Présentation d'un vieux crooner malade

Bonjour amis du forum MELODIE. Je me présente à vous par un récit qui décrit le parcours médical stérile qui m'amène aujourd'hui à prendre contact.
Février 2010, j’ai 46 ans. D’un seul coup, toutes mes nuits sont interrompues par un réveil brutal dues à mon cerveau qui « s’allume » et ne veut plus s’éteindre
. Après 2 mois, quelques consultations chez mon généraliste, analyses de sang et essais de somnifères sans effet, je prends la décision d’aller aux urgences un dimanche où mon état d’épuisement m’inquiète trop fortement. Malgré un urgentiste de bonne volonté, les examens effectués ne montrent rien. Par contre cette visite aux urgences a eu un effet notable : mon généraliste m’engueule, me dit d’aller voir un psychiatre et me prescrit des antidépresseurs. Il m’arrête aussi 2 semaines pour que je me repose et m’envoie consulter des spécialistes.
J’ai pris rendez-vous chez le psychiatre, puis j’ai annulé. Moi, j’avais la certitude que mon corps avait un problème, pas mon esprit.
Je ne vais pas rentrer dans les détails mais après plusieurs mois et des symptômes qui se diversifient et s’aggravent (insomnies, céphalées, épuisement chronique, yeux, nuque et lombaires douloureux, sensation de chaleur dans le thorax, la gorge et le nez, problèmes de concentration), j’ai vu dermato, cardiologue, neurologue, dentiste, ophtalmo, ORL … Les résultats sont au choix, que le « feu d’artifice de symptômes que je décris » est impossible à diagnostiquer, que si je veux vraiment qu’on me trouve une maladie, y a qu’à demander, on va m’en trouver une (hypocondriaque !), que je vais très bien et que je dois être heureux qu’on ait rien trouvé de grave, que mes nouvelles lunettes avec focale courte vont régler tous mes problèmes, …
L’ORL me fait faire un test de sommeil avec des électrodes de partout. Cela révèle 114 micro-réveils dans la nuit. Conclusion : je suis quelqu’un de stressé et oui, je devrai peut-être prendre des antidépresseurs toute ma vie.
Alors on continue avec le kiné qui m’a fait beaucoup de bien par des manipulations de type ostéo-crânien (j’ai pu redormir correctement
), et l’ostéopathe qui m’a découvert un SADAM (anomalie de l’articulation de la mâchoire) à gauche (c’était vrai et je l’en remercie). Mais à partir de là, tout s’expliquait : on m’a arraché 6 molaires (il est vrai qu’un autre dentiste m’avait déjà fait savoir l’année précédente qu’elles étaient très déchaussées et qu’elles ne tiendraient pas plus de quelques années) et on m’a affirmé que là ça allait être réglé ! Mais non !
Pour info, avant qu’on m’arrache les dents, j’avais 6 plombages et 3 couronnes dont une double. Après, il me reste 2 plombages.
Donc on continue, stomatologue (appareil dentaire pour la mâchoire), podologue/posturologue (semelles orthopédiques), shiatsu, … On est à l’été 2012.
Là, les sensations de chaleur dans le thorax et la gorge étaient très désagréable et ma voix « s’usait » très vite (pour mes loisirs, je suis guitariste et chanteur, et la différence était évidente pour moi – mais seulement pour moi). Mon généraliste (pas le même qu’au début) me prescrit un produit souffré (Solacy) qui a un léger effet d’apaisement. J’en déduis qu’il y a bien une cause sous-jacente (la notion d’empoisonnement avait commencé à éclore dans mes réflexions) et j’identifie le lait avec une suspicion d’intolérance allergique ! En effet, je suis un grand buveur de lait, mangeur de crèmes dessert lactées, etc. J’arrête donc le lait et le remplace par des thés et infusions.
