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Petit point général, douches froides,...

MessagePosté: Lun 12 Nov 2018 14:42
de Sophocle
Je vais faire ici un point général de santé.
    Je suis encore bloqué dans mes déshydratations car j'ai encore des problèmes à l'épaule et que j'ai encore des picotements lors d'une déshydratation.
    Je souhaite résoudre ces symptômes avant de recommencer des déshydratations.
    J'ai parfois des demies journées sans aucun mal de tête ou sensibilité ou autre problème au cerveau.
    Cela est une véritable victoire d'étape car je n'ai pas connu de pareille situation depuis plusieurs années.
    Je suis donc dans une période où les symptômes à la tête disparaissent totalement mais ils réapparaissent de façon périodique.
    Je pourrai résoudre définitivement le problème de tête si je reprenais des déshydratations mais je préfère traiter auparavant les symptômes qui s'accumulent lors des déshydratations.

Saunas (hydratés et/ou secs)
    Ça fait deux mois que je fais des saunas + ou - quotidiens.
    Les saunas ont été ici très utiles car ils ont entièrement résolument des sensibilités/douleurs au dos le long de la colonne et des hanches et des picotements permanents sur les hanches.
    Les saunas (hydratés et/ou secs) ont bien aidé à résoudre partiellement les picotements pendant les déshydratation mais ils n'ont pas résolu le problème jusqu'au bout.
    Il en est de même avec mon problème à l'épaule.
    Il me reste des symptômes qui résistent au sauna en dépit que les saunas aient fortement contribué à leur diminution.
    Même s'ils ne résolvent pas tous les problèmes des tissus ordinaires, je suis vraiment content des saunas.


Capillo-thérapie - Douches froides.
    Je prends enfin de vraies et longues douches froides.
    Avant je faisais un rinçage à l'eau froide après chaque passage au sauna car le prof de sauna avait dit de faire cela pour éviter la recontamination.
    Je faisais donc un petit rinçage très rapide à l'eau tiède-froide car le froid faisait un choc absolument insupportable.
    En fait, le froid n'est que très gênant pendant les 15 premières secondes.
    Cela est d'autant plus facile que si l'on s'y prend membre par membre et non par un arrosage général d'un coup.
    Je passe donc le jet froid sur une jambe pendant 30 secondes, puis l'autre, puis un bras, puis l'autre, puis les épaules, puis les hanches, puis le dos et le ventre au niveau des hanches, puis le torse, puis le dos entre les épaules.
    Au bout d'une minutes, le membre sous le jet tétanise, il est temps de changer de membre.
    Il sera facile de revenir sur ce membre plusieurs fois ultérieurement.
    Une fois l'ensemble passé sous l'eau froide parties par partie, il est enfin possible de prendre une douche froide presque aussi longtemps qu'une douche chaude.
    La peau devient rougie sous l'action du froid.
    Le fait de voir l'effet donne la volonté de persévérer.
    La peau devrait se vider d'un peu de son eau.
    Je prends donc du dmsa en gélule une heure avant le sauna pour capter les ml qui seraient mobilisés par le mouvement d'eau.

    Je me suis lancé dans ces douches froides parce qu'il y avait un léger bénéfice au passage de la tête sous l'eau froide.
    Je ne saurais pas dire si ces améliorations étaient durables et définitives mais j'ai l'impression que le froid baisse la surpression en eau et chasse provisoirement les ml du cortex.
    Cela est perceptible quand je prête attention à ce qui se passe.
    Mais il est possible que les ml reviennent après quelques heures comme s'ils étaient attirés par des aimants liés à la suractivité électrique du cortex.
    En tout cas, j'ai un léger apaisement après l'application du froid.
    Je me suis donc dit qu'il fallait que j'essaye sur l'épaule, et par suite sur le reste de la peau.
    Pour l'instant, j'ai également des périodes silencieuses sur l'épaule mais les ictus n'ont pas encore vraiment baissé.
    J'ai toujours la solution de l'hydrotomie percutanée que j'applique 1x/mois mais ce n'est pas la panacée.

