TOUT SE DÉTOX

Quand la santé revient enfin, il faut le dire et même le crier!

Érasme et la médecine

Messagede Sophocle » Sam 27 Juil 2019 19:51

Au cours de mes recherches sur les classiques, il me semblait que les grands auteurs du moyen-âge se plaignaient de leurs médecins alors que dans leurs lectures, ces grands auteurs du moyen-âge semblaient s'étonner que les grands auteurs de l'antiquité ne se plaignaient pas de leurs médecins. J'ai trouvé un exemple explicite en la personne d'Érasme, voir le paragraphe C (Érasme et la médecine) du texte suivant.
On y retrouve :
    le rappel à la prévention antique,
    l'abandon de la médecine médiévale à la fatalité,
    l'interdiction des poisons sous l'antiquité,
    l'indifférence des dirigeants médiévaux,
    la démission des médecins contemporains d'Érasme,
    les symptômes trompeurs et le médecin trompé,
    l'absence d'apologie de la médecine sous l'antiquité.
Rien de bien nouveau... [img]kator/smiley102.gif[/img]


Source : Ce texte est le résumé de la conférence donnée en Mai 1998 à Bruges, par Christine Bluard de l’Université libre de Bruxelles, pour la F.M.C. Pierre II d’Aragon, sous la direction du Docteur G. Guiraud. Bulletin 29 du "Centre d'étude et d'histoire de la médecine de Toulouse"
ERASME ET LA MEDECINE

    Si le XVIème siècle voit le développement de l'anatomie, les progrès de la chirurgie, l'invention de l'imprimerie et l'ouverture de la vieille Europe sur le monde, il est aussi le siècle de l'Humanisme. Là où la Renaissance voyait en l'homme l'être parfait qu’elle plaçait au centre de toutes démarches pédagogiques, scientifiques et artistiques, le discours humaniste reconnaît à l'homme le droit à l'imperfection pour autant qu'il cherche à y remédier par l'éducation et la raison.

  1. Le mythe européen
      Comme s'il cherchait à conjurer une naissance scandaleuse, le plus célèbre des humanistes se fit appeler Desiderius Erasmus, double patronymes latin et grec, qui signifient l’Aimé Aimé, car il est né bâtard, fils naturel d'un prêtre de Gouda et d'une jeune paroissienne. Sa vie durant, Erasme (1467-1536) luttera contre son destin. Il renie très tôt ses origines modestes et se démarque par sa vivacité d'esprit et sa volonté d'apprendre. A la mort de ses parents, emportés par la peste en 1484, ses tuteurs lui imposent le monastère. Il n'accepte la vie de claustrât et ne prononce les voeux de moine que pour mieux se consacrer aux études. A 25 ans il est ordonné prêtre et entre au service de l'Évêque de Cambrai. A compter de ce jour, Erasme se met à voyager. Cette existence nomade fait de lui un apatride ou ... un européen avant l'heure. Le bâtard a désormais trouvé ses racines dans l'étude et l'écriture. Selon lui, elles doivent conduire à l'érudition mais aussi à l'épanouissement de l'homme en tant qu'individu. Il voulait que la connaissance soit accessible à tous dans le but de former des esprits libres et critiques - « On ne naît point homme - disait-il - on le devient. »
      L'humanisme est pour lui une philosophie de vie. Il croit en l'homme tout en intégrant ses imperfections. Erasme est un esprit curieux. Il est moine mais aussi moraliste et critique sévèrement, non pas la religion, mais ceux qui la pratiquent. Il mène de front les carrières d'éditeur, de traducteur, de commentateur et d'auteur. Il est poète autant que prosateur. Paris, Bruxelles, Rome et Londres surtout, le mettent en contact avec les grands penseurs de son temps. Partout où il réside Erasme écrit. Son verbe est vif, caractérisé par une ironie intelligente et acerbe. Il manie la dialectique avec brio et se joue des contradictions. Dans son oeuvre majeure, l'Éloge, tel qu'il le conçoit révèle une part de critiques et la Folie n'apparaît jamais comme une tare. La Folie se fait le porte-parole d'Erasme et à travers lui de tous les humanistes. Elle dresse sans complaisance le procès des cuistres, des bigots et des intolérants. Ce n'est pas un hasard si la Folie se fait ici le chantre de la sagesse comme dans l’œuvre de Rabelais.

  2. L'Eloge de la médecine
      L'histoire se souvient de l'Éloge de la Folie, mais ignore souvent cet éloge que, dix ans plus tôt, Erasme fit de la médecine sous le titre Encomium artis medicae. Ce texte, comme l'Encomium matrimonii (Éloge du mariage) est à ranger parmi les « declamationes » érasmiennes et appartient à un genre littéraire cher à l'humanisme. Ces textes visent l'enseignement des lettres ou encore la morale. C'est un exercice de style. Il s'agit pour l'auteur de défendre, par la rhétorique, un point de vue qui parfois est le sien mais qui peut aussi bien lui être étranger. Seul le « déclamateur » s'implique en le lisant, « l'auteur » reste en retrait. C'est ainsi qu'il faut aborder l'Eloge de la médecine. Le texte fut probablement commandité en 1499 par un certain Ghysbertus1 , médecin et chirurgien de Charles-Quint et destiné à être lu aux étudiants lors de sa leçon inaugurale en Faculté de médecine à l'Université de Paris. Erasme était-il un « nègre » ? Sans doute, si on considère ce texte avec notre acception du mot « auteur » mais certes pas pour le Prince des humanistes, à une époque et dans un contexte où la notion de droit d'auteur est absente. Il est alors normal pour un érudit, maniant la langue avec facilité d'écrire pour d'autres dans un but d'éducation et d'enseignement. Toute la scolastique repose sur ce principe fondamental.
      L’Eloge de la médecine n'avait jamais fait l'objet d'une publication en titre, mais était toujours présenté en complément d'autres oeuvres rhétoriques d'Érasme. Cette absence est aujourd'hui comblée, car les éditions Labor viennent de publier une traduction française magistralement orchestrée et commentée par J. P. Vanden Branden et Alexandre Vanaugaerden, respectivement Conservateur honoraire et actuel Conservateur de la Maison Erasme d'Anderlecht.
  3. Erasme et la médecine
      Dans son Éloge, Erasme dresse un portrait élogieux du médecin, mais c’est le praticien de l'antiquité qu'il magnifie et l'on sent poindre une note critique à l'égard du praticien de son temps. En cette fin du XVème siècle, la médecine est encore largement empirique, empreinte de religiosité et de magie. Erasme au contraire invite la jeunesse à suivre les traces d'Hippocrate et de Galien.
      La Renaissance signe en effet la découverte des textes antiques, et Erasme fait ici oeuvre de traducteur et de commentateur. On sent poindre en filigrane le regret d'un temps révolu où l'écoute du patient et l'hygiène avaient un sens. D'entrée de jeu, Erasme rapporte que - « Le principal éloge que mérite la médecine est tout d'abord qu’elle n'a absolument besoin d'aucune apologie, car elle se recommande suffisamment d'elle-même aux mortels par son utilité et sa nécessité ». Elle fut jugée si admirable que ses inventeurs en sont considérés à l'égal des dieux. De son côté, la maladie est personnifiée par Erasme sous les traits d'un être retors. - « Ses symptômes - nous dit-il - sont souvent trompeurs. [...] C'est comme si les maux agissaient envers le médecin comme un ennemi pour le tromper et lui en imposer ». Erasme en profite pour critiquer la démission de ses contemporains qui, face à la maladie, s'en remettent à la fatalité divine : - « Ce que nous affirmons d'abord être le propre de Dieu seul, les Anciens ne le refusaient pas non plus à la science des médecins. [...]- « Car, si donner la vie est une prérogative propre à Dieu, il sied de reconnaître comme presque divin le fait de protéger la vie donnée et de la sauver quant elle risque d'être ôtée et de s'échapper ». Les exemples qu'Erasme choisit pour étayer son apologie de la médecine, sont tous issus des sources antiques. Il considère les faits mythiques comme les données historiques, il s'inspire des écrits de Platon et de l'Histoire Naturelle de Pline.
      A travers son texte, Erasme défend aussi les grands principes de prophylaxie déjà présents dans l'Antiquité et les adapte. N'est-il pas plus profitable en effet de prévenir le mal que de le guérir? Il regrette le temps béni où - « Le législateur réglait la construction des bains et des gymnases publics, qu’il chassait les maladies contagieuses par la reconstruction des maisons et l'assèchement des marais, qu'il veillait à ce qu'on ne vendît pas des aliments ou des boissons nuisibles à la santé ». Et Erasme de poursuivre : - « mais aujourd'hui les dirigeants sont d'avis que cela ne les concerne pas ou pour ainsi dire pas, si l'on vent du poison pour du vin, si tant de maladies sont introduites parmi la population par du froment gâté ou du poisson pourri ». Il réconcilie aussi l'âme et le corps. Pour que le malade tire tout bénéfice de l'aide du médecin, il doit d'abord libérer son esprit des impuretés et des vices et, à l'inverse, - « une mauvaise constitution physique entraîne beaucoup de gens dans le péché pour ainsi dire sans le vouloir et malgré leur résistance. De même que les défauts de l'âme retentissent sur le corps, de même les maladies du corps entravent la vigueur de l'âme ; et il convient donc d’y remédier dans la mesure du possible. Cela explique que les grands de ce monde se sont toujours entourés de l'aide des médecins et que : - « Si Caligula avait eu un médecin digne de confiance, il n'aurait pas agi en fou ». Erasme insiste aussi sur l'importance de la relation médecin/patient, sur cette confiance qui selon lui sauve le malade . Et Erasme de poursuivre : - « La hantise de la maladie ajoute beaucoup au mal, mais aussi. - autant j'approuve qu'on recoure aux médecins, autant je n'approuve pas qu'on s'y abandonne ».

      Cette dimension psychologique qu'il ajoute à l'art de guérir illustre, si besoin est, toute la modernité de la pensée d'Erasme.
      Erasme conclue son texte en disant que s'il existe de bons médecins il en est de moins bons mais qu'en aucun cas la médecine ne doit avoir à souffrir de leurs erreurs. Dans l'Éloge de la Folie, Erasme reprendra cette dichotomie entre le bon médecin soucieux de son art et le mauvais, qui à défaut de soulager, impressionne son malade à coup de citations latines, justifiant à elles seules des honoraires exorbitants ! Il encourage donc les jeunes étudiants à embrasser la carrière de médecin en y mettant tout leur coeur, de consacrer toutes leurs forces à cette science qui procure honneur, gloire, prestige et richesse afin de rendre des services plus que communs, aux amis, à la patrie et à toute l'humanité.

      Lorsqu'il écrit l'Éloge de la médecine, Erasme a juste trente ans. S'agit- il d'un hommage à la profession médicale ? Pas vraiment, c'est un écrit de jeunesse et une oeuvre de commande, il ne la signe pas. Le texte est ampoulé et trouve son inspiration, humanisme oblige, dans l'Antiquité grecque. Lorsqu'il édite L'Éloge en 1518, Erasme a 51 ans; c'est un auteur connu et reconnu qui cette fois signe son texte sans même le revoir. Est-ce à dire qu'il ne renie pas l'éloge qu'il fait du médecin. Sans doute, même si sa santé fragile lui a pourtant donné plus d'une fois l'occasion d'en douter. Mais rappelons que c'est le médecin antique qu'Erasme défend. Il reprendra 1'Éloge de la médecine une troisième et dernière fois en 1529 et c'est cette dernière version qui est généralement publiée.

      Erasme de Rotterdam échappe à toutes les tentatives de classements. C'est un individualiste, un moraliste jamais moralisateur, lui qui manie l'ironie avec un brio extraordinaire. Son discours pousse l'art de la polémique à son paroxysme. Son oeuvre eut une portée universelle et dépasse de très loin son époque. Il eut le talent de remettre l'homme à sa juste place, ni plus, ni moins. Une belle leçon d'humanité !

  4. Les Maladies du Monde
      Au XVIème siècle, les maladies d'origine épidémique sont légions, d'autres apparaissent dans le sillage des découvertes du Nouveau Monde. On les redoute d'autant qu'on ne les comprend pas. La religion s'empare du phénomène et en profite pour stigmatiser les parias. L'histoire nous apprend que face aux maladies nouvelles, la réaction de l'homme est trop souvent identique, la peur l'emporte sur la raison.

      La découverte du Nouveau Monde s'est traduite en Europe par l'apparition de maladies jusqu'alors inconnues dont le fameux « Mal de Naples » (les premiers cas de syphilis ont été recensés parmi les soldats français qui participaient au siège de Naples). La syphilis gagnera bien vite les contrées voisines et en 1502, un vingtième de la population européenne semble touché. Les autorités publiques imposent des mesures draconiennes visant à éradiquer le mal. Les malades sont traités à l'égal des pestiférés. L'Église impose aux jeunes couples une visite médiale prénuptiale ce qui jette la suspicion dans les foyers. A cela Erasme répond : - « Le prêtre fait en sorte que les hommes se détournent de leurs vices, mais le médecin fait en sorte qu'ils soient en état de se détourner ».
      L'histoire d'Erasme est aussi celle de ses maladies, multiples et polymorphes. Dans sa correspondance, il insiste sur les mesures élémentaires d'hygiène. La peste qui avait emporté ses parents faisait encore des ravages et Erasme s'inquiète de l'apparition de maladies nouvelles : - « L'antiquité a dénombré trois cents espèces de maladies, des espèces nouvelles et inconnues s'y sont ajoutées et s'y ajoutent jour après jour, comme si elles menaient la guerre du fond de leur tranchées contre l'art médical ». Il évoque ici la peur de la syphilis.

      Erasme craignait les femmes et on le disait homosexuel. Dans un de ses Colloques, il relate l'entretien d'un jeune homme et d'une prostituée : - « Si tu n'as pas encore attrapé la syphilis, tu n'y échapperas plus longtemps. Si tu l'attrapes, tu seras la créature la plus pitoyable, même si tes affaires sont prospères, même si tu obtiens richesse et renommée. Que seras-tu, sinon un cadavre ambulant ? ».
      Pendant des siècles, on soignera la syphilis à coup de mercure, mais ce remède entraînait plus de dégâts que la maladie elle-même.
      A côté de la peste, de la syphilis, de la suette, du choléra, les fièvres d'origine paludéennes déciment aussi les populations des zones marécageuses. Erasme craint la puanteur et les miasmes. Dans sa correspondance, il n'hésite pas à décrire ses propres maux et se plaint de fièvres récidivantes qui semblent correspondre à des accès de malaria ; il parle de coliques néphrétiques, d'expulsions répétées de calculs, de diarrhées aiguës, de troubles intestinaux en tout genre. Ce nomade ne connaît que trop bien la crasse des grands chemins et la propreté douteuse des auberges. Il rapporte : - « Je sais par expérience combien il est plus facile d'éviter une maladie que de la chasser » et encore - « Fuis tant que tu pourras la saleté de la foule, vis sobrement ». Il proclamait haut et fort le danger des maladies vénériennes, conseillait de boire et de manger dans de la vaisselle propre. Il rappelait à l'occasion aux jeunes mères, que pas une nourrice, fut-elle dodue, ne pouvait remplacer leur lait maternel. Les considérations d'Érasme sur la prévention sont résolument modernes, la prophylaxie fut son cheval de bataille. Il attachait beaucoup d'importance à la santé, lui qui était de faible constitution et conseillait la sobriété pour éviter la torpeur de l'esprit. Pourtant, plus encore que la médecine de son temps, c'est l'art de guérir des anciens qui le motive. Il traduit et diffuse les écrits de Celse, de Galien et regrette l'âge d'or d'Hippocrate. Selon lui, dans l'Antiquité le corps était entretenu et traité avec respect, l'hygiène avait sa raison d'être et la crasse, loin d'être sanctifiée1 , était bannie des traités de médecine.

