Trounormand

Bien le bonjour à tous. Je ne sais pas trop si c'est le bon endroit pour poster le sujet. Mais bon tant pis je me lance :
Jeune homme de 19 ans, la vie me souriait en tout sens : correctement intégré dans la société pré-estudiantine, bonnes notes en cours, camarade de buverie exemplaire et babillard insatiable épris de poésie et de romances d'outre temps.
J'étais pour le moins comblé, il ne me manquait plus que la découverte d'une âme soeur pour poursuivre cette petite vie sympathique et idyllique sans grande prétention autre que mon bonheur égoïste et individualiste.
Jusqu'à ce qu'il y'a deux ans, en vacances en Charente aux bords de l'Atlantique, je sois pris d'une bien étrange "crise". Je me suis en fait écroulé par terre pris de tremblements incessants, ponctués des propos incohérents que mon esprit balbutiant n'arrivait plus à formuler correctement.
A cela s'ajouta une liste de symptômes tous plus joyeux et plaisants les uns que les autres :
- Maux de têtes abominables
- Difficultés d'élocution (balbutiements, inversion du des chiffres/lettres à l'écrit comme à l'oral)
- Problème de concentration (il m'est presque impossible de lire un simple livre désormais)
- Difficulté à déglutir
- Salivation abondante
- Problèmes gastriques (fréquentes diarrhées)
- Toux et éternuements (Très fréquents maintenant. Je dois éternuer une bonne quarantaine de fois par jour. Mes mouchoirs en papier en sont très contents)
- Tremblements et fourmillements incessants comme si de sympathiques petites bêtes se promenaient sous ma peau. Les tremblements sont situés un peu partout mais ce font surtout sentir au niveau des paupières, des lèvres et des mains
- Sensations de brûlures sur la peau
- Fatigue permanente, abattement quotidien comme si je n'avais non pas 19 ans mais plutôt 78 ans
- Du mal à marcher en ligne droite, je manque toujours de trébucher sur environ 300 mètres
- Etourdissements, vertiges
- Vue trouble par moment
- Acouphènes
- Difficulté à uriner
- Troubles de la libido (impuissance pour le plus grand bonheur des demoiselles)
- Apparition de nombreux boutons sur le ventre, le dos, les jambes et les bras
- Abaissement significatif de la paupière droite (je n'ai presque plus de paupière de ce côté-ci à vrai dire)
- Apathie
- Démangeaisons et sensation de piqûre provenant du genoux droit
- Bouffées de chaleur
-(emplacement vierge pour prochain symptôme...)
Donc bien sûr je suis allez voir le généraliste, médecin de famille depuis plusieurs décennies, qui m'a tout de suite rassuré en prétextant que ces péripéties étaient dues au stress et à la fatigue.
Allons bon, moi qui n'ai jamais été particulièrement stressé ou fatigué outre mesure dans ma vie je suis resté plus que sceptique devant un tel constat. Constat qui m'avait tout l'air d'être l'aboutissement de l'argumentation du pauvre docteur sans inspiration.
Mais je me suis dit "pourquoi pas ?" Après tout ces gens là ont fait "d'éminentes" études de médecine et moi je n'étais qu'un pauvre sot niais et arriéré qui ne connaissait rien au sens et à la réalité de la vie du fait de son jeune âge.
De plus j'étais issu du prolétariat, une classe bien connue pour son manque d'instruction et qui est plus attiré par la boisson que les livres. Au fait je dois encore avoir un Zola qui traîne dans ma table de chevet....
Le soucis c'est que ces symptômes loins de s'évanouir comme par magie n'ont fait qu'empirer.
Pour le coup je me suis dit que la fatigue et le stress étaient légèrement erronés pour expliquer cette masse de problèmes. Le docteur, pas impressionné pour trois sous, a pensé à une cause psychique. Le bougre m'a rappellé les théories très interessantes de Freud sur la force du subconscient sur notre état physique.