    édit15 nov. j'ai quelques légers progrès au niveau de l'épaule.
    J'insiste donc sur cette méthode pour voir si ça peut débloquer la zone.


Crèmes.
    J'ai un peu tout essayé au niveau des crèmes. Il n'y a pas de résolution éclatante.
    Il faut éventuellement des semaines d'application pour dire si c'est un peu efficace ou pas.
    Il est donc très difficile d'établir une échelle de sensibilité et d'attribuer des éventuels bénéfices à une technique ou à une autre.
    J'ai finalement opté pour appliquer des crèmes au vinaigre car le vinaigre dissous les amas de cations (ions + dont les ml font parti).
    Cela se voit quand on met un oeuf dans du vinaigre, la coquille se dissous totalement au bout de 2 jours et la membrane cellulaire sous-coquillère demeure intacte.
    Au vinaigre, j'ajoute du sel de cuisine (NaCl) et du sel d'epsom (MgSO) pour renflouer en ions perdus par les saunas.
    Compo crème : 15 ml huile de noix, 1c. léc. soja, (15 ml vinaigre + 2,5g NaCl + 2,5g MgSO4--).

Bains de bouche au sel - test de dégradation de la muqueuse.
    Je refais des séries de bains de bouche au sel (200g/l) pour voir si les plaques blanches au niveau de la muqueuse des lèvres inférieures qui étaient apparues lors de la première application réapparaissent.
    A l'époque, ces plaques blanches s'étaient transformées en peau pelée au contact d'aliments chauds.
    Après une semaine d'application (soit 7 applications, 1x/j) récente (alors que la zone a été décontaminée depuis 10 mois), je n'ai ni plaque blanche, ni peau qui pèle en dépit d'aliments chauds.
    J'attribue donc ces dégradations de la 1ere application au passage des ml et non au sel.
    Cette méthode confirme que la purge yogique au sel (40g/l) est une très bonne solution pour désintoxiquer radicalement les intestins.

Système digestif.
    Le système digestif marche bien.
    Quand je ne fais pas trop d'écarts (pain et sucreries), le système digestif fonctionne très très bien.
    Je peux manger une petite demi-baguette sans trop de problèmes.
    J'attribue ces bons résultats aux purges yogiques.

DMSA
    Je reprends du DMSA.
    Je supporte des fortes doses sans effet secondaire (200mg).
    Je prends deux gélules avant de faire un sauna & douche froide car je pense que c'est le moment de la mobilisation.


Jeûne hydrique.
    Je suis en période de jeûne par pur luxe, je n'ai pas vraiment besoin d'en faire, mais j'ai un créneau pour en réaliser un petit jeûne hydrique de 6 jours.
    Le symptôme de baisse de tension n'apparait plus.
    D'habitude, quand je passe de la position horizontale à la verticale pendant un jeûne, j'ai une forte baisse de régime pendant 30 sec car le cerveau se vide de son sang.
    Là, ce symptôme a disparu.
    Tant mieux, car ça fout un peu les jetons quand on se retrouve à moitié abasourdi en train de se tenir au mur.
    De plus, ce jeûne se déroule sans aucun ralentissement durable.
    Je peux travailler sans que je ne pâtisse par des nécessités intermittentes de repos.
    J'ai une légère oppression continue dans l'estomac qui ulule comme pour se complaindre.
    Mais si je fais un sauna et une douche froide, ce symptôme disparait et je n'ai plus aucun symptôme de jeûne.
    Ces derniers mois, j'ai donc retrouvé une bonne forme, ma tension est robuste et réactive.
    Comme je l'ai déjà écrit, la T.A. est passée de 10/6 à 11/7 au repos.
    Le plus dur dans le jeûne, c'est l'ennui aux horaires du repas.
    Ça met un peu le cafard.