  5. Erasme et ses maux
      Erasme n'hésite pas à décrire son état de santé et les maladies qui l'affectent. Le langage est précis et les descriptions détaillées. Du côté de l'esprit, on lui prête des tendances paranoïaques, voire schizophrènes. Erasme eut à souffrir d'une santé fragile, il le déplore. Il est à l'écoute de son corps mais le traite sans ménagement. La maladie semble l'obséder et il en parle comme pour rnieux l'exorciser.
      S'il eut à souffrir de tous ces maux, Erasme n'en meurt pas moins septuagénaire ce qui, pour l'époque et compte tenu de sa vie tourmentée, restait exceptionnel. Était-il un hypocondriaque, un malade imaginaire ? La réponse est sans doute à nuancer.
      Dans les lettres qu'il adresse à ses amis, Erasme raconte son corps et ses dysfonctionnements. C'est moins par goût du morbide que dans un esprit scientifique. L'humaniste s'expose au grand jour. Il ne le fait pas par complaisance mais cherche à vaincre son angoisse face à la maladie qui l'accable. En décrivant ses maux, sans doute espère-t-il obtenir des conseils avisés.
  6. Erasme et la peste
      En octobre 1518, lors d'un voyage de Bâle à Louvain, Erasme déclare les premiers symptômes de ce qu'il croit être la peste. Il raconte l'évolution de sa maladie à son ami Beatus Rhenatus.

      Prends livraison, mon Beatus, de toute la tragi-comédie de mon voyage. Faible encore et assez languissant comme tu sais, je quittais Bâle [..], j'étais pris de fièvres [..]. Vers le soir on nous débarque dans un hameau d'aspect glacial. [..]. Là j'ai frôlé la mort : nous avons dîné dans une salle de chauffe exiguë, à plus de 60 personnes, je crois, un ramassis de toutes sortes de gens, et cela jusqu'à près de l0h00. Ô quelle puanteur, quel bruit, surtout quant ils se furent échauffés au vin. Erasme passe par Cologne où sévissaient plusieurs foyers de peste et gagne Aix-La- Chapelle:
      [...]. Pendant ce temps, commence à se faire sentir chez moi un assez fort malaise gastrique. Je me rend aux toilettes et je vais à selle. L’estomac n'étant pas encore soulagé, j'introduis à deux reprises un doigt dans le gosier. [..], gagnant le lit après ce vomissement, je me repose plus que je ne dors [..], mon corps à jeun se mit à grelotter prodigieusement au contact de l'air nocturne. A ce moment déjà, j'étais si atteint qu'il aurait mieux valu me réchauffer au lit que de me trouver sur un cheval. [..].Au bout de deux jours de chevauchée, l'ulcère que j'avais en dessous la hanche gauche s'est légèrement enflammé, [..], vu que c'est avec cette partie-là que j'appuyais sur le cheval, la lésion s'est aggravée au point que toute la région s'enflamma. La lésion à l'aine gauche augmenta légèrement de volume [..].

      Éruption cutanée, abcès multiples et inflammation des ganglions, tous ces symptômes invitent à diagnostiquer la peste. Pourtant, si notre humaniste eut à souffrir de la peste, il s'agissait alors d'une forme mineure et atténuée de la maladie voire des symptômes d'une autre maladie infectieuse comme la syphilis.

    Erasme et la syphilis
      De son côté, la « syphilis » d'Erasme fit, en son temps, couler beaucoup d'encre. En juin 1928, la découverte présumée de son squelette sous la nef de la cathédrale de Münster a déchaîné les passions. A. Werthemann, professeur d'anatomie pathologique à la Faculté de médecine de Bâle s'intéressa aux restes osseux et montra que le tibia et le fémur gauches qui étaient trop courts, respectivement de 5 et de 8 mm, présentaient en outre des proliférations osseuses dures et poreuses de plusieurs centimètres de long. En colorant les os décalcifiés, Werthemann chercha à démontrer que ces néoformations osseuses résultaient d'une réaction périostée qu'il a attribué à une syphilis osseuse. Il s'en est suivit un débat sur l'origine vénérienne ou non vénérienne d'une tréponématose car, à côté de la syphilis, il existait, à l'époque, des tréponématoses non vénériennes telles que le pian, le béjel ou la pinta. Le diagnostic a posteriori des anomalies osseuses sur un squelette aussi ancien est aléatoire et il est impossible de distinguer les lésions dues à la syphilis, au pian ou à la syphilis endémique1 . Le débat sur l'origine vénérienne ou non de la maladie d'Erasme s'éteint en 1974 lorsqu'on découvre un second squelette, dans un autre caveau sous la nef de la cathédrale et qui, preuves matérielles à l'appui, fut également attribué au grand humaniste. Le corps ne présentait en revanche aucun symptôme d'une maladie osseuse. L'étude de Werthemann n'est pas à négliger pour autant mais s'agissant d'un inconnu, son diagnostic ne présentait alors plus aucun intérêt médiatique et tomba dans l'oubli.
  7. Et la goutte...
      Erasme était-il ou non atteint de goutte. Oui, si l'on en croit le diagnostic de son médecin et les déformations qui apparaissent sur les tableaux d'Holbein et de Dürer. Non, si on se reporte à l'examen du squelette présumé d'Erasme et si l'on considère la diète et les régime draconiens qu'il s'imposait. Ils sont en complète contradiction avec la goutte qui est une maladie qui touche plutôt les bons vivants. La goutte était alors une maladie métaphorique à forte connotation négative qui stigmatisait la paresse et la gloutonnerie2 . On est bien loin du profil d'Erasme. Lui-même disait qu'il souffrait : - «d'une douleur qui ressemble à la goutte mais que certains prétendent différente... ».
      Erasme observait - « la goutte du pied, de la main et du corps en général me tourmente sans discontinuer, attaquant tous mes membres l'un après l'autre ». Les traces littéraires de sa maladie nous sont également fournies par l'importante correspondance qu'Erasme a accumulé au cours de ses voyages. Ainsi, en avril 1534, son affection paraît chronique: « une terrible maladie a envahi le côté gauche de ma tête, de mes épaules, de mes bras [...]. Je n'ai pu quitter la maison depuis six mois. La torture est en train de se propager dans mon corps tout entier; elle est réfractaire à toute médecine et s'aggrave chaque jour » ajoute-t-il en août 1534. « La goutte martyrise mes mains, mes pieds et j'ajouterais, toutes mes articulations et tout mon corps ».
      Sans souci de les différencier, toutes les formes de rhumatismes étaient alors classées sous l'appellation générale de « goutte ». il est bon dès lors, de s'interroger, à la lumière de nos connaissances actuelles de la rhumatologie, si Erasme a réellement souffert de la goutte ou bien s'il était atteint d'une de ses formes apparentées. Le diagnostic de la goutte a été revu depuis, en tenant compte des épidémies qui sévissaient au début du XVIème siècle et à travers une étude critique des documents disponibles : sa correspondance, les représentations picturales, les ossements retrouvés dans son caveau.
      Ceux qui depuis dix ans se sont penchés sur les maladies d'Érasme ont évoqué la possibilité d'une spondylarthropatie séronégative, affection caractérisée par un enraidissement progressif de la colonne vertébrale, des gonflements asymétriques prédominant aux grosses articulations des membres inférieurs dans un contexte d'inflammation, de crampes intestinales et de diarrhée. Souvent, ces symptôme s'accompagnent de manifestations cutanées. Il en ressort que le rhumatisme d'Érasme pourrait ne pas être la goutte mais un rhumatisme post-infectieux à point de départ intestinal ou génito-urinaire. Cette affection qui est attestée depuis la Haute Antiquité ne pouvait être soignée et devenait dès lors très invalidante. Toutefois, les données cliniques proviennent d'Erasme lui-même, qui ne possédait ni l'objectivité ni les connaissances médicales requises pour évaluer correctement l'importance relative des divers symptômes qu'il endurait.
      Dans les portraits connus d'Érasme, de Quentin Metsys, d'Albrecht Dürer et d'Hans Holbein le Jeune, l'iconographie n'offrent que peu d'intérêt du point de vue médical. Metsys lègue à la postérité une image sublimée, celle de l'humaniste idéal, et non pas celle de l'homme. Les portraits de Dürer n'ont pas été effectués de visu d'après modèle mais furent réalisés en atelier à partir d'une esquisse faite à Bruxelles en 1520. Quant à Holbein, qui a exécuté une esquisse des mains d'Érasme, il n'a jamais achevé son croquis, nous privant d'un indice de diagnostic potentiel. Le gonflement des articulations métacarpiennes est donc un pur produit d'interprétation du lecteur moderne. Du côté des restes osseux, il n'y a pas non plus de signes cliniques d'une maladie articulaire autres que ceux présents habituellement chez un homme de 70 ans, vaincu par de trop longs séjours à cheval et par de mauvaises conditions de vie et d'hygiène.
  8. Sur les dangers d'un diagnostic a posteriori
      L'examen de documents écrits ou de tableaux renseigne parfois l'historien sur l'ancienneté de certaines maladies, en particulier les affections rhumatismales ou les dermatoses dont les symptômes sont clairement apparents. Cette lecture ne peut être envisagée sans une solide étude critique, car l'artiste est seul maître de son oeuvre et la charge morbide est parfois volontairement signifiante sans pour autant reposer sur une réalité médicale objective. On touche aussi ici au problème posé par la chronologie. Si l'on prend le cas d'Érasme de Rotterdam, son image est célèbre et mainte fois reproduite, parfois plusieurs siècles après sa mort. S'inspirant d'une image d'époque, les artistes sont susceptibles de réinterpréter les signes cliniques et d'affecter Erasme de maladies qu'il n'a jamais eues, voire qui n’existaient pas en son temps. L'oeil de l'artiste n'est pas celui du médecin. Son message est largement métaphorique et ne traduit qu'une certaine idée de la réalité ; ils l'idéalisent et en lissent les contours ou, au contraire, l'exacerbent et touchent alors à la caricature.
      Fort de toutes ces précautions, l'examen des oeuvres et de la littérature des temps passés permet néanmoins de réévaluer l'ancienneté de certaines maladies comme l'artérite temporale, le rhumatisme articulaire, la poliomyélite. ou encore d'affections que l'on ne croyait pas antérieures au XIXe siècle1.

Christine Bluard
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L'art de jouir des légumes : Liziqi

Messagede Sophocle » Sam 3 Aoû 2019 19:11

Sur sa page de présentation, Liziqi a écrit:
    Il y a des fleurs qu'on n'aperçoit pas au printemps.
    Et, en été, il y a des fruits sans fin !
    Je cuisine beaucoup de sauces, suffisamment pour un bon moment !
    Levez-vous le matin et cueillez donc ces légumes, cueillez ces fruits et ces fleurs pour toute une journée !
    Ensuite, prenez un petit déjeuner bien copieux.
    1, Un jour, 2, deux personnes, 3, trois repas, et 4 : quatre saisons.
    (traduction en ligne dont le contenu a été un peu corrigé par mes soins)

Texte original :
    春天有看不完的花,
    夏天有吃不完的水果!
    做了好多好多酱,够吃一阵子了!
    早上起床,摘够吃一天的蔬菜瓜果和花儿!
    做一顿丰盛的早餐。
    一日、两人、三餐、四季…


Voici le petit texte de présentation de la chaine Youtube d'une chinoise dont l'émotion de chaque vidéo me transperce de part en part : Liziqi. :love: :love: :love:
Cette chaine parle de légumes sans qu'aucun discours ne soit déclamé.
Les images parlent par elles-mêmes.
J'évoque certes souvent le bienfait des légumes mais c'est avec beaucoup + de chaleur que Liziqi sait mieux en parler que moi.
Je suis épaté par la profondeur de son message : Liziqi est la Shakespeare des légumes...

À propos de leur manque de démocratie, on critique souvent les chinois.
Mais quand je vois de telles vidéos, on voit bien que les sens de choses n'est vraiment pas réservé aux occidentaux !
Avec un tel discours en filigrane, l'extrême-orient et sa médecine me plaisent par avance. [img]smile/balloon.gif[/img] [img]smile/balloon.gif[/img] [img]smile/balloon.gif[/img]


Illustration littéraire

Dans Richard II (Trad. VF HUGO), Shakespeare a écrit:LA REINE : Rapide calamité dont la marche est si prompte,
n’est-ce pas moi que concerne ton message,
et je suis la dernière à le connaître ! Oh ! tu entends
me prévenir la dernière, pour que, plus tard que tous, je garde
la souffrance dans mon cœur… Venez, mesdames, allons
trouver à Londres l’infortuné roi de Londres.
Ah ! étais-je née pour ceci ! pour que ma tristesse
parât le triomphe du grand Bolingbroke !
Jardinier, pour m’avoir annoncé cette nouvelle de malheur,
je voudrais que les plantes que tu greffes ne fleurissent jamais. - Sortent la reine et ses dames.
LE JARDINIER : Pauvre reine ! si cela pouvait empêcher ton malheur,
je voudrais que mon art fût sous le coup de ta malédiction !
Ici elle a laissé tomber une larme ; ici, à cette place,
je sèmerai la rue, cette âcre herbe de grâce :
la rue, emblème de tristesse, apparaîtra ici bientôt,
en souvenir d’une reine éplorée.


Le jeu des pronoms est aussi raffiné que celui de l'incipit de Madame Bovary.
Un jour, je prendrai le temps de commenter ce passage.
Cependant, j'ai tellement de choses à dire sur cette tirade que je renonce à m’exprimer par avance.
Shakespeare a déjà tout dit en allégorie, et... comment puis-je me permettre de commenter le maître ?
Mais, par ses vidéos, Liziqi illustre bien mieux ce que je n'ai pas encore réussi à exprimer par une rédaction.
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Sophocle

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A) Rapport ANSES à propos de l'E.H.S. : mes notes

Messagede Sophocle » Dim 11 Aoû 2019 14:00


Avant d'exprimer mes commentaires sur le rapport de l'ANSES sur l'électro-sensibilité (mars 2018), voici mes notes du document principal.
Ces notes ne sont pas un résumé du rapport, je n'ai prélevé que les passages qui m'ont intéressé de façon large.
Mes notes portent donc un peu au-delà du thème des ml et mes commentaires à venir ne porteront pas nécessairement sur l'ensemble de ces notes.
Ce rapport comporte également deux annexes que je présente succinctement en fin de post mais auxquelles je n'ai pas pris de notes.


    Dans son rapport d'expertise collective, l'ANSES a écrit:les passages en italiques sont des copiés-collés du document.
    • Page 57, 3.1.4.1 La découverte d’une cause a posteriori : l’E.H.S. comme « point d’arrivée »
        Si nous avons évoqué plus haut le contraste entre un « avant » et un « après » l’E.H.S., cette rupture n’est cependant pas toujours nette selon les personnes. Beaucoup d’entre elles ne se déclarent E.H.S. qu’après un long parcours de problèmes de santé inexpliqués et dont la prise en charge médicale n’a pas été jugée efficace. La découverte d’une possible intolérance aux champs électromagnétiques est alors l’aboutissement d’un long cheminement, marqué par de nombreuses consultations médicales, des traitements inefficaces, et un questionnement permanent sur les causes énigmatiques des symptômes présentés par la personne malade (cf. liste de symptômes évoqués dans le Tableau 3).
        Dans ce type de situation, la découverte de l’E.H.S. n’est donc pas immédiate, ni évidente. Elle est le fruit d’un travail de déduction, de recoupements d’indices, d’expériences personnelles accumulées. Elle résulte également de recherches et de lectures diverses sur le sujet qui fournissent d’abord une piste considérée comme plausible par les personnes, et qui finissent par emporter leur conviction sur le lien de causalité. Les différentes affaires évoquées dans la presse au sujet des antennes sont souvent l’occasion de prendre connaissance de l’E.H.S., de découvrir l’existence d’associations de personnes se déclarant E.H.S. et la littérature produite sur le sujet. Se reconnaître comme E.H.S. apparaît alors parfois, dans certains témoignages, comme un soulagement. C’est une sorte de point d’arrivée. Ce diagnostic ne fait certes pas disparaître les symptômes, mais d’une certaine manière, il peut mettre fin à une incertitude parfois devenue insupportable.

