Voici le SOS, d'un jeunot en détresse !

Récits du parcours de chacun, entraide entre membres et discussion
Règles du forum
Rappel: un seul sujet de présentation par utilisateur!

Re: Voici le SOS, d'un jeunot en détresse !

Messagede JIAIME » Ven 23 Déc 2016 20:22

Salut gogote, du coup tu fais tes rounds avec ALA ou R ALA comme tu avais dis?
Bonne soirée.
JIAIME
JIAIME

Animation et entraide
Animation et entraide
 
Messages: 113
Inscription: Mer 6 Juil 2016 21:33

Re: Voici le SOS, d'un jeunot en détresse !

Messagede beacam » Sam 24 Déc 2016 00:08

gogote a écrit:Mes rounds, c'est 100 mg sur une journée divisé en 8 portions, donc 12,5mg/prises à la louche, puisque rien pour doser correctement ces valeurs..


ça marche
beacam

Sage de l'intoxication
Sage de l'intoxication
 
Messages: 2513
Inscription: Jeu 10 Mai 2012 11:25
Localisation: loir et cher

Re: Voici le SOS, d'un jeunot en détresse !

Messagede gogote » Dim 25 Déc 2016 19:06

JIAIME a écrit:Salut gogote, du coup tu fais tes rounds avec ALA ou R ALA comme tu avais dis?
Bonne soirée.
JIAIME


R ALA pour l'instant.
gogote

Support et modération
Support et modération
 
Messages: 356
Inscription: Lun 17 Mar 2014 00:16

Re: Voici le SOS, d'un jeunot en détresse !

Messagede grievesarah » Lun 26 Déc 2016 02:31

Tes taux de VIT B12 ont -ils étaient vérifiés ?
Image
grievesarah

Bébé melodien
Bébé melodien
 
Messages: 2
Inscription: Dim 25 Déc 2016 15:32

Re: Voici le SOS, d'un jeunot en détresse !

Messagede gogote » Mer 4 Jan 2017 17:17

Salut à tous,

bon... je fais bref. Plus de 15 ans de plaintes côté gauche, machoire désaxée, des pseudo spécialistes entrevus dont le dernier en date pourrait se nommer .. voir plus haut qui me disent que tout va bien.
Et donc, après toutes ces années, tiens, je demande à passer un panoramique dentaire, qu'on ne m'a jamais fait. Pas compliqué pourtant. Le verdict est fou :

" recul diffus des crêtes alvéolaires, lésions multiples de parodontopathie "
" conflit entre les 27 et 28 et horizontalisation des 38 et 48 " Bon ça, ce sont les dents de sagesse de ce que je pige.

Bref, voila voila. On remercie probablement encore une fois, le dentiste qui m'a littéralement défoncé tout ça avec l'extraction de dents de lait en mode barbare, avec potentiellement en prime, des soins avant avec amalgames au mercure. Du coup, tout prend ENFIN un sens sur cette problématique tant axée et ressentie sur le côté gauche du corps, et principalement du visage... bah c'est ça, tout est pété. :)
Bien sur et du coup, le foyer infectieux type streptoccoque reste bien installé depuis toutes ces années, d'ou certaines crises probablement reliées aussi. Et bien sur aussi, cf la piste des métaux lourds, je suis persuadé que ledit mercure notamment a participé à dégommer l'ensemble des tissus/alvéoles/etc et s'est rependu depuis dans tout l'environnement proche et dans l'organisme.

La fatigue chronique, les migraines, les douleurs cervicales puissantes, les blocages et craquements de nuque/à l'intérieur du crane, les douleurs lombaires etc etc. Bah voila, tout est lié, aucun doute. Et l’électrosensibilité, et bien, je pense que c'est exactement le même sketch. Je réagis autant parce qu'il doit y avoir un sacré foyer infectieux à ces endroits, en outre de mercure/métaux lourds, et d'une mauvaise circulation ( vu la tronche des clichés ) jouant sur l'hypoxie de l'hémisphère gauche et troubles des facteurs de coagulation.

A noter que je me suis retrouvé en zone blanche pour le nouvel an, et que ça a été fantastique. Plus aucun symptômes, aucune fatigue, juste wow. En revenant dans ma maison, cataclysmique, tremblements instantanés, migraines, les nerfs qui se bloquent, et j'en passe. Et deux nuits chaotiques derrière. Surement parce que je m'étais fait plais au réveillon, que je n'en avais pas ressenti les effets, mais que me retrouver dans un environnement normal m'a relancé toute la résonance. Je ne sais pas vraiment vers quoi je me dirige du coup, mais j'ai enfin une compréhension précise de ces troubles de la bouche depuis toujours, et des blocages et symptômes nombreux qui en découlent. Je pense aussi avoir compris et la confirmation que je réagis très fortement aux moisissures et à l'humidité, ce qui a surement participé fortement à mes réactions en rentrant du nouvel an. Une partie des troubles respiratoires et autres inflammations des vaisseaux/rougeurs est d'ailleurs surement lié à cette allergie. Une énième résonance mais pas forcément aux mêmes éléments. Le tableau prend tout son sens, on avance... !! Je vais pouvoir véritablement et encore plus observer les effets ou non d'une chélation. Je note quand mêem que dans un environnement sans ondes, mes douleurs et blocages sont clairement amoindris. Ce qui me laisse à penser que même avec un tas de lésions, c'est avant tout les saloperies présentes à ces endroits qui font effet de fortes résonances et enflamment le tout.
gogote

Support et modération
Support et modération
 
Messages: 356
Inscription: Lun 17 Mar 2014 00:16

Re: Voici le SOS, d'un jeunot en détresse !

Messagede gogote » Mar 28 Fév 2017 05:23

Bonjour à tous,

je ne suis pas intervenu sur Melodie depuis un certain temps, et pour cause.
Les dernières semaines n'ont pas été facile pour moi, entre diverses consultations hospitalières pour recherches de maladie lysosomales et gros troubles de malabsorption, ou j'ai fini par ne plus rien pouvoir ingurgiter : un immobilisme côté gauche de tous les instants, un blocage du péristaltisme intestinal mais pas que. Un blocage de l'ensemble des organes nécessaires à la détoxification du corps : intestins, foie, poumons, pancréas.

Je me suis donc retrouvé dans cet état récurrent que je vis depuis plusieurs années maintenant, à savoir une accumulation de stases. Pas que de simples stases stercorales, mais des stases probablement sanguines et pulmonaires. Je ne savais plus quoi faire, je me sentais vraiment impuissant, j'ai perdu beaucoup de poids, manger ne servait à rien car je n'assimilais plus rien et même l'eau me donnait des remontées immédiates.

Alors j'ai écouté mon corps, et je me suis senti prêt, n'ayant plus rien à perdre : j'ai commencé un jeûne. J'entre ce jour dans le troisième jour de celui-ci.
Ce que je viens partager en pleine nuit avec vous, ce n'est pas une apologie de celui-ci, ayant été moi-même très méfiant depuis des années à ce sujet, mais vraiment ce qu'il m'apporte dans la compréhension de moi-même, de mon homéostasie, et le retour vers la réalité. Un retour à mon ressenti en premier lieu, et surtout, un rappel sur celui que j'ai été lorsque j'étais en bonne santé et pourquoi je l'étais à une autre époque.

Voici ce qu'il se passe en moi dans la compréhension durant ce jeûne :

Enfant, et lorsque j'étais en relativement bonne santé, je passais mes journées dehors, à respirer. Des journées à être sociabilisé aussi, des journées au ressenti surtout. Une époque ou je ne connaissais aucun dogme, ou je me fichais éperdument de l'image renvoyé par mon corps, ou je vivais non pas pour plaire, mais pour moi et pour autrui, librement. Une époque ou j'écoutais mon corps à tout pris, qu'importe les dires de mes parents, de ma famille.
En ces temps, j'étais toujours très très doué en sport, le plus endurant de mon école, jamais épuisé. Un très grand sportif avec une très bonne VO2max. Je pratiquais le foot, puis le tennis par la suite. Par la même et à longueur de semaine, après l'école, je sortais encore et toujours, pour courir, jouer, faire du vélo, respirer avec les copains. Encore une fois, m'oxygéner. Oui, je m'oxygénais tous les jours, tout le temps.
Mais il y a autre chose dans ces capacités que j'avais développé, ce rythme cardiaque, ce souffle, ces facultés. Je mangeais à l'envie. Je n'ai jamais pris de petit-déjeuner car je n'ai jamais digéré le lait. J'étais aussi constamment ballonné et malade en mangeant le matin, qu'importe mon apport. Alors, c'était au maximum un thé. Mais plus encore, il m'arrivait de ne rien manger le midi à la cantine, non attirés par les aliments proposés, ou simplement parce que mon corps les avaient rejeté à d'autres périodes. Encore une fois, je n'écoutais pas les dogmes. J'étais petit, maigre et très fin, mais je mangeais à ma fin, en conscience, en écoutant mon ressenti, en jeûnant par intermittence. Et j'étais premier en sport, et je courais comme un marathonien, sans rien dans le ventre. Jamais je n'ai ressenti une grosse fatigue, bien au contraire. Je ne l'a ressentais en fait jamais. A contrario, et lorsque je jouais au foot, il arrivait régulièrement que ma mère me fasse un gros plat de féculent. Tout de suite, je me sentais ballonné, moins efficient. A l'identique, manger après les matchs des brioches ou cake me rendait malade et tout aussi ballonné. Bref, je l'avais compris, et c'est surement grâce à cela que ma période d'enfance jusqu'à 10-12 ans, qu'importe d'éventuelles prédispositions, a été merveilleuse sur le plan de la vie, de l'oxygène.

Puis, il y a eu divers tournants. Une perte de sociabilité, l'entrée dans l'adolescence, l'apparition de la technologie aussi. Et vraisemblablement, des vaccins, la pose de composites dentaires, une potentielle intoxication à l'eau du robinet bue à l'époque. Du jour au lendemain, j'ai ressenti une gène côté gauche du corps, au niveau de la gorge. Et ce n'est jamais parti. Une gène qui m'empêchait de respirer comme à l'accoutumé. Une gène bloquant le flux respiratoire, étouffant la vie. Je pensais que ça passerait rapidement, et globalement, j'ai connu de long mois et peut-être plusieurs années s'en-suivant, ou du fait de mes grandes capacités cardiovasculaires acquises par le sport, je m'en sortais encore. Mais je déclinais, je le sentais. Cette gène se poursuivait, et obstruait à la fois ma glotte, me provoquait une amygdalite, des otites, blocages des trompes d'eustache, sinusites, fatigue et j'en passe. Mais surtout, elle a commencé par progressivement me bloquer au niveau pulmonaire. Et devinez quoi... et bien c'est par la même qu'on ainsi réellement commencé mes troubles gastro-intestinaux, mes premières stéatorrhées ( malabsorption des graisses par le pancréas ), des crises de foie et biliaires et j'en passe. C'est vraiment à partir de cette simple sensation de gène, de corps étrangers au niveau de la gorge, que ma vie a soudainement basculé.

Alors, j'ai commencé à me plaindre, à questionner mes parents, des médecins, comprendre. Mais rien. On ne me trouvait aucune explication concrète ou même, on ne me prenait pas au sérieux du tout. Le processus s'est enclenché et n'est jamais parti. Progressivement, je respirais moins. Progressivement, mes organes se sont mis à être moins oxygéné puis sous-oxygéné. Mais ce n'était pas dramatique, loin de la, puisque je sortais toujours beaucoup, et que je gardais des facultés de compensation. Le vrai tournant, il est venu par en calquant le spirituel, le psyché. Divers facteurs, encore et toujours. Une entrée au lycée avec perte de sociabilisation totale, un enfermement dans la technologie via l'ordinateur et le jeu, un climat familial très très anxiogène, le début d'une poussée de croissance rapide, la prise de conscience du soi physique et de l'image renvoyée à autrui, des questionnements sur la vie et j'en passe. L'enfance était soudainement terminée et je prenais en pleine face une abondance de changements, tous plus ressentis négativement les uns que les autres. C'est comme si j'avais tout perdu en perdant l'oxygène de vie : je perdis ma joie de vivre, ma confiance, mon ressenti, mon approche de la vie, et mes capacités à faire face. Je suis par la suite entré en dépression adolescent, et j'ai mis beaucoup d'années à l'âge adulte à travailler sur moi-même, accepter, comprendre. Puis enfin, chercher pourquoi j'étais encore et depuis de nombreuses années malade, après avoir été si parfait, malgré une morphologie potentiellement bloquante et les mêmes troubles qu'aujourd'hui.

Le jeûne vient de me (re)mettre une sacré claque dans la compréhension de cet ensemble, dans ce besoin absolu de revenir au ressenti, à l'écoute du soi, que je pratiquais enfant. Aujourd'hui et depuis plusieurs années, je cherche absolument une pathologie à ma problématique. Je cherche encore à prouver, à démontrer à autrui ce que je vis, que j'avais raison, à quel point ma vie est parfois compliquée, à quel point je me trouve dans un corps sans vie, sans oxygène. Comme vous pouvez le voir sur ce topic, j'ai consulté à peu près tous les médecins et spécialistes possibles. Et dernièrement encore, j'étais en médecine interne pour de la maladie génétique. Mais est-ce réellement utile ? N'ai-je déjà pas les réponses ?

