bonjour Joël,
tu sembles avoir mis le doigt sur un élément central dans l’étiologie de ton insomnie.
Seulement je ne pense pas qu’une approche privilégiant l’épiphyse et la mélatonine soit généralisable à tous les cas de trouble de sommeil lié à l’intoxication (d’autant plus que celle-ci est protéiforme) : je n’ai jamais eu de problème d’insomnie, et même s’il est possible que la mélatonine ai joué un rôle par le passé dans mon hypersomnie, je pense plutôt que cette fatigue était due à l’agression constante que subissait mon cerveau à cause des morphinomimétiques provenant de la mauvaise dégradation du gluten et de la caséine par mes intestins poreux (du fait de l’accumulation de mercure ?) . Car depuis que j’observe le régime Seignalet (et même sans modiodal), je n’ai plus aucun problème de sommeil à proprement parler : seul persiste cet état de fatigabilité cérébrale qui a des répercussions sur tout le reste.
L’approche endocrinienne est peut-être intéressante à un autre niveau pour expliquer mes symptômes : le Dr Jean Gautier a établi depuis longtemps que le sommeil est une hypofonction glandulaire généralisée. C’est durant le sommeil lent profond que la thyroïde, glande capitale dans la régulation endocrinienne, se mettrait au repos. Selon sa théorie reprise dans les ouvrages de Jean du Chazaud, le sommeil paradoxal s’expliquerait par une réactivation réflexe de la thyroïde qui se trouverait menacée en cas d’hypofonction prolongée en sommeil lent profond (de mémoire mais peut on lui faire confiance...).
Bref j’ai le sentiment qu’une des raisons pour lesquelles j’étais incapable de récupérer, en plus de l’invasion de peptides opioïdes, était un dérèglement de la glande thyroïde : elle était incapable de se régénérer correctement pendant le sommeil et me rendait inapte à l’existence (le test de latence d’endormissement a montré que je m’endormais directement en sommeil paradoxal). D’autres raisons vont dans le sens d’un trouble thyroïdien (même si les examens sanguins n’ont rien montré d’anormal) : les multiples signes de dépression vitale sont liés à un ralentissement fonctionnel de cette glande. De plus, la nécessité de constamment se battre pour mobiliser de l’énergie pour faire quoi que ce soit d’un peu couteux ou même de se confronter à des situations légèrement stressantes à l’extérieur a toujours été mon lot quotidien (d’où le besoin de faire des siestes pour tenter tant bien que mal de récupérer un peu d’énergie « thyroïdienne ?» ). La sensibilité de cette glandes aux ondes électromagnétiques (et sa capacité d'émission selon Dr Gautier)est également intrigante quand on sait que les dépôts de métaux lourds potentialisent les effets des OEM et que les glandes sont des dépotoirs. Il y aurait beaucoup d’autres choses à dire sur le rôle majeur de cette glande, sa primauté sur les autres glandes et sur le système nerveux central, son action régulatrice mais surtout sur les conséquences de son intoxication qui pourrait expliquer certains symptômes familiers (ex : spasmophilie due a un dysfonctionnement de la thyroïde).
C’est très frustrant de ne pas avoir plus de temps pour développer certains de ces travaux qui pourraient peut-être donner des pistes de réflexion sur certains troubles liés à l’intoxication des glandes endocrines (et peut-être sur les intoxications in utéro et leur lien avec le sommeil durant l'enfance, mais les exams approchent a grand pas…et comme je suis pas Speedy Gonzales…).
Joël, je note tes recommandations sur la nécessité d’une protection électromagnétique durant une chélation. Je ne sais pas encore si je vais prendre le risque de tester en premier le DMSA même si la difficulté d’approvisionnement en DMPS rend cette option risquée tentante. En effet je crois que l’immense majorité des métaux lourds que j’ai accumulés se situent dans le cerveau (toujours dans l'hypothèse ou je serais "positif" au test): mes principales expositions se sont produites à des époques où j’étais très sportif (et avant que je prenne la vitamine C), et seules les deux dernières années de mon unique amalgame ont coïncidé avec une activité sportive plus réduite. C’est essentiellement en raison de cette activité sportive, du faible nombre d’amalgames (1 seul)et des symptômes physiques quasi inexistants que je pense avoir quelques indices sur le jeu de cache-cache avec le mercure qui inviteraient à privilégier le cerveau. Néanmoins j’ai bien lu les témoignages et les mises en garde et je ferais très attention si je me lance.
Je commencerais bien par le DMPS par voie orale mais je ne peux me rendre chez le doc du sud pour une prescrïption et n’ai pas envie de payer la peau du cul pour me le procurer deux fois trop cher en Allemagne sans ordonnance. Peut-être qu'une âme charitable pourrait me donner une autre adresse en Suisse que celle du pharmacien bien connu qui ne semble plus livrer hors du pays (est-ce une décision définitive ou une précaution temporaire?), ou ailleurs qu'en Suisse du moment que les tarifs sont très compétitifs et que cela ne nécessite pas d'ordonnance.
Le DMPS ne bénéficie pas de l’AMM, et j’ai cru comprendre que les médecins le prescrivant mettaient en jeu leur responsabilité, même s’ils ne risquaient pas une radiation pure et simple.
Sachant que le médecin engage toujours sa responsabilité lorsqu’il prescrit un médicament (ayant l’AMM) en dehors des recommandations de prescrïption inscrites sur le Vidal, qu’en est-il exactement des « risques » pris par un généraliste qui fournirait une ordonnance pour du DMPS ? Dans quelle mesure fait-il acte de bravitude contre le système ?
Je ne crois pas avoir lu dans les forums de témoignages de personnes ayant eu une prescrïption de DMPS par leur généraliste. Peut-être ne s’en vantent-elles pas mais ce climat de psychose et d’incertitude ne va pas inciter les médecins qui seraient initiés par nos soins à se lancer…
amicalement
alex