    • Page 65 : Belpomme et von Kliting ont refusé de répondre aux questions et d'être auditionnés.
    • Page 67 : une progression des symptômes dans le temps.
    • Page 73 : Enfin, les études récentes portant sur la période 2008-2013 semblent indiquer que le pourcentage de personnes se déclarant E.H.S. s’est stabilisé autour d’une valeur médiane de l’ordre de 5 %.
    • Page 73 : 3.6.1 Modalités d’installation de l’E.H.S.
        À l’issue de l’analyse du corpus de lettres de personnes se déclarant E.H.S., Y. Barthe a décrit deux modalités d’installation de l’E.H.S. (cf. § 3.1.4) :
        1) la découverte d’une cause a posteriori : l’E.H.S. comme « point d’arrivée » ;
        2) l’E.H.S. comme « point de départ ».
        La première de ces deux modalités, l’installation progressive de l’E.H.S., est soutenue par Dieudonné (2016) (cf. analyse de l’article au § 6.1.1.1). L’auteur a réalisé une analyse subjective (pas d’analyse phénoménologique, pas de questionnaire, il s’agit d’un traitement empirique) de 40 enregistrements de personnes se déclarant E.H.S. (n = 40, 11 hommes, moyenne d’âge = 51 ± 11 ans) ayant adapté leur mode de vie en conséquence (par exemple en ayant supprimé les appareils électriques dans leur logement). Les participants à l’étude ont été recrutés à l’aide d’avis publiés en France dans des groupes d’entraide en matière d’E.H.S. et dans d’autres réseaux concernés par les champs électromagnétiques. Les entretiens ont été effectués en des lieux choisis par les participants, à l’aide d’une méthode qualitative standardisée. L’auteur décrit une trajectoire cognitive spécifique et cohérente d’après lui, car elle se retrouve chez tous les participants :
          (1) apparition des maux,
          (2) pas d’explication ni de solution (médicales),
          (3) découverte de l’E.H.S.,
          (4) collecte d’informations au sujet de l’E.H.S.,
          (5) apparition implicite de la conviction,
          (6) expérimentations (réalisation de petites expériences sur soi),
          (7) l’E.H.S. propre au sujet est acceptée.
        D’après lui, il y a un travail de mise en cohérence de l’expérience qui caractérise l’E.H.S. Ainsi, l'évidence des liens entre les symptômes et l'environnement électromagnétique serait construite a posteriori (avec un temps de latence parfois très long), l’apparition des symptômes précèderait le lien fait par la personne d’une relation de cause à effet. D’après l’auteur, le fait que l'association entre les symptômes et l'environnement électromagnétique soit établie rétrospectivement indique que l’effet nocebo (cf. définition au § 7.7) ne constitue pas une explication satisfaisante. De plus, il considère qu’il est difficile de caractériser la symptomatologie des personnes se déclarant E.H.S., car d'après les déclarations faites à l'auteur, ce ne sont pas les propriétés des rayonnements qui déterminent l’apparition de certains symptômes. Comme il a été dit souvent à la personne qui faisait passer les entretiens « il y a autant de types de sensibilités que de personnes se déclarant E.H.S. » (Dieudonné 2016). De Graaff et Bröer (2012) ont réalisé une enquête qualitative aux Pays-Bas en 2008-2009 sur 18 personnes se déclarant E.H.S. Ils ont également conclu que l’auto-diagnostic de l’E.H.S. était un point d’arrivée, après un long parcours médical (de Graaff and Bröer 2012). Hagström et al. (2013) ont décrit une phase aigüe de l'E.H.S. au cours de laquelle les patients ont rapporté une augmentation du nombre de symptômes par rapport à la période antérieure. En fait, cette notion de phase aiguë a été introduite par les auteurs eux-mêmes dans le questionnaire adressé aux patients, pour tenir compte des pratiques de groupes d'aide, et, bien qu'ils aient interrogé les personnes sur les symptômes « persistant actuellement », ils ne disent rien sur ce qui permettrait de distinguer cette phase d’une phase chronique. L’analyse complète de l’article est faite au § 6.1.1.1.
        Cette notion de phase aigüe de l’E.H.S. qui, certes, est en accord avec plusieurs témoignages de personnes se déclarant E.H.S., demande à être mieux caractérisée.
    • Page 90 : 4.1.2 Les consultations médicales pour patients attribuant leurs troubles aux champs électromagnétiques
        Les personnes se déclarant E.H.S. recherchent, comme tous les patients, une prise en charge adaptée de la part des professionnels de santé et, notamment, une écoute, de l’empathie et de la compassion.
        D’après les témoignages rapportés au cours des auditions de médecins (voir liste dans le Tableau 1), la confrontation du médecin avec les patients souffrant de maladies que l’on peut regrouper sous le terme « médicalement inexpliquées » (syndrome fonctionnel sans physiopathologie communément acquise) est déroutante pour le soignant, et bien éloignée de sa formation. C’est le cas de la fibromyalgie pour le rhumatologue, du syndrome du côlon irritable pour le gastroentérologue, des acouphènes pour l'oto-rhino-laryngologiste, de la pelade décalvante totale pour le dermatologue, du syndrome de fatigue chronique pour l'interniste, du syndrome d'hyperventilation ou spasmophilie et des douleurs thoraciques non cardiaques pour les pneumologues et les cardiologues, des céphalées pour le neurologue, etc.
        « La difficulté de l’E.H.S., c’est qu’on a des gens qui arrivent déjà avec un diagnostic et les médecins sont dépourvus de moyens. D’habitude, les malades arrivent avec des symptômes, on leur fait des examens et on leur fait un diagnostic. Là, on ne sait pas quel examen faire pour confirmer le diagnostic. C’est déroutant ». Emilie Comte (médecin), 28.02.2014, Lyon (voir rapport (Ouillon 2014)).
        Dans cette configuration particulière, où le patient arrive le plus souvent avec son propre diagnostic déjà établi (ou « auto-diagnostic ») et n’attend qu’une confirmation du professionnel, le modèle fonctionnaliste de la relation médecin-malade se trouve modifié. Parallèlement, le médecin, qui a souvent un manque d’expérience et d’information sur le sujet, ne peut exclure ou affirmer le lien avec certitude (Berg-Beckhoff et al. 2010a) [voir aussi l’audition de Pr Cathébras].
    • Page 91 : 4.1.2.1 Les consultations des services de pathologie professionnelle et environnementale
        L’idée de permettre aux personnes se déclarant E.H.S. de consulter les centres de consultation de pathologies professionnelles et environnementales (CCPP) s’est concrétisée à la suite du Grenelle des ondes (2009) (voir § 4.2).
        Le groupe de travail a auditionné deux des médecins qui, dans le cadre des consultations des CCPP, sont connus pour prendre en charge des personnes se déclarant E.H.S. et / ou sensibles aux odeurs chimiques [auditions des Drs Dupas et Choucroun]. Ces auditions sont des témoignages de praticiens, sans exposé de données scientifiques. Un certain nombre d’hypothèses concernant l’origine de l’E.H.S. ont été discutées (voir § 7). Par exemple, le Dr Choucroun a soulevé la question de la composante infectieuse et des pathologies dentaires (sensibilité aux amalgames dentaires, etc.) qui pourraient jouer un rôle dans l’E.H.S. [voir audition Dr Choucroun].
    • Page 92 : 4.1.3 L’Académie nationale de médecine
        L’Académie nationale de médecine, par la voix de son président, a exprimé à deux reprises (en 2012 et 2014) sa position sur les effets sanitaires des radiofréquences. Dans chacune de ses communications81 et dans une « information », l’Académie mentionne que le seul effet biophysique avéré des radiofréquences est un effet thermique et qu’« aucun système sensoriel humain permettant de percevoir de tels champs dans cette gamme de fréquence et de puissance [émises par les antennes-relais] n’a été identifié » 82.
        S’agissant de l’hypersensibilité aux champs électromagnétiques, l’Académie nationale de médecine reconnaît les souffrances des personnes se déclarant E.H.S., mais, se fondant notamment sur l’absence de lien de causalité avéré, elle a constamment réfuté toute relation entre l’électrohypersensibilité et une exposition aux champs électromagnétiques.
    • Page 200 : 7.1.2 Étude du stress oxydant chez les personnes se déclarant E.H.S.
        Le stress oxydant est une agression des molécules intra- ou extra-cellulaires, liée à la production d’espèces radicalaires autrement nommées radicaux libres166. Il existe de nombreuses pathologies associées à un stress oxydant chronique. L’hypothèse d’une relation entre l’exposition aux radiofréquences ou aux extrêmement basses fréquences et le déclenchement d’un stress oxydant est souvent avancée dans la littérature, qu’elle soit scientifique ou non. Cette hypothèse a justifié la réalisation d’un essai clinique thérapeutique à base d’anti-oxydants (vitamine C et E, sélénium) chez 16 personnes se déclarant E.H.S., mais les résultats n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique (Hillert et al. 2001). Très récemment, cette hypothèse a été à nouveau privilégiée par Pall, via la publication d’une série de revues de synthèse (Pall 2013, 2014). Ce chercheur s’est appuyé sur certaines publications pour postuler que l’évènement déclencheur de l’E.H.S. serait dû au fait que les champs électromagnétiques seraient capables de modifier la conformation des canaux ioniques voltagedépendants. Cette hypothèse de départ se base principalement sur des travaux de modélisation (Panagopoulos et al. 2000) :
        1. l’ouverture de ces canaux induirait une entrée d’ions calcium dans la cellule, ce qui activerait la synthèse de Monoxyde d’azote (NO) (hypothèse étayée par les travaux de (Pilla 2012)) ;
        2. la production de NO provoquerait l’apparition d’ions ONOO- (peroxynitrite), ce qui conduirait à la production de radicaux libres induisant un stress oxydant dans les cellules. L’ouverture de ces canaux ioniques voltage-dépendants a plusieurs conséquences ou effets, car ces protéines sont impliquées dans de nombreuses fonctions physiologiques. De plus, le cycle NO/ONOO- est au centre de plusieurs phénomènes : stress oxydant chronique, capacité réduite pour détoxifier, phénomènes auto-immuns et pro-inflammatoires chroniques, qui pourraient être impliqués dans certaines pathologies fonctionnelles. Ainsi, Pall pense que l’E.H.S. pourrait être expliquée par ce mécanisme d’action, même s’il reconnaît167 que, pour l’instant, aucune donnée scientifique ne permet d’étayer cette hypothèse.
    • Page 202 : Étude des concentrations en métaux lourds et autres polluants chez les personnes se déclarant E.H.S.
        Hypothèse 6 pour expliquer tout ou partie de la survenue de l’E.H.S. : une intoxication chimique (métaux lourds, etc.) ?
        L’hypothèse selon laquelle la survenue de l’E.H.S. serait liée à une intoxication aux métaux lourds (éventuellement liée à la problématique des amalgames dentaires) ou à une capacité de détoxification réduite a été évoquée lors des auditions des associations Électrosensibles de France / Priartem et Zone blanche, ainsi que dans le courrier de Générations futures.
        ...
        7.1.3.2 Analyse des articles chez des personnes se déclarant E.H.S.
        - Intoxication aux métaux lourds
        Il existe peu d’études scientifiques sur le lien qui pourrait exister entre l’état d’une personne se déclarant E.H.S. et la présence d’éléments-traces métalliques (ETM)169 dans l’organisme. Une seule étude observationnelle s’est intéressée aux différences de concentrations en métaux lourds (cadmium, mercure et plomb) dans le sang entre une population se déclarant E.H.S. et la population générale (Ghezel-Ahmadi et al. 2010a) (cf. analyse détaillée au § 6.1.3). Les résultats n’ont pas montré de différence significative pour le plomb et le mercure entre les deux populations.
        ...
        En réponse à ces critiques, Ghezel-Ahmadi et al. (2010b) ont souligné que leur étude était la première à mesurer les concentrations de métaux lourds chez les personnes se déclarant E.H.S. « Nous tenons à remercier le Dr Costa et ses collègues pour la suggestion de considérer les interactions du système immunitaire avec les métaux lourds. En fait, nous avons réalisé une batterie de tests immunologiques chez les patients et ces données sont en cours d'analyse » (Ghezel-Ahmadi 2010b). À la connaissance du groupe de travail de l’Anses, ces résultats n’ont toujours pas été publiés au moment de la finalisation du présent rapport. Le résultat principal de cette étude concerne les concentrations de plomb, mercure et cadmium mesurées dans le sang, qui n’étaient pas significativement plus élevées chez les personnes se déclarant E.H.S. que chez les témoins.
        ...
        7.1.3.3 Conclusion
        Il n’existe actuellement aucune étude scientifique sur les concentrations tissulaires des métaux lourds et leur élimination urinaire chez les personnes se déclarant E.H.S. Les résultats de la seule étude analysée sur les concentrations sanguines en métaux lourds (Ghezel-Ahmadi et al., 2010a) ne sont pas suffisants pour conclure à une association (ou pas) entre une intoxication aux métaux lourds et la survenue de l’E.H.S.
        La réponse critique de Costa et al. (2010), ainsi que d’autres travaux comme ceux de Gardner et al. (2009), Miller et al. (1997) et (Johansson 2009) ouvrent de nouvelles pistes de recherche en proposant une orientation des études sur l’immunotoxicité des métaux lourds. L’étude de Hardell et al. (2008) soulève une autre hypothèse sur la relation qui pourrait exister entre l’exposition aux polluants organiques et la survenue de l’E.H.S., qui mériterait d’être investiguée.
    • Page 214 : 7.5.1 La barrière hémato-encéphalique (BHE)
        ...
        L’intégrité de cette barrière dépend en particulier de la température ; en effet, une augmentation de la température cérébrale de 1°C chez l’animal induit des altérations réversibles de la BHE, pointant l’importance du contrôle strict de celle-ci dans les études expérimentales visant à étudier les effets non thermiques des radiofréquences.
    • Page 225 : Métabolisme et débit sanguin cérébral
        En conclusion, les données actuelles (une seule étude) ne permettent pas de statuer quant à un quelconque dysfonctionnement du métabolisme ou du débit sanguin cérébral chez les personnes se déclarant E.H.S.
    • Page 234 et 240 : 7.6 Composantes psychiques
        ... En tout état de cause, aussi bien l’analyse des articles ci-dessus que les déclarations des médecins prenant en charge des personnes se déclarant E.H.S. suggèrent que les affections psychiatriques graves ne sont pas plus fréquentes chez ces personnes que dans la population générale.En conclusion, le niveau de preuve est suffisant pour dire que – dans l’E.H.S., comme dans beaucoup d’autres affections – il existe une composante psychique non négligeable. Celle-ci est caractérisée par une anxiété et / ou un état dépressif qui sont plus fréquents et plus intenses que dans les populations témoins, sans que l’on puisse dire actuellement si ces états sont la cause ou la conséquence de l’E.H.S.
    • Pages 241, 248 et 249 : 7.7 Effet nocebo
        Enfin, le fait que des adultes jeunes et sains aient attribué des symptômes et les difficultés rencontrées dans la réalisation d’une tâche de vigilance à une intervention expérimentale préalable (prise d’un comprimé placebo supposé sédatif ou exposition factice à des champs électromagnétiques), suggère que l’effet nocebo potentiellement impliqué dans l’E.H.S. pourrait être un effet indésirable inévitable du fonctionnement cognitivo-affectif, pouvant affecter toute personne, y compris les médecins, et pouvant être facilité par les inquiétudes sanitaires liées à la vie moderne.
        En conclusion, le niveau de preuve est suffisant pour affirmer qu’un effet nocebo notable intervient, chez de nombreuses personnes se déclarant E.H.S., dans le maintien des symptômes ressentis. Comme les autres effets nocebo décrits dans la littérature (cf. § 7.7.1 ci-dessus), cet effet n’est probablement que la conséquence indésirable, mais inévitable, d’un fonctionnement cognitivoaffectif normal. Il n’implique ni l’absence d’effet biologique de l’exposition aux champs électromagnétiques (même si ceux-ci n’ont pas été démontrés jusqu’à présent), ni l’existence de troubles psychiques.
    • Pages 258/259 : Autres données sur les traitements de l’E.H.S.
        Les principaux résultats ont été les suivants :
        • 154 personnes ont essayé plusieurs traitements de leurs symptômes, avec un nombre moyen de traitements de 5,4 par personne ;
        • d’après les personnes se déclarant E.H.S., les meilleurs traitements auraient été les changements diététiques (69,4 %), les suppléments nutritionnels (67,8 %), l’augmentation de l’exercice physique (61,4 %) et les traitements physiques du corps, à savoir le shiatsu (64,3 %), le recours à un rebouteux (63,0 %), la chiropraxie/naprapathie/ostéopathie (48,1 %) et la réflexologie (45,9 %) ;
        • d’après les personnes se déclarant E.H.S., les traitements les moins efficaces auraient été les psychothérapies (2,6 %) et le solarium (0,0 %). Les médicaments conventionnels ont été considérés inutiles (95,8 %) voire néfastes (4,2 %) pour traiter les symptômes de l’E.H.S.(48 patients les ont essayés) ;
        • à la question ouverte, 75,8 % des 119 sujets ont répondu que la réduction ou l’évitement des expositions aux champs électromagnétiques avaient contribué à une récupération partielle ou complète.