Il me proposa donc d'allez voir une psychologue....Evidemment cette dernière n'a rien retrouvé à dire à mon état mental. Pour elle j'étais un brave garçon en parfaite santé (pour mon docteur aussi remarque...). Bref j'ai totalement perdu mon temps si l'on excepte que la psychologue était plus que jolie et que de plus elle avait un goût très prononcé pour les jupes extracourtes. Enfin bon revenons à nos moutons je ne suis pas venu vous parlez de ma libido au comble de l'ennui.
Retour chez le médecin donc et celui-ci, devant mon insistance, me propose enfin de faire une prise de sang. Cette dernière n'a bien entendu rien révélé. (Ce ne serait pas drôle sinon).
Bref pour lui je suis un névrosé de première et il ne veut plus entendre parler de mes symptômes qu'il accuse d'être des inventions de mon esprit malade et fatigué.
Sympathique.
Donc voilà je ne sais pas du tout quoi faire. Tous ces maux détruisent ma vie depuis plus de deux ans maintenant et tout le monde semble bien incapable de trouver la cause du mal.
Certains esprits éclairés ont pensé à une Maladie de Lyme. Même si je ne me souvenais pas avoir été piqué (nos lieux de vacances étant infestés de tiques et le chien de ma grand-mère étant également un ramasse-tiques ambulant). Mais au bout de plusieurs cycles d'antibiotiques dont certains administrés par perfusion. Aucun des symptômes n'a changé ou disparu. Le médecin parisien qui me traite pour lyme commence sérieusement à se demander si cela ne pourrait pas être autre chose.
C'est là que j'ai entendu parler de l'intoxication aux métaux lourds par le biais du livre de Françoise Cambayrac ("Maladies émergentes : comment s'en sortir ?") que je n'ai pas lu mais dont l'éditeur m'a transmis une liste de médecins plus ou moins sensibilisés aux métaux lourds. L'un d'eux étant sur Caen je vais prendre rendez-vous avec lui pour qu'il me fasse passer un test de provocation au DMPS.
Avez-vous une idée du mal qui pourrait me toucher ? La piste des métaux lourds vous semble-t-elle sérieuse ?
Désolé pour les fautes et merci d'avance pour votre lecture.
Jeune homme de 19 ans, la vie me souriait en tout sens : correctement intégré dans la société pré-estudiantine, bonnes notes en cours, camarade de buverie exemplaire et babillard insatiable épris de poésie et de romances d'outre temps.
J'étais pour le moins comblé, il ne me manquait plus que la découverte d'une âme soeur pour poursuivre cette petite vie sympathique et idyllique sans grande prétention autre que mon bonheur égoïste et individualiste.
Jusqu'à ce qu'il y'a deux ans, en vacances en Charente aux bords de l'Atlantique, je sois pris d'une bien étrange "crise". Je me suis en fait écroulé par terre pris de tremblements incessants, ponctués des propos incohérents que mon esprit balbutiant n'arrivait plus à formuler correctement.
A cela s'ajouta une liste de symptômes tous plus joyeux et plaisants les uns que les autres :
- Maux de têtes abominables
- Difficultés d'élocution (balbutiements, inversion du des chiffres/lettres à l'écrit comme à l'oral)
- Problème de concentration (il m'est presque impossible de lire un simple livre désormais)
- Difficulté à déglutir
- Salivation abondante
- Problèmes gastriques (fréquentes diarrhées)
- Toux et éternuements (Très fréquents maintenant. Je dois éternuer une bonne quarantaine de fois par jour. Mes mouchoirs en papier en sont très contents)
- Tremblements et fourmillements incessants comme si de sympathiques petites bêtes se promenaient sous ma peau. Les tremblements sont situés un peu partout mais ce font surtout sentir au niveau des paupières, des lèvres et des mains
- Sensations de brûlures sur la peau
- Fatigue permanente, abattement quotidien comme si je n'avais non pas 19 ans mais plutôt 78 ans
- Du mal à marcher en ligne droite, je manque toujours de trébucher sur environ 300 mètres
- Etourdissements, vertiges
- Vue trouble par moment
- Acouphènes
- Difficulté à uriner
- Troubles de la libido (impuissance pour le plus grand bonheur des demoiselles)
- Apparition de nombreux boutons sur le ventre, le dos, les jambes et les bras
- Abaissement significatif de la paupière droite (je n'ai presque plus de paupière de ce côté-ci à vrai dire)
- Apathie
- Démangeaisons et sensation de piqûre provenant du genoux droit
- Bouffées de chaleur
-(emplacement vierge pour prochain symptôme...)