Pourquoi suis-je malade ? Par stases. Parce que mon côté gauche de l'organisme, ce fameux côté gauche relié à cette sensation de dysphagie, d’oppression, de gènes chronique respiratoire est bloqué. Parce que le fluide ne passe pas, et donc encrasse à la fois mes poumons, mes intestins, mais aussi l'ensemble de mes organes de détoxination, foie/rate y compris. De même, la lymphe ne bouge plus. En fait, je suis entré dans un cercle vicieux. Et j'en suis venu à m'auto-intoxiquer en permanence. Oui, je m'auto intoxique. Et je ne suis pas le seul de nos jours.
De par cette problématique d'hypoxie, ce sont toutes mes cellules, tous mes organes, tous mes sens, toutes mes facultés qui s'en retrouvent perturbées. Ainsi, je suis dans un immobilisme chronique qui ne peut que déclencher la maladie. Alors effectivement, on ne me trouve pas de cancer, pas de maladie atypique, pas de maladie inflammatoire. Et pourtant, c'est bien ce que je vis depuis des années. Les organes s'enflamment par blocage, par stase, par hypoxie. Le sang ne circule plus correctement car il n'est plus oxygéné non plus. Alors je m'étouffe. Je connais des blocages d'organes pour la même raison, hypoxie. Je connais des troubles de la conscience et malaise, des sensations d'ébriétés, des troubles de concentration parce que ce même fluide n'oxygène pas correctement mon cerveau. Pire, il l'intoxique. Et c'est ce processus rédhibitoire qui s'opère en continue. Le corps ne marche plus, le corps est immobile. Et alors il s'intoxique en permanence. Les organes qui devraient permettre l'élimination ne permettent plus rien du tout. Alors il héritent de toxicité, et ils la gardent ou la renvoient même dans l'ensemble du corps, sang, muscles, cellules. Infiniment. Alors, comme moi, vous finissez par chercher toutes les maladies du monde pour des troubles des lysosomes, des mitochondries, de malabsorptions, des maladies chroniques inflammatoires, des rhumatismes, des maladies congénitales, génétiques, de l'intoxication aux métaux lourds et j'en passe. Mais en fait, qu'importe le nom, le problème il est simple : le corps manque d'oxygène.

Alors, que me permet ce jeûne ? Il me permet de travailler sur moi, revivre cette expérience de l'enfance et me rappeler qui je suis vraiment. Par celle-ci, je comprends que tout dans ma vie a été chamboulé et que mon état actuel ne peut être qu'obligatoire. C'est la suite logique des choses. Il est aujourd'hui temps pour moi de me retrouver, de m'affranchir de l'image, et c'est pour ça que je me suis senti prêt à jeûner, même si mon poids est très bas. Et je n'ai pas peur de le dire - parce que je ne pensais jamais le dire ici - mais je n'ai jamais été aussi bien sur un tas de plans depuis très longtemps. Une paisibilité d'autrefois. Suis-je guéri ? Le jeûne va-t-il me guérir ? Pas dans l'immédiat en tout cas, et je vais continuer à expérimenter celui-ci durant plusieurs jours encore et adaptatif par la suite. Ce dont je suis sur, c'est qu'il m'apporte toutes les réponses nécessaires et que dans un tel état, mon organisme n'a pas besoin de plus d'un repas par jour, car il n'a pas l'oxygénation nécessaire des organes pour arriver à absorber ce qu'il ingurgite. Qu'il sera encore plus enflammé, malade, en forçant, et que le processus de guérison n'en sera ainsi que plus retardé. Comme depuis des années maintenant. Voilà pourquoi penser à me muscler pour l'image du corps avant d'accepter définitivement ce manque de capacités digestives a été une calamité. Au fond de moi, je savais, j'ai toujours su, mais je voulais quand même changer et évoluer physiquement. Cela n'a pas marché. Aujourd'hui, je comprends que ça se fera en accord avec mon corps, en toute simplicité.

La guérison passe par une oxygénation, par une compréhension du tout. J'ai ainsi compris qu'il faut changer mon rythme de vie - pour de vrai. Me coucher plus tôt, aérer le plus possible pour justement respirer de l'air matinal, bouger la lymphe, retrouver du contact social, un contact avec la nature, mais avant tout... avec moi-même. Alors certes, j'ai bien essayé de le faire depuis des années, mais sans réellement le faire, enfermé dans la pathologie.
Comment bouger, comment sortir, et appliquer tout cela, si notre corps est encrassé, malade, épuisé, et qu'il s'auto-intoxiquera à nouveau ? Et bien, je n'ai pas forcément la réponse pour vous, mais je l'ai pour moi. Il va définitivement falloir trouver ce qui bloque cette arrivée d'air. Est-ce ce goitre que j'aurai sous-estimé et les muscles adjacents catégorisés avec une potentialité faible de malignité ? Est-ce un éventuel nodule toxique bloquant le flux respiratoire et m'intoxiquant ainsi en continue ? Une maladie génétique type déficience en alpha anti trypsine qui me crée un défaut d'apport d'oxygène et par ricochet la vague de symptômes et de stases côté gauche ? Une problématique plus congénitale ? Une affection du tissu conjonctif ? Cette surtoxicité n'est-elle simplement pas devenu réactionnelle, bien qu'elle eut été primaire au départ ?

Voilà simplement les réponses qu'ils me manquent sur le plan médical. Mais sur le plan de la vie, on pourrait dire que l'on s'en fout. Et si tout revenait en marche, en appliquant à nouveau ce principe d'enfance ? Et si, en remangeant simplement à ma faim, en écoutant les multiples alarmes de l'organisme, si en respirant à nouveau, en m'éloignant d'un mode de vie ne correspondant pas à mon ressenti, je pouvais retrouver suffisamment de capacités pour mieux vivre ? Et si tout simplement, le jeûne ne pouvait-il pas faire sauter la cause primaire de ce blocage, à la fois organique certes, mais aussi bien plus complexe ? C'est vraiment un retour sur soi que cette expérience, avec d'énorme (re) prises de conscience. Et si tout simplement, je n'avais pas empiré ce phénomène d'hypoxie, étouffé par ce monde et une forme de mensonge perpétuelle envers moi-même ? Bien sur, je suis convaincu que c'est une partie avant tout réactionnelle et complémentaire dans mon cas, puisque j'ai commencé à être mal dans ma vie du fait de cette gène alors que tout allait bien. Mais cela mérite d'être notée.
Aujourd'hui, je vais donc continuer à m'écouter, et espérer de nouvelles réponses. Qui sait, je les obtiendrais peut-être rapidement. Tout de suite, j'aurai tendance à dire que c'est un phénomène d'encrassage et d'intoxication qui a crée un blocage des muscles adjacents côté gauche au niveau thyroïdien/œsophagien/pulmonaire qui est responsable de cette hypoxie. Peut-être que le goitre thyroïdien est toxique, que les nodules jamais inspectés sont cancéreux, et qu'ils bloquent. Qu'importe, et le temps d'obtenir ces réponses, il va falloir réoxygéner ce corps ! Le jeûne m'aidera surement encore en ce sens. Ou peut-être pas. Mais ce qu'il m'a déjà apporté suffit à mon bonheur, et c'est une expérience qui entrera probablement dans ma thérapie de vie pour l'avenir.

Concernant l'intoxication, électrosensibilité et le jeûne... comme beaucoup ici, j'étais anxieux à ce niveau, et j'avais fait un jeûne court négatif voici deux trois ans. Aujourd'hui, toutes ces barrières ont pété. L’électrosensibilité dans mon cas provient simplement et encore une fois de l'accumulation de toxines non évacuées dans l'ensemble du corps, dont le foie et le cerveau. Métaux lourds, pesticides, ou qu'importe, le problème est le même, et que vous jeûniez ou pas, il sera présent. Je dirai justement que le jeûne, bien qu'il risque de remettre en circulation ces saloperies, pourra au pire vous aider. Dans l'autre cas, et bien, de par mon expérience, je vis finalement cette mobilisation toxique non évacuée en permanence, au quotidien, par le simple fait de manger ou de respirer. Et oui, notre air est toxique, mes poumons sont encrassés, le reste avec. Donc respirer participe à mon encrassement, à la mort de mes organes et à la mienne. Tout comme manger. En attendant de la thérapie par air pur qui permette la régénération cellulaire et des organes à toc, je m'en vais poursuivre cette expérience et je vous tiens au courant !

Prenez soin de vous, écoutez vous, et pétez les barrières sociales si votre corps-esprit vous le demande. A votre rythme, du mieux que possible, mais j'en suis convaincu, et je l'ai toujours été au fond de moi; les réponses en en nous. Seules les solutions adaptées au redressement de l'environnement que nous avons massacré et connaissons - mais ne mettons pas en place - sont l'une des problématiques à nos stagnations... les conséquences sont apparentes, connues, et si nous sommes sur Melodie pour beaucoup, c'est aussi pour ça. On peut se soigner à notre échelle, un certain temps, et régénérer, il ne fait aucun doute. La plus grande régénération sera toutefois plus grande, plus difficile, et plus longue, car elle sera une régénération de tout un chacun, que nous formons.
gogote

Support et modération
Support et modération
 
Messages: 356
Inscription: Lun 17 Mar 2014 00:16

Re: Voici le SOS, d'un jeunot en détresse !

Messagede gogote » Ven 17 Mar 2017 15:17

Hello,

dans la continuité de mon premier jeûne qui aura finalement duré quasi 6 jours, je viens vous faire un autre retour plus approfondi sur le pendant et l'après, ainsi que certaines mises en garde.

Dans mon cas, j'ai donc perdu près de 4 kilos durant ce jeûne, mais je partais de très bas; n'ayons pas peur des chiffres, j'ai commencé le jeûne entre 49,5 kilos et 50 kilos. En général, on déconseille fortement un jeûne moyen à long dans ce genre de circonstances, considérant que le corps est déjà bien affaibli et manque de réserve. Mais j'avais la sensation intime de devoir le faire, et donc je me suis lancé.

Comme évoqué dans le message précédent, une grande partie du jeûne a été très bénéfique pour moi au niveau ressenti, et surtout sur un plan plus complet, plus global en terme spirituel et retour sur soi-même.
J'ai néanmoins fait l'erreur de poursuivre celui-ci alors que je commençais à me sentir très fatigué, durant 1 jour et demi. En gros, j'aurai du stopper ce jeûne à la fin du 4eme jour. La suite a été rude, puisque je n'avais surement plus trop de réserves, et que ça a du se diriger vers les muscles. J'étais en fort état de cétose, mais j'ai surtout relargué beaucoup d'acidité via la bouche. J'ai finalement stoppé par les signaux de faim, et sans prendre plus de risques.

Cela fait maintenant 15 jours que j'ai stoppé le jeûne. J'ai repris les 4 kilos perdant durant celui-ci, mais j'ai surtout gagné beaucoup beaucoup de positif. Mon état d'esprit a changé, ma compréhension de beaucoup de choses avec, l'incohérence sur plusieurs plans dans ma vie également, et non pas uniquement liée à l'alimentation. Globalement, j'adopte actuellement un modèle de diète hygiéniste, sans être dans l'extrémisme. J'ai lu le bouquin du Dr Morse, les livres de Norman Walker, beaucoup sur le cru/les jus. Et surtout, j'ai continué à comprendre le lien transgénérationnel qui nous touche tous, via la génétique. Cette génétique qui nous différentie tous, mais ne nous condamne absolument pas.

J'ai donc maintenant la confirmation que nous sommes tous inégaux au niveau enzymatiques, et qu'il convient de s'auto-comprendre, avant de s'auto-gérer. Dans mon cas, j'ai de lourdes déficiences au niveau de la digestion des lipides, des amidons par exemple, mais surtout au niveau de tout ce qui s'apparente à des aliments complexes, à plusieurs chaines de décomposition. En ce sens, je rejoins beaucoup l'approche cru et hygiéniste qui m'aide concrètement, puisque je réponds à une bonne assimilation des sucres simples. J'axe donc depuis ma reprise alimentaire des repas au ressenti, à partir de midi minimum, à base de fruits à l'envie, de jus durant la journée, ainsi qu'une importante salade de crudités le soir. Je me suis mis à acheter un maximum local, bio. Surtout, j'évite beaucoup plus de cuire mes aliments, et j'ai donc supprimé les céréales, dont le riz. Mon régime type auparavant m'a probablement mis KO. J'avais beau manger bio, le combo viandes blanches cuites/riz ou plaisirs par ci par là n'étaient pas adaptés à mon état. C'est aussi un aspect sur lequel je me suis beaucoup épanché; les combinaisons alimentaires. Terminé de manger glucides et protéines en même temps. Les fruits sont mangés seuls à l'envie, les protéines sont incorporés aux salades, ou dans du cuit vapeur avec des légumes ou pommes de terre. A tout cela, j'ai ajouté des mélanges de plantes visant à aider foie, lymphes, poumons, et surtout à l'élimination.