  • ANNEXE 1 : Auditions des personnalités extérieures
      Cette annexe est une retranscription du contenu des auditions de docteurs, de personnes politiques et d'associations.
      Le document principal traite le contenu scientifique de ces auditions.
      Cependant, je trouve que ce document est intéressant à lire pour une personne E.H.S. qui veut s'orienter vers un médecin ou une association.
      Avec ces retranscriptions, on sait si un médecin est pro-E.H.S. ou pro-psy.
      La retranscription semble ne pas avoir été caviardée car des médecins un peu trop psy se sont faits souffler dans les bronches par le groupe de recherche (p45/198 de l'annexe 1).
      C'est justement le médecin que j'ai consulté à l'Aphp et son collègue qui se sont fait souffler dans les bronches.
      Je n'avais pas lu ce rapport avant d'aller à l'Aphp.
      Or, le compte-rendu du médecin que j'ai consulté cite ce rapport, je l'ai donc lu.
      Et j'y trouve que ce médecin et son collègue se sont fait souffler dans les bronches. :crazy:
      En tout cas, ce passage veut montrer que le groupe de recherche se veut neutre sur la psy et que les retranscriptions semblent ne pas avoir été trop caviardées.
  • ANNEXE 2 : Réponses aux commentaires recueillis lors de la consultation publique
      Cette annexe est un rapport de ce qu'ont exprimé les personnes consultées.
      Le document principal a été amendé selon les remarques des personnes consultés.
      Les remarques pertinentes ont donc fait l'objet de réponses dans le document principal.

    info intéressante que j'ai lu dans ces documents mais que je ne sais pas retrouver :
    il me semble qu'un intervenant auditionné déclare que le nombre d'électro-sensibles s'élève à mille personnes.






Page internet où est publié ce rapport : https://www.anses.fr/fr/content/hypersensibilité-aux-ondes-électromagnétiques-amplifier-l’effort-de-recherche-et-adapter-la
(y'a peut-être un petit problème informatique d'accent qui fait buguer le lien automatique, pour aller à la page : copier-coller cette adresse dans le navigateur)
ANSES : l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.


AP2011SA0150Ra.pdf
Document principal : Hypersensibilité électromagnétique ou intolérance environnementale idiopathique attribuée aux champs électromagnétiques
- Avis de l’Anses (16p)
- Rapport d’expertise collective (359p)
(en tête de fichier, j'ai ajouté une copie PDF (2p) de la page internet où est disponible ce rapport)
(6.8 Mio) Téléchargé 512 fois

AP2011SA0150Ra-Anx1.pdf
Annexe 1 : AUDITIONS DE PERSONNALITÉS EXTÉRIEURES (198p)
(2.02 Mio) Téléchargé 468 fois

AP2011SA0150Ra-Anx2.pdf
Annexe 2 : Réponses aux commentaires recueillis lors de la consultation publique. (170p)
(2.25 Mio) Téléchargé 462 fois




Changement de couleur du texte 23 août [img]kator/smiley252.gif[/img]
    Je prévoie une série de posts à venir sur ce rapport.
    Je prévoie de commenter les commentaires sur les hypothèses dressées par l'Anses.


Dernière édition par Sophocle le Ven 23 Aoû 2019 10:38, édité 1 fois.
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Sophocle

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B) Rapport ANSES de l'E.H.S. : Commentaires

Messagede Sophocle » Lun 12 Aoû 2019 00:38


Suite aux notes du rapport de l'ANSES dans le post précédent, voici un petit commentaire.
Ce rapport est un volumineux dossier d'"experts" sur la question de l'électro-sensibilité.
C’est un document qui fait 800p, selon lequel plusieurs dizaines d’intervenants se sont réunis au cours de 29 réunions pleinières pendant quatre ans pour rendre un avis.

L’hypothèse des métaux-lourds est certes évoquée comme cause probable par le groupe de recherche mais la conclusion est suspendue parce que, selon les "experts", il n’y a pas de différence dans les analyses sanguines entre les personnes E.H.S. et les groupes témoins.
Je livre immédiatement l'éternelle remarque déterminante tant rabâchée par le Forum Mélodie :
On est donc en pleine erreur de diagnostique qui fausse les conclusions intermédiaires et finales.
Tout comme des mauvais outils font des mauvais ouvriers, les mauvais diagnostiques font de mauvais experts.
Cependant, je n'exclue pas qu'il est possible que les métaux-lourds ne soient pas les responsables uniques de l’électro-sensibilité.
Il existe peut-être d'autres causes à l'électro-sensibilité qu'il ne faut pas négliger et qui méritent le maintien de ce collège d'experts de façon à éliminer toute autre piste.

En dépit de l’éternel retour du diagnostique foireux des ml par la prise de sang, ce rapport est vraiment intéressant.
La psy, l'effet nocebo, la déroute des médecins, les statistiques, le débit sanguin, sont autant de thèmes qui traversent les E.H.S et qui se retrouvent remis correctement à leur place dans ce rapport officiel.
Un vrai travail scientifique en largeur et en profondeur a été réalisé.
Ce documents semble très favorable à l'égard des électro-sensibles : leur parole est totalement reconnue.
Sans donner de cause à l'E.H.S., les hypothèses psy sont formellement écartées des causes de l'E.H.S.
En dépit qu'elle n'a pas encore été trouvée, la piste biologique est fortement confortée dans le passage sur l'effet nocebo.

Sans préjugés, la littérature scientifique a été épluchée par de nombreux experts.
Dans ce rapport, des experts de tout bord expriment un avis sur les différentes pistes évoquées dans la littérature scientifique.
Un important travail de rapprochement avec les médecins de terrain a également été réalisé.
Les hypothèses de causes évoquées dans la littérature scientifique sont étudiées une par une par le groupe de recherche.
Chaque hypothèse est confrontée à l'ensemble des réflexions du groupe de recherche au regard de l'ensemble de la littérature, des auditions et des consultations.
On a donc un véritable travail très raffiné.
Pour la première fois, je lis enfin un document sur le sujet qui répond à quelque-chose qui s'apparente à une démarche cartésienne.
Il ne faut pas non-plus nier la possibilité que la future conclusion soit secrètement pré-constuite par avance.
À ce rapport, il ne manque plus que le sujet du diagnostique foireux par les ml soit abordé.
Ce thème est sous-entendu mais non tranché.
Pour voir de quel côté le billot va tomber, il faut encre attendre.
Avec la conférence au Collège-de-France par le Professeur Sanchez (voir post : Toxicité des M.L. selon le Collège de France - 1/2 - sources), le phénomène chauffe de nps de ml en nuage est un peu détaillé. Il est donc possible de supposer que l'E.H.S. parviendrait d'un nuage de nano-particules (NPS) de métaux-lourds magnéto-sensibles qui chaufferait en présence de champs magnétiques alternatifs (ou dits oscillants). La congruence des discours entre ce professeur et entre le vécu des E.H.S. est très séduisante - What Else ? [img]smile/twixy.gif[/img]
L'E.H.S. serait un symptôme d'une intoxication trop faible pour que les ml ne déclenchent pas de symptômes propres aux ml (œdème, inflammation).
En présence d'ondes, ce premier symptôme apparaît et puis, en hors ondes, il disparait.
L'état de la personne redevient tout-à-fait normale.
C'est quand l'intoxication devient plus intense que des symptômes permanents apparaîtraient (Céphalées, neurasthénie, ...).
L'E.H.S. est donc peut-être un tout premier symptôme d'une intoxication naissante aux ml.
Cependant, dans ce rapport, il est rapporté des cas de remissions sans qu'une intoxication forte apparaisse.
L'étape de la chélation n'est pas systématique, les traitements naturels (activation des émonctoires) peut être suffisante pour résorber le bourrelet de toxiques et/ou de toxines.
Comme l'ère de l'homme connecté avec les ondes est ressente, on a donc un explosion ressente de ce phénomène.
Cependant, il ne faut pas oublier que dans les années 80, le docteur Maschi traitait déjà des SEP en demandant à ses patients de s'éloigner des équipements électro-ménagers.
On a donc des symptômes progressifs en fonction de la progression de l'étendue des ondes.
Cela me montre encore une fois que des versants de la physiologie sont totalement ignorés par la médecine allopathique.

Le mot de "nuage" est explicitement cité par ce professeur du Collège-de-France.
D'ailleurs, n'est-il pas étonnant que le problème cognitif dû à l'E.H.S. soit appelé "le smog" par les électro-sensibles eux-mêmes ?
L'art d'attribuer des mots par une communauté a-t-il déjà été si pertinent à postériori ?
Si un mot gagne des individus un à un, c'est qu'il y a peut-être un échange de choses vraies.
Je digresse, je digresse, mais avec les métaux lourds, j'ai l'impression de baigner en pleine littérature.

Avec la chauffe des N.P.S. en nuage, on a au moins une forme de phénomène que je veux creuser.
Or, l'hyper-thermie se retrouve deux fois dans le rapport de l'ANSES :
  • Page 92, L'académie nationale de médecine rappelle que l'effet bio-physique des radiofréquences est un effet thermique.
  • Page 214, 1° de température en + suffirait à ouvrir la BHE chez des animaux.

Et, on y retrouve aussi un comportement par nuage :
  • Page 67 : Une progression des symptômes dans le temps,
  • Page 258/259 : Les traitements naturels (sport, shiatsu, ...) semblent efficaces.
Avec ces notes, il semble que le nuage progresse, évolue, se densifie, se dédensifie, ou disparaît comme il apparait.

En creux, il me semble donc que la piste de la sur-chauffe par un nuage de NPS de ml exposé aux champs se retrouve dans ce rapport.
Donc, les experts chauffent, ils sont tout prêt de la résolution.

Qu'il est doux de connaître la résolution d'une énigme que tant de scientifiques s'échinent à élucider avec tant d'ardeur. [img]kator/smiley90.gif[/img] [img]kator/smiley90.gif[/img] [img]kator/smiley90.gif[/img]
J'ai quand-même un sacré doute que l'ANSES ose lever le secret de Polichinel à propos du diagnostique foireux par prise de sang.
Dans la presse, on peut bien voir que les centres anti-poison veillent au grain.
Cependant, à la page 202, on peut lire que le groupe d'experts s'intéresse à une intoxication tissulaire outre le diagnostique négatif du sang.
L'étude ne permet pas de conclure, mais la porte d'une intoxication tissulaire n'est pas fermée par le groupe d'experts...
Affaire à suivre.
Ça fait quand-même quarante ans que le diagnostique foireux par la prise de sang est connu des allemands.
Je demeure donc quand-même sur ma réserve quant à la possibilité de l'ANSES à révéler le pot-aux-roses.
Si les experts qui se penchent sur la question de l'E.H.S. débusquent le secret de polichinelle, les intoxiqués aux ml seront également reconnus.
Cependant, si cela était vrai, il n'est pas impossible que l'ANSES conclura à terme que les champs magnétiques chauffent à eux-seuls la B.H.E. :ouin: :ouin: :ouin:

Cependant, les choses se présentent de façon à ce que le billot puisse tomber d’un côté ou de l’autre.
La question de ce diagnostique est très épineuse.
Sans une volonté politique arbitraire, ce n’est pas une affaire qui se résout aisément.
Il me semble que l’Anses tâte peut-être le terrain en douceur pour laisser venir des initiatives soft de façon à éviter des guerres de tranchées ultérieures.
Avec ce rapport, les faux-négatifs du test sanguin sont placés indirectement sur la table.
La chose est présentée de façon à éviter de mettre les pieds dans le plat : il s’agirait d’une intox tissulaire et non sanguine.
Cela peut peut-être convenir aux centres anti-poison.
Les centres anti-poisons sont d'habitude assez récalcitrants...
This is the money time, wait and see.
Pour permettre la reconnaissance, on fera volontiers croire que les centres anti-poison ont toujours été de réels alliés de la partie.
N’est-ce pas ainsi que politiquement les choses s’arrangent ?
C’est malheureux, mais si on donne une porte de sortie honorable aux personnes qui bloquent, peut-être qu’elles vont laisser faire la marche des choses vers la résolution.



Suggestion perso pour les EHS sans intoxication - 23 août, [img]kator/smiley252.gif[/img]
    (HORS RAPPORT)
    Des EHS demeurent EHS après une détox des ml par des iv.
    Cela milite donc pour une cause supplémentaire à l'EHS.
    Cependant, il me semble opportun de faire un diagnostique pendant une déshydratation.
    Pendant une déshydratation, l'intra va se déverser dans le sang.
    On peut donc lire le contenu de l'intra pendant une déshydratation.
    Des ions inattendus à très faible dose (à l'état de traces) peuvent révéler une intoxication lourde et profondément enfouie que le Dmps ne verrait pas.
    Si des ml sortaient pendant les déshydratations, je ferai une alternance de détox et de déshydratations.
    Si j'étais EHS et totalement désintoxiqué des ml, j'essayerai des séries de déshydratations pour traiter le problème de l'EHS.
    Je ferai également attention à l'eau de réhydratation, je prendrai de la Volvic ou de la Rouscouss pour leur faible minéralité.
    Il faut avoir d'abord désintoxiqué le corps avant les séries de déshydratations de façon à éviter les effets secondaires de la relocalisation des ML.



Édit, Poursuite de l'analyse de ce rapport à la page 19 : [img]images/icones/icon2.gif[/img] [img]images/icones/icon2.gif[/img] C) ANSES 2018 - EHS. Promenade
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Cahier de notes manuscrites.

Messagede Sophocle » Mar 13 Aoû 2019 14:07

Voici, en annexes, une copie de mes notes manuscrites de cours portant sur la santé.
L'ensemble de mes notes sur la santé est un peu dispersé dans plusieurs cahiers.
Mais ce cahier est une revue de l'ensemble de mes notes.
J'ai commencé mes recherches en 2014, puis je suis tombé sur le merveilleux Forum Mélodie en 2016.
Avec le forum, j'ai donc eu l'idée de dresser mon topic de guérison en parallèle de mes recherches manuscrites.

De nombreuses pages composent ce cahier, mais les pages vierges pour de nouvelles notes commencent à se faire rares. :ouin:
Ce cahier arrive donc à sa fin, et il m'a accompagné pendant ce long voyage tout autant que le forum...


cahier partie 1-3.pdf
(6.02 Mio) Téléchargé 449 fois

cahier partie 2-3.pdf
(7.89 Mio) Téléchargé 483 fois

cahier partie 3-3.pdf
(7.29 Mio) Téléchargé 487 fois
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Re: La Détox ultime par la naturopathie et par la littératur

Messagede un_ptit_gars » Mer 14 Aoû 2019 17:43

Merci de partager tjrs avec nous tes découvertes et recoupements Sophocle!
On peut dire que ton ton post ressemble plus a une thèse sur la détox qu'a un simple post maintenant, mais c'est chouette :D
En tout cas tu fais parti des personnes qui font des liens, sans cesse, et qui cherchent tjrs a comprendre la cause de la cause, de la cause...et c'est un comportement que je connais bien, car je suis cablé pareil :D

Bravo donc pour tout ce travail de recherche et recoupement, chapeau bas!

A+

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Re: La Détox ultime par la naturopathie et par la littératur

Messagede Catpower » Jeu 15 Aoû 2019 21:28

oui merci pour ce généreux partage.
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Re: La Détox ultime par la naturopathie et par la littératur

Messagede Sophocle » Ven 16 Aoû 2019 10:53


Merci Catpower et Pti-Gars pour vos remerciements. :jap:
Aussi anonymes soient-elles, je n'aurai jamais eu le courage de les écrire si mes narrations n'étaient pas un peu publiées et un peu lues.
L'écriture m'a profondément aidé a garder un cap, un projet.
Les lecteurs m'ont donc bien aidé, merci. [img]kator/smiley193.gif[/img]

Recevoir des compliments du grand chef à plumes, ça fait : [img]kator/smiley246.gif[/img]
J'ai les chevilles, déjà en sur-pression par l'œdème, qui enflent.

