mcs : l'hésitation est de mise

L'impact des ondes artificielles sur la santé, pourquoi et comment s'en protéger

Messagede gigi » Mer 10 Fév 2010 21:53

Les médecins de l'ass santé environnement France n'osent pas la cure du foie. Reconnaissons leur néanmoins leur action positive sur le plan de la santé environnement. A souligner, le nombre de plus en plus important de mcs qui sont ehs. Souvenons-nous que laforcedunavet était ehs et mcs (très très malade) et qu'aujourdhui il est dans une forme ébluoissante après 23 cures du foie.
Questions-réponses avec le Dr Alain Collomb, médecin généraliste
spécialiste des MCS

Publié par : http://www.asef-asso.fr
Auteur : Dr Alain Collomb

***************

Le Dr Collomb s'adresse aux médecins en jouant le jeu des
questions-réponses. En appui du rapport du Professeur Pall actuellement
en ligne sur notre site www.asef-asso.fr, il est peut-être bon de
rappeler aux médecins quelques points pour un meilleur accompagnement
des patients présentant des symptômes MCS

Que demander en priorité au patient ?

Dr Collomb : Il faut faire préciser au patient l'origine de l'apparition
des troubles et la notion de produit volatil comme déclencheur initial.
Un produit d'origine industrielle (agriculture, entretien, mécanique)
pourrait bien conduire à une demande de maladie professionnelle. Une
liste des principaux solvants industriels incriminés est disponible dans
la fiche de synthèse MCS.

Quels sont les symptômes caractéristiques de la maladie ?

Dr Collomb : En dehors des symptômes respiratoires de type
allergologique, on ne s’étonnera pas de trouver des troubles du sommeil,
de la fatigue (facilement compréhensible), des troubles digestifs
d'intolérance alimentaire et/ou médicamenteuse, le classique syndrome du
colon irritable. Une association à un phénomène d'électrosensibilité
est, de surcroît, de plus en plus signalée.

Peut-on diagnostiquer un patient MCS sur la seule base de la descrïption
de ses symptômes ?

Dr Collomb : En aucun cas il ne faut diagnostiquer un patient MCS sans
avoir au préalable établi un bilan immuno- et allergologique dans les
règles. Le consensus de 1999 précise bien qu'un des éléments majeurs des
MCS est la négativité du bilan biologique. C’est cet indicateur qui sera
utilisé jusqu'à ce que l'on puisse mettre au point des biomarqueurs, les
plus spécifiques possibles.

Quels traitement proposer aux patients diagnostiqués MCS ?

Dr Collomb : Pour le traitement, la pierre angulaire reste les
antioxydants. Ceux-ci peuvent être associés en fonction des symptômes et
de la tolérance digestive du patient, à certaines molécules
allopathiques, dont l'activité freine l'activité du récepteur NMDA ou
qui se comportent comme antioxydants (dextrométorphane, paroxétine,
acétylcysteine).
Souvent le frein sera la tolérance digestive. Un ancien produit, le
nalcron, actuellement disponible sous l'appellation « intercron » est
d'un grand secours.

Les protocoles utilisés par les américains et autres anglo-saxons sont
très lourds. Faut-il tout donner d'un coup ou seulement les fondamentaux
tel que le glutathion ou le Coenzyme Q10 (permet de protéger la fonction
mitochondriale, qui est atteinte dans le syndrome MCS) et s'adapter
ensuite en fonction des symptômes ?

A discuter avec le patient...



Ce syndrome étant en fait une véritable mosaïque de symptômes, il me
paraît difficile de tout traiter sans risquer de tomber dans une
surenchère pire.
Comme dans toute affection de « contact », l'évitement reste, évidement
la mesure principale à prendre.

Quelles sont les pistes actuelles pour les traitements de demain ?

Dr Collomb : Parmi les pistes d'études proposées, le rôle prépondérant
du récepteur vanilloïde comme cible des produits chimiques industriels
volatils devrait être testé de façon directe. L'activité du récepteur
NMDA pourrait être également ciblée en utilisant un produit comme le
dextrometorphane, antagoniste du NMDA et présentant l'avantage de n'être
pas volatile.
Sur le plan biologique, c'est le dosage de l'hormone BH4
(tetrahydrobiopterine) qui pourrait être une piste de diagnostic
biologique, en particulier si elle est couplée à une recherche du profil
génétique. En effet, le polymorphisme de certains gènes est également en
cause ! Ces gênes au nombre de 6 touchent les mécanismes naturels de
détoxification de l'organisme, notamment des xénobiotiques.

La nutrition peut-elle jouer un rôle ?

Dr Collomb : Il est important de suppléer au programme thérapeutique des
produits qui participent au maintien de la qualité de la barrière
intestinale (leaky gut) et de l'immunité (via les immunoglobulines). La
qualité nutritionnelle est de ce fait un des éléments primordiaux d'un
mieux-être difficile à obtenir.
Le professeur Moulinoux du CHU de Rennes a développé des compléments
nutritionnels destinés à participer à la lutte de la douleur en
cancérologie. Leur particularité est de cibler le ralentissement du
récepteur NMDA. Cela les rend aptes à intégrer un programme
thérapeutique de toutes les affections mettant en jeu ce récepteur.

Un dernier mot ?

Dr Collomb : Dans l'avenir, les choses vont peut-être bouger. Les
médecins du travail en sauront plus sur ce syndrome et pourront venir en
aide à un patient MCS afin d'obtenir que les produits d'entretien soient
adaptés à son cas. Certains médecins du travail sont déjà sensibilisés,
il est évident que les autres suivront.
Dans un autre registre, un agriculteur vient d'obtenir la mise en cause
de produits pesticides dans la genèse de l'altération de son état de santé.
Ce sont des cas relativement isolés pour l'instant mais on connait
l'histoire des petits ruisseaux...
gigi

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