Je débute juste ma lecture du livre de Natasha Campbell sur le "GAP", syndrome entéropsychologique.
Mais je me dois déjà d'écrire un post dessus, ne serait-ce que pour remercier ToManlai pour ses recommandations quant à sa lecture.
Cela fait maintenant depuis 2011 que j'ai passé mes premières biopsies intestinales, avec de gros résultats à l'époque.
Rappel : " ileite folliculaire ", " muqueuse colique inflammatoire ", " chorion fibro-oédamateux" , " fragments infiltrés de lymphocytes, plasmocytes et histiocytes ", " lésions de duodenite chronique interstitielle avec oedème et infiltrat lympho-plasmocytaire "...
Aucun gastro n'a jamais su correctement m’étiqueter, ni me renvoyer, excepté colopathies, potentiel crohn ou coeliaque, c'est dans la tête etc etc, alors même que j'étais dans un état déplorable, tant intestinal que neuro, avec l'impression d'être parfois autiste et ne plus rien comprendre.
Quelques années encore en arrière, j'ai refait des biopsies et exams avec de nouveaux résultats ou confirmations, après retrait du lait/gluten.
Avec toujours des termes barbares ou sans explications, notamment sur les plaques de Peyer que j'avais plusieurs fois évoquées ici, ou avec nombreux médecins. Et aujourd'hui, après seulement quelques pages, je trouve confirmations à ces questionnements.
" C'est quoi les plaques de Peyer, leur rôle ? "
" C'est quoi une iléite folliculaire, des infiltrats lymphocytaires, hystiocytaires etc ? "
" une muqueuse colique inflammatoire, ce n'est donc rien de si important ? "
" Bon alors Crohn, Coeliaque, rien du tout ? "
Toutes ces questions qui m'ont toujours laissé un gout amer. Et que j'avais fini par assimiler au surplus d'inflammation du microbiote avec cependant de gros doutes sur l'aspect lymphatique, les troubles d'élimination chroniques, infections bactériennes diverses, intoxications aux ML etc...
Et plus encore, aux risques de cancer de la lymphe par engorgement de celle-ci, dont mon oncle a été atteint il y a 20 ans et avec lequel je partageais tous les symptômes de l'époque.
Voici ce que Campbell relate à ce sujet étudié par le Docteur Wakefield :" Les parois de l'iléon sont tapissés d'un grand nombre de ganglions lymphatiques appelés Plaques de Peyer, se présentant sous la forme de petits haricots ronds de petite taille. ( 1 à 25mm) Ces ganglions jouent un rôle très important dans notre système immunitaire. D'après ce que nous savons, ils remplissent deux fonctions principales :1 - La première consiste à filtrer la lymphe (liquide tissulaire) issu de l'iléon en éliminant bactéries, virus, champignons, cellules mortes ( y compris cancéreuses ) et les toxines. Ces ganglions sont particulièrement intéressants à analyser car ils capturent, à défaut de les éliminer, les agents pathogènes susceptibles de se développer dans l'intestin.
2 - La seconde fonction des ganglions lymphocytaires consiste à produire des lymphocytes, famille de cellule immunitaire qui lutte contre les infections. Les ganglions lymphatiques sont en fait principalement constitués de lymphocytes, entre autres cellules. Quand ces ganglions sont le siège d'une infection, ils produisent un grand nombre de lymphocytes pour la combattre, et deviennent ainsi volumineux et enflammés, parfois douloureux. Le Dr Wakefield nomme ce gonflement des ganglions lymphatique dans l'iléon : " hyperplasie lymphoïde nodulaire ".
" Symptômes autistiques et troubles divers apparaissent après une vaccination. L'inflammation et gonflement des ganglions lymphatiques témoignent à l'évidence d'une infection."Ce beau terme " hyperplasie lymphoïde nodulaire " est donc explicite me concernant, tout comme ces formidables explications, répondant à mes deux premières questions.