Mon topic ressemble en effet à une mini-thèse.
De façon rampante, le topic a dérapé en douceur ainsi en se métamorphosant et en se consolidant. [img]smile/baer.gif[/img]
Tout ça pour découvrir que le corps est fait d'eau et d'huile...
Merci, Pti-Gars, d'avoir permis que cela se fasse. [img]kator/smiley222.gif[/img]
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Re: La Détox ultime par la naturopathie et par la littératur

Messagede un_ptit_gars » Ven 16 Aoû 2019 15:55

Mais avec grand plaisir... :)
Je sais bien a quel point ça peut etre important de mettre "sur le papier" tout ce que l'on a dans la tete, tout les recoupements que l'on peu faire, et les noeuds que l'on arrive a découdre dans ce sacré puzzle...ça demande immensément de boulot et de travail, ça je le sais bien...mais c'est une joie de pouvoir ensuite le partager, chacun a son niveau, vers les autres...
En ce sens je ne peux que te féliciter encore de ta présence sur Melodie, des réfléxions et recoupement que tu partage généreusement, alors meme que le forum est au ralenti depuis un bon moment :sleep: (faute de plus de bonne volontés pour y contribuer quotidiennement)...heureusement qu'il y a quelque irréductibles (Gaulois? :D ) tjrs présent pour apporter un peu de fraicheur [img]images/icones/icon15.gif[/img]

Alors encore merci, et au plaisir de te lire a nouveau par la suite :)

Pti gars
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Re: La Détox ultime par la naturopathie et par la littératur

Messagede Sophocle » Sam 17 Aoû 2019 11:42

C'est quoi ces suppositions en creux que j'arrêterai le topic ? :no:
J'ai fait mon trou et j'y reste. [img]kator/smiley31.gif[/img]
ouuuuuuuuu, mais tu ne vas pas te débarrasser de moi comme ça... :p :p :p

Je serai heureux de poursuivre à ce rythme, mais il faut que je ralentisse mes écrits un moment.
Il me reste bien quelques sujets en suspens qui me résistent avec satisfaction car je peux ainsi entretenir cette flamme au long cours.
Évidemment, je continuerai à alimenter à terme ce topic avec mes questionnements et à participer à l'animation du forum.

De toute façon, je me sens ici chez moi à vie...
Sophocle.
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Re: La Détox ultime par la naturopathie et par la littératur

Messagede un_ptit_gars » Mar 20 Aoû 2019 07:38

Sophocle a écrit:C'est quoi ces suppositions en creux que j'arrêterai le topic ? :no:


Ahahaha...mais j'ai jamais sous entendu ça moi!!! :D

:)

Pti gars
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Re: La Détox ultime par la naturopathie et par la littératur

Messagede Sophocle » Ven 23 Aoû 2019 10:09


Aurais-je un peu fait mon invité mystère sur la fameuse chaine de la régénération ? :lol:
Dans Mithridate, Racine a écrit:Et je m’en punirai, si vous me pardonnez.

Pour la peine, je ferai bien deux bains froids et un demi-jeûne. [img]images/icones/icon15.gif[/img]
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IV puis bain froid

Messagede Sophocle » Lun 9 Sep 2019 13:45



Chose annoncée, chose faite. :D
J'ai fait mon bain froid, mais je l'ai fait juste après une iv.

Avant d'évoquer cela, je vais un peu revenir sur mes intentions.
Ces vacances m'ont permis de faire un petit point sur mon topic.
Il faut encore que je liste les objectifs que je n'ai pas réussi à atteindre de façon à reprendre mes recherches si des cléfs apparaissaient.

Pour l'instant, les effets secondaires des déshydratations ne sont pas encore résolus.
Il me faut encore trouver comment éliminer la mobilisation des métaux-lourds parvenue pendant les déshydratations.
Il est possible que les déshydratations ne soient viables que si on n'était pas intox aux ml.
Dans ce cas, ça ferait un reset des mix des minéraux physiologiques.
Mais sans intox aux Ml, les bains froids semblent bien plus pertinents que les déshydratations car les bains froids régularisent la tension en sus des bénéfices des déshydratations.
Et dans le cas d'une intox avec des minéraux non-physiologiques lors des déshydratations, il y a accumulation dans les émonctoires.

Par manque de solution, je continue les iv.
Même si je ne suis pas malheureux qu'elles existent, il serait intéressant de pouvoir s'en passer.
Je ne suis pas inquiet pour l'avenir des iv, il y aura toujours un public.
Mais les iv sont fastidieuses, il est donc difficile d'envisager de traiter une population en masse par des séries d'iv.
Cependant, si on n'est pas refroidi par la naturopathie, il serait utile de pouvoir se passer d'iv pour des cas non-urgents.

Lors de la dernière iv, j'ai fait un bain froid (15° env.) d'un quart d'heure juste après l'iv ; et j'ai eu des progrès au cerveau.
À ce jour, il faut encore que je renouvelle cette expérience pour la confirmer (je reviendrai ici pour annoncer l'éventuelle confirmation).
J'ai recommencé les iv depuis février dernier, j'ai des progrès au niveau des picotements mais pas au niveau des céphalées.
Mais depuis l'été 2018 et en dépit des iv, j'ai une très légère aggravation des céphalées de façon continue et linéaire.
J'accuse ce lent retour de céphalées à retardement par le retour des ml mobilisés suite aux déshydratations.
Avec toutes mes aventures, les ml font du yoyo dans le corps.

Contrairement à la toute première campagne d'iv, les iv récentes n'ont eu aucun effet sur les céphalées, ni en bien ni en mal.
Mais avec le bain froid juste après la dernière iv, j'ai enfin ressenti une amélioration sensible au niveau des céphalées.
Il y a donc là plusieurs hypothèses à exprimer :
  • Cela résout enfin un questionnement qui perdurait depuis longtemps :
    Le bain froid activerait quand-même les capillaires du cerveau en dépit que la tête ne soit pas plongée dans l'eau froide.
    Il ne serait donc pas nécessaire de passer la tête sous l'eau froide pour qu'il y ait un effet sur le cerveau.
    Cela serait également intéressant pour les voies ORL en général.
  • Le bain froid après l'iv permettrait aux molécules de dmps de foisonner et de percoler en profondeur.
    Le bain froid seul est insuffisant, les iv seules ne seraient qu'efficaces en superficie.
    Sans bain froid, le dmps serait éliminé par les reins avant qu'il ait pu entrer en profondeur dans la lymphe.
    Avec le bain froid, le dmps serait dispersé en nuage par l'ouverture des capillaires, cela serait plus approprié pour combattre les ml en nuage.


    Je rappelle que je pratique les iv de dmps dans un cadre médical avec un médecin formé et réputé.
    Il y a eu des tests d'allergie préalable aux iv et il y a un protocole d'application des iv qui limite les incidents.
    Je rappelle aussi que je suis rompu à la naturopathie depuis un bon moment.
    [img]images/icones/icon3.gif[/img] - Svp, que les lecteurs ne se jettent pas dans les iv et les bains froids sans un long entrainement ou hors cadre médical. [img]images/icones/icon3.gif[/img]


Cette histoire d'iv et de bain froid m'a donné envie de m'intéresser aux chélateurs.
Par sécurité, les iv ne se pratiquent qu'une fois par mois, mais les effets bénéfiques cessent de parvenir 36 heures après l'iv.
Quand les iv font effet sur les céphalées, c'est toujours dans le même tempo :
Les effets bénéfiques se font ressentir au réveil du surlendemain de l'iv.
Le dmps circule pendant 24h après injection, il chélate ce qu'il peut, l'extra est partiellement nettoyé.
Puis, par diffusion ionique, il y aurait déplétion des ml de l'intra vers l'extra pendant la nuit après les 24 heures de présence du dmps.
Et c'est donc au réveil du sur-lendemain de l'iv que je ressens d'un coup et de façon durable et définitive les effets bénéfiques de l'iv.
La sortie des ml de l'intra vers l'extra s'accompagnerait d'une baisse de la pression aqueuse de la cellule cérébrale : cela diminuerait l'œdème et donc cela diminuerait la céphalée permanente.
Donc, je me dis que je pourrai enchainer les iv une fois par semaine (mais cela est-il raisonnable ?).
Pendant un mois, je ronge donc mon frein.
Je voudrai donc accélérer le processus.
J'ai essayé les gélules de chélateur juste avant un bain froid mais ça ne marche pas vraiment.
La poudre par voie orale ne me semble pas efficace.
De plus, l'edta nécessite un pH de 8 pour bien se mélanger.


Édit - Épaule
    Pendant ces vacances, j'ai eu un forte baisse du point à l'épaule.
    Il faut dire que j'ai radicalement changé de vie : je suis passé de sédentaire toute l'année à nomade pendant mes vacances.
    J'ai conduit pour traverser le pays, j'ai un peu marché dans la montagne, j'ai nagé dans la mer, j'ai plongé du rocher, j'ai creusé le sable, j'ai levé des valises.
    Bref : j'ai abondamment gesticulé des bras.
    Mes petites marches au quotidien n'ont donc aucun effet sur l'épaule.
    J'avais essayé de faire la natation à la piscine, mais ça manqué d'effet sur l'épaule.
    En fait, je manque de motivation pour aller à la piscine, le sport en salle me rebute.
    Il faudrait donc que je reforme ma vie pour activer mes bras.
    Je bêcherais bien et je binerais bien, mais y'a pas de jardin dans mon environnement.
    [img]kator/smiley252.gif[/img] ... 15 oct : J'ai décidé d'utiliser mon bras gauche pour tous les gestes du quotidien en remplacement du bras droit (tourner la clef dans la serrure, couper les légumes, ...) .
    Après 2 jours, j'ai des courbatures à toute l'épaule et les sensations sans cesse renaissantes semblent s'estomper.
    ... je reviendrai ici pour donner les conclusions à terme.
Dernière édition par Sophocle le Mar 15 Oct 2019 15:30, édité 1 fois.
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Bilan des techniques en attentes

Messagede Sophocle » Mer 11 Sep 2019 10:47

Comme annoncé au précédent post :
je note ici mes réflexions sur les techniques de détox en attente au cas où je ferai une reprise ultérieure de mon topic.


POUMONS
    Il demeure à savoir désintoxiquer les poumons.
    Comme je n'ai pas de problèmes d'intox (me semble-t-il) aux poumons, je ne peux pas faire d'expériences.
    Pour l'instant, je n'ai donc que quelques documentations déjà placées dans le topic.
    Je pourrai cependant tester l'eau salée pulvérisée en nuage et les HE expectorantes pour voir si du mucus sortait.
    Même si on ne recrache pas du mucus, il serait intéressant de faire sortir l'eau des alvéoles.
    L'arbre pulmonaire est tapissé de poils dont le mouvement remontent les glaires jusqu'à la trachée.
    Ensuite, on peut cracher les ml piégés dans les glaires.
    Même si les glaires passaient dans la trachée, cela n'est pas gênant car les purges yogiques salées désintoxiquent la voie digestive.

FOIE ET REINS
    Pour l'instant, j'ai toujours considéré que le foie se désintoxiquait des ml lors d'une déshydratation.
    Comme le foie n'est pas en contact direct avec l'extérieur, j'ai considéré que le foie était un organe profond au même titre que le cerveau.
    Idem pour les reins.
    Mais le foie et les reins sont des organes filtrants, il y a donc une possibilité d'intox par le filtrage du sang qui se charge abondamment en ml pendant une déshydratation.
    Il y aurait donc une détox par déshydratation, et une intox par filtrage.
    Il faudrait pouvoir apprécier les vitesses respectives d'intox et de détox pour établir une tendance.
    En dépit de mes nombreuses déshydratations, je n'ai pas d'accident au niveau du foie ni des reins.
    Cela milite pour une détox qui prend le pas sur l'intox chez moi, mais cela n'est pas nécessairement universel.
    Pour les reins, je l'ai souvent considéré comme un organe privilégié pour les chélateurs.
    Ce sont les reins qui filtrent les chélateurs.
    Par supposition, j'ai toujours considéré (peut-être à tord) que les reins étaient les premiers organes désintoxiqués par les gélules, iv, tm, et autres produits...
    Les reins sont peut-être les seuls organes puissamment désintoxiqués par les chélateurs naturels - mais cela demeure à vérifier.

PEAU
    la peau demeure une énigme.
    La peau est faite d'huile, elle résiste à mon imagination.
    J'ai tout essayé sur la peau (crèmes, argile, bains...), mais rien n'y fait.
    J'ai même essayé des savons maison avec un peu de souffre en poudre - résultat : pas d'effet éclatant.
    Seules les iv ont eu un effet sensible sur les picotements de la peau.
    J'ai encore une énième nouvelle piste (chélateur liquide + douche hyperthermique) sur laquelle je vais faire un prochain post.


INTOXICATION DIFFUSE
    Je soupçonne également que j'ai une intoxication diffuse non symptomatique.
    En fait, si je réfléchis bien, mes déshydratations ont mobilisé mes ml, mais elles n'ont pas éliminé mes ml.
    La répartition des ml est donc différente avant/après déshydratation.
    La déshydration répartit les ml dans les réseaux de vaisseaux.
    Par les déshydratations, le litre d'eau du cerveau a donc été reventilé dans les 30 litres d'eau du corps.
    La dose absolue de ml demeure la même au global mais la concentration a été divisé par 30 environ.
    Il me faut maintenant gérer ce nouvel aspect de l'intoxication.
    Le chélateur liquide + bain froid semble donc une piste de solution a explorer pour traiter ce nouvel aspect.

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Méthode “Chélasso” : Chélateurs en solution + Bain Froid

Messagede Sophocle » Mer 11 Sep 2019 14:06

Ce post est devenu trop long.
Je le copie, le scinde et le réorganise en plusieurs posts à la page 20.
- Ce présent post est donc obsolète, ne pas en tenir compte.







Avec l’expérience aquise aux cours de ces années, je vais tenter de reproduire une iv+bf sans iv. [img]kator/smiley16.gif[/img]
Ainsi, je pourrai faire une séance d’élimination à la maison au rythme qui me convient.
Or, y compris en round, les chélateurs en gélule ne me font plus d’effet.
J'attribue le manque d'effet de la gélule à l'absence de dispersion en nuage dans le corps.
Je voudrai donc fabriquer un chélateur liquide puis le coupler à un bain froid de façon à foisonner et à percoler.
Nuage de chélateurs versus nuage de nano-particules de métaux-lourds.
Comme la demi-vie de l’edta est très courte, il faudra donc que la séance soit la plus compacte possible.
Suite à la lecture du rapport de l"Anses, je vais prendre en compte l'effet placébo.
Comme je place beaucoup d'espoir dans chaque séance, je suis donc particulièrement exposé à un effet placébo.


Récapitulatif de la méthode “Chélasso” : synthèse analytique - 16,17,18 sept
    [img]images/icones/icon3.gif[/img] Précaution d’usage. [img]images/icones/icon3.gif[/img]
    Cette méthode est puissante et elle fonctionne certes efficacement sur moi sans effet néfaste.
    L'application à laquelle je m’en suis soumis maximise les échanges, mais elle aurait pu se retourner contre moi si je n'avais pas eu un long parcours naturopathique qui a permis de renforcer significativement mon état de santé par paliers.
    De plus, ma tolérance aux chélateurs n'est pas représentative de la majorité des témoignages du forum.
    Ma très forte tolérance aux très fortes doses de chélateur n'est vraisemblablement pas du tout courante.
    De plus, plus il y a de métaux-lourds dans le corps, moins il y a besoin de prendre de grosses quantités.
    Le flux de sortie doit être faible, il n’est donc pas judicieux de commencer avec les valeurs plafonds.
    Il convient donc d'apprécier l'opportunité, les paramètres intensifs et les valeurs élevées de cette méthode avec discernement.
    C'est-à-dire, il est d'abord préférable de commencer avec de toutes petites doses, et ensuite augmenter par petits paliers s'il n'y a plus d'effet ( ni positifs, ni négatifs).
    Il est difficile de définir par quel chélateur commencer, cela dépend de l'intoxication de chacun.
    Ordonnancement :
    • Commencer avec des gélules.
    • Si fin des effets positifs et négatifs : passer à la solution
    • Si fin des effets positifs et négatifs : passer à la solution + bain froid
    • Si fin des effets positifs et négatifs : passer à rando & escaliers + solution + bain froid.