Huile essentielle de livèche.
    Je teste cette he car elle aurait, parait-il, des vertus détox.
    J'ajoute 7 goutes aux crèmes.
    ça ne fait que deux jours, ç'est un peu tot pour donner une réponse.

Thierry Casasnovas, série récente sur la fatigue.
    Il y a certaines vidéos qui sont vraiment intéressantes.
    Sa série sur la fatigue me plait beaucoup.
    Ses explications commencent à être très concrètes et très éclairantes.
    Quand les vidéos sont biens, les longueurs ne me gênent plus.
    Ça change de ses vidéos sur les vaccins très touffues, ou sur les jus, notamment celle sur les ml...
    La vidéo sur les yeux est également bien étayée, études, explications, solutions de guérison, loi d'hormèse... en 20 minutes, il a fait le tour de la question.
    En une vidéo, j'ai appris tout ce qu'il y avait à savoir, je ne sors avec aucun dépit, Bravo.
    C'est complet, c'est rodé, il a très bien compris les enjeux, comment expliquer, de quoi a besoin celui qui regarde les vidéos.
    On sent que ses stages lui ont apporté les questions que se posent les personnes à qui il s'adresse.
    Les explications deviennent ajustées de façon à ce que les discours soit efficace.
    Y'a plus trop de multi-détails ultra-techniques qui trahissent ses tentatives de masquer son manque de compréhension global.
    et y'a plus trop de zone d'ombres,...
    Parfois, il avoue volontiers qu'il n'y connais rien en ML, je confirme, mais il devrait bientôt y remédier à force de tourner autour du sujet.
    D'ailleurs je pense qu'il s'est guéri des ml sans savoir qu'il était intoxiqué ni comment avec son demi jeûne sec de 40 jours...




édit 20 nov. de nouveaux légers progrès à l'épaule.
    J'avais deux positions qui créaient des ictus à l'épaule : position assise en m'appuyant sur l'accoudoir de l'épaule concerné et en train de battre les oeufs.
    Les ictus se sont transformés en douleurs passagères et supportables.
    J'attribue ces progrès à la douche froide, il faut dire aussi qui j'insiste longuement sur l'épaule jusqu'à ce que toute la zone devienne bien froide.
    ( je prends aussi du dmsa en gélule, il y a donc peut-être une action).
    J'ai de légers maux de tête qui ont repris, c'est peut-être un renvoi de ml vers le cerveau, c'est trop tôt pout l'affirmer.
    Le froid vient de s'abattre dans le pays (il fait 0°), le changement de pression a peut-être un effet sur la pression crânienne.
    J'ai des crises d'éternuements depuis 24h...
    Je projette une déshydratation de 3 jours à venir pour sonder où en sont les effets secondaires et les bénéfices à la tête.

    Actions de naturopathie du moment : Marche 1h, repos, Brossage peau, sauna 20 minutes (sec ou hydraté selon humeur), douche froide longue.
    + 3-4 gél. dmsa par jour.

Médecin généraliste méso-thérapeuthe

MessagePosté: Mar 20 Nov 2018 21:26
de Sophocle
Je recherchais un médecin généraliste qui était susceptible de comprendre mes problématiques.
Évidement, il fallait écarter les médecins généralistes, classiques et somnambules, et il fallait un médecin au courant de la minéralité du corps.
Au cours de mes recherches sur l'hydrotomie percutanée, j'avais remarqué une très grande proximité avec mes problématiques.
Sauf que la mésothérapie traite plutôt les articulations que le cerveau.
En effet, la mésothérapie prévoit deux injections pour les problèmes d'articulations :
  • une première injection hypertonique pour "wash out" (aspirer par osmose) l'eau des cellules vers l'extra
  • une seconde injection avec des chélateurs pour piéger les ml, éviter qu'ils retournent dans l'intra et puis pour les transporter jusqu'aux émonctoires
Ce sont donc des médecins qui sont au fait de la minéralité du corps.
À priori, ils devraient donc trouver nos histoires audibles.
J'ai donc recherché un médecin généraliste qui était familiarisé avec la mésothérapie.