Et là, magnifique, je suis entré dans une phase de forte amélioration sur plusieurs mois : sommeil normal, mon ventre dégonfle (alors que ça faisait partie des symptômes que j’attribuais à l’âge), au sport, je constate que mon corps redevient souple et plein d’énergie. J’ai 10 ans de moins.
Il y a bien quelques mini-rechutes que j’attribue à chaque fois à une erreur dans mon régime sans lait (difficile de refuser une part de gâteau pour fêter les 100 ans du papi) mais ça disparait en 10 jours.
Et puis en mai 2013, ça ne disparait pas. Et je sens de nouveau, petit à petit, mon corps perdre sa souplesse et mon énergie s’en aller. Mince, ça recommence !
Parmi les symptômes sur lesquels je n’avais pas investigué car je les avais mis sur le compte de l’âge, il y avait comme une constipation (mais pas tout à fait) et comme une difficulté à uriner (mais pas tout à fait). Je consulte un nouveau généraliste (le 3e depuis le début des problèmes) pour avoir un œil nouveau et un gastro : coloscopie, scanner, analyses de sang et analyses d’urine, échographie urinaire. Conclusion : je vais super bien ! (malgré une créatinine hors des clous et une miction incomplète « non significatif ! ». sic !)
Entre-temps, j’essaie toujours de comprendre pourquoi cette amélioration de quelques mois et je me rappelle qu’au début de ma période thé-tisane, j’ai utilisé ce que j’avais dans mon placard, c’est à dire un thé chinois étrange (mon fils est féru d’Asie) au goût peu engageant. Je décide donc de réessayer et il y a un effet manifeste (ressenti en une journée). La tension dans mon ventre diminue et mon transit se rationalise. Mais cette amélioration est limitée et il reste difficile de traverser chaque journée.
A peu près en même temps, en analysant mes sensations, je trouve que j’ai souvent un drôle de goût dans la bouche. En cherchant à le qualifier, c’est « goût métallique » qui vient. Devant ma mère, je fais une recherche rapide sur internet sur le sujet mais ne trouve rien de probant. Le lendemain, je reçois un mail de ma mère qui pointe sur un site qui traite de l’intoxication aux métaux lourds.
Depuis, je lis tout ce que je trouve sur le sujet. J’ai acheté les livres de F. Cambayrac et me voilà, à la recherche d’un médecin chélateur pas trop loin de chez moi, qui puisse m'aider dans ce combat.
Je voudrais aussi vous dire un mot sur mon épouse
qui a 47 ans, des amalgames plein la bouche et des travaux dentaires en cours (mais là, on va peut-être mettre ça entre parenthèses). Depuis quelques années, elle a des problèmes de peau non identifiés par le corps médical et qui ont nécessité 3 opérations chirurgicales pour enlever purement et simplement des bouts de peau (on nous rassure : c’est pas un cancer). Puis elle a développé une démangeaison généralisée qui l’oblige (par défaut, puisque non identifié) à prendre des antihistaminiques tous les jours. Et il y a régulièrement des choses bizarres qui apparaissent ici et là sur sa peau et qui disparaissent comme elles sont venues : cloques, plaies, …
J’étais inquiet pour notre avenir (et celui des enfants) en me disant que si ça doit arriver … . C’est la fatalité ! Mais depuis que j’ai lu sur l’intoxication aux métaux lourds, l’inquiétude s’est teintée d’espoir.
Février 2010, j’ai 46 ans. D’un seul coup, toutes mes nuits sont interrompues par un réveil brutal dues à mon cerveau qui « s’allume » et ne veut plus s’éteindre
![bizarre [img]images/icones/icon18.gif[/img]](./images/smilies/icon18.gif)
J’ai pris rendez-vous chez le psychiatre, puis j’ai annulé. Moi, j’avais la certitude que mon corps avait un problème, pas mon esprit.