Solution.jpg
À gauche : Ingrédients ; à droite : avant et après.
Solution.jpg (103.71 Kio) Vu 19771 fois

  1. Pré-requis :
    • Être au meilleur de sa forme, pas de fatigue, pas de rhume, ...
    • les reins doivent être absolument fonctionnels - impératif.
    • Il faut être entrainé aux bains froids de façon à ce que la tension soit rétablie.
    • Il faut que les méthodes ordinaires et courantes de chélation orales aient cessé de produire des effets ( ni en bien ni en mal).
      L'extra doit être nettoyé au mieux pour que l'extra ne re-contamine pas l'intra.
    • Commencer avec les doses déjà tolérées et augmenter la dose si ça se passe bien.
    • La réforme alimentaires (légumes) aidera à conforter une réponse robuste de l'organisme face aux chélations.
      En cas de mal-bouffe (pizzas - coca - ...), la chélation va éliminer les rares et précieux minéraux physiologiques et donc provoquer un gros coup de barre qui se résout par une complémentation. Il faut au moins 3 semaines de réforme pour que la robustesse soit amorcée.
    • un unique petit jeûne de trois jours ne sera pas inutile.
  2. Ingrédients :
    1. Voir la photo
    2. Bouteille 1 litre d'eau minérale (Volvic ou Roucous)
    3. Balance de précision :
    4. jusqu'à 1 gramme d'edta (ici : 4 gélules).
    5. Bicarbonate de soude alimentaire
    6. Casserole d'eau chaude (l'eau chaude du robinet convient).
    7. 1 à 2 coupes, 1 touillette
  3. Préparation :
    1. Placer la bouteille d'eau dans le bain-marie.
    2. Ouvrir les gélules (Edta), placer le contenu des gélules dans une coupe (jeter la capsule).
    3. Avec l'edta, ajouter 3 grammes de bicarbonate de soude.
    4. Ajouter 4 grammes d'eau.
    5. Touiller un peu de façon à faire une pâte onctueuse
    6. Ajouter un peu d'eau pour diluer.
    7. Verser le contenu de la préparation dans la bouteille d'eau - secouer.
    8. Pour les personnes qui ne peuvent pas faire de sport, ajouter une préparation de gingembre pour provoquer une vasodilatation - voir paragraphe afférent plus bas.
    9. Voir la photo de droite (après) pour le résultat.
    10. Température de la solution : environ 40°c.
      Cette température aide l'eau à pénétrer rapidement dans le sang.
      Cette préparation est équivalente à une iv sans fil. [img]images/icones/icon15.gif[/img]
  4. Application chronométrée (indicatif à quelques minutes près) :
    1. Être à jeun - impératif.
    2. à t=0 minutes, Boire la solution en un quart d'heure environ. [img]smile/kneu_drink.gif[/img] [img]kator/smiley54.gif[/img]
      Avec l"edta, ça n'a pas de goût, il n' y a donc pas de difficulté pour l'ingérer.
      J'ai l'estomac un peu lourd, mais ça passe rapidement.
      J'ai aussi un peu chaud à la tête, avec une petite transpiration, mais ça passe rapidement.
      C'est bon signe, c'est que l'eau est enfin ingérée dans le système circulant.
    3. à t=20m, Douche alternée, chaud, froid, chaud, froid.
      La douche alternée permet de rentrer dans le bain froid sans aucune difficulté.
    4. à t=30m, Bain froid, 15°c, 15 minutes.
      Les membres n'ont pas besoin d'être dans l'eau, voir post afférent.
      Il ne faut donc pas prendre trop de retard sur cette étape car 50% de l'edta a été traité par les reins en une heure.
      Il faut également laisser le temps à la solution de passer dans le sang - 15 minutes après la fin de l'ingestion semble un maximum.
      Le bain froid va faire que le chélateur va foisonner et percoler en profondeur grâce à la mise en forte activité des capillaires.
    5. t=45m, sortie du bain (15 minutes de bain froid - la règle est une minute par degré, 15°=15m environ).
      Mais plus la durée du bain est longue, plus la chélation sera profonde.
  5. Périodicité : selon symptômes
    • Appliquer cette technique une fois tous les 3 ou 4 jours de façon :
      1. à se re-minéraliser (légumes ou compléments multi-minéraux),
      2. et de façon à laisser les métaux-lourds sortir de l'intra à retardement par diffusion ionique dans l'extra.
  6. Variantes de chélateur
    • Dmsa : 0,5 à 0,7g, BCS : 1g facultatif
      Y'a un tout petit goût soufré mais c'est pas gênant.
    • Edta & Dmsa : 0,75g et 0,4g respectivement, + 2,5g de BCS . Prix : 2,99e.
      Ces valeurs sont un point d'arrivée et non un point de départ.
      Cette variante est de venue mon protocole standard (sauf pour la température du bain qui varie de 10 à 15° selon les saisons).
      Je recommande cette variante afin d'ouvrir le spectre de produits chélatés.
      Il conviendra d'espacer les séances et de surveiller les prémisses de fatigue.
  7. Adaptation pour les enfants
      Voici quelques valeurs indicatives pour les enfants ( - svp, à faire impérativement valider par un médecin).
      HAS-SANTÉ a écrit:Poids Dose (DMSA)
      • 8 – 15 kg 100 mg / dose
      • 16 – 23 kg 200 mg / dose
      • 24 – 34 kg 300 mg / dose
      • 35 – 44 kg 400 mg / dose
      • > 45 kg 500 mg / dose
      source

      Volume d'eau pour diluer 100 mg (=0,1g) de dmsa par tranches : 50ml (=0,05l).
      Dans 50ml, on peut ajouter 0,05g d'edta et 0,15g de BCS.
      Il est fortement possible que cette solution soit quand-même un peu efficace dans un court bain frais (5' à 20°c).
  8. Variante sportive de haute intensité pour décalaminer le cerveau : monter des escaliers, voir paragraphe afférent plus bas.
  9. Analyses médicales d'urines dans le laboratoire du coin de la rue..
    • Prélèvement 1h30 après la sortie du bain (soit 2h après l'ingestion).
    • Donner un échantillon au laboratoire pour analyses en vérifiant que la méthode d'analyse soit la spectrométrie de masse - ajouter la créatinine.
      À titre indicatif, les résultats doivent être comparées aux références du laboratoire Microtrace (et non avec les références courantes).
      References MTM.pdf
      Copie PDF du lien, exemple d'analyse MTM.
      Colonnes de Gauche - élément et valeur de référence (Baseline)
      (664.87 Kio) Téléchargé 425 fois

      Voir paragraphe plus bas pour plus de détails.
  10. Prix
      Chez mon fournisseur, le dmsa (6e/g) est dix fois plus cher que l'edta (0,6e/g).
      Donc, même si l'edta était un peu moins performant que l'edta, il demeure très intéressant.
      Le Dmps toune autour de 100e le gramme ; waou, si je peux me débrouiller sans, ça sera pas plus mal.
      le zn-dtpa tournerait autour de 7e/g mais ça n'a pas l'air facile de s'en procurer.
      L'Edta et le dmsa semblent donc les 2 seuls produits courants et pas trop chers.



Éléments préparatoires avec Edta -11 sept
    Bouteille d'eau minérale d'un litre,
    dilution de bicarbonatede soude (max : 87g/l) de façon à maintenir un ph de 8.
    Dilution par mélange d'edta tant qu'il n'y a pas de dépôt (dose encore à définir).
    A boire totalement à jeun ( au moins 4h après un repas) car l'eau passerait directement dans le sang (sans être en contact de l'acidité de l'estomac).
    Puis bain froid - ou je devrais aussi envisager une douche hyper-thermique de façon à ouvrir les capillaires de la peau.
    Pour le dosage des principes actifs, je me suis aligné sur les dosages en iv.

Autres éléments
    Il faut aussi tenir compte de la concentration du sang (10g/l) de façon à ce que l'eau rentre dans la circulation sanguine.
    L'ensemble des électrolytes (bicarb. soud + Edta) doivent donc être inférieurs à 10 g/l
    Eaux : Rouscous ou Volvic pour minimiser les électrolytes de façon a maximiser la dose de chélateur.
    Il faudra peut-être boire un bon litre d'eau pour que quelques grammes de chélateurs passent dans le sang.
    le pH du sang est à 7,4 et son volume est à 5l environ, un bon litre d'eau ingérée n'est pas inutile pour limiter l'effet tampon du sang.

Eau du robinet
    pH non relevé, de mémoire : 6.
    Tout l'edta en poudre se transforme en écume au dessus de l'eau, pas d'edta en suspension dans l'eau.
    J'ai beau mélanger avec le touilleur électrique, y'a rien a faire : tout l'edta se reforme en écume aussitôt.

Premier essai de solubilisation
    Eau : Mont Rouscous, ou volvic, 1 litre,
    ces eaux réduisent les électrolytes en concurrence au strict minimum.
    BCS : Bicarbonate de soude
      BCS : 0g ; Edta : 0g : pH=5,85 sur documentation)
      BCS : 1g ; Edta : 0g, pH=7,5
      BCS : 2g ; Edta : 0g, pH=8
      BCS : 2g ; 4 gélules, pH=7 - y'a pas mal de poudre en suspension mais y'a aussi une part significative de poudre en écume.
      BCS : 4g ; 4 gélules, pH=7,5 - bonne suspension et -50% de poudre en écume par rapport à la ligne précédente.
      Il parait qu'il faut bien mélanger et laisser l'edta se diluer pendant 15 min mini.

    Le pH du sang est à 7,4, cette concomitance est la bien-venue.
    Elle suppose une stabilité de la préparation.
    Une part de l'edta ingérée demeurera donc en suspension.
    Il faut vraiment être à jeun pour maximiser la stabilité de la solution pendant tout le processus d'ingestion.
    L'intérêt de cette préparation :
    1 : c'est que l'edta soit déjà en suspension de façon à le faire passer intégralement et très rapidement dans le sang,
    2 : puis d'activer les capillaires par le bain froid de façon à foisonner et percoler en profondeur.
    Tout doit se faire en un flash de quelques dizaines de minutes.
    Pour aider au transfert de l'eau dans le sang, je ferai une petite déshydratation depuis la veille au soir de façon à augmenter la force osmotique.

Dosage électrolytes
    Moins il y a d'électrolytes, plus l'eau passe très rapidement dans le sang.
    A partir de 10g/l, il n'y a pas d'échange d'eau entre l'intestin et le sang.
    au dessus de 10 g/l, l'eau des intestins (et du sang à retardement) passe dans la lumière de l'intestin, c'est donc vain.
    4g de BCS et 4 gélules, ça fait 8g, c'est trop près de 10 g/l.
    Pour l'instant, je table sur BCS : 2g et 2 gélules.
    Dans les perfusions d'edta, il y a 1 gramme d'edta ; si 1g d'edta de ma préparation passe dans le sang, ce serait déjà un exploit.
    Je ne donc suis donc pas trop inquiet de mon dosage.
    C'est plutôt le taux de passage dans le sang qui me semble très aléatoire.
    Voila pour la théorie, il est temps de passer au bain d'essai.


Edit - Nouveaux éléments - 12 sept 2019. [img]kator/smiley252.gif[/img]
  • La température aiderait à une meilleure dissolution de l'Edta.
    25°c seraient préférable à 20°, je vais donc un peu chauffer la solution...
    Cela m'arrange car je voudrait baisser le volume d'eau à ingérer ( 1litre d'un coup ça fait bcp)...
    selon les références (0,5g/l à 20° et 1g/l à 25°)
    1g d'edta me suffit pour l'instant - pas la peine de forcer ...
  • Coup de théâtre : la valeur osmotique ne se calcule pas en g/l mais en osmoles/l.
    Je m'en doutais depuis un moment, - c'est encore un coup du complot des médecins. [img]kator/smiley102.gif[/img]
    C'est le 10g/l du sel de cuisine qui m'a enduit d'erreur...
    10g/l de NaCl sont certes équivalents aux 0,3 Osmoles par litre du sang.
    Mais la pression changerait selon le PM (poids moléculaire) des éléments et par le nombre de particules.
    PM NaCl : 60 g/l = 1 mol/l = 2 Osmoles/l ; Particules : 2 (1Na & 1 Cl).
    10g de NaCl dans 1 litre d'eau = 0,3 osmoles /l = 300 mOsm/l (équivalent aux 300 mOsm du sang) - isotonie (pas de mouvement d'eau).
    BCS : 2 particules a activité osmotique ( 1HCO3 & 1Na), mais PM : 88g/l = 1mol/l = 2 osmoles/l.
    1 osm/l = 44 g/l pour le BCS
    isotonie du sang : 300 mOsm = 13,2 g/l de BCS (cela est un peu différent des 10g/l du NaCl).
    Contrairement en sel de cuisine, on devrait donc mettre un peu plus de BCS pour parvenir à l'isotonie.
    2g de BCS dans 1 litre d'eau est donc égale à 44 mOsm/l (=15% du sang).
    J'ignore si l'edta pur participe à à la pression osmotique - à vérifier -.
    Dans le doute, je le comptabilise quand-même.
    Je nie les 2 autres composés présents dans la poudre (gomme acacia et farine de riz) et je fais comme s'il s'agissait de poudre d'edta pur.
    PM edta : 292g/l, particules : 1.
    1 mol/l = 292 g/l = 1osmole/l.
    1g d'edta pur dans un litre d'eau = 1/292 Osm/l = 3,4 mOsm/l.
    Cette très faible valeur est une très bonne nouvelle : la vitesse de pénétration de l'eau dans le sang ne sera pas ralentie par ce gramme de soluté.
    je pourrai donc augmenter un peu la dose de BCS pour bien dissoudre l'edta.


Minéraux physiologiques - édit
  • Les minéraux physiologiques vont être également éliminés par l'edta, Ca2+, Mg2+, Zn2+, ...
    Je vais augmenter ma dose de légumes et de raisin au quotidienne dont la salade verte pour le calcium.
  • J'ai comme une légère fatigue ; si cela persistait, j'envisagerait une supplémentation en multi-vitamines et multi-minéraux.
    Il serait aussi judicieux de réduire la fréquence de ces chélations à 1 fois tous les 2/3 jours de façon à préserver le capital en ions physiologique et à laisser le temps aux métaux-lourds de diffuser de l'intra vers l'extra après nettoyage de l'extra.

Bibliothèque de notes.
    Pour ouvrir des champs ultérieurement, je note ici quelques pistes de réflexions connexes.
    Teintures mères : coriandre, ail des ours.
    Poudres (gélules) : ALA, DMSA, MSM.
    Je recommencerai ces expériences avec le dmsa.
    Il serait intéressant de diluer les teintures mères dans une solution aqueuse sans qu'il y ait un rétablissement à retardement des phases .
    Il faudrait donc un équivalent à l'huile de ricin sulfatée qui soit ingérable.
    La cure Clark préconise du msm, mais j'ai cru comprendre ce msm étaient utile pour pallier à la carence de souffre de façon à ce que les chélateurs ne soit pas métabolisé.
    J'ai un vague souvenir que la chlorelle demeure dans les intestins pour fixer les ml, elle ne passerait très peu dans le sang.


1ere séance - 12 sept.
    Je sors du bain froid, 15°, 25 minutes.
    Auparavant, j'ai bu la solution en 10 minutes (1litre ; 3 gélules (=,750g d'edta pur) ; 4 g BCS) chauffé à 40°.
    J'ai encore des progrès à faire pour obtenir une belle solution homogène car il y a un peu de dépot dans le fond.
    Il m'a fallu 15 min pour qu'elle passe.
    Il est encore trop tôt pour dire s'il y a un effet, mais y'a aucun symptôme négatif.
    Je compte faire une série de 4 bains froids.