Ainsi, j'ai déjà pu sortir pas mal de choses qui bloquaient, surement des plaques mucoïdes. Mais ce n'est qu'un début, et je sens que le chemin vers la vitalité sera long. On ne se répare pas du jour au lendemain. J'ai aussi compris que malgré tout cela, il me fallait retrouver plus de contact social, sortir, qu'importe le but derrière. M'oxygéner tout simplement, m'éloigner du pc, des ondes. Je prévois également de déménager dans les deux années à venir, et la mise en place de ce projet a déjà débuté. Retour aux sources, à la campagne ! Sans m'étendre, ce sont ce type non pas de prises de conscience mais de prises de décisions que le jeûne m'a apporté. Terminé d'espérer guérir sans réellement changer son environnement. Cette fois, je prends les choses en main au maximum. Les coups durs sont toujours présents, mais je les écoute, apprends à les connaître encore mieux, et ainsi ne pas reproduire ces erreurs. Je n'écoute pas, je ressens. Le ressenti est tout. Il nous guide, et nous indique. C'est ainsi qu'au niveau alimentation, je ne me fixe pas de réels buts non plus. Dans l'absolu et on ne le dira jamais assez, rien n'est bon et rien n'est mauvais pour celui qui a les capacités enzymatiques. Un fruit peut être nocif pour un individu, guérisseur pour un autre. Le lait peut être digéré par un, rejeté par l'autre. Je n'irai pas jusqu'à dire que le lait est bon pour la santé par exemple, tout comme d'autres aliments morts, mais je comprends bien les processus enzymatiques qu'il y a derrière, et les facultés inhérentes à chacun. Le mental est aussi un élément important. Entrer dans des régimes extrêmes bloquent l'évolution. On ne prend plus plaisir à manger, on se focalise sur le mal, sur la santé, sur des impacts qui nous dépassent. Un mental rassasié est tout aussi important dans cette aventure et cette évolution. Alors je m’octroie malgré un régime bien plus cru, bien plus fruits/légumes, un plaisir quotidien ou plusieurs à l'envie. L'important, c'est de voir que j'ajoute déjà bien plus d'alcalinité dans ma vie. Et petit à petit, ça ira de mieux en mieux. Je ne veux plus de changement radical, je ne veux plus faire les choses pour autrui, pour plaire ou autres. Non, maintenant, je fais tout cela au ressenti, en adéquation avec mon organisme, mon état de l'instant. Et les résultats sont déjà très prometteurs. J'espère continuer en ce sens, et arriver à remonter la pente, car ce corps est encrassé, intoxiqué, acidifié de naissance, et très fortement. Le jeûne me l'a bien fait comprendre. Les déficits enzymatiques n'en sont qu'une des conséquences, tout comme un tas de symptômes, de comportements. Les métaux lourds, aussi nocifs soient-ils profitent comme le reste d'une faiblesse et d'une accumulation toxique de l'organisme. Le but n'est pas tant de les combattre, mais de régénérer cet organisme, de l'alcaliniser, de l'aider à désaturer. Terminé les compléments en tout genre pour moi, qui perturbent potentiellement ce mécanisme de base.

Tant que mes intestins et tout le reste ne seront pas fonctionnels, l'auto encrassement perdurera et les ML ne bougeront pas, quelquesoi la dose d'ALA ou ce que vous voulez.
Dans mon cas, c'est bien tout le corps qui était en état d'encrassement le plus complet, une forme de cancer généralisé en phase terminale. [img]smile/thumb.gif[/img]

A la prochaine !
gogote

Support et modération
Support et modération
 
Messages: 356
Inscription: Lun 17 Mar 2014 00:16

Re: Voici le SOS, d'un jeunot en détresse !

Messagede Sophocle » Dim 19 Mar 2017 14:09

Salut Gogote.

En effet, moi aussi, je suis devenu "un peu" une autre personne lors du premier et second jeûne.
Notamment, je me suis définitivement installé dans la maladie.
En cessant l'alimentation, on finit par digérer nos questionnements profonds.
Après, ça s'est tassé un peu. On ne change pas à chaque jeûne quand-même.
C'est comme une séance de psy, mais sans psy, et qui fait effet.

J'ai fini par accepter que je ne pouvais plus caresser l'idée de travailler tant que je serais malade.
Mais, j'ai profité du temps libre pour me consacrer à la guérison.
Cela m'a permis de m'investir comme dans un travail.
Aujourd'hui, je pourrai reprendre le travail ordinaire,
mais je souhaite peaufiner la guérison,
car je ne sais pas si je pourrai continuer à m'investir autant dans les expériences de jeûnes.


Je souhaite exprimer quelques réflexions sur ton témoignage.
Je tire ces réflexions de mon expérience sur mes associations alimentaires face au contexte d'activité.
Je trouve que la reprise de poids est très éclairante.
En dépit du faible poids, le poids semble l'objet d'une stratégie par ton corps.
En dépit du faible poids, s'il faut reprendre du poids, ton organisme le fera.
C'est n'est donc pas un problème d’assimilation à 100%.
Cela me semble indiquer que le corps réagit avec l'historique de la sélection naturelle.
Ce faible poids n'est peut-être pas une conséquence de la maladie, mais plutôt une stratégie réflexe de l'organisme.
De façon un peu intuitive,
je dirai que même s'il digère des sucres simples,
peut-être voudrait-il passer par de multiples régimes provisoires sans sucre.
C'est un réflexe automatique du corps en cas de cancer.
C'est-à-dire que le glucose alimente la tumeur.
Le corps cherche donc à tarir les sources de glucose, y compris quand il le digère.
Pour le corps, le délai du régime sans sucre serait suffisant pour résorber le problème.
Il n'y a donc pas de privation ad vitam æternam.
Et, je ne crois pas qu'il faille arrêter tous les sucres, mais je pense plutôt aux fruits.
Les légumes avec sucres devraient convenir pendant le régime sans sucre.
Les fruits me semblent utiles quand on a une vie active très chargée.
Dans ce cas, un fruit donne du turbo pour demeurer au top.
Mais quand on est au ralenti, je crains que le turbo ne fasse long feu, et qu'il provoquent l'effet inverse.
Cependant, les fruits sont peut-être utiles pour reprendre du poids après un jeûne mais, il est peut-être nécessaire de les réduire quand le poids s'est stabilisé.
Les fruits aident à se réformer, à se dépenser, mais pas trop à se stabiliser, me semble-t-il.

À bientôt.
Avatar de l’utilisateur
Sophocle

Chercheur de vérités
Chercheur de vérités
 
Messages: 526
Inscription: Jeu 9 Juin 2016 13:16

Re: Voici le SOS, d'un jeunot en détresse !

Messagede gogote » Jeu 23 Mar 2017 18:13

Salut Sophocle,

Je comprends tes propos mais ne suis pas forcément en adéquation avec certains d'entre-eux concernant les sucres.
J'ai axé mes derniers mois de recherches persos sur la compréhension du fonctionnement enzymatique du corps en long large et en travers. J'ai lu et je poursuis autant que possible la compréhension du mécanisme enzymatique de nos organismes.

Déjà, il faut bien comprendre que nous sommes en théorie similaire, mais que nos capacités enzymatiques acquises puis innées donnant des malabsorptions, troubles puis maladies plus marquées selon chacun, nous amène finalement à être très différents selon l'individu. Toutefois, il semble qu'une logique soit implacable au niveau digestif : les sucres simples sont les mieux absorbés car les plus simples à dégrader, tout comme il en va de même avec les lipides et protéines simples, à chaines courtes. Au niveau des sucres, beaucoup d'erreurs et de bêtises sont dites. Les seuls réels sucres simples sont le glucose, le fructose et le galactose. Le saccharose à titre d'exemple, qui est catastrophique pour moi et semble le responsable des blackout que j'ai pu avoir est un disaccharide, c'est à dire qui comprend deux liaisons moléculaires entre deux sucres simples ( monosaccharides ). Celui-ci comme le lactose et le maltose sont classés bien souvent dans les sucres simples. C'est une énorme connerie créant beaucoup de confusions et amenant à consommer des aliments qui en fait vont nous dégommer. Pour ma part, je suis intolérant à l'ensemble de ces trois. Je me rends compte que c'est aussi le cas pour les polysaccharides comme l'amidon, l'amylase pour ne citer qu'eux.

De ce fait, j'en reviens aujourd'hui au régime FODMAP qui est le régime donnant d'excellents résultats - si ce n'est les meilleurs - dans les pathologies de type MICI/syndrome de l'intestin irritable/maladie coeliaque etc. Tout simplement car c'est l'un des seuls régimes éliminant les sucres complexes de l'alimentation. La maladie coeliaque pour le coup est un problème reliée au gluten alors que cette pathologie dépasse très largement le cadre du simple gluten, étant en général un trouble de la conversion de l'ensemble des sucres complexes/à plusieurs chaines. Voici pourquoi et durant tout ce temps, malgré diverses tentatives de changements d'alimentations, passant des jus au Paléo à du mix d'un peu tout, j'ai eu des améliorations mais toujours de lourdes crises et finalement une détérioration de ma santé. J'ai continué à consommer tous ces sucres complexes via du sans gluten il y a quelques années, puis beaucoup de riz en outre de plaisirs sucrés par ci par là, ou de fortes rations d'oléagineux. Et évidemment, quand on cherche, on finit toujours par trouver. Et l'on se rend compte que le "sucre" autrement dit le saccharose, sucre complexe donc est présent à beaucoup d'endroit.
Maintenant, le FODMAP n'est pas suffisant, et se contredit lui-même lorsqu'il autorise par exemple la consommation de sucre, mais conseille de supprimer tous les aliments comportant un certain taux de fructose. Si l'on considère le fructose, il faut alors considérer tout autant le glucose. De la même manière, si l'on conseille d'éviter le lactose, il faudrait alors faire la même liste pour l'ensemble des oligosaccharides dont le saccharose fait parti. Bref, d’où la difficulté pour beaucoup à ne pas comprendre pourquoi ils réagissent mal à certains aliments des ouatmilles listes existantes sur le net.

En fait, tout se passe au niveau enzymatique et la capacité à décomposer ces sucres. Si tu n'as plus la capacité de décomposer les sucres complexes, mais garde fort heureusement une certaine capacité pour les sucres simples - le premier carburant du corps rappelons le - je ne vois pas comment tu peux affirmer qu'il faille justement éviter ceux-ci. Il faut justement se tourner vers eux pour mettre l'ensemble du corps au repos. En outre, tes seules sources de remplacement potentielles deviendraient lipides et protéines. Autrement dit, beaucoup d'acides gras et de protéines bien souvent animales très acidifiantes ou de légumes verts très riches en fibres. Tout ceci n'apportera soi pas assez de carburant à l'organisme, ou alors il y aura problème à un moment donné.
Maintenant, imaginons le pire et que tu sois - comme c'est mon cas - également en fort déficit dans l'absorption des graisses et de la multitude des chaines complexes lipidiques, comment fais-tu ? Tu dois te tourner vers ce qu'il te reste, c'est à dire les protéines, encore une fois très acides sur la durée, apportant en outre très peu de nutriments et micronutriments. Encore une fois, déséquilibre global garanti, et absence d'énergie pour le corps, puis un énième crash.

Aujourd'hui, il me semble donc qu'il n'y a pas cent cinquante milles solutions. Il faut arriver à relancer la machine de son principal carburant, en consommant des sucres simples autant que possible, avec de bonnes graisses si digérées, et un peu de protéines, au choix de chacun entre les légumes en grandes quantités ou les protéines animales. C'est en pratiquant un turn over sur cette base tout en étant très attentif aux réactions que j'envisage la guérison. Dans le régime FODMAP encore une fois, on évoque le fructose, le lactose, les polyols, et les oligosaccharides. En réalité, ce ne sont qu'une très petite liste des différentes compositions glucidiques présents dans les mono/di/oli/polysacharides. Il y a un tas de sucres non évoqués, qui peuvent avoir un retentissement catastrophique pour le corps d'autrui. Encore une fois, c'est question de chacun. C'est en ce sens que la médecine traditionnelle a crée un nombre hallucinant de pathologies que j'ai passé ces derniers mois à explorer sur tout et n'importe quoi lié à un éventuel déficit enzymatique : maladies lysosomales, glycogénoses, lipidoses, mucopolysacharidoses et j'en passe et des meilleures. Tout ça, c'est bien beau, ça donne une forme de reconnaissance et de pseudo compréhension de sa pathologie. Sauf que la médecine moderne ne sait pas du tout soigner ces maladies et ne les comprend pas.

Maintenant, voici mes constatations : certes, nous avons tous et de plus en plus ce type de défauts enzymatiques de naissance, empirant au fil de notre vie. J'en suis une extrême représentation d’où mes difficultés accrues depuis toujours sur le plan digestif, ayant impacté l'ensemble de l'organisme par acidification et carence enzymatiques globales, qui, de cercles vicieux en cercles vicieux amène à un tas de complications sous-jacentes comme une flore bactérienne perturbée, une perméabilité intestinale, puis hémato-encéphalique, puis pulmonaire, lymphatique, rénale etc etc. C'est aussi ce cercle qui va créer une rétention de toxines globales, des métaux lourds, des vers, virus, mauvaises bactéries, polluants divers que le corps est censé savoir éliminer à la base. Mais n'y arrivant pas, les maladies se développent. Les vaccins, métaux lourds, pesticides, perturbateurs endocriniens et nombreux facteurs environnementaux sont parmi les responsables de ces déficits enzymatiques et accumulations de substances dans l'organisme par manque d'enzymes. Encore une fois, le serpent se mord la queue, et le corps s'encrasse.