J'ai donc pris un rendez-vous avec un tel médecin en me disant que je devais faire de la pédagogie sur le jeûne.
Avant même que je finisse mon histoire, ce médecin m'a demandé si j'avais une baisse de mes symptômes pendant un jeûne sec.
De plus, il a bien insisté sur la pertinence de la part sèche du jeûne.
Mon petit milliard de neurone s'est levé d'un coup et les mille milliards de synapses ont applaudi en même temps.
J'ai eu comme un moment interdit car je sous-estimais par erreur un médecin qui s'efforçait de me faire comprendre qu'il était aguerri à ces techniques.


Édit 1, 3 déc. Au deuxième rdv, le médecin a pris l'initiative de contacter l'hôpital Fernand-Widal (prétendument experts en intox) pensant bien faire.
Je vais en profiter de cet échange à venir pour discuter avec ce service et pour sonder leur avancement sur la question de l'intox chronique.
Par contre, cela indique que ce médecin n'a pas été convaincu par mon discours complotiste.
Je vais informer ce médecin du contenu de l'échange téléphonique et j'aviserai si je retiens ce médecin selon son éventuelle réponses.


Édit 2, Appel au centre-anti poison de l'hôpital Fernand-Widal.
L'infirmière a confirmé qu'il n'y aura pas de traitement si les prises de sang étaient négatives.
C'est donc le statut-quo.


Édit 3, en dépit que j'ai raconté la suite à ce médecin, pas de nouvelles.
Je lui également joint la revue de littérature dans laquelle il écrit en creux que les prises de sang font des faux négatifs.
Les modalités couramment utilisées (taux de sang, d'urine et / ou de cheveux) ne sont pas en corrélation avec la charge corporelle totale et offrent peu d'informations utiles sur le plan diagnostique.

Si ce médecin a botté en touche, c'est que j'ai peut-être dû lui faire peur.
Pendant la consultation, ce médecin m'a confié qu'il était mésothérapeuthe-antalgique et non mésothérapeute tout-court comme s'il fallait s'attendre à ce qu'il ne résolve rien du tout.
Cad qu'il masque le problème des articulations en baissant l'inflammation et qu'il ne le guérit pas.
Je me suis un peu pris à la légère dans ma sélection de médecins généralistes et mésothérapeute.
je suis tombé sur un masothérapeute. :roi: :roi: :roi:
J'ai trouvé un site, <SOCIÉTÉ INTERNATIONALE D'HYDROTOMIE PERCUTANÉE qui semble un peu plus convainquant et avec une liste de pratiquants.
J'irai taper dans cette liste à ma prochaine tentative pour trouver un médecin généraliste.


Douches froides, Hyper-respiration, la méthode Wim Hof

MessagePosté: Mer 28 Nov 2018 13:41
de Sophocle
Je fais ici une série sur la douche froide. Les résultats sur la tension sont remarquables.
  • DOUCHES FROIDES
    12 novembre
    Capillo-thérapie - Douches froides.
    Je prends enfin de vraies et longues douches froides.
    Avant je faisais un rinçage à l'eau froide après chaque passage au sauna car le prof de sauna avait dit de faire cela pour éviter la recontamination.
    Je faisais donc un petit rinçage très rapide à l'eau tiède-froide car le froid faisait un choc absolument insupportable.
    En fait, le froid n'est que très gênant pendant les 15 premières secondes.
    Cela est d'autant plus facile que si l'on s'y prend membre par membre et non par un arrosage général d'un coup.
    Je passe donc le jet froid sur une jambe pendant 30 secondes, puis l'autre, puis un bras, puis l'autre, puis les épaules, puis les hanches, puis le dos et le ventre au niveau des hanches, puis le torse, puis le dos entre les épaules.
    Au bout d'une minutes, le membre sous le jet tétanise, il est temps de changer de membre.
    Il sera facile de revenir sur ce membre plusieurs fois ultérieurement.
    Une fois l'ensemble passé sous l'eau froide parties par partie, il est enfin possible de prendre une douche froide presque aussi longtemps qu'une douche chaude.
    La peau devient rougie sous l'action du froid.
    Le fait de voir l'effet donne la volonté de persévérer.
    La peau devrait se vider d'un peu de son eau.
    Je prends donc du dmsa en gélule une heure avant le sauna pour capter les ml qui seraient mobilisés par le mouvement d'eau.