Concernant les inflammations diverses du colon/colites qu'on aime aussi refourguer, avec les éléments précités en complément, il la nomme "entérocolique autistique." La poursuite de la lecture des premières pages répond à ma problématique principale, et exprime bien pourquoi j'ai très mal réagi avec la chlorella notamment, par saturation rapide des émonctoires et de l'intestin grêle. C'est "
l'overspill ".
" L'overspill ? Cela veut dire que des matières fécales anciennes et volumineuses restent fixées aux parois de l'intestin ou elles peuvent fermenter des mois, créant un environnement favorable à la prolifération de parasites, bactéries, champignons et virus.
Ce phénomène provoque la libération de subtances toxiques dans le sang. Les aliments fraichement ingérés circulent donc à travers un étroit passage laissé par les matières fécales accumulées. Les selles qui sont expulsées ne sont donc que le trop plein ( overspill ) mais l'intestin ne se vide pas."Marrant de lire tout cela maintenant, après cette grosse crise d'élimination. Car je ressens à la fois toujours ces petites boules enflammées mentionnées plus haut, qui sont en fait des ganglions lymphatiques enflammés quelques jours après cette bonne crise.
Mais surtout, je n'arrive toujours pas à éliminer un grand nombre de déchets qui bloquent, et je me tape une constipation réactionnelle depuis 4 jours, avec exactement cette sensation de surplus/blocage.
Même lorsque je me suis vidé de partout, je sentais que ce n'était rien, et que tout était encore accroché/bouché sur les parois.
C'est à dire que j'ai fais une sorte de crise d'élimination, mais qui n'élimine au final pas grand chose. Ou du moins, j'ai mobilisé beaucoup de choses, de toxines, à tel point que ça m'a foutu totalement K O.
J'aurai aimé être en mesure de continuer la purge, car cela semble la direction à suivre pour enfin relancer la machine. Lorsque j'aurai détapissé ces intestins, ainsi que le reste, mon EHS s'améliorera surement grandement, tout comme une grosse partie de symptômes handicapant me restant.
C'est bien pour cela que j'obtiens toujours les meilleurs résultats nutritionnels lorsque j'ingère le moins de glucides possibles et plus de fibres...
Je me rappelle aussi que lorsque j'ai effectué ma toute première grosse purge, il en était justement ressorti des selles avec des moisissures bleues... c'est la fiesta la-dedans, ya pas à dire !
Ce bouquin tourné vers l'autisme et troubles associés me montre bien que état de ressenti certains jours pré autistique avec TDAH ado ( et parfois carrément tant je ne maitrisais plus mon corps )était bien la résultante de cet état de fait intestinal, qui a perduré à l'âge adulte.
Bien heureusement, j'ai depuis mon équilibre, et l'éviction régulièrement du sucre, des céréales, du lait ainsi qu'une consommation bio et surtout sans additifs m'a grandement aidé à réguler ma flore intestinale. Ou plutôt, c'est l'inflammation que j'ai contrecarré et régulé.
Or, ma flore encombrée et les parois obstruées sont toujours présentes. Et c'est surement cela qui me bloque encore dans le mieux-être, appuyant sur le côté viscères et autres articulations/jointures, relativement sensibles par un squelette étroit, allongé, et donc rapidement comprimé. ( encore et toujours, ce lien si important dont on ne parle pas assez. )
Vraiment, ces derniers mois, tout prend un sens dans ma problématique, et j'en suis ravi. Aucun doute que l'électrosensibilité va de pair avec tout cela, et une congestion de certains organes et du fluide sanguin. Maintenant, reste toujours cette cause réactionnelle ou non du cuivre.
Encore une fois, peut-être que les intestins se bouchent par aimantation des aliments par ces saloperies de ML... donc forcément, flore bactérienne & co obligatoire tant qu'il y a rétention. On peut aussi le voir sans réels déclencheurs et coupables, mais une saturation d'ensemble par les causes environnementales et personnelles multifactorielles.