Donc bien sûr je suis allez voir le généraliste, médecin de famille depuis plusieurs décennies, qui m'a tout de suite rassuré en prétextant que ces péripéties étaient dues au stress et à la fatigue.
Allons bon, moi qui n'ai jamais été particulièrement stressé ou fatigué outre mesure dans ma vie je suis resté plus que sceptique devant un tel constat. Constat qui m'avait tout l'air d'être l'aboutissement de l'argumentation du pauvre docteur sans inspiration.
Mais je me suis dit "pourquoi pas ?" Après tout ces gens là ont fait "d'éminentes" études de médecine et moi je n'étais qu'un pauvre sot niais et arriéré qui ne connaissait rien au sens et à la réalité de la vie du fait de son jeune âge.
De plus j'étais issu du prolétariat, une classe bien connue pour son manque d'instruction et qui est plus attiré par la boisson que les livres. Au fait je dois encore avoir un Zola qui traîne dans ma table de chevet....
Le soucis c'est que ces symptômes loins de s'évanouir comme par magie n'ont fait qu'empirer.
Pour le coup je me suis dit que la fatigue et le stress étaient légèrement erronés pour expliquer cette masse de problèmes. Le docteur, pas impressionné pour trois sous, a pensé à une cause psychique. Le bougre m'a rappellé les théories très interessantes de Freud sur la force du subconscient sur notre état physique.
Il me proposa donc d'allez voir une psychologue....Evidemment cette dernière n'a rien retrouvé à dire à mon état mental. Pour elle j'étais un brave garçon en parfaite santé (pour mon docteur aussi remarque...). Bref j'ai totalement perdu mon temps si l'on excepte que la psychologue était plus que jolie et que de plus elle avait un goût très prononcé pour les jupes extracourtes. Enfin bon revenons à nos moutons je ne suis pas venu vous parlez de ma libido au comble de l'ennui.
Retour chez le médecin donc et celui-ci, devant mon insistance, me propose enfin de faire une prise de sang. Cette dernière n'a bien entendu rien révélé. (Ce ne serait pas drôle sinon).
Bref pour lui je suis un névrosé de première et il ne veut plus entendre parler de mes symptômes qu'il accuse d'être des inventions de mon esprit malade et fatigué.
Sympathique.
Donc voilà je ne sais pas du tout quoi faire. Tous ces maux détruisent ma vie depuis plus de deux ans maintenant et tout le monde semble bien incapable de trouver la cause du mal.
Certains esprits éclairés ont pensé à une Maladie de Lyme. Même si je ne me souvenais pas avoir été piqué (nos lieux de vacances étant infestés de tiques et le chien de ma grand-mère étant également un ramasse-tiques ambulant). Mais au bout de plusieurs cycles d'antibiotiques dont certains administrés par perfusion. Aucun des symptômes n'a changé ou disparu. Le médecin parisien qui me traite pour lyme commence sérieusement à se demander si cela ne pourrait pas être autre chose.
C'est là que j'ai entendu parler de l'intoxication aux métaux lourds par le biais du livre de Françoise Cambayrac ("Maladies émergentes : comment s'en sortir ?") que je n'ai pas lu mais dont l'éditeur m'a transmis une liste de médecins plus ou moins sensibilisés aux métaux lourds. L'un d'eux étant sur Caen je vais prendre rendez-vous avec lui pour qu'il me fasse passer un test de provocation au DMPS.
Avez-vous une idée du mal qui pourrait me toucher ? La piste des métaux lourds vous semble-t-elle sérieuse ?
Désolé pour les fautes et merci d'avance pour votre lecture.