document. Une copie de chaque amendement est reportée ci-dessus.

Re: Détox soutenue des ML: DMSA + jeûne intermittent, l'Inte

MessagePosté: Jeu 26 Jan 2017 13:59
de un_ptit_gars
Bravo Sophocle, très bonne initiative et document synthétique.

Des informations très utiles pour tous, je le recommande aux mélodiens! :)

:clap: :clap: :clap:

Pti gars