Je poursuis la lecture du bouquin. Franchement, je ne m'attendais pas à obtenir des réponses si précises sur mon cas, donc c'est génial. Et je peux donc aussi confirmer que ma soeur répond à ces troubles là, avec toute la panoplie; dyscalculie, dyspraxie, épilepsie, troubles autistiques et psy.
Maintenant, il faudrait que je lui fasse son analyse sur cheveux histoire de voir si l'on retrouve pour nous deux une intoxication au cuivre. Cette piste m'inspire encore et toujours... ce peut être un marqueur de lutte contre l'infection bactérienne très virulente, comme une intox à proprement parlé au métal.
A bientôt pour la suite.
PS : concernant le cuivre et sa toxicité , ce site est très très bon, et fait d'ailleurs le lien avec les ratios des analyses minérales. ( slow oxydizer etc ) Tout ce qui est évoqué ici corrobore parfaitement à mes résultats sur le profil ARL sur les différents ratios de manière parfaite. C'est encore incroyable de lire une telle publication dans la continuité. Franchement, je comprends mieux tout l'attrait et l’intérêt de lire chez nos voisins, tant ça regorge d'informations ultras précises pour mieux comprendre et avancer. On est encore dans la piste de la transmission de la mère à l'enfant intra utéro. Il exprime d'ailleurs très bien l'évolution au fil des générations de cette transmission du cuivre par la mère à l'enfant en constante évolution...
je poste le site en simple lien, mais c'est pour moi LE truc à lire pour celui qui a des résultats sur cheveux élevés avec le cuivre et qui galère à tant comprendre potentiellement pourquoi et d’où ça sort comme je le fais depuis toutes ces années. Ainsi que le retentissement qu'on en trouve derrière.
Notamment la différence entre un garçon et une fille, dont la fille va encore plus s'intoxiquer par le processus de sa production d’œstrogènes bien plus importante. Ceci expliquerait le retentissement bien plus lourd sur ma soeur que sur moi... Le tout est empiré par cette saloperie qu'est la pilule ou le stérilet. Bref, on a pas fini de voir des générations "bombes à ostrogènes" arriver avec de lourdes intoxications et pathologies, avec de beaux taux de cuivre notamment... youhou, jsuis peut être un genre de précurseurs.
Et avec moins de rire en fond, le fait que mes parents aient testé certaines drogues dures durant leurs adolescence/jeune age adulte n'a pas du aider... comme la thyroïde en vrac de ma mère avec Tchernono. Le système hormonal devait déjà être bien en vrac avant la naissance des enfants, qui récupèrent une partie du topo et des intox qui vont avec. Les gros symptômes qu'a toujours décrit ma mère qui la foutait ko, jsuis prêt à parier que c'était déjà une bonne intox au cuivre et production d'ostrogènes à gogo/bordel hormonal monstre. Et du coup, jsuis prêt à parier que les surrénales, directement associées/conséquences à la régulation des hormones se cassent la gueule logiquement et obligatoirement par ricochet. C'est beau tiens. Mais au moins, ça prend bien forme dans la compréhension. On refile vraiment tout à nos gosses et aux générations suivantes et va falloir que les gens se le mettent dans le crane, sinon on a pas fini d'être dans la me...
Plus encore, on parle du mercure à gogo, mais le prochain scandale à haute ampleur dans des dizaines de dizaines d'années sera surement relié d'une certaine manière au cuivre par son impact avec le bidouillage hormonal généralisé. Au final, ça me conforte dans l'idée que le réel but pour se soigner, c'est avant tout de trouver les moyens de faire fonctionner ses émonctoires malgré tout, les encrasser le moins possible et déloger les ML en priorité, dans un organisme viscéralement et structurellement équilibré. Ce qui pour l'ensemble risque de devenir de plus en plus difficile plus le temps passera , si l'on ne change pas de direction, non pas individuellement, mais tous ensemble.
http://nutritionalbalancing.org/center/ ... xicity.php