La vraie problématique, la vraie difficulté, c'est donc encore une fois de trouver le moyen de relancer cette machine, et prioritairement les émonctoires qui vont permettre de décharger cette toxicité et acidose massive du corps, pour ensuite, se permettre de récréer de l'enzyme. Car oui, nos corps peuvent se régénérer autant que de possible si on leur donne les moyens adéquats. Je l'ai d'ailleurs observé même sur mes prises de sang, ou mes taux d'amylase et lipase ont pu remonter à partir du moment ou j'ai ... arrêté de consommer les aliments utilisant ces enzymes. Voici pourquoi je ne peux te rejoindre lorsque tu dis qu'il faut éviter les sucres simples. Étant justement ce qui permet au corps de fonctionner immédiatement et radicalement dans beaucoup de cas, si ceux-ci fonctionnent et que tout déconne ailleurs, alors, il n'y a justement pas d'autres choix que d'axer sa diète sur ces sucres simples. Tu as cependant raison si la personne n'arrive plus à gérer aucun sucre simple et qu'elle est déjà à un stade chaotique avec une impossibilité enzymatique même sur les sucres simples. Alors, dans ce cas, bien sur, une alimentation sur des lipides et protéines - si les enzymes sont encore présents - peuvent être une voie du salut. C'est ce qu'il advient lorsque l'on évoque le régime cétogène chez les épileptiques par exemple, parmi lesquels certains/beaucoup ne supportent plus aucun sucre, et vont donc s'orienter vers du gras et permettre une guérison temporaire. Mais sur le moyen/long terme, je ne crois pas en ces régimes, qui sont contre natures. Par ailleurs, il existe de nombreuses personnes qui ont justement soignés leurs troubles épileptiques par la consommation de sucres simples, tout en excluant évidemment l'ensemble des sucres complexes; comme ma soeur et comme pour moi, ce n'était pas le sucre en général la problématique, mais bien ces sucres complexes. Concernant les tumeurs, ce sont prioritairement les sucres complexes qui nourrissent celles-ci en grande quantité, et épuisent notre organisme. Les mauvaises graisses et une acidification de l'organisme dont les protéines sont tout autant problématiques. Pour autant et une fois encore, les sucres simples peuvent être une réponse incroyable aux cancers et radicalement éradiquer les tumeurs et bon nombres de pathologies. C'est d'ailleurs utilisé dan plusieurs cliniques à l'étranger, et par les thérapies alternatives via le jeûne et la détoxication par les cures de raisins/jus/fruits/légumes. Mais encore une fois, je pense que ça va plus loin. Une tumeur se nourrie avant tout et tout simplement d'acidité. Quels sont au niveau PRAL les aliments les plus acides ? Évidemment, ce sont tous les sucres complexes dont les céréales, le lait, les protéines, et certaines formes de gras. Quels sont les aliments alcalins ? Les sucres simples, dont majoritairement les fruits et les légumes. Encore une fois, voilà pourquoi je parierai toujours en premier sur ces aliments, même si je n'avais plus rien de fonctionnel. C'est d'ailleurs un peu le cas, puisque je sors d'un jeûne obligatoire comme tu le sais, sinon j'y passais.

Concernant le turbo dont tu parles, tu as effectivement raison. Tout est une question de dosage. Si ton seul capital enzymatique restant sont les sucres simples, alors il faut en profiter mais aussi réguler en prenant ton état du moment en considération. Si ton corps a besoin de repos, de ne pas trop manger, de se reposer plus qu'autre chose, de ne pas bouger et donc demande moins d'énergie, alors il faut l'écouter. C'est d'ailleurs bien souvent pour cela que les jus verts sont ultra conseillés, ainsi que la cuisson des légumes dans un premier temps, puisque tu vas ainsi à la fois apporter un tas de nutriments, et mettre tes intestins et ton capital enzymatique au repos - la cuisson dégradant une part des enzymes que ton corps n'aura plus à faire, contrairement à des légumes crus ou légumes ultra riches en fibres. Pour les fruits, c'est surtout la forme de sucre qu'ils contiennent, le fait qu'ils soient mûrs ou non, ou encore trop frais ou justement trop boostant pour ton organisme trop épuisé, qui ne saura gérer cet apport soudain de vitalité qui peut poser problème.
De ce fait, je conseillerai des jus ou des soupes niveau légumes dans un premier temps, mais justement de prioriser des fruits à la croque, plus digestes et énergétiques au besoin. Le problème avec les fruits en fait, c'est la même histoire que ci-dessus. Il ne faut pas tomber dans le piège que tous fruits sont opportuns et bons dans l'absolu. Une part des fruits demandent une dégradation et renferment des sucres complexes, donc on se retrouvera dans la même problématique qu'avec ceux-ci. Ils seront donc à éviter. De la même façon, certains sucres simples peuvent être très bien assimilés comme le glucose mais d'autres complétement problématiques comme le fructose. Ou vise versa. Et c'est tout le challenge d'arriver à comprendre cette problématique pour s'y adapter et remonter la pente. C'est ainsi que je considère dommage qu'on ne nous oriente pas plus dans cette compréhension des choses, et que le régime FODMAP soit encore trop partiel dans son approche. Dans un cas absolu de difficultés, je pense qu'il faut tout simplement dégager l'ensemble des sucres complexes, et observer ce qu'il advient via les sucres simples que sont le fructose et le glucose provenant des fruits et légumes. Par exemple et dans mon cas, je n'ai pas qu'un éventuel problème avec le fructose mais aussi le mannose, qui sont pourtant des sucres simples. Du coup j'évite les fruits/légumes qui en contiennent. Je ferai la même chose pour les acides gras à longue chaine puisque c'est exactement la même problématique ! J'ai la chance d'avoir une analyse génétique qui confirme et me conforte parfaitement dans cette observation. Mais dans les faits, l'analyse génétique est absolument inutile pour tout cela; le capital enzymatique est en constante évolution et en changement tout au long de notre vie. Le capital que tu auras acquis de naissance retranscris par ta génétique sera absolument différent aujourd'hui et n'a donc aucune valeur, si ce n'est t'indiquer/te confirmer que tu avais déjà bien une faiblesse à certains niveaux à la base, et qu'il est donc très probable que ce soi encore pire aujourd'hui. Et c'est d'ailleurs pareil pour l'ensemble de notre génome. Rien n'est figé, jamais. Par contre, si on ne change pas la problématique de base ou qu'on ne la répare pas, logiquement, la génétique aura raison et on se retrouvera à 40 balais avec une maladie apparue ou évoluée, et des enzymes plus déficitaires encore qu'à la naissance.

Concernant la stabilité, c'est donc à chacun d'y trouver son équilibre. Il ne semble pas y avoir une vérité mais une vérité propre à chacun. Cependant, il y a des règles de base qui sont logiques et semblent immuables, vraies pour tous. L'important, c'est donc de jongler avec l'état de l'instant, et de trouver les bons remèdes, qui ne seront pas forcément les mêmes demain. Je reste néanmoins persuadé qu'une fois le retour à l’homéostasie, nous sommes prioritairement équipé pour digérer tout ce qui est simple, et ce sont d'ailleurs ces chaînes simples qui refonctionnent toujours les premières. Les chaînes complexes venant par la suite, une fois que le corps s'est parfaitement détoxifié et a récupéré ses capacités. Un corps régénéré peut se coltiner n'importe quelle alimentation ou même radiation et tout ira bien pour lui. :) C'est ainsi que des personnes bouffent du gluten en mode serein, boivent du lait, et narguent les études ou les adeptes de tels ou tels régimes. Leur capital enzymatique étant encore correct, en corrélation avec un tas d'autres facteurs épigénétiques dans leur vie, ils peuvent se tarir d'aller bien. Est-ce éternel et figé ? Bien sur que non. Il faudra aussi considérer dans tout cela le mental, l'esprit, la relation à soi et à autrui, le lien transgénérationnel génétique au niveau digestif/enzymatique, les facteurs de stress et sources de toxicité diverses, les vaccinations ou non, une activité sportive raisonnée, un bon sommeil, repos adéquat, un environnement familial décent, une réelle oxygénation de l'organisme, une respiration adéquate, etc etc. Il faut toujours voir cela comme un tout.
Il n'empêche que le processus reste vraisemblablement toujours le même pour tous : sur le plan alimentaire, les perturbations commencent par une difficulté à dégrader les sucres, lipides ou protéines complexes du fait d'un mauvais acquis génétique ou d'une accumulation de toxiques au cours de la vie. Cela devient à un moment trop chaotique lorsqu'on atteint le seuil de la déficience. Par la suite, c'est une accumulation plus rapide et un déficit global dans la dégradation des enzymes qui s'opèrent, et pas seulement au niveau digestif ! A ce niveau, c'est en général le signe que les émonctoires souffrent, deviennent par la suite saturés et HS/bien mal en point, suivis par les organes associés. Et les symptômes et pathologies explosent. L’électrosensibilité en étant soi-dit en passant l'une parmi tant d'autres. Encore une fois, les diverses localisations chaotiques des pathologies qui vont se déclencher ou s'enchainer dans le corps va dépendre de facteurs génétiques acquis, et d'autres facteurs épigénétiques accentués au cours de nos vies.

La bonne nouvelle finalement et une fois encore, c'est que nous avons tous les capacités de guérir. Il faut pour cela être en adéquation avec soi, son ressenti, à l'écouter de son corps, et ne pas changer seulement son alimentation mais son environnement global. J'ai bien compris que mes métaux lourds et autres toxines ne partiront pas seulement via un changement d'alimentation. Il me faut changer d'environnement, me sociabiliser différemment, adapter mon temps de travail sans être dans l'extrême dans un sens comme dans l'autre, me trouver un équilibre perso plus simple, revenir à certaines bases, prendre plus les alertes de ce corps en considération et non pas mon mental, écouter et comprendre son pouvoir énergétique aussi etc. Ces petits et finalement grands changements vont ainsi reposer le corps, tout en lui apportant une dose de bienveillance dont il a aussi besoin. Et l'alimentation adaptée par la suite va permettre de régénérer progressivement la barrière intestinale et toutes les autres, puis y déloger les toxines sur la durée. Ce n'est qu'en même temps ou après que les enzymes vont enfin pouvoir pleinement remonter la pente, et nous permettre à nouveau de consommer un peu de tout, mais aussi de revivre à tous les niveaux. Néanmoins, plus il y aura de toxines, plus le chemin sera long, et plus nous accepterons la pollution globale environnementale de nos jours, et plus nous détruirons nos propres systèmes. C'est bien pour cela que face à toutes ces difficultés, problématiques et inconnues, je considère que la simplicité dans tout est le meilleur des remèdes. La simplicité par l'alimentation semblant passer par ... tout ce qui est simple, alors j'entame ce cheminement, qui ne pourra toujours qu'être meilleur que toutes les erreurs commises jusqu'à présent. Pour l'anecdote, j'en reviens après quasi 4 ans aux mêmes conseils que des spécialistes du biote intestinal alternatifs justement liés au régime fodmap et à l'hygiénisme m'avaient donné à l'époque.. mais je n'étais pas assez prêt, pas assez "convaincu", trop centré sur l'image et la justification. Surtout, je n'arrivais pas à voir plus loin qu'un simple "dogme" ou considérais trop cela comme des cases. Or, tout évolue, encore une fois, et il n'y a pas de cases nulle part. Mon régime n'est pas et ne sera pas du crudivorisme, du frugivorisme, du véganisme, du paléo, du gaps ou machin chose. Je mange à la fois des légumes, des fruits, cru/cuit, un peu de viandes, et je me permets quelques plaisirs. Mais surtout, je base mon régime sur le ressenti, mon auto compréhension et la connaissance toujours plus poussé de moi-même. C'est cet ensemble adapté et cette écoute appliquée aux besoins de mon corps, en adéquation avec des lois simples mais bien réelles à tous ces niveaux qui amèneront sans aucun doute à la régénération, à la guérison. Aujourd'hui, j'ai compris et je suis prêt.

A la prochaine pour de bonnes nouvelles. :)
gogote

Support et modération
Support et modération
 
Messages: 356
Inscription: Lun 17 Mar 2014 00:16

Re: Voici le SOS, d'un jeunot en détresse !

Messagede gogote » Jeu 20 Avr 2017 18:24

Bonjour tout le monde !

Dans un souci de continuité du post, de l'aide éventuelle que cela pourrait apporter à certains lecteurs ou futurs chercheurs, je vous énonce la poursuite de mon cheminement.
A mon cher " pti_gars ", je voudrais d'abord m'excuser de mon temps de présence restreint ces derniers mois, relâchement volontaire dans le cadre d'une prise de conscience globale, complété par un travail énergétique profond, l'écoute du ressenti, des besoins de l'instant, et de s'éloigner des sources de toxicité. Ce n'est surement pas anodin si la majorité des personnes qui se soignent ne reviennent pas forcément l'évoquer et n'en font que peu de retours. Il semblerait que plus la prise de conscience survient, et plus l'on tend à s'éloigner de ces lieux - même virtuels - ou la maladie est fortement relatée, présente, et donc continue de nous inonder et nous éloigner de la guérison.

Aujourd'hui, j'aimerai simplement relater ce que j'ai déjà évoqué à plusieurs reprises, mais également pti_gars, à très forte raison. La maladie est multiple, pluridisciplinaire, globale, tout en étant personnelle, propre à chacun, dépendante de facteurs intrinsèques, différents. Elle survient potentiellement sur divers plans, qu'ils soient physiques, mental, émotionnels, spirituels...
Trop souvent, nous cherchons à nous focaliser, nous passons des années à étudier, à chercher une réponse, à comprendre un ou plusieurs éléments. Parfois, souvent même, en nous mentant aussi, nous cherchons un coupable déclaré, un événement spécifique, puis nous espérons un remède miracle, un praticien miracle, et j'en passe.

En fait, plus le temps passe, et plus nous semblons nous éloigner de la vérité. En voulant comprendre, on s'éloigne bien souvent le plus possible de la simplicité. On s'éloigne de cette simplicité et de notre être primaire. Dans mon cas, on intellectualise beaucoup, on mentalise, on philosophe sur tout et rien. Et l'on se retrouve 5 ans plus tard, au même point, parfois pire, parfois légèrement au mieux. Mais au fond, la santé a-t-elle changé positivement ? Non, ou très peu. Seul certains points de compréhension du tout, de la naissance de la maladie, de son expression, et certaines particularités reliées à la médecine moderne ou secondaires se sont éclairées. Mais avons-nous réellement besoin de tout comprendre ? N'existe-t-il pas de moyen plus simples ? Des possibilités de soins sans passer par toutes ces souffrances, ces centaines d'heures d'études, de fatigue supplémentaire, de tests divers et variés ?