Je ne vais pas rentrer dans les détails mais après plusieurs mois et des symptômes qui se diversifient et s’aggravent (insomnies, céphalées, épuisement chronique, yeux, nuque et lombaires douloureux, sensation de chaleur dans le thorax, la gorge et le nez, problèmes de concentration), j’ai vu dermato, cardiologue, neurologue, dentiste, ophtalmo, ORL … Les résultats sont au choix, que le « feu d’artifice de symptômes que je décris » est impossible à diagnostiquer, que si je veux vraiment qu’on me trouve une maladie, y a qu’à demander, on va m’en trouver une (hypocondriaque !), que je vais très bien et que je dois être heureux qu’on ait rien trouvé de grave, que mes nouvelles lunettes avec focale courte vont régler tous mes problèmes, …
L’ORL me fait faire un test de sommeil avec des électrodes de partout. Cela révèle 114 micro-réveils dans la nuit. Conclusion : je suis quelqu’un de stressé et oui, je devrai peut-être prendre des antidépresseurs toute ma vie.
![etonné [img]images/icones/icon12.gif[/img]](./images/smilies/icon12.gif)
Alors on continue avec le kiné qui m’a fait beaucoup de bien par des manipulations de type ostéo-crânien (j’ai pu redormir correctement

Pour info, avant qu’on m’arrache les dents, j’avais 6 plombages et 3 couronnes dont une double. Après, il me reste 2 plombages.
Donc on continue, stomatologue (appareil dentaire pour la mâchoire), podologue/posturologue (semelles orthopédiques), shiatsu, … On est à l’été 2012.
Là, les sensations de chaleur dans le thorax et la gorge étaient très désagréable et ma voix « s’usait » très vite (pour mes loisirs, je suis guitariste et chanteur, et la différence était évidente pour moi – mais seulement pour moi). Mon généraliste (pas le même qu’au début) me prescrit un produit souffré (Solacy) qui a un léger effet d’apaisement. J’en déduis qu’il y a bien une cause sous-jacente (la notion d’empoisonnement avait commencé à éclore dans mes réflexions) et j’identifie le lait avec une suspicion d’intolérance allergique ! En effet, je suis un grand buveur de lait, mangeur de crèmes dessert lactées, etc. J’arrête donc le lait et le remplace par des thés et infusions.
Et là, magnifique, je suis entré dans une phase de forte amélioration sur plusieurs mois : sommeil normal, mon ventre dégonfle (alors que ça faisait partie des symptômes que j’attribuais à l’âge), au sport, je constate que mon corps redevient souple et plein d’énergie. J’ai 10 ans de moins.
![bien [img]smile/thumb.gif[/img]](./images/smilies/thumb.gif)
Il y a bien quelques mini-rechutes que j’attribue à chaque fois à une erreur dans mon régime sans lait (difficile de refuser une part de gâteau pour fêter les 100 ans du papi) mais ça disparait en 10 jours.
Et puis en mai 2013, ça ne disparait pas. Et je sens de nouveau, petit à petit, mon corps perdre sa souplesse et mon énergie s’en aller. Mince, ça recommence !

Parmi les symptômes sur lesquels je n’avais pas investigué car je les avais mis sur le compte de l’âge, il y avait comme une constipation (mais pas tout à fait) et comme une difficulté à uriner (mais pas tout à fait). Je consulte un nouveau généraliste (le 3e depuis le début des problèmes) pour avoir un œil nouveau et un gastro : coloscopie, scanner, analyses de sang et analyses d’urine, échographie urinaire. Conclusion : je vais super bien ! (malgré une créatinine hors des clous et une miction incomplète « non significatif ! ». sic !)

Entre-temps, j’essaie toujours de comprendre pourquoi cette amélioration de quelques mois et je me rappelle qu’au début de ma période thé-tisane, j’ai utilisé ce que j’avais dans mon placard, c’est à dire un thé chinois étrange (mon fils est féru d’Asie) au goût peu engageant. Je décide donc de réessayer et il y a un effet manifeste (ressenti en une journée). La tension dans mon ventre diminue et mon transit se rationalise. Mais cette amélioration est limitée et il reste difficile de traverser chaque journée.
A peu près en même temps, en analysant mes sensations, je trouve que j’ai souvent un drôle de goût dans la bouche. En cherchant à le qualifier, c’est « goût métallique » qui vient. Devant ma mère, je fais une recherche rapide sur internet sur le sujet mais ne trouve rien de probant. Le lendemain, je reçois un mail de ma mère qui pointe sur un site qui traite de l’intoxication aux métaux lourds.
Depuis, je lis tout ce que je trouve sur le sujet. J’ai acheté les livres de F. Cambayrac et me voilà, à la recherche d’un médecin chélateur pas trop loin de chez moi, qui puisse m'aider dans ce combat.
Je voudrais aussi vous dire un mot sur mon épouse

J’étais inquiet pour notre avenir (et celui des enfants) en me disant que si ça doit arriver … . C’est la fatalité ! Mais depuis que j’ai lu sur l’intoxication aux métaux lourds, l’inquiétude s’est teintée d’espoir.