    Je me suis lancé dans ces douches froides parce qu'il y avait un léger bénéfice au passage de la tête sous l'eau froide.
    Je ne saurais pas dire si ces améliorations étaient durables et définitives mais j'ai l'impression que le froid baisse la surpression en eau et chasse provisoirement les ml du cortex.
    Cela est perceptible quand je prête attention à ce qui se passe.
    Mais il est possible que les ml reviennent après quelques heures comme s'ils étaient attirés par des aimants liés à la suractivité électrique du cortex.
    En tout cas, j'ai un léger apaisement après l'application du froid.
    Je me suis donc dit qu'il fallait que j'essaye sur l'épaule, et par suite sur le reste de la peau.
    Pour l'instant, j'ai également des périodes silencieuses sur l'épaule mais les ictus n'ont pas encore vraiment baissé.
    J'ai toujours la solution de l'hydrotomie percutanée que j'applique 1x/mois mais ce n'est pas la panacée.

    édit15 nov. j'ai quelques légers progrès au niveau de l'épaule.
    J'insiste donc sur cette méthode pour voir si ça peut débloquer la zone.




    28 novembre.
      Les améliorations au niveau de l'épaule se tassent en dépit que les sensibilités perdurent.
      Je vais quand même insister sur cette méthode pour d'autres raisons :
      • au bout de 2semaines, les jambes deviennent désormais quasiment couleur écrevisse à la sortie de la douche.
        C'est impressionnant, je croyais avoir le début d'un bleu étendu tout du long des jambes mais ça disparait au bout de quelques dizaines de minutes.
        Cela n'était pas le cas aux premières douches froides.
        Il y a donc un réel progrès significatif au niveau de la vascularisation.
      • Après chaque douche froide, j'ai un énorme coup de pèche au niveau du tronc pendant une demi-journée.
      • Le fatigue et le ramolo pendant le jeûne sont également totalement anéantis après la douche froide, je retrouve la même forme qu'en période d'alimentation.
        Je peux travailler et je peux faire des activités physiques pendant le jeûne comme si j'étais en période alimentée.
      • J'ai aussi quelques des progrès au niveau des mains.
        J'avais froid aux mains et cela était très gênant, je devais porter des gants dès qu'il faisait 14°.
        Désormais, j'ai toujours aussi froid aux mains, mais l'aspect gênant est beaucoup moins marqué.
        Je peux désormais marcher un peu dans le froid sans porter des gants.
      • D'habitude, j'ai les bras qui s'engourdissent pendant le sommeil, mais j'attends encore des améliorations de ce coté là.

      Les résultats de ces douches froides sont vraiment remarquables et ils parviennent rapidement.
      Même si ça ne résout pas les problèmes que je recherche, les problèmes de tension se résorbent.
      Ma tension est désormais robuste, elle est encore un peu basse (11/7) (12/7 serait une norme) mais elle réagit rapidement au changements brusques.
      Je n'ai plus aucun effondrement de tension lorsque je me lève d'un coup.
      Les délais de réponse des douches sont rapides, les améliorations apparaissent dès 2 semaines.

      J'ai eu un retour des céphalées au cours de la semaine écoulée que j'attribue au non-refroidissement de la tête pendant la douche.
      Désormais, je commence donc la douche froide par le tête, et je repasse régulièrement la tête sous l'eau froide lorsque je passe d'un membre à un autre car je crains que le sang ne remonte au cerveau avec ses toxines si le corps était refroidi et pas le cerveau.