Il semblerait que si. Et que nous l'ayons tous en nous. Cette arme, c'est simplement d'apprendre à être soi, à s'écouter, à se comprendre, mais surtout à ressentir ce que nous sommes, qui nous sommes, et pourquoi nous le sommes. Beaucoup de réponses sont en nous, et ne demandent pas à être comprises. Nous ne parviendrons jamais à tout comprendre à notre époque, et il faut faire avec les moyens dont nous disposons aujourd'hui. A ces niveaux, je pense que j'en arrive aujourd'hui à une sorte du bout du tunnel dans ma compréhension santé au sens large. J'ai bien compris qu'il y avait une forme certaine de "règles universelles", de lois santés, de facteurs de vie identiques pour tous, et que nous vivions bel et bien dans le même monde. Cependant, tout nous affecte différemment, chaque corps, chaque esprit, chaque émotion sont envoyés, reçus, et gérés à des sauces infinies. Notre corps seulement est doté de capacités totalement incomparable à la naissance, à l'instant t. Nos capacités enzymatiques à tous niveaux sont inhérentes à chacun. Nos capacités de codage et redocage de notre adn, de notre génétique propre sont également différentes. Nos prises de consciences le sont, notre envie d'évolution, de vivre le sont tout autant. Nous sommes ainsi à la fois tous identiques mais différents. Soumis aux mêmes lois, mais dans des organismes sensiblement différents par notre évolution, et des facteurs, des éléments qui nous dépassent totalement. C'est ainsi à chacun de prendre conscience de ce qu'il est, et d'apprendre à vivre en adéquation de son propre tout, en harmonie de ses différents corps, de ses différentes enveloppes.

Les éléments que je vais vaguement citer ci-dessous, à guise d'infos mais aussi pour clôturer cette page Mélodienne, me seront donc propres, me concernent à moi, et il m'incombe de le comprendre à mon niveau. Ce n'est pas la compréhension d'autrui, pas celle de l'autre, mais bel et bien la mienne. Tous ces facteurs qui ont pu influencer, influencent ou influenceront ma santé relatée ici ne sont d'aucune valeurs sûres pour un autre. Tout n'est qu'interprétation et personnalisation. J'aimais bien le dire, et je le répète encore : dans les faits, rien n'est bon, rien n'est mauvais. La maxime " rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme " prend vraiment tout son sens lorsque l'on évoque nos vies et la santé. Tout le mauvais peut se transformer demain en positif ou être neutralisé. Le bon d'aujourd'hui peut devenir mauvais pour vous demain. Car nous sommes en constant changement, en constante évolution, et notre organisme, notre panel biologique/immunitaire est notamment la retranscription de tout cela. Notre corps physique, via son système global, qu'il soi immunitaire, ou squelettique, notre posturologie/structurologie, nos traumatismes émotionnels comme squelettiques, notre sensibilité à l'environnement, à l'autre, notre connexion au tout, notre amour pour soi et autrui, ou notre désamour, notre héritage, nos vies antérieures potentielles etc ... tout cela participe à notre état d'être, et notre état de santé. Tout ce que j'ai pu relater sur ce topic est donc à la fois vrai, et à la fois faux. Ce qui est mauvais pour moi ne l'est pas forcément pour l'autre ou pour vous. Et vise versa. Cela dépend de ce que vous en ferez, selon les différentes capacités de vos différents corps, à l'instant ou vous serez soumis à ces éléments, à cet environnement. Cela dépendra de vos facultés d'adaptation, de votre propre mutation au sens large, de votre travail sur vous, vos points faibles et forts.

J'ai donc compris et conclurai les choses suivantes :

- MON corps physique, le mien, est né avec un certain nombre de déficiences et carences enzymatiques, comme c'est majoritairement le cas pour chacun de nous. Dans celles-ci, l'on retrouve beaucoup de difficultés à assimiler les sucres et certaines graisses. Les cycles de transformations de ces sucres ou graisses ont pu être perturbés déjà in-utero, ou bien avant celle-ci. Ils se modifient encore au cours de notre vie. Evidemment, toute faiblesse "acquise" et non traitée, non modifiée, tendra à s'empirer, dans un état de chronicité engendrant des déficiences/carences plus fortes encore. Il en ira de même pour des facultés pourtant "normales" ou "bonnes" si l'on abuse. A l'inverse, on inversera le processus de déficience vers la normalisation et parfois mieux, en prenant conscience de nos propres troubles.

- ce sont l'ensemble de ces troubles enzymatiques et perturbations de l'ensemble des cycles nécessaires au bon fonctionnement du corps physique qui engendrent les maladies, et la grande disparité des symptômes, maladies, et thérapies de soins différentes selon les individus. C'est principalement cet aspect qui démontre qu'aucune vérité n'est absolue, qu'aucune thérapie n'est foncièrement meilleure qu'une autre. De la même manière qu'aucune alimentation n'est meilleure qu'une autre à priori. Celui qui né avec un fonctionnement enzymatique parfait en temps réel, même pour les pires saloperies, ne sera pas malade s'il ne fait aucun abus. En fait, les dites saloperies pour nous ne seront que des éléments du tout normaux pour le corps de cette individu. A l'inverse, une personne fortement déficient en enzymes divers réagira potentiellement très négativement à la meilleure des alimentations, qu'importe les études actuelles sur les sources alimentaires et j'en passe. Ce processus est stricto identique pour la respiration des éléments dans l'air, les matériaux dits chimiques ou naturels. En fait, on pourrait même se demander ce qui est vraiment naturel ou pas dans ce qui nous entoure, puisque tout se modifie tout le temps, et que le monde d'aujourd'hui n'est plus le monde d'antan, et ne sera pas celui de demain. Nos corps mutent en temps réel, constamment.
De ce fait, la généralisation est contreproductive à nos échelles, et c'est peut être le plus grand danger de notre ère. Nous ne pouvons généraliser avec les connaissances actuelles. Nous le pourrons éventuellement le jour ou cette généralisation deviendra en réalité une personnalisation basée sur la compréhension du fonctionnement général de l'organisme et de ses interactions infinies.

- le corps physique n'est qu'une bribe dans la santé. Ce monde est multidimensionnel, bien plus subtil qu'en apparence. J'apprends aujourd'hui à mieux comprendre et éventuellement soigner mes corps mentaux/émotionnels/spirituels.

- en ce sens, ma thérapie est aujourd'hui multidimensionnelle et s'oriente à la fois sur un travail et une compréhension de ce tout : de mes capacités purement physiques, au niveau immunitaire, comme postural, et la guérison de ses traumatismes ou asymétries, à un travail plus large sur le lâcher prise du mental, la désintellectualisation de la santé, l'écoute du ressenti, de l'intuition, et le retour à la source, à un état d'esprit que j'avais enfant, via l'écoute de ce ressenti.

Alors oui, les métaux lourds, l'alimentation, les sources toxiques qui nous entourent comme les pesticides, l'air pollué, la pollution des eaux, de l'habitat, les ondes électromagnétiques sont très importantes. Mais ce ne sont pas les seules. Mais surtout, vous avez en vous ces capacités de vous soigner et d'être guidé pour éviter ces sources, ou réparer vos organismes malades sans besoin de comprendre tous ces éléments. J'en suis aujourd'hui persuadé. Simplement, il faut arriver à outrepasser nos croyances, gommer un savoir potentiellement faux, et inadapté à notre instant présent; tu ressens le besoin de lait, alors qu'il t'a toujours rendu malade, que tu sais qu'il est à priori très mauvais, inadapté, bourré de cochonneries et j'en passe ? Et bien teste, et observe. Tu pourrais être surpris. Tu ressens le besoin de quitter ton habitat car tu ressens le mal-être dès que tu t'y trouves ? Pars. Tu as des relations toxiques qui te bloquent, ne te font pas profiter de l'instant, t'apportent plus de négatif ? Éloigne toi de ces gens. Bref, écoute toi, apprends simplement à te laisser vivre, à être guidé par ce ressenti, et cesse d'aller à son encontre. Cesse comme j'ai pu le faire de vouloir prouver à tout pris à l'autre que tu es bel et bien malade, que tu as tels maux, telle pathologie. Ceci est contreproductif. Fais les choses pour toi, pour ton bien-être, ne rejette rien, mais ne prends pas tout pour faits avérés.

Ma guérison aujourd'hui, avec ma propre compréhension est celle-ci :
- une alimentation vapeur avec des légumes qui me réussissent : courgettes/carottes/fenouil. Et des patates.
- une alimentation avec des salades de crudités selon l'envie, avec des légumes... dont j'ai envie, au ressenti. Tout simplement.
- une alimentation ou le sucre est majoritairement banni, en suivant l'exemple d'un régime FODMAP. Et dans les sucres, j'inclus celui des fruits, contrairement aux dires ci-dessus. Car même la plus belle des logiques, qu'elle soi via les fruits, les sucres simples comme je l'évoquais dans les messages plus haut n'est pas une conformité dans le réel. J'évite cependant la majorité des céréales et l'amidon car je n'ai pas les capacités enzymatiques actuellement à cet égard.
- mais surtout, en dehors de toutes ces considérations à priori - et bien je me dirige vers une alimentation sans restrictions, mais sans abus. C'est à dire, que tout en connaissant mes faiblesses et difficultés de malabsorptions, si mon ressenti me dirige vers une source illogique à première vue, je vais l'écouter et observer. C'est comme cela que j'ai découvert qu'une grande partie de ma symptomatologie des dernières années provenait aussi d'une carence en iode, après avoir banni le sel durant plusieurs années dans mon alimentation, ce qui était une grosse erreur. Si votre corps vous attire vers certaines sources, c'est qu'il a probablement ce besoin. Mais attention, il faut savoir différentier le besoin de l'envie. Et la différence est primordiale. Encore une fois, j'ai donc une alimentation prédeterminée, par l'expérience, mais j'écoute à la fois le ressenti afin qu'il me dirige vers ce qui semble le plus adapté pour moi en temps réel.

- c'est ainsi que le jeûne est revenu dans ma vie, comme il était présent enfant. Mes capacités ne me permettent pas de déjeuner le matin ou très faiblement. Mon estomac et l'ensemble de mon corps demandent un fort temps de repos, et de travail face à ma surtoxicité. Ainsi, je l'écoute à ce niveau, et pratique le jeûne intermittent, en ne mangeant que lorsque j'en ressens le besoin, que ce soit à midi ou à 14h de l'aprem. Si je dois jeûner une journée car j'ai fait un abus, cf week-end de Paques, alors j'écoute à nouveau ce besoin, et je laisse faire.

- en ce sens, j'apporte dans ma vie quotidienne un important lâcher prise sur l'image véhiculée à autrui. Je me fiche de mon poids, et d'un corps physique longiligne et mince. En fait, ce corps, mon corps est comme cela car c'est sa propre homéostasie à l'heure actuelle. Celle-ci est différente chez chacun, une fois encore. Alors, tant pis si je ne dépasse pas les 55 kilos dans ma vie, tant est si bien que je me sente bien, en forme, heureux et accepte ce corps. S'il doit reprendre du poids, il le fera en temps voulu, quand il aura régénéré pleinement certaines de ses capacités. Si cela prend 2 ans, cela prendra deux ans. J'ai bien attendu 15 ans, en vain, malgré tous les efforts ! Si l'alimentation est insuffisante à ce changement, alors cela signifie qu'il faut voir à un autre niveau, comme une déficience posturale par exemple. Et si rien ne change, alors tant pis, je suis fait comme ça , et c'est tout !

- étant né aux forceps, ayant connu diverses sources d'importantes toxicités dans ma vie, à divers niveaux, avec un retentissement à la fois au niveau immunitaire mais aussi postural, j'ai décidé d'entamer réellement aujourd'hui un travail de fond sur ce second plan. A savoir un travail sur le redressement postural, sur une ré-asymétrie du corps, en douceur. Je mets donc en place un "parcours de soin" via différents soins, à la fois énergétique, à la fois via des massages, mais aussi via des résonateurs de tenségrité, et prochainement à l'aide de séances personnalisées au yoga pour essayer d'apaiser certaines douleurs et redresser certains mécanismes. Je complèterai cela par des séances de micro ostéo, de la marche, de la corde à sauter, etc.

- tout ce nouveau travail sur la posture est complété par les conclusions des dernières années sur le versant digestif évoqué plus haut, en outre de la mise en place de drainages lymphatiques au niveau du coup, de brossage à sec matinaux, d'exposition au soleil à l'envie. Et surtout, on y greffe par dessus l'aspect mental, et l'esprit de vie ! C'est à dire un déménagement prochain dans un environnement réclamé par mon tout depuis fort longtemps, en campagne, au vert. Exit les sources de nocivité électromagnétiques donc à l'avenir. J'ajoute à ça une reprise du travail aménagé à mi-temps, toujours à l'écoute de ce tout, et que j'ai obtenu par la création de cet avenir. On ajoute à cela l'amélioration de mon contexte social au sens large. A ce niveau aussi, terminé de se cacher derrière la santé, ne plus bouger, passer sa vie à se plaindre ou s'enfermer dans la difficulté. On retrouve les bases, on s'affirme, on prend plaisir à redécouvrir la vie, la vraie ! Du coup, au lieu d'aller sur Melodie, sur le PC, et bien je sors plus, je bouquine, je médite, je profite. En fait, je m'écoute, encore une fois, et je n'agis plus en mode réflexe.

- enfin, je me fais plaisir. Je continue de comprendre le fonctionnement de ce corps physique, car c'est un plaisir pour moi de toujours mieux le comprendre, ainsi que les sources qui nous entourent. Mais je reste aussi en retrait, considérant que j'ai toutes les réponses au fond de moi. En fait, plutôt que d'ignorer le mental et l'égo, je le satisfait de la même façon, mais avec une vision différente. Je pense qu'il faut une adéquation d'ensemble à tous ces niveaux aussi. Donc je m'informe, je comprends le fonctionnement de certains organes, de certaines réactions immunitaires, de certains troubles posturaux, des diverses sources problématiques visibles/invisibles. Mais je ne me focalise plus dessus, et je me laisse guider. C'est réellement cette guidance qui m'a apporté toutes ces réponses, me fait gagner beaucoup de temps, et me montre le chemin de la santé, de la vie.