2eme Séance. - 13 sept
    Il me semble qu'il y a un léger mieux au niveau des céphalées mais c'est peut-être une petite illusion liée à l'espoir (effet placébo).
    Pour la solution, j'ai mélangé 2g de BCS et 1 gélule d'edta (=250mg d'edta pur) puis versé un peu d'eau de façon à faire une pâte onctueuse.
    Ce se dissous bcp mieux, mais ce n'est pas encore la panacée.


3eme Séance - 15 sept.
    2g de BCS + 2 gélules (=0,5g d'edta pur).
    B.F. 15°, 20 minutes.
    il me semble qu'il y ait encore une toute petite amélioration au niveau des céphalées (placébo?).
    Mais elle est bcp trop petite pour que je sois catégorique avec moi-même, je doute encore.
    Cependant, je suis très conforté pour poursuivre cette expérience.

Edta 15 sept
    Sur l'étiquette du produit que je dispose,
    3 éléments sont annoncés : Edta (250mg), Gomme d'acacia et farine de riz.
    La gélule en elle-même est dite végétale, mais il me semble qu'elle ne rentre pas dans la composition annoncée.
    Toute la poudre contenue de la gélule pèse 500mg.
    En recoupant les infos : le contenu d'1 gélule = 250mg d'Edta pur + 250mg de gomme d'acacia et de farine de riz.
    Il y a donc 50% de poudre qui n'est pas de l'edta.
    Cela peut expliquer les résidus et la petite mousse en dépit du pH8.
    La petite mousse et le petit résidu dans le fond de ma solution sont peut-être la farine de riz et la gomme d'acacia - espérons-le.
    Dans un litre d'eau à 40°, je pourrai donc mettre 4 gélules de façon à obtenir 1g d'edta pur.
    Il n'est pas possible de séparer les 3 éléments.
    Il n'est donc pas possible de dire quels sont les éléments qui ne sont pas dissous dans ma solution.

Prochaine séance
    Remarque : si je prends une douche alternée (chaud, froid, chaud, froid) juste avant le bain froid, je rentre dans le bain froid sans aucun inconfort.
    Je prévois 4 gélules de façon à obtenir 1 gramme d'edta pur à diluer dans l'eau (voir paragraphe ci-dessus sur la composition des gélules).
    Je bois le litre de solution en 10-15 minutes, et j'attends 10 à 25 minutes avant de rentrer dans le bain de façon.
    il y a donc 30min à 45 min entre le moment où je commence à boire la solution et l'entrée dans le bain froid.
    L'inrs a écrit:
    • Les sels de l'EDTA étudiés sont peu absorbés, par voie orale.
    • L’EDTA n’est pratiquement pas métabolisé par l’homme et est rapidement excrété dans l’urine (environ 50 % d’une dose administrée par voie intraveineuse sont excrétés en 1 heure et 90 % en 7 heures). - Source

    Il faut donc maximiser l'absorption et maximiser l'activité des capillaires en un temps record.
    Tout se joue en quelques dizaines de minutes.

16 sept.
    Mon petit rite est rodé.
    Il n'est pas possible de me faire un avis en une seule séance, mais j'ai quand-même quelques petits soulagements au niveau des céphalées et de l'épaule après 4 séances.
    Il est encore trop tôt pour attribuer ces soulagements à cette technique, mais je suis motivé pour persévérer.
    J'ai eu quelques retours de céphalées, les améliorations sont une tendance sans être durable.
    il faut que je prenne patience pour faire le partage des éventuels bénéfices.
    Il est encore bcp trop tôt pour que me fasse un avis sur les résultats de cette technique.
    En comparaison, les améliorations après l'iv et le bain froid étaient franches et nettes.
    Les iv sont redoutablement efficaces, mais elles sont trop peu fréquentes.
    Il faut que je répète cette technique encore quelques semaines pour faire un avis consolidé.
    Patience...
    Je vais bientôt tester le dmsa, il y aura peut-être de meilleurs résultats car le dmsa est plus compatible avec mon intoxication.

DMSA - 17 sept
    Quelques notes préalables chinées sur internet :
      Solubilité du dmsa : 2,4 mg/ml (=2,4g/l).
      dosage : 10mg/kg par oral, 1,8g max/jour, 500mg max par dose.
    J'ai testé le dmsa avec le même protocole que l'edta (solubilisation à chaud, puis bain froid).
    Dose : 3 gélules de dmsa (=300mg de dmsa pur) et 1g de BCS.
    Volume d'eau : 125 ml en théorie mais j'ai maintenu une solution d'un litre.
    Y'a certes un petit goût soufré, mais c'est pas la mer à boire.
    Il n'y a pas d'effet éclatant au premier bain mais il n'y a pas eu de symptôme négatifs.
    En tout cas, ça bouge un peu à l'intérieur, j'ai une légère fatigue de type déminéralisation.
    Je ferai un petit bilan des effets après une petite série de séances.
    Les urines sentent le souffre conformément aux indications du dmsa.

6ème séance, fort dosage, 18 sept - 7ème jour.
    Edta : 1g (4gélules) + Dmsa : 0,5g (5 gélules) ; BCS : 3g ; BF : 15',15°.
    le dmsa et l'edta ne partagent pas les mêmes fonctions chélatrices (thiols), leur association est peut-être pertinente - voir cet article sur microtrace.
    Je baisserai un peu leur dosage respectif pour ne pas dépasse le plafon de chélation.
    Le mélange de dmsa et de BCS ont donné lieu à un effet effervescent - touiller et attendre que ça passe.
    ça fait beaucoup de poudre, mais c'est passé sans difficulté.
    En séance : ça ne s'est déroulé ni mieux, ni moins bien que l'edta tout seul, ou le dmsa tout seul.
    La concentration ne semble pas trop élevée de façon à ce que l'effet d'osmose ait quand-même un peu lieu.
    Par contre le mélange est intéressant pour ouvrir un large spectre d'éléments chélatés à chaque séance.
    Mais plus on met de poudre, moins elle passe rapidement par baisse du différentiel osmotique entre le sang et entre la solution.
    Peut-être faut-il diviser les doses respectives par 2 de façon à conforter la force osmotique ? - à voir ultérieurement.
    Cependant, il est peut-être préférable de prolonger la durée du bain au delà de 15 minutes afin de prolonger la durée d'une percolation intense.
    Le levier de profondeur de chélation est plutôt couplé à la durée du bain froid qu'à la dose de chélateur.

... Victoire [img]kator/smiley145.gif[/img]
    4h après le bain froid, de légers effets francs et nets se font sentir sur les céphalées.
    Là, je peux enfin me dire que les chélateurs jouent leur rôle.
    Une iv seule de dmps n'a jamais produit autant d'effets éclatants.
    Je lève donc mon doute de placébo bien qu'il soit possible que l'effet placébo soit possiblement responsable de 50% des apparences d'améliorations.
    J'acte donc l'efficacité de cette méthode sur le snc.
    Selon ces nouveaux éléments, mon problème était jusqu'ici une difficulté du chélateur à accéder aux tissus profonds.
    Dans mon cas, le franchissement du chélateur dans l'intra de la cellule ne semblerait donc pas indispensable.
    Le relargage des ml à retardement semble suffisant pour nettoyer les tissus profonds par de multiples passes de cette méthode.
    Si les améliorations cessaient, j'essayerai avec l'ALA.
    Pour l'instant, je suis dans une phase de traitement intense tant qu'il y a des progrès.
    Je pense qu'il faudra que j'adopterai une fréquence périodique (2x le we) à terme de façon à laisser du temps à la déplétion.

Chélasso. Baptême de la méthode
    Ce qui n’a pas de nom n’existe pas.
    Je vais donc donner un nom à cette méthode : “La chélasso”, en attende de mieux.
    C’est un mix entre Chélation et Talasso.

7ème séance - 19 sept.
    Mêmes paramètres que la précédente séance.
    RAS pendant la séance.
    3h après la fin de la séance, quelques petites améliorations apparaissent.
    6h après, les améliorations semblent moins importantes que la veille.
    Mes premières projections de tendance me suggèrent que tous mes symptômes ne seront pas résolus.
    Mais peut-être que des applications chroniques permettront de désintoxiquer en profondeur grâce au relargage à retardement.
    Avec les iv, le relargage à lieu 36h après la séance.
    J'envisage donc prochainement de ralentir le rythme à une fois tous les 2 jours.

Symptômes
  • J’ai quelques progrès au niveau de la cognition.
    J’ai un peu de fatigue et je me sens un peu lourd au niveau du tronc, ces symptômes sont apparus depuis le 4ème jour.
    Pour l’instant c’est peu gênant et peu inquiétant, mais c’est l’aspect intermittent qui m’interpelle, ça va et ça vient.
    Il y a deux hypothèses : déminéralisation et/ou redépose. - Wait and see.
    Il n’est pas encore temps de mettre en place une fenêtre thérapeutique pour examiner l’évolution.
    Mais, ça veut dire que les chélateurs passent bien dans le sang ; ça, c’est une très bonne nouvelle.
  • J'ai un léger goût acre dans la bouche, ça apparait 12h après la séance et ça disparait. Résolution par BBS.
  • Au 7ème jour, la fatigue liée aux séances a totalement disparu.
  • J'ai une drôle de sensation à l'épaule : j'ai l'alerte de la douleur sans la douleur.
    C'est comme le syndrome du membre manquant mais avec la douleur qui m'accompagné pendant un an.
    C'est le syndrome de la douleur manquante.
    La, les très honorables médecins français ont de quoi me caser en asile.
  • Pas trop d'effet sur les picotements. - j'envisage un sauna après le BF pour voir si ça peut aider sur ce symptôme-ci.
  • 22sept - Électro-sensibilité et (in)tolérance gluten & lait inchangées. idem acouphènes.
  • J’ai quand-même une douleur au centre du cerveau qui résiste au traitement.
    Elle me promet de longues séries de séances pour m’en débarrasser.
  • 29 sept. J’ai un meilleur sommeil, je dors bien, je me réveille bien.
    Je n’ai plus besoin de faire occasionnellement une petite sieste.

Bilan d’étape - 20,21 sept
  • ... fatigue; goût acre dans la bouche, et baisse des améliorations, je fais une pause.
    En une semaine, je me suis envoyé une sacrée dose de chélateurs.
    Je n'ai jamais fait autant de progrès en un seul coup.
    Les améliorations sont là mais une répétition quotidienne à forte dose ne mènera pas à la rémission.
    J’ai encore du chemin à parcourir.
    Je vais ralentir les séances pour voir si ça n’est pas autant efficient mais avec moins d’efforts.
  • ...ces premières séances ont été autant efficaces que plusieurs iv+bf.
    L’équilibre n’est pas encore atteint.
    Je dois encore m’habituer au nouvel état pour mieux le cerner.
    Les progrès ont été significativement rapides.
    Il me semble qu’il est temps que j’attende qu’un nouvel équilibre se consolide.
    Je vais donc faire quelques longues marches pour voir si ça n’aide pas obtenir ce nouvel équilibre.
    Pour l’instant, il me semble d’avoir résolu 10% des maux de tête (après correction de l'effet placébo dû à l'espoir de guérison tant attendu depuis des années).
    Une fois, je suis me surpris à ne pas avoir mal à la tête au réveil (c'est un moment de référence déterminant pour la tendance très longue).
  • ...Prix total de la séance : 2,99 e.
    Selon la page wiki de l'effet placébo, l'effet ressenti du médicament est relatif à son prix.
    Par voie de conséquence, l'effet réel devrait être bien plus fort que celui que j'ai ressenti... [img]images/icones/icon15.gif[/img] [img]images/icones/icon15.gif[/img] [img]images/icones/icon15.gif[/img]
  • ...Il y a encore deux leviers pour curer en profondeur, durée et température du bain.
    y'a une époque, je tenais 30' à 9°( température de l'eau du robinet en période hivernale).
    Il faudrait que je répète ces chélassos dans ces conditions-ci, brrr. :gla:
  • Réflexion, les prochaines séances seront espacées, mais je vais tenter d’allonger le bain froid jusqu’à 30’.
  • ...21sept, comme pour l’iv, quelques améliorations se font sentir au réveil du surlendemain.
    J’attribue cela à la déplétion de l’intra à retardement après le nettoyage de l’extra.
    Autant attente toute la déplétion avant de recommencer une séance de façon à ramasser le max de ml.
    Selon mes retours, la bonne période entre 2 séances est donc de 48h mini.

Voici quelques infos chinées sur les newsletters de Microtrace :
  • Desferal, déféroxamine : chélateur de l'aluminium
  • Pas la peine de sur-doser le chélateur, l'excrétion ne sera pas proportionnelle
  • Pas la peine de mélanger les chélateur aux propriétés thiols (dmps et dmsa)
  • Chélation du cuivre : dmps.
  • L'edta élimine beaucoup de calcium.
  • Les agents chélateurs semblent être plus efficaces dans un milieu légèrement alcalin.

22 sept, nouvelle séance - 8ème séance
  • 1g d'edta, 0,5g de dmsa. bf 15' 15°- valeurs que j'établis comme valeurs de références
    Légère amélioration comme une pelure d’oignon - pourvu que ça dure.
    Je me sens mieux au niveau du buste, moins de fatigue mais pas trop de changements quant aux céphalées. :ouin:
    Pas de symptômes négatifs.
    Je suis conforté de continuer au rythme de 2 à 3 séances par semaine.
    Il faut quand même que je surveille cette histoire de calcium de près.
    Il est difficile de trouver une étude bien calibrée sur le sujet, chélateurs, affinités, réponses, comparaisons, ...
  • Petite déplétion au réveil du lendemain. - 23 sept.
    Pour l'instant, je tiens le bon bout - pourvu que ça dure. [img]images/icones/icon10.gif[/img]
    Mon estimation de tendance me permet d'espérer une détox intégrale à moyen-terme.
    Je pourrai peut-être échapper aux longs bains glacés pour récurer en profondeur. [img]images/icones/icon13.gif[/img]
    Encore une fois, je vois le bout du tunnel. [img]smile/rosebud.gif[/img] - espérons que cette fois-ci sera la bonne.
    Mais je dois être prudent et patient pour ne pas faire un accident de détox. :/ - je croise les doigts.
    Je compte consommer une salade par jour pour bien faire le plein de calcium bio-disponible.

Risques
    Le premier risque se situe au niveau de la déminéralisation de calcium.
    Le calcium est très majoritairement présent hors de la cellule.
    Mais il doit pouvoir rentrer dans la cellule pour activer un signal.
    Le dmsa est plutôt sûr, il est donc préféré pour les enfants.
    Mais l’edta possède une forte affinité avec le calcium.
    Le calcium est le premier mineral qui risque de manquer.
    Pour les personnes déjà fragiles, il y a donc un risque à pratiquer des séances rapprochées.
    J’ai donc dressé une liste de prérequis pour rappeler le contexte dans lequel je pratique tant de séances rapprochées.
    Des incidents sont rapportés, et il est difficile de trouver des statistiques et des analyses sur le contexte clinique.
    Il faut donc surveiller la fatigue comme le lait sur le feu.
    Il faudrait peut-être même disposer de calcium en cachets pour pallier à une baisse de tonus.
    Mais la prévention la plus efficace se fait avec la réforme alimentaire.
    Avec le sauna, j’ai déjà fait des déminéralisations mais sans épisode alarmant.
    La fatigue est arrassante et elle dure 2-3 jours.
    Je vais donc établir qu’une séance ne peut être tentée que si l’on est au meilleur de sa forme.
    Avec la réforme alimentaire, la fatigue est un signe avant coureur qui indique qu’il faut suspendre les séances.

Documentation technique
  • À la page 19 de ce topic, une traduction (en ligne) d'un livre très technique est disponible : Thérapie de chélation - le traitement intoxication des ml (posts en rouge).
    En croisant les chapitres, on peut se faire un avis sur les métaux et sur les chélateurs.
    Le dmps passe pour le chélateur le plus performant sur le plan efficacité/risque.
    Le dmsa passe pour un chélateur le moins risqué mais assez performant.
    L'edta passe pour un chélateur obsolète à cause des effets secondaires.
    En parallèle de ce post, je fais une petite analyse de cette documentation.
    Cette analyse est/sera disponible à fin de cette documentation (bas de la page 19).
  • Avec mon test de provocation au dmps, je sais que je suis intoxiqué au mercure, plomb, arsenic, et au cuivre.
    • 4.4.3 - Arsenic. Dmps > dmsa.
    • 4.10.13 - Cuivre. le DPA, le TETA, le DMSA et le DMPS sont tous des antidotes potentiels.
    • 4.14.3 - Plomb, le dmsa est recommandé.
    • 4.16.13 - Mercure. Dmps > dmsa.

