beacam a écrit:Marelle je sais que tu fais un traitement micro immunothérapie via labolife,
Ymi est ce que te concernant c'est la meme chose ? tu parles d'une isothérapie,tu peux m'en dire plus ?
Bonjour Béa,
En ce qui me concerne, je prends une isothérapie sanguine (càd réalisée sur mon propre sang), interdite en France. Cela m'a été prescrit par un médecin homéopathe. Les granules proviennent d'une pharmacie belge.
Ci-joint un document qui explique les différents types d'isothérapie :
HOMEOPATHIE ET ISOTHERAPIE
I.E.RUBINSTEIN Docteur en Pharmacie Membre de la Société Française d'Homéopathie
1° Définitions
Branche fondamentale de l'Homéopathie, l'Isothérapie, encore appelée Isopathie, utilise, pour traiter un trouble pathologique, l'agent directement responsable de ce trouble; celui-ci sera dilué et dynamisé comme tout remède homéopathique, bien qu'au sens strict du terme, l'Isothérapie ne se distingue de l'Homéopathie qu'en tant qu'application de la Loi d'identité -"l'identique est guéri par l'identique"- et non de la Loi de Similitude.
Tout en entrevoyant les immenses perspectives de l'Isothérapie, Hahnemann refusait de la différencier de l'Homéopathie, estimant que la conception du remède isothérapique, appelé encore nosode, découlait du Similimum; par conséquent, au nom du concept, il n'était pas favorable , de distinguer "isos" d' "homeos", l'identique du semblable...
Décriée par les uns, rejetée par certains laboratoires, notamment pour des raisons de rentabilité, l'Isothérapie, méthode thérapeutique facile à manier, fondamentalement efficace, est à la portée de tout praticien, quelque soit son niveau en Homéopathie;
on pourrait la situer à mi-chemin entre Homéopathie et Immunologie en évoquant entre autres les auto-vaccins.
Les règles de posologie n'obéissent pas à une règle précise; la dilution optimale ne pourra être définie qu'après tâtonnement; le plus généralement, on administre pendant quelques jours une basse dilution (4 CH, 5 granules une ou deux fois par jour pendant quatre à sept jours, puis 5 CH, 7 CH, 9 CH, etc.. jusqu'à obtention des résultats recherchés).
Parfois, selon les protocoles, une dose en 30 CH sera immédiatement administrée; certains auteurs préconisent un mélange de différents palliers de dilutions.
2° Historique
L'Isothérapie s'inscrit dans l'Homéopathie dans la mesure où la recherche et l'emploi du semblable conduit à celle de l'identique.
Au dix-neuvième siècle, la pratique de l'Isothérapie a été largement développée par LUX, HERING et COLLET.
Vétérinaire de Leipzig, disciple d'HAHNEMANN, LUX écrit en 1833 : "toutes les maladies contagieuses renferment dans leurs produits mêmes les éléments de leur guérison".
HERING, médecin américain d'origine allemande, prépara de nombreux nosodes, contribuant ainsi à un important essor de la discipline. Il développa, entre autres, PSORINUM dont il établit la pathogénésie.
A la même époque, GROSS utilise dans la rougeole une sécrétion salivaire qu'il appelle MORBILLINUM.
C'est en 1873 que COLLET, médecin devenu dominicain, partit en mission en Mésopotamie; dépourvu de médicaments, il utilisa les sécrétions de ses malades, fort nombreux, pour les traiter.
C'est lui qui indiqua le premier mode de prélèvement et de préparation des isothérapiques; il imprégnait un petit morceau d'étoffe de la sécrétion morbide et l'introduisait dans un petit flacon avec de l'eau. Après dix minutes de contact, il secouait le tout et préparait la dilution voulue selon la méthode korsakovienne. Pour conserver la dilution sous forme liquide, il mêlait la dilution aqueuse retenue avec de l'esprit de vin; parfois il imprégnait des granules.
Il écrit :" Tout remède isopathique est le résumé ou le microcosme pathologique de la personne qui l'a fourni".
COLLET exécuta ses préparations à partir de salive, de sang, d'urine, de larmes, etc...
pour traiter des affections aussi nombreuses que variées (muguet, goître, affections cutanées, pulmonaires, infections diverses, etc...).
C'est dans son édition de 1965 que la Pharmacopée Française définit biothérapiques et isothérapiques.
Les biothérapiques sont des médicaments préparés d'avance, d'origine microbienne, non chimiquement définis, de sécrétions ou d'excrétions pathologiques définies ou non, de tissus animaux, végétaux ou d'alergènes. Ces différentes substances portent le nom de souches pour biothérapiques.
Les isothérapiques sont aussi des biothérapiques préparés extemporanément à partir de souches fournies par le malade lui-même et dont la première dilution liquide doit être stérilisée.
3° Classification
On distingue les auto-isothérapiques et les hétéro-isothérapiques; les premiers sont encore appelés isothérapiques endogènes, les seconds, isothérapiques exogènes.
3 - 1 Les auto-isothérapiques
Ils concernent les prélèvements provenant du malade lui-même :
- sang, sérum, sang de menstruation;
- pus (otites chroniques, acné, vésicules d'herpès, phlyctènes,etc...);
- crachats (O.R.L.);
- urines (allergies, asthme, collibacilloses, cystites chroniques récidivantes, résistantes à tous traitements antibiotiques, etc...)
L'urine du patient allergique contient ses anticorps; de plus on y retrouvera les substances responsable de son état ainsi que leurs catabolites.
- squames (eczémas, psoriasis);
- croûtes;
- villosités placentaires;
- calculs (urinaires, vésiculaires);
- selles;
- salive, plaque dentaire
- liquide spermatique;
- glaires;
- parasites (oxyuroses, etc...);
- champignons (candidoses, muguets, etc...).
3 - 2 Les hétéro - isothérapiques
Les prélèvements proviennent de l'environnement du malade :
- allergènes (plumes, poils, pollens, teintures, colorants, vernis, textiles, médicaments, substances chimiques, colorants, antioxydants, additifs amimentaires, moisissures domestiques, poussière de maisons, aliments divers, etc...).
Leur spécificité est plus importante que celle des produits standard utilisés en allergologie puisqu'ils proviennent spécifiquement du milieu dans lequel évolue le malade.La poussière de maison du sujet contient en plus les pollens du moment, souvent des acariens, des mycelliums, etc...
- dilutions de poussières de pare-brise, de volets, de pots d'échappement, d'eau de pluie par temps de fortes pollutions.
- eaux thermales (confort de la cure et prévention des effets secondaires : Eaux arsenicales de La Bourboule, d' Amélie les Bains, de Barbotan les Thermes, d'Uriage, etc...)
- Isothérapique de la Mer Morte (psoriasis)
- Spécialités allopathiques (produits d'anesthésie locale ou générale; vaccins, produits de chimiothérapie, etc... le but poursuivi est d'atténuer les effets secondaires de ces traitements en augmentant, de façon conséquente, l'élimination des métabolites responsables de ces effets secondaires).