En fait, c'est ce tout, qui aujourd'hui me dit que j'ai fait le tour du forum Mélodie, et que mon rôle n'est plus de pouvoir aider toutes les personnes qui viennent ici, ou de raconter ma vie et mon histoire, mais de me détacher de ce lieu, et de vivre en dehors de tout cela, tout simplement. Et en ce sens, j'ai besoin de casser en quelque sorte l'ancrage que j'ai pu avoir ici durant de nombreuses années. Je reviendrai donc surement de temps à autre, donnant quelques infos ou nouvelles me concernant, mais je n'ai plus ce besoin d'autant partager, ni cette fougue d'aider, et de m'engager dans divers travaux, échanges ou partages. En fait, je ressens toujours ce besoin, non plus virtuellement, mais concrètement. J'envisage déjà à l'avenir et durant les prochaines années de mettre à contribution toute cette compréhension en effectuant des formations sur divers sujets, en m'investissant sur des sujets précis etc... ( pour le coup, j'aimerai vraiment faire des formations plus spécifiques en géobiologie, en radiesthésie/radioniques par exemple, et aider certaines personnes, ou simplement rencontrer des passionnés qui me guideront encore vers d'autres sphères )
Je suis sur que l'ami pti_gars comprendra parfaitement ce que j'évoque, et qu'il est tout autant que moi dans cette démarche. :) J'espère d'ailleurs que nous aurons l'occasion de nous rencontrer un de ces quatre, lorsque nos vies respectives l'auront décidé, qui sait dans l'une de ces formations ou événements. ;)

Je vous souhaite à tous d'arriver à vous comprendre, et plus encore à vous faire confiance, et de briser toutes les barrières qui nous empêchent d'évoluer positivement, et nous amènent à la maladie, à l'encontre de notre ressenti. Soyez vous, vivez pour vous, ressentez, aimez vous. Je vous souhaite le meilleur et de vraiment trouver votre chemin. Vous l'avez en vous, vous le pouvez tous.
gogote

Support et modération
Support et modération
 
Messages: 356
Inscription: Lun 17 Mar 2014 00:16

Re: Voici le SOS, d'un jeunot en détresse !

Messagede gogote » Jeu 20 Avr 2017 18:25

Bonjour tout le monde !

Dans un souci de continuité du post, de l'aide éventuelle que cela pourrait apporter à certains lecteurs ou futurs chercheurs, je vous énonce la poursuite de mon cheminement. A mon cher " pti_gars ", je voudrais d'abord m'excuser de mon temps de présence restreint ces derniers mois, relâchement volontaire dans le cadre d'une prise de conscience globale, complété par un travail énergétique profond, l'écoute du ressenti, des besoins de l'instant, et de s'éloigner des sources de toxicité. Ce n'est surement pas anodin si la majorité des personnes qui se soignent ne reviennent pas forcément l'évoquer et n'en font que peu de retours. Il semblerait que la prise de conscience sur la problématique santé tende à nous éloigner de ces lieux - même virtuels - ou la maladie est fortement relatée, présente, et contribue dans un sens à nous ralentir et nous éloigner de la guérison.

Aujourd'hui, j'aimerai simplement relater ce que j'ai déjà évoqué à plusieurs reprises, mais également pti_gars, à très forte raison. La maladie est multiple, pluridisciplinaire, globale, tout en étant personnelle, propre à chacun, dépendante de facteurs intrinsèques, différents. Elle survient potentiellement sur divers plans, qu'ils soient physiques, mental, émotionnels, spirituels...
Trop souvent, nous cherchons à nous focaliser, nous passons des années à étudier, à chercher une réponse, à comprendre un ou plusieurs éléments. Parfois, souvent même, en nous mentant aussi, nous cherchons un coupable déclaré, un événement spécifique, puis nous espérons un remède miracle, un praticien miracle, une voie meilleure qu'une autre.

En fait, plus le temps passe, et plus nous semblons nous éloigner de la vérité. En voulant comprendre, on s'éloigne bien souvent de la simplicité. On s'éloigne de cette simplicité et de notre être primaire. Dans mon cas, on intellectualise beaucoup, on mentalise, on philosophe sur tout et rien. Et l'on se retrouve cinq ans plus tard, au même point, parfois pire, parfois légèrement mieux. Mais au fond, la santé a-t-elle changé positivement ? Non, ou très peu. Seul certains points de sa compréhension, de sa naissance, de son expression et certaines particularités reliées à la médecine moderne ou secondaires se sont éclairées. Mais avons-nous réellement besoin de tout comprendre ? N'existe-t-il pas de moyen plus simples ? Des possibilités de soins sans passer par toutes ces souffrances, ces centaines d'heures d'études, de fatigue supplémentaire, de tests divers et variés ?

Il semblerait que si. Et que nous l'ayons tous en nous. Cette arme, c'est simplement d'apprendre à être soi, à s'écouter, à se comprendre, mais surtout à ressentir ce que nous sommes, qui nous sommes, et pourquoi nous le sommes. Beaucoup de réponses sont en nous, et ne demandent pas à être comprises. Nous ne parviendrons jamais à tout expliquer avec les moyens dont nous disposons aujourd'hui. Ainsi, j'en arrive aujourd'hui à une sorte d'impasse et de révélation dans cette compréhension santé au sens large. J'ai accepté - bien que compris depuis longtemps - qu'il y avait certaines "règles universelles", "des lois santé", des facteurs de vie identiques pour tous, et que nous vivions bel et bien dans un monde identique. Cependant, tout nous affecte différemment, chaque corps, chaque esprit, chaque émotion sont envoyés, reçus, et gérés à des sauces infinies. Notre corps seulement est doté de capacités totalement incomparable à la naissance, à l'instant t. Nos capacités enzymatiques à tous niveaux sont inhérentes à chacun. Nos capacités de codage et redocage de l'adn, de notre génétique propre diffèrent. Nos prises de consciences le sont, notre envie d'évolution, de vivre le sont tout autant. Nous sommes ainsi à la fois tous identiques mais différents. Soumis aux mêmes lois, mais dans des organismes sensiblement différents par notre évolution, et des facteurs, des éléments qui nous dépassent totalement. C'est ainsi à chacun de prendre conscience de ce qu'il est, et d'apprendre à vivre en adéquation de son propre tout, en harmonie de ses différents corps, de ses différentes enveloppes.

Les éléments que je vais vaguement citer ci-dessous, à guise d'infos mais aussi pour clôturer cette page Mélodienne, me seront donc propres, me concernent à moi, et il m'incombe de le comprendre à mon niveau. Ce n'est pas la compréhension d'autrui, pas celle de l'autre, mais bel et bien la mienne. Tous ces facteurs qui ont pu influencer, influencent ou influenceront ma santé relatée ici ne sont d'aucune valeurs sûres pour un autre. Tout n'est qu'interprétation et personnalisation. J'aimais bien le dire, et je le répète encore : dans les faits, rien n'est bon, rien n'est mauvais. La maxime " rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme " prend vraiment tout son sens lorsque l'on évoque nos vies et la santé. Tout le mauvais peut se transformer demain en positif ou être neutralisé. Le bon d'aujourd'hui peut devenir mauvais pour vous demain. Car nous sommes en constant changement, en constante évolution, et notre organisme, notre panel biologique/immunitaire est notamment la retranscription de tout cela. Notre corps physique, via son système global, qu'il soi immunitaire, ou squelettique, notre posturologie/structurologie, nos traumatismes émotionnels comme squelettiques, notre sensibilité à l'environnement, à l'autre, notre connexion au tout, notre amour pour soi et autrui, ou notre désamour, notre héritage, nos vies antérieures potentielles etc ... tout cela participe à notre état d'être, et notre état de santé. Tout ce que j'ai pu relater sur ce topic est donc à la fois vrai, et faux. Ce qui est mauvais pour moi ne l'est pas forcément pour l'autre ou pour vous. Et vise versa. Cela dépend de ce que vous en ferez, selon les différentes capacités de vos différents corps, à l'instant ou vous serez soumis à ces éléments, à cet environnement. Cela dépendra de vos facultés d'adaptation, de votre propre mutation au sens large, de votre travail sur vous, vos points faibles et forts.

J'ai donc compris les choses suivantes :

- MON corps physique, le mien, est né avec un certain nombre de déficiences et carences enzymatiques, comme c'est majoritairement le cas pour chacun de nous. Ces troubles enzymatiques se retrouvent beaucoup dans l'alimentation. Dans celle-ci, l'on retrouve beaucoup de difficultés à assimiler les sucres et certaines graisses. Les cycles de transformations de ces sucres ou graisses ont pu être perturbés déjà in-utero, ou bien avant. Ces capacités enzymatiques se modifient encore au cours de notre vie. Évidemment, toute faiblesse "acquise" et non traitée, non modifiée, tendra à s'empirer, dans un état de chronicité engendrant des déficiences/carences plus marquées encore. Il en ira de même pour des facultés pourtant "normales" ou "bonnes" si l'on abuse. A l'inverse, on inversera le processus de déficience vers la normalisation et parfois mieux, en prenant conscience de nos propres troubles.

- ce sont l'ensemble de ces troubles enzymatiques et perturbations de l'ensemble des cycles nécessaires au bon fonctionnement du corps physique qui engendrent les maladies, et la grande disparité des symptômes, maladies, et thérapies de soins différentes selon les individus. C'est principalement cet aspect qui démontre qu'aucune vérité n'est absolue, qu'aucune thérapie n'est foncièrement meilleure qu'une autre. De la même manière qu'aucune alimentation n'est meilleure qu'une autre à priori. Celui qui né avec un fonctionnement enzymatique parfait ou a réussi à comprendre et modifier ses troubles les plus pervers au cours de sa vie, qu'importent les pires saloperies, ne sera pas malade tant qu'il ne part dans la démesure. En fait, les dites saloperies pour nous ne seront que des éléments du tout normaux pour le corps de cette individu. A l'inverse, une personne fortement déficitaire en enzymes diverses réagira potentiellement très négativement à la meilleure des alimentations, qu'importe les études actuelles sur les sources alimentaires. Ce processus est stricto identique pour la respiration des éléments dans l'air, les matériaux dits chimiques ou naturels. En fait, on pourrait même se demander ce qui est vraiment naturel ou pas dans ce qui nous entoure, puisque tout se modifie, tout le temps, que le monde d'aujourd'hui n'est plus le monde d'antan, et n'est pas celui de demain. Nos corps mutent en temps réel, constamment.
De ce fait, la généralisation est contreproductive à nos échelles, et c'est peut être le plus grand danger de notre ère. Nous ne pouvons généraliser avec les connaissances actuelles. Nous le pourrons éventuellement le jour ou cette généralisation deviendra en réalité une personnalisation basée sur la compréhension du fonctionnement général de l'organisme et de ses interactions infinies.

- le corps physique n'est qu'une bribe dans la santé. Ce monde est multidimensionnel, bien plus subtil qu'en apparence. J'apprends aujourd'hui à mieux comprendre et éventuellement soigner mes corps mentaux/émotionnels/spirituels.

- en ce sens, ma thérapie est aujourd'hui multidimensionnelle et s'oriente à la fois sur un travail et une compréhension de ce tout : de mes capacités purement physiques, au niveau immunitaire, comme postural, et la guérison de ses traumatismes ou asymétries, à un travail plus large sur le lâcher prise du mental, la désintellectualisation de la santé et de la vie en général, au profit de l'écoute du ressenti, de l'intuition, et d'un retour à la source, à un état d'esprit inné que j'avais enfant, via l'écoute de ce ressenti.

Alors oui, les métaux lourds, l'alimentation, les sources toxiques qui nous entourent comme les pesticides, l'air pollué, la pollution des eaux, de l'habitat, les ondes électromagnétiques sont très importantes. Mais ce ne sont pas les seules. Mais surtout, vous avez en vous ces capacités de vous soigner et d'être guidé pour éviter ces sources et réparer vos organismes malades. Simplement, il faut outrepasser nos croyances limitantes, accepter de s'être trompé, apprendre à gommer un savoir potentiellement faux, inadapté à notre tout, à notre instant présent; tu ressens le besoin de lait, alors qu'il t'a toujours rendu malade, que tu sais qu'il est à priori très mauvais, inadapté, bourré de cochonneries et j'en passe ? Et bien teste, et observe. Tu pourrais être surpris. Tu ressens le besoin de quitter ton habitat car tu ressens le mal-être dès que tu t'y trouves ? Pars. Tu as des relations toxiques qui te bloquent, ne te font pas profiter de l'instant, t'apportent plus de négatif ? Éloigne toi de ces gens. Bref, écoute toi, apprends simplement à te laisser vivre, à être guidé par ce ressenti, et cesse d'aller à son encontre. Cesse comme j'ai pu le faire de vouloir prouver à tout pris à l'autre que tu es bel et bien malade, que tu as tels maux, telle pathologie. Ceci est contreproductif. Fais les choses pour toi, pour ton bien-être, ne rejette rien, mais ne prends pas tout pour faits avérés.