Dmsa et Edta en première intention, Dmps en seconde intention.
  • Sur Microtrace.fr, il est suggéré que les mix de chélateurs ne sont pas vraiment pertinents.
    En dépit que l'edta seul avait quand-même quelques petits effets intéressant sur moi, je vais donc tester le dmsa tout seul à la prochaine séance.
    Selon la documentation alpha, le dmps semble très séduisant. Mais il est très cher.
    Le couplage Edta + dmsa y est évoqué comme pratique de chélation.
    Il y a donc des opportunités pour ce mix de chelateurs.
    Tant que le dmsa et l'edta me procurent des effets, le dmps ne me semble pas intéressant, cependant il me faut être très vigilant sur les effets secondaires de l'edta.
    Cependant, avec le bain froid, le dmsa ou l'edta en chélasso semblent quand-même rivaliser avec une simple iv de dmps.

Affinités
    Voici quelques indications d'ordre d'affinité (du + au -) des chélateurs avec les métaux.
  • Dmsa : en attente de documentation
  • Edta : en attente de documentation
  • Dpms : zinc, cuivre, étain, arsenic, plomb, mercure, fer, cadmium, nickel, chrome. Pas d'affinité avec le calcium ni le magnésium.


Séance de Dmsa seul & Effet Placébo - 24 sept. - 9ème séance
    Dmsa : 0.5g, BCS : 1.5g ; bf : 15°, 15'.
    Le goût est certes fort mais contrairement à l'edta, y'a pas de lourdeur au niveau de l'estomac.
    Il me semble bien qu'il y a des améliorations au niveau des céphalées, elle ne sont certes pas franches et nettes mais j'ai bien ressenti de petits soulagements.
    Comme la demi-vie du dmsa est de quatre heures, j'ai donc tardé à prendre le bf.
    Il m'a semblé que quelques améliorations se présentaient déjà avant même d'avoir pris le bf.
    J'ai donc senti de petites améliorations alors que je ne m'y attendais pas.
    Y eusse-t-il eu un effet placébo ?
    L'eau de Lourdes étant à 12°c, on ne peut que s'immerger dans les méandres de l'effet placébo.
    Dans La Tempête (trad. Hugo), Shakespeare a écrit:Nous sommes de l’étoffe dont sont faits les rêves,
    et notre petite vie est enveloppée dans un somme…
    [img]smile/joker.gif[/img]

    Comme je ne m'attendais pas à ces améliorations, l'effet placébo devait-il intervenir dans ces circonstances ? - Non.
    Placébo ou pas, les chélateurs ont fait l'taf, les symptômes des métaux-lourds s'effacent peu-à-peu et successivement comme à coups de baguettes magiques.
    De plus, pour les frileux, la chélasso pourrait être suffisamment efficace sans bain froid.
    [img]kator/smiley120.gif[/img] [img]kator/smiley120.gif[/img] [img]kator/smiley120.gif[/img]



Analyses d’urines - généralités
  • Correction des valeurs par la créatinine - voir page test de provocation - information générales
    La valeur annoncée est en mcg/g créa.
    Chez Microtrace minéral (MTM), pour le même dosage de ml en mcg/l, la valeur en mcg/g créa peut varier du demi au double selon la valeur de créa.
    Si j'ai bien compris, cette correction permet d'enlever les aléas des volumes d'eau.
  • Comme d'habitude, le personnel du laboratoire du coin de la rue ne connait rien à l'intox chronique et aux chélateurs.
    Je commerce à comprendre que l'intoxication chronique est complètement en dehors des schémas mentaux du personnel médical.
    Cela fait de nombreuses fois que je me trouve face à des médecins ou biologistes qui sont complètement muets devant mon vocabulaire, dmps, ions complexés, chélation...
    Mes interlocuteurs se trouvent systématiquement dépossédés de leur compétence devant moi.
    Ils demeurent silencieux, et essaient de cacher leur manque de connaissance sur le sujet.
    C'est un aspect psychologique a tenir compte : le médecin perd son auréole devant un intoxiqué aux métaux-lourds...
  • Méthode Microtrace : Spectrométrie de Masse (MS) à plasma à couplage inductif (ICP-MS).
    Cette technique est une variante de la MS, elle permet d'abaisser significativement les seuils les détection.
    Même si les techniques sont un peu différentes entre mon labo et MTM, cela ne semble donc pas influer sur les résultats.
  • Les valeurs de références entre le labo fr. et MTM ne correspondent pas car le contexte clinique est très différent. - voir résultats un peu plus bas.
  • La première analyse devrait être faite chez MTM car il y a une formule de plusieurs dizaines de métaux pour 100e.
    Sur le site de Microtrace, on y trouve les formulaires, les protocoles, ... Prendre contact pour demander un kit.
    Par la suite, il suffit de vérifier les niveaux des métaux positifs chez le labo du coin de la rue...

Analyses d’urines - Comparaison laboratoire français VS Microtrace. [img]kator/smiley252.gif[/img] - 25 sept.
  • Fait le 19 sept.
    traitement : 1g d'edta, 0,5g de dmsa dans un litre chaud, bain froid 15' à 15°.
    Prélèvement 1h30 après la sortie du bain (soit 2h après l'ingestion).
  • Je n'ai demandé que le plomb (20e) car le mercure et l'arsenic sont à 50e chacun.
    Cependant, je ne dois aussi surveiller le cuivre (pour mémoire) car il est suspecté de déclencher alzheimer.
  • Méthode standard chez mon labo de quartier (basé en France) : spectrométrie de masse.
    Résultats :
    le labo a écrit:Créatinine :
    • 4,72 mmol/L (réf : 9-21 mmol/24h)
    • 0,53 g/L (réf : 1,02-2,37 g/24h)
    Plomb :
    • 39 nmol/l (réf: inf. à 390 nmol/24h)
    • 8 mcg/l (réf : inf. à 80 mcg/24h)
    • [img]images/icones/icon2.gif[/img] 15 mcg/g créa (réf : inf. à 150 mcg/g créat)
      - Remarque anecdotique : ces analyses sont faites sur un échantillon et non sur 24h.
      - Les références sont fournies sur la feuille d'examen fournie par le labo.
      - le protocole du labo demandait à ce que l'échantillon soit prélevé en fin de poste.
      Cela suggère que ce protocole suppose une intoxication professionnelle suite à une exposition extérieure (travaux, pollution, incendie Notre-Dame, ...).
      Les valeurs de références sont donc établies pour des expositions extérieures récentes (inhalation, accidents, ...) et non pour des intoxications chroniques.

  • Historique :
    Microtarce a écrit:Créatinine :
    • 0,48g/L
    Plomb :
    • [img]images/icones/icon2.gif[/img] 16 mcg/g créa. - (dernière valeur du test de provocation, Iv dmps).
      Valeur de référence chez Microtrace : 5 mcg/g créa.
      Idem,
      - Remarque anecdotique : ces analyses sont faites sur un échantillon et non sur 24h.
      - Les références sont fournies sur la feuille d'examen fournie par MTM dans le cadre d'une exposition chronique.
      Le protocole complet de MTM demande de faire une analyse avant et après provocation de façon à faire un comparatif.

    Sans cadre professionnel, ce résultat est à titre indicatif car MTM demande à connaitre les chélateur et le mode d'administration.
    cependant, les valeurs de mon labo de quartier et les valeurs de Microtrace en mcg/g créa sont voisines.
    Au niveau des analyses, les chélassos rivalisent donc avec les iv.

Pointage des chélassos - Méthode standard (edta : 1g ; dmsa : 0,5g ; bf : 15°, 15' - sauf contre-indication)
  • 10ème séance - 26 sept - RAS - Ralentissement des améliorations éclatantes.
  • 11ème séance - 28 sept - RAS - bf : 30'. Je vais passer régulièrement la tête sous l'eau froide tant que les chélateurs sont en circulation (env. 12h selon l'odeur des urines).
  • 12ème séance - 29 sept - voir paragraphe suivant : Escaliers
  • ...


Escaliers - 28 sept.
    Au vu de la tendance, il me semble que les chélassos n'iront pas jusqu'au bout du récurage des ml en dépit des progrès significatifs que j'ai relevé depuis le début de ces séances.
    Par ailleurs, je me souviens que l'exercice physique de haute intensité fait pulser intensément le sang dans le cerveau.
    Cela est très marqué quand je suis en inflammation suite à deux nuits sans avoir coupé le disjoncteur.
    Si après deux nuits sans avoir coupé le disjoncteur, je fais une longue marche au cours de laquelle je grimpe une petite colline,
    j'ai remarqué que j'avais des sensations très douloureuses de l'arbre vasculaire dans l'intégralité du cerveau à chaque pulsation de sang et cela cesse entre deux pulsations rapprochées.
    L'organe est en inflammation discrète au repos, mais la vague de sang éveille de fortes céphalées.
    Je sens le cerveau pulser, boum boum, à chaque pulse comme un gueule de bois de intense, mais de période courte, intermittente, évanouissante et à la fréquence dictée par l'effort physique.
    C'est-à-dire que l'inflammation par l'electro-sensibilité prépare un terrain douloureux, certes silencieux au repos physique mais activable par de la marche sur du relief.
    Quand le corps envoie une grosse quantité de sang dans le cerveau, là ça douille pendant les quelques dixièmes de secondes à l'importun rythme où le sang est pulsé intensément dans le cerveau.
    Ces pulsations tr§s intenses ne se manifestent que après 30 minutes heures de marche rapide et à condition que je ponctue cette marche par la grimpette du seul sommet de mon presque plat pays.
    Demain, je fais un test : préparation dmsa, edta en iv sans fil, puis marche au sommet (et donc sans bf).
    Par de conséquence, en côte ascendante, les pulsations cérébrales sont très puissantes.
    Cela est intéressant pour y envoyer les chelateurs qui auront été ingérés juste auparavant.
    Il est intéressant de rappeler que, il y a quelques années, je tombais dans les pommes quand je montais trop de vite des escaliers.
    Dans le rapport de l'Anses, on retrouve le symptôme de dévacularisation comme facteur commun des ehs.
    Chez moi, ce sont les bains froid qui ont complètement effacé de symptôme.
    ... (29 sept) Grosse séance : chélateur, 1h de Marche rapide, dont un passage en côte, bain froid.
    Mais, en dépit qu'il me reste des céphalées, les effets éclatants n'ont plus lieu à la fin de la séance.
    Je me sens certes un peu mieux mais je ne sais pas dire d'où vient de l'amélioration, grosse rando ?
    Que se passe-t-il au niveau de la raréfaction des améliorations éclatantes ?
    Dois-je attendre plusieurs jours que les rééquilibrages entre compartiments liquidiens de façon à cueillir les ml quand ils ont dispo? - Il me faut de la patience.
    Selon la pratique en médecine, les iv de dmps se font une fois par mois, est-ce le rythme judicieux après avoir la fin des améliorations éclatantes ?
    ... 5h après la séance, il me semble que la digue qui préservait les ml ultra-profonds dans le cerveau et inatteignables jusqu'à aujourd'hui présente des fêlures.
    Je vais retenter cette grosse séance pour voir si ces améliorations sont reproductibles.
    ... complément de circonstance des pulsations : les pulsations ont très précisément lieues au moment où je m’arrête de monter la côte. Cad que l’arrêt brusque en pleine marche de côte provoque un tsunami de sang dans la boîte crânienne. Je vais donc reproduire ce phénomène en montant des volées d’escalier et en m’arrêtant aux paliers intermédiaires.
    Je couche ici mes sensations en vrac, il faudrait que je mette au propre une rédaction un peu plus intelligible. Pour l’instant, je jette mes mots tels qu’ils viennent, je ferai une synthèse ciselée en temps utile.
    ...24h après cette grosse séance, j'ai une petite fatigue que j'impute à une petite déminéramisation. Cependant, il me semble que la séance a bien travaillé en profondeur. Il faut encore que je me reminéralise pour bien trier les + et les - ; mais j'ai bon espoir que j'ai enfin trouvé la méthode qu'il suffit de répéter pour désintoxiquer le snc en intégralité.
    Timeline de la méthode :
    • Préparation de la solution (je ne la chauffe pas);
    • marche rapide 30min pour activer la circulation sanguine,
    • ingestion de la solution pendant 1/4 h au pas ;
    • Puis montée des volées d'escaliers en ville.
    • Je monte une ou deux volées assez rapidement, et je m'arrête pour souffler, c'est à ce moment précis que le cerveau pulse.
    • Ensuite, je répète ces montées et pauses jusqu'à n'en plus pouvoir...
    • Et enfin, Bain froid.
    ...36h après cette grosse séance, je confirme qu'il me semble que les indécrottables céphalées des profondeurs présentent des signes d'affaissement.
    Ces céphalées qui étaient stables et durables sont devenues intermittentes.
    Cette amélioration n'a pas été éclatante, elle a été certes lentes mais suffisamment prononcée.
    Encore quelques coups de butoir, et la digue va céder. [img]kator/smiley19.gif[/img]
    Par ailleurs, cela me confirme que chez moi, il est préférable d'attendre 48h entre 2 chélassos de façon a attendre les déplétion tardive.
    ... Selon les conférences du Collège-de-France sur les astrocytes (voir post afférent page 5), il existerait un passage directe de faible intensité entre les capillaires et les neurones (la bhe ne serait pas étanche à 100%).
    Ainsi, le chélateur pourrait circuler dans la lymphe à proximité immédiate des neurones.
    Cependant, il me semble prudent de reproduire occasionnellement ces exercices physiques à blanc (cad sans chélateur) de façon à drainer la lymphe du cerveau à grandes eaux et à envoyer le chélateur et le ml compléxé vers le système circulant.
    2 oct ... J'ai le coup de barre persistant de la déminéralition, cela est très semblable à mes déminéralisations suite aux excès de saunas. Une petite douche froide fait du bien et donne une sursis de forme pendant quelques heures mais la déminaralisation reprend le dessus. J'ai également du mal a dormir sans que ce soit trop lourd à supporter. Pour me réminéraliser (surtout en calcium) je vais faire un bouillon de légume (dont salade verte) avec une carcasse de poulet, à mijoter pendant une petite demie journée. Les minéraux sont inaliénables, ils ne s'évaporent pas, ça peut donc bouillir longtemps et ça se conserve plusieurs jours au frigo. Les vitamines seront certes perdues mais elles ne m'intéressent pas dans le cas présent.
    ... J'ai donc pu faire 10 chélassos avant qu'une déminralisation sérieuse ne vienne ralentir le rythme.
    J'avais donc un bon stock de minéraux physiologiques.
    Il m'a fallu 4 jours pour me renflouer en minéraux ; il me faut donc espacer les chélassos d'au moins 4 jours.
    Par prudence, il faudrait peut-être attendre 5 à 7 jours entre 2 chélassos (en attente de nouveaux facteurs limitants) de façon à ne pas trop approcher de la ligne blanche.
    Comme je sors d'une déminéralisation durable (4-5 jours), je vais prévoir 10 jours sans chélassos pour me constituer une petit matelas de minéraux.
    [img]kator/smiley252.gif[/img] ... Depuis le début de ces chélassos, j'ai retrouvé un bon petit confort au cerveau, mais depuis peu, j'ai un petit rebond de symptômes.
    Pour mémoire : ce rebond peut venir soit de la mobilisation des ml par les chélateurs vers le cerveau, soit d'une déplétion des os.



Gingembre - 29 sept - Alternative pour les personnes qui ne peuvent pas faire de sport.
    Pour déclencher un effet turbo, j'ajouterai du gingembre à la prochaine séance de façon provoquer une vaso-dilatation.
    prévisionnel gingembre: gingembre frais, taille d'une grosse noix, râper, placer le gingembre râpé dans un verre d'eau chaude - attendre et filtrer - ajouter à la solution.
    ... En attente d'application, prochainement.



Dernière édition par Sophocle le Ven 4 Oct 2019 14:52, édité 27 fois.
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