Salut kate,
Les échanges sont intéréssants, j'aime ça

kate a écrit: Bon je sais bien que tu décris une tendance. Mais même si, après on fait quoi ?
C'est ça que je voudrais savoir.
Deja on arrête de voir la maladie comme le fruit d'un hasard diabolique qui nous tombe sur le nez, de penser que c'est uniquement la faute a ceci ou cela (des élements purement extérieurs a nous...) et on se remet en cause soi-même:
"quels ont été mes choix durant ces dernières années et qui m'ont amenés la ou j'en suis aujourd'hui?" N'ai-je pas ramé a contre courant sans cesse, dans mes amours? le choix de mon métier? (assumé dans la joie ou subis), la volonté d'avoir des enfants (ou pas) et mon positionnement par rapport a eux? En fin de compte tous les choix que je fais, la manière dont je me comporte, est-ce que tout cela est adapté a ce qu'a souhaité et décidé mon âme avant de s'incarner dans cette vie?
Je pense que voir la maladie comme une chance d'aller de l'avant et de progresser, représente la clé majeure qui mène a la vrai santé. Si l'on est comme ça aujourd'hui, c'est qu'on a bien trop longtemps nagé a contre-courant, et cela on peut le voir sur sa santé, mais sur d'autres plans aussi. Les gens qui réussissent a se glisser positivement dans le courant de vie qui nous animent tous, qui trouvent leur place réellement dans ce monde et cette vie, ces gens la sont bien plus heureux, en meilleure santé, ont "curieusement" de la chance, des opportunités qui leur réussissent, des occasions qui "tombent juste au bon moment", etc... ils suivent un courant qui leur correspond, et ne nagent pas justement perpétuellement a contre courant.
Alors bien sur le mercure est un poison, bien sur notre génétique détermine bcp de nos faiblesses (ou nous prédispose a elles), bien sur l'alimentation compte bcp, etc etc... prendre soin de son corps physique est une nécéssité absolue, mais prendre soin des besoins profond de son âme (qd on arrivent a les comprendre enfin...ce qui n'est pas si évident je reconnais!) en est une tout aussi importante...du moins pour toute personne qui veut guérir et grandir de cette épreuve, pas simplement s'appuyer sur des béquilles bancales toute sa vie.
J'en suis la moi aussi tu sais, je vais plutot bien maintenant...mais j'ai encore des étapes a passer pour "digérer" cette maladie, en assimiler vraiment le sens et consolider mes progrès... et ce n'est pas chose facile.
Maintenant dans la pratique je reconnais bien volontiers que ce n'est pas facile...on a deja tellement de choses a faire sur son propre corps physique que c'est d'autant plus dur d'essayer d'ouvrir encore plus l'horizon en y incluant le coté des émotions.
Dans une maladie il y a des étapes a passer, et je suis d'ailleurs tout a fait d'accord que la nécéssité absolue du début, c'est aller mieux physiquement et trouver des béquilles qui nous permettent de tenir. Après qd on arrive deja a avancer mieux et que l'on n'est plus simplement dans une "survie journalière", il devient plus aisée d'ouvrir son champs d'action a autre chose et remettre en cause sa propre manière "d'être" dans ce monde. Je pense cependant qu'il est utile d'en parler, afin que les "boiteux" qui n'en sont plus au tout début, mais qui sont arrivés a un palier ou ils n'avancent plus, réalisent que c'est peut etre sur un plan autre que la "biologie pure" qu'ils pourront avancer encore et monter des marches supplémentaires.
Notre sensibilité est ce qu'elle est, on ne change pas qui l'on est vraiment... donc il faut essayer de jongler avec nos forces et nos faiblesses et malgré tout ne pas être fataliste ou défaitiste: partout dans le monde, des personnes aux seuil de mort ont trouvés la force de s'en sortir et vivent aujourd'hui leur nouvelle vie comme une renaissance après la nuit... s'ils y sont arrivés, pourquoi pas nous?

Pti gars