Ma guérison aujourd'hui, avec ma propre compréhension est celle-ci :

- une alimentation vapeur avec des légumes divers dont ceux qui me réussissent le mieux : courgettes/carottes/fenouil. Et des patates.
- une alimentation avec des salades de crudités selon l'envie, avec des légumes... dont j'ai envie, au ressenti. Tout simplement.
- une alimentation ou le sucre est majoritairement banni, en suivant l'exemple d'un régime FODMAP. Et dans les sucres, j'inclus celui des fruits, contrairement aux dires ci-dessus. Car même la plus belle des logiques, qu'elle soi via les fruits, les sucres simples comme je l'évoquais dans les messages plus haut n'est pas une conformité dans le réel. J'évite cependant la majorité des céréales et l'amidon car je n'ai pas les capacités enzymatiques actuellement à cet égard. Et je mange quand même des fruits si j'en ressens le besoin.
- mais surtout, en dehors de toutes ces considérations à priori - et bien je me dirige vers une alimentation sans restrictions, mais sans abus. C'est à dire, que tout en connaissant mes faiblesses et difficultés de malabsorptions, si mon ressenti me dirige vers une source illogique à première vue, je vais l'écouter et observer. C'est comme cela que j'ai découvert qu'une grande partie de ma symptomatologie des dernières années provenait aussi d'une carence en iode, après avoir banni le sel durant plusieurs années dans mon alimentation, ce qui était une grosse erreur. Si votre corps vous attire vers certaines sources, c'est qu'il a probablement ce besoin. Mais attention, il faut savoir différentier le besoin de l'envie. Et la différence est primordiale. Encore une fois, j'ai donc une alimentation prédeterminée, par l'expérience, mais j'écoute à la fois le ressenti afin qu'il me dirige vers ce qui semble le plus adapté pour moi en temps réel, au présent, et surtout en considérant des facteurs qui dépassent de très loin la simple notion d'alimentation.

- c'est ainsi que le jeûne est revenu dans ma vie, comme il était présent enfant. Mes capacités ne me permettent pas de déjeuner le matin ou très faiblement. Mon estomac et l'ensemble de mon corps demandent un fort temps de repos, et de travail face à ma surtoxicité. Ainsi, je l'écoute à ce niveau, et pratique le jeûne intermittent, en ne mangeant que lorsque j'en ressens le besoin, que ce soit à midi ou à 14h de l'aprem. Si je dois jeûner une journée car j'ai fait un abus, cf week-end de Paques, alors j'écoute à nouveau ce besoin, et je laisse faire.

- en ce sens, j'apporte dans ma vie quotidienne un important lâcher prise sur l'image véhiculée à autrui. Je me fiche de mon poids, et d'un corps physique longiligne et mince. En fait, ce corps, mon corps est comme cela car c'est sa propre homéostasie à l'heure actuelle. Celle-ci est différente chez chacun, une fois encore. Alors, tant pis si je ne dépasse pas les 55 kilos dans ma vie, tant est si bien que je me sente bien, en forme, heureux et accepte ce corps. S'il doit reprendre du poids, il le fera en temps voulu, quand il aura régénéré pleinement certaines de ses capacités. Si cela prend 2 ans, cela prendra deux ans. J'ai bien attendu 15 ans, en vain, malgré tous les efforts ! Si l'alimentation est insuffisante à ce changement, alors cela signifie qu'il faut voir à un autre niveau, comme une déficience posturale par exemple. Et si rien ne change, alors il faut dépasser encore plus ce stade, et comprendre un autre plan. Rien ne change ? Tant pis, je suis comme ça, c'est tout !

- étant né aux forceps, ayant connu diverses sources d'importantes toxicités dans ma vie, à divers niveaux, avec un retentissement à la fois au niveau immunitaire mais aussi postural, j'ai décidé d'entamer réellement aujourd'hui un travail de fond sur ce second plan. A savoir un travail sur le redressement postural, sur une ré-asymétrie du corps, en douceur. Je mets donc en place un "parcours de soin" via différents soins, à la fois énergétique, à la fois via des massages, mais aussi via des résonateurs de tenségrité, et prochainement à l'aide de séances personnalisées au yoga pour essayer d'apaiser certaines douleurs et redresser certains mécanismes. Je complèterai cela par des séances de micro ostéo, de la marche, de la corde à sauter, etc.

- tout ce nouveau travail sur la posture est complété par les conclusions des dernières années sur le versant digestif évoqué plus haut, en outre de la mise en place de drainages lymphatiques au niveau du coup, de brossage à sec matinaux, d'exposition au soleil à l'envie. Et surtout, on y greffe par dessus l'aspect mental, et l'esprit de vie ! C'est à dire un déménagement prochain dans un environnement réclamé par mon tout depuis fort longtemps, en campagne, au vert. Exit les sources de nocivité électromagnétiques donc à l'avenir. J'ajoute à ça une reprise du travail aménagé à mi-temps, toujours à l'écoute de ce tout, et que j'ai obtenu par la création de cet avenir. On ajoute à cela l'amélioration de mon contexte social au sens large. A ce niveau aussi, terminé de se cacher derrière la santé, ne plus bouger, passer sa vie à se plaindre ou s'enfermer dans la difficulté. On retrouve les bases, on s'affirme, on prend plaisir à redécouvrir la vie, la vraie ! Du coup, au lieu d'aller sur Melodie, sur le PC, et bien je sors plus, je bouquine, je médite, je profite. En fait, je m'écoute, encore une fois, et je n'agis plus en mode réflexe.

- enfin, je me fais plaisir. Je continue de comprendre le fonctionnement de ce corps physique, car c'est un plaisir pour moi de toujours mieux le comprendre, ainsi que les sources qui nous entourent. Mais je reste aussi en retrait, considérant que j'ai toutes les réponses au fond de moi. En fait, plutôt que d'ignorer le mental et l'égo, je le satisfait de la même façon, mais avec une vision différente. Je pense qu'il faut une adéquation d'ensemble à tous ces niveaux aussi. Donc je m'informe, comprends le fonctionnement de certains organes, de certaines réactions immunitaires, troubles posturaux, sources problématiques visibles/invisibles. Mais je ne me focalise plus dessus; je me laisse guider. C'est réellement cette guidance qui m'a apporté toutes ces réponses, me fait gagner beaucoup de temps, et me montre le chemin de la santé, de la vie.

En fait, c'est ce tout, qui aujourd'hui me dit que j'ai fait le tour du forum Mélodie, et que mon rôle n'est plus de pouvoir aider toutes les personnes qui viennent ici, ou de raconter ma vie et mon histoire, mais de me détacher de ce lieu pour vivre en dehors de tout cela, tout simplement. En ce sens, j'ai besoin de casser en quelque sorte l'ancrage que j'ai pu avoir ici durant de nombreuses années. Je reviendrai donc surement de temps à autre, donnant quelques infos ou nouvelles me concernant, mais je n'ai plus ce besoin d'autant partager, ni cette fougue d'aider, et de m'engager dans divers travaux, échanges ou partages. En fait, je ressens toujours ce besoin, non plus virtuellement, mais concrètement. J'envisage déjà à l'avenir et durant les prochaines années de mettre à contribution toute cette compréhension en effectuant des formations sur divers sujets, en m'investissant sur des sujets précis etc... ( pour le coup, j'aimerai vraiment faire des formations plus spécifiques en géobiologie, en radiesthésie/radioniques par exemple, et aider certaines personnes, ou simplement rencontrer des passionnés qui me guideront encore vers d'autres sphères )
Je suis sur que l'ami pti_gars comprendra parfaitement ce que j'évoque, et qu'il est tout autant que moi dans cette démarche. :) J'espère d'ailleurs que nous aurons l'occasion de nous rencontrer un de ces quatre, lorsque nos vies respectives l'auront décidé, qui sait dans l'une de ces formations ou événements. ;)

Je vous souhaite à tous d'arriver à vous comprendre, et plus encore à vous faire confiance, et de briser toutes les barrières qui nous empêchent d'évoluer positivement, et nous amènent à la maladie, à l'encontre de notre ressenti. Soyez vous, vivez pour vous, ressentez, aimez vous. Je vous souhaite le meilleur et de vraiment trouver votre chemin. Vous l'avez en vous, vous le pouvez tous.
gogote

Support et modération
Support et modération
 
Messages: 356
Inscription: Lun 17 Mar 2014 00:16

Re: Voici le SOS, d'un jeunot en détresse !

Messagede un_ptit_gars » Sam 22 Avr 2017 07:50

Salut Gogote,

J'ai lu avec grand intérêt ton message, et pour résumé en quelques mots mon ressenti par rapport a celui ci, je commencerai par dire tout simplement: BRAVO!
Oui, "bravo", car ton message est d'une extrême justesse, il témoigne d'une sagesse et d'une prise d'altitude par rapport a la maladie, qui m'ai chère également. Je ne peux que te féliciter et me réjouir pour toi que tu en sois la aujourd'hui, car je suis également intimement convaincu que cette manière de voir la vie, TA vie, de réorganiser tes priorités, de travailler avec le ressenti/intuition, d'accepter le chemin qui est le tien, d'en retirer les apprentissages que la vie t'offre, tout cela te mènera a la vrai guérison, celles qui touche chaque parti de l'etre et non seulement le corps physique.

Il semblerait que la prise de conscience sur la problématique santé tende à nous éloigner de ces lieux - même virtuels - ou la maladie est fortement relatée, présente, et contribue dans un sens à nous ralentir et nous éloigner de la guérison.


La aussi je ne peux que te comprendre, car tu as passé un cap intérieur qui fais que tu résonne sur autre chose maintenant, et l'ambiance vibratoire des forums d'entraide (mais les meilleurs et les plus positifs comme le notre) peut alors s'avérer plus pensante que libératoire. En général il faut bcp de temps pour en arriver a cette sensation, car elle nécéssite avant d'avoir réellement exploré en détail les multiples co-facteurs exprimés ici sur mélodie, de les avoir "digérés", d'avoir maturé cette réflexion intérieure...et cela peut prendre de nombreuses années. Au début on a cette soif de lire un maximum, de tout testé, "de faire ses gammes" comme j'aime dire, en testant unitairement bcp de choses.... puis vient le temps de jouer sa propre Melodie, d'exprimer ses notes avec plus de justesse et d'harmonie, et a ce moment la on sais que l'ambiance dans laquelle on agit est très importante, et que la nature, le besoin de de faire plaisir, de penser "vie" et non "maladie" en permanence, et tout cela nous entraine vers un éloignement des communautés de malades. Je ne peux que le comprendre car ça fait deja un moment que j'arpente ces routes également et que nos chemins se suivent (encore et tjrs :) ) l'ami!

Je te souhaite donc tout le meilleur pour la suite de ta route, et comme tu dis, au plaisir de se rencontrer dans des événements entre passionnés, pour partager et échanger encore sur tout ce que cette maladie a réveillé en nous, et les chemins qui nous sont désormais ouverts pour grandir, sous toutes les formes. N'hésite pas a revenir de temps en temps pour nous passer un coucou et donner quelques infos lorsque tu le souhaite, la porte sera tjrs grande ouverte pour toi.
Merci pour tes contributions de grande qualité sur Melodie, elles ont aidé et aideront encore bcp de gens j'en suis sur... d'ailleurs je vais mettre ton dernier message dans un a part au niveau des synthèses, car je pense qu'il mérite une bien meilleure visibilité au vu du message très important qu'i met en lumière.

Prend soin de toi l'ami!

Pti gars
Rappel : Aucun message posté ici ne fait office de prescription médicale, seul le médecin traitant est habilité à prescrire un traitement- www.forum-melodie.fr/phpBB3/viewtopic.php?f=53&t=2869

Lisez l'e-book du forum! www.forum-melodie.fr/phpBB3/viewtopic.php?f=80&t=4197
Avatar de l’utilisateur
un_ptit_gars

Administrateur
Administrateur
 
Messages: 11110
Inscription: Ven 23 Nov 2007 07:00
Localisation: Toulouse

Re: Voici le SOS, d'un jeunot en détresse !

Messagede gogote » Ven 8 Sep 2017 23:33

J'avais toutes les réponses - ou presque - de par ce cheminement de longues années, et je m'en suis éloigné, perdu dans le mental et la surintellectualisation de tout ceci. J'en ai oublié de vivre, et j'ai perdu une femme en or que je considérais comme celle de ma vie. Ne faites pas la même erreur les gens qui me lisent... la santé est une chose, c'est important, mais n'oubliez pas de lâcher prise à un moment, de partager des moments avec les gens que vous aimez et de vivre... tout simplement.

Récemment, j'ai passé une scintigraphie osseusse que j'aurai du faire il y a 6 ans au tout départ de mes symptômes, lorsque j'ai forcé la reconnaissance du diagnostic de fibromyalgie. Aucun médecin n'avait jamais relancé cela. Il a fallu que j'attende de me faire quitter pour faire cet examen et qu'il montre des hypersignaux absolument partout. Verdict : spondylarthrite ankylosante ( surement les enthèses, j'ai repensé à ymyi de mémoire son pseudo ). C'était l'une des premières pathologies que j'ai suspecté au commencement avec Crohn. Tout ce chemin pour revenir au point de départ, mais ne pas avoir vécu et perdu l'être aimé. Pourtant, j'avais passé des IRM sacro-illiaque normaux, pas de HLB-27 etc. Bon, perso et en couplant avec la génétique, je pense plus à une polyarthrite qui donne les mêmes hypersignaux à la scinti j'imagine.

Voilà voilà. Je vais surement enchainer beaucoup de trouvailles, ça devait surement être comme ça. J'imagine que je pourrai découvrir et confirmer une sclérodermie systémique aussi lié à une recherche d'anticorps rare, qui revenait niveau génétique aussi. J'imagine que mon ehs qui m'a pourri la vie et renfermé est une conséquence d'une affection des tissus conjonctifs, et d'une modification de la posture globale engendrée par ce cercle vicieux. Bien entendu reliés aux métaux lourds, et autres produits nocifs dans l'organisme. Aujourd'hui, tout cela me fait une belle jambe. Je me sens toujours avec cette même problématique, mais je suis seul, et je perds une vie avec moi. Je me rends compte de faiblesses et de troubles d'enfermement, de dépendance affective, ou encore de comportements reproduits du schéma parental et transgénérationnel que j'ai toujours souhaité combattre... mais que j'ai reproduis. Je crois que c'est la pire destruction intérieure et constat que je puisse faire et étaler ici. Des années de recherches, de luttes, de batailles, mais la perte de l'être aimé le plus cher au monde, l'impression de ne jamais avoir pu profiter pleinement d'elle, ne pas lui avoir offert tout ce que je n'aurai jamais voulu, m'être renfermé dans la maladie, dans mes attentes toujours plus fortes à l'autre, dans ma dépendance affective qui m'équilibrait jusqu’alors. Avec le dégout de l'avoir parfois rabaissé, dénigré, culpabilisé, pour une problématique qui n'était pas la sienne mais la mienne. Et pourtant, je me relis et depuis longtemps, tout était déjà listé/écrit de ma part. Mais je n'ai pas réussi à m'en sortir et gérer mon hypersensibilité à tout.

Aujourd'hui, je retrouve cette solitude et rien n'a changé à côté. Très difficile de trouver un sens à la vie, et d'entamer une énième reconstruction, lorsqu'on a l'impression de se reconstruire depuis toujours. Très difficile d'envisager une vie meilleure quand on tenait par l'appui d'une personne fantastique, et qu'on se battait au maximum pour vivre une vie un peu normalisée à ses côtés. L'electrosensibilité en particulier aura eu raison de ma sociabilité, de ma fatigabilité, et de mon couple. Elle aura engendré beaucoup de troubles et de comportements dans lesquels je ne me reconnais pas, mais qui ont bel et bien été moi. La spondy/polyarthrite a toujours été, et j'avais appris à la gérer. Je regrette simplement ce diagnostic aujourd'hui, tant il m'aurait aidé dans mon parcours de reconnaissance, et simplement d'explications à l'autre/au conjoint/à la famille. Il m'aurait aussi permis de prendre de quoi soulager les symptômes dans les instants ou j'étais une loque et que je freinais la vie à deux, ou simplement des vacances. Mais c'est comme ça. Ce passage est terrible et extrêmement douloureux pour moi; alors j'en laisse la trace ici, dans la suite de ce parcours de plusieurs années.

Il est temps pour moi de me focaliser sur l'aspect beaucoup plus traumatique des choses, de la naissance et de l'enfance, mais aussi de blocages profonds pour ne pas m'affirmer pleinement en tant qu'être. Beaucoup de barrières sont en train d'exploser, beaucoup d'acidité en train de sortir. Durant le premier mois de post rupture, j'étais comme bloqué, je n'arrivais à rien sortir. Et depuis plusieurs jours, la vérité n’explose littéralement en pleine face : mes erreurs, le mensonge à soi, à l'autre, à autrui, les excuses pour ne pas se prendre pleinement en main, pour indirectement être conforté dans la maladie, obtenir un tas d'attention et parfois grossir les traits. On est créateur de sa vie, et j'ai surement crée beaucoup de peurs et d'enfermement en voulant prouver aux autres, en n'étant jamais pleinement moi et authentique. Et beaucoup de ce que je croyais authentique ne l'était pas, ou l'était négativement. C'est comme si je venais de me réveiller dans une nouvelle vie, en me rendant compte du mal que je me suis fait, mais aussi à l'autre, par le mensonge, et la sensation d'être perdue, le besoin d'être aimé et de prouver, une fois encore.
J'espère être assez fort pour remonter la pente, effectuer ce travail de profondeur et faire sauter de nouveaux verrous... nos pathologies sont liées à tous ces axes imbriqués les uns aux autres, ce n'était pas faute de le savoir et de l'avoir longuement exprimé ici. Et pourtant.

Mais la vie est parfaite alors je vais essayer de garder confiance, et tirer le positif de cette expérience aussi dure soit-elle.
Et si la plus grande maladie du cerveau était finalement de penser ? Dans mon approche de la guérison et la compréhension de soi, j’ai finalement oublié le principal. Aujourd’hui, je veux juste vivre, qu’importent les contraintes. Sans renier l’ensemble des facteurs incombant à mon état, c’est une façon de vivre et d’agir plus adaptée à ma personnalité, à mes sensibilités qu’il faut transformer. Apprendre à m’aimer de nouveau pleinement, sourire à la vie, à mes envies. A force de me rabaisser, de stagner, me focaliser sur la santé et d’attendre de l'autre, ma simplicité d’amour a disparu au profit de la rancœur, la tête au profit du cœur, cet intellect si épuisant ne cessant de me freiner là où je pensais m’ouvrir. Angoissé de ne jamais être à la hauteur, abandonné et trompé, j’ai ainsi arrêté de rayonner et suis devenu minuscule. Je me suis flétri, et je suis mort intérieurement. A nouveau aujourd’hui, j’apprends que tout ce qui compte dans la vie est simplement d’être, aimer, rire et rayonner intensément.
Mais l’amour de soi ne consiste pas à constamment se faire des compliments et se mentir en se répétant combien on est extraordinaire. Cela consiste à aimer le « vrai » moi, la personne qui a des pieds d’argile, qui fond sous la critique, et qui parfois échoue et déçoit les autres. Comment aimer son prochain si l’on ne s’aime pas d’abord absolument soi-même ? Nous ne pouvons pas donner ce que nous n’avons pas. Plus l’on s’aime soi-même et plus l’on aura d’amour à donner. Le miracle de l'amour, ce n'est pas seulement d'aimer un homme ou une femme : c'est de s'aimer soi-même juste assez pour être capable d'aimer vraiment l’autre. Je comprends aujourd’hui que le service véritable vient naturellement du cœur quand nous nous autorisons à être simplement qui nous sommes, de sorte qu’il n’y a pas de sentiment d’obligation ou d’attente en retour. Le don cesse alors d’être un fardeau pesant. Il devient léger et amusant, se transforme en joie qui nous élève tout autant que la personne qui en bénéficie. Le véritable amour est ainsi d’être soi-même, de s’assumer, rire, s’aimer et d’aimer sa vie. C’est celui où l’on s’affirme pleinement chacun, tout en désirant pour l’autre ce que cette personne veut avant tout pour elle-même, lui permettant ainsi d’être celle qu’elle est vraiment… même si cela nécessite de la laisser partir un temps ou définitivement.

Je ne sais de quoi demain sera fait, mais j'espère vraiment que j'y arriverai. Quelle douleur de perdre quelqu'un qu'on a tant aimé. Mais c'est comme si ce lien d'âme était éternel, qu'il dépassait le cadre de la simple vie humaine, comme si j'avais reconnu immédiatement cet être comme un moi que j'aimerai toujours qu'importe la configuration d'avenir - et que je retrouverai ici, ou sur un autre plan. Ce sentiment est indescriptible tant il est fort, même post rupture. Si les choses se passent, elles ont probablement un sens, et me permettent une évolution sur bien des plans. C'est aussi ça la santé au sens large et Melodie, se rendre compte que nous sommes avant tout un être profond, subtil et plein d'amour. Et qu'il convient de vivre pleinement ce que nous sommes. La base de la vie.

Prenez-soin de vous.
gogote

Support et modération
Support et modération
 
Messages: 356
Inscription: Lun 17 Mar 2014 00:16

Re: Voici le SOS, d'un jeunot en détresse !

Messagede ToManlai » Sam 9 Sep 2017 22:21

Salut Gogote,

J'imagine la douleur que tu traverses actuellement et je te souhaite du fond du coeur de trouver la force qui t'aidera à sortir de l'abîme.

Ceci dit, je vois pas les choses comme toi. J'espère que tu ne trouveras pas mon commentaire trop déplacé. Ce n'est peut-être pas le moment ou bien tout simplement tu ne seras jamais d'accord avec moi. Mais j'espère pouvoir me permettre de le dire.

De ce que tu racontes, je vois surtout 2 êtres qui ont une santé différente et une prise de conscience à ce sujet différente. Visiblement, l'un ne peut pas comprendre l'autre. Bien sur, il ne faut pas laisser la vie s'écouler et les êtres aimés s'éloigner. Mais les êtres aimés, dans la réciprocité, doivent aussi comprendre les difficultés de l'autre. C'est plus facile à dire quand on l'a éprouvé soi-même. Qu'aurais-je pensé il y a plus de 10 ans ? Je ne sais pas.

Je trouve toujours aussi difficile de lire qu'en fait on perd du temps et on pense à côté de la vie à essayer de se soigner. Car justement, aller mieux permet de vivre pleinement, vivre tout court. Bien qu'une partie de ma santé reste un gros challenge, je pense qu'à l'heure actuelle, je pourrais suivre plus ou moins qqn en bonne santé (quand même qqn qui me comprend pour éviter certains écueils qui me feraient replonger). Ce qui vient perturber tout ça, ce sont les enfants. Car, avec eux, leur dire de profiter de la vie et et ne pas penser aux problématiques ne sert à rien. Ils n'ont pas à la base conscience de leurs problématiques puisqu'ils sont nés avec. Au contraire leur en faire prendre conscience est utile. Toujours est-il que cela apporte un stress énorme sur la vie de famille sans parler de la vie de couple. Au final, on n'a pas le choix que de se battre pour relever ce défi. Pour le moment, on a tjrs réussi à se serrer les coudes malgré les tensions et j'espère que ça continuera.
Tout ça pour dire que lorsqu'on a des problèmes de santé, on ne peut pas faire comme si on n'en avait pas. Aussi difficile que ce soit.

Bon courage à toi
ToManlai

Animation et entraide
Animation et entraide
 
Messages: 321
Inscription: Lun 23 Mai 2016 15:23

Re: Voici le SOS, d'un jeunot en détresse !

Messagede gogote » Lun 11 Sep 2017 20:55

Salut Tomanlai,

à qui le dis-tu...
J'essaye de ne pas trop effrayer les gens et rester optimiste, mais ma vie vient de voler en éclat particulièrement à cause de l'électrosensibilité qui m'a empêché de vivre, de sortir librement, voir des amis, la famille, avoir des vacances normales, a détruit mes possibilités de travail, et simplement de me régénérer un minimum. Je me suis battu en vain, et j'essaye de comprendre d'éventuels nouveaux mécanismes non perçus jusqu'àlors ou ignorés.
Mais les faits sont là : depuis que la copine s'est barrée et que j'ai tout coupé à part pour le pc et une lampe, tous les symptômes ont disparu/stabilisé. C'est à " vomir ".

A côté de ça, je reviens d'un cours de piano chez une prof, sans absolument aucun focus sur les ondes. Sauf qu'à peine entré, j'étais pas bien, je commence à prendre mon premier cours de piano, mes doigts qui tremblent à fond les gamelles, mon corps qui se tend, ma colonne qui s'écrase et se désaxe. Des miroirs partout dans la pièce évidemment.
Je rentre chez moi, j'arrive à la maison, le corps se relâche soudainement et immédiatement, et je verse une flopée de larmes de décompensation et d'émotions. Trop c'est trop. Je repense à ce pauvre Jibouille, je sens que je vais finir dans la même lignée.

J'avais encore une vie et un équilibre auquel me rattacher jusqu'à maintenant, mais là, je n'ai vraiment plus envie de me battre, je te l'avoue. C'est un calvaire de faire un tel yoyo. Ca joue tellement sur l'aspect émotionnel/psy, tu as l'impression d'en devenir complètement taré, comme à être dans un camps de concentration avec du gaz moutarde intermittent selon le lieu. C'est juste infâme. Et c'est cette intermittence que j'ai fait subir au conjoint pendant des années, comme tous mes espoirs sans assez considérer sa propre vie et difficultés face à cela.

Sinon et concernant la séparation, elle est restée de longues années avec mes soucis de santé, mais voilà, nous sommes très jeunes et elle était dans le soin. Impossible pour elle de perdurer dans cet enfermement, me voir toujours fatigué, ne plus sortir, devoir entendre parler de santé. C'est en ce sens que j'évoquais de vivre lorsqu'on le peut un minimum si on est dans des périodes de mieux-être en fait. Dans les phases décompensatoires, j'étais tellement heureux de retrouver ma cervelle ou mon corps que j'en profitais pour faire toujours plus de recherches, de m'occuper de moi etc. Mais j'ai oublié aussi de prendre surement soin d'elle et de mon couple. Mais à un moment, tu espères tellement pouvoir te soigner que c'est comme ça.
Elle est donc partie car comme tu dis, elle n'a jamais pleinement compris et pris conscience de l'ampleur profond de tout cela, mais elle l'a bien ressenti, et elle n'en pouvait plus. Je peux déjà m'estimer heureux quelque part d'avoir vécu une super histoire. Mais là, finalement, ça me donne juste envie d'insulter l'Univers que de me retrouver si seul, et finalement face à la même problématique, après 7 années. Quand je l'ai rencontré, j'étais déjà dans cette problématique sans le savoir, qui a empiré au cours du temps. Tout le long, je me suis battu pour moi, pour elle, et pour avoir la chance de vivre "normalement" cette pépite qui m'avait été offerte.

Je n'ai jamais fait comme si je n'avais pas de problèmes de santé, et j'ai même fait tout l'inverse, d'ou la mise en garde de fond de mon message. On peut être en train de mourir au fond de soi, les gens s'en branl... complètement, alors autant ne rien dire, souffrir en silence que d'essayer de perdre le peu d'énergie à les convaincre ou se justifier. Si j'avais su mieux appréhender et gérer cette énergie, j'aurai offert quelques week-end ou soirées "kamikaze" - " tuerie volontaire" à la copine pour la satisfaire un peu plus, et profiter simplement de la voir heureuse avec moi malgré mon état. C'est juste ça en fait, le fond du message. Profiter quand on le peut, dès qu'on le peut, même si c'est minime. Le reste finalement, quand on crève à petit feu, n'importe plus lorsqu'on perd tout.

Merci et courage à toi aussi.
gogote

Support et modération
Support et modération
 
Messages: 356
Inscription: Lun 17 Mar 2014 00:16

PrécédenteSuivante

Retourner vers Présentation de chacun des membres

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 27 invités

cron