      Je vais continuer ces douches froides pour voir si je peux obtenir cette couleur écrevisse sur tout le corps.
      L'eau est désormais bien froide car l'hiver s'est installé, ça réduit le temps sous la douche car l'eau est très froide et que les membres tétanisent rapidement.
      Mais, tant que les membres ne tétanisent pas, ce n'est pas si désagréable.

      2 remarques:
      • Quand je ne fais pas de sauna, je prends une douche bien chaude avant de passer au froid.
      • Je n'aurais peut-être pas autant insisté sur le froid et la durée de la douche quand j'étais au fond du trou.



      Sources sur les douches froides:
      Fabien moine - capillothérapie, Voir notes sur cette conférence
      Thierry Casasnovas - douches froides
      Je suis tombé sur la méthode Wim Hof (WHM). Douches froides et hyper-respiration. y'a des dizaines de témoignages miraculeux. Le corps retrouve toute la puissance.
      Je vais pouvoir m'investir dans cette méthode. Je suis conforté. Il n' y a rien de pire que de passer à côté de la solution en dépit d'avoir tâtonné pendant des semaines.



    4 déc 18, Gros progrès sur la tension.
      Jusqu'à hier, quand je faisais mes marches quotidiennes, je peinais pour grimper la petite butte de mon quartier.
      Désormais, lorsque je monte une côte en marche rapide, je n'ai plus d'essoufflement qui me forçait à ralentir.
      Je peux maintenant continuer à marcher au même rythme sans essoufflement, ni accélération cardiaque, ni transpiration.
      C'est épatant. Pour l'instant, j'attribue ces progrès aux douches froides.


    6 déc : J'ai comme un mal être le matin au réveil, mais ça se dissipe au lever.
      J'ai suspendu toutes mes actions.
      Ça fait 2-3 mois que je fais du non-stop, déshydratations, saunas, douches froides.
      Il est temps que je fasse une fenêtre thérapeutique.
      Mais je pense que les douches froides ont un peu chamboulé les choses.
      Il faut que je laisse le temps au corps de faire une pause.


    Édit 17 déc. [img]kator/smiley261.gif[/img] [img]kator/smiley261.gif[/img]
      Désormais, j'ai l'impression que je vais casser les pavés sous mes pas tellement j'ai un sentiment de puissance dans les jambes.
      C'est une impression que je ne ressentais pas encore quand je faisais des randonnées en montagne il y a 20 ans...
      Ces douches froides sont vraiment épatantes, les résultats sont au-delà de ce qui est envisageable.
      Les jambes marchent toutes seules.
      Quand il faut forcer dans la montée, elles répondent en bondissant comme le marsupilami... Épatant.


    Douche froide intermittente
      Pour faciliter la douche froide, je passe le jet de façon intermittente, cad que je fais une minute de froid, puis je coupe une minute pour me "réchauffer" avant de repasser le jet froid.
      l'enjeu est que les capillaires s'activent le plus longtemps et non qu'il faille battre des records de froids.
      Le record de froid me fait interrompre la douche, donc je perds l'endurance.
      Avec l'intermittence (froid - arrêt du froid), je peux tripler le temps pendant lequel je prends la douche et donc multiplier l'activation des capillaires.
      Il me semble que j'ai encore bcp de métaux lourds dans la peau, le froid me gène beauoup, il faut vraiment que je m'installe dans une technique par étape quitte à commencer tout doucement.

    Sommeil chaud. [img]kator/smiley32.gif[/img] [img]kator/smiley199.gif[/img]
      En dépit que les températures extérieures demeurent basses, j'ai récemment du enlever une couverture car j'ai trop chaud dans mon lit.
      J'ai également trop chaud au pieds dans le lit, je dois donc également enlever les chaussettes de nuit.
      De plus, je n'ai plus besoin de la bouillotte pour préchauffer le lit avant de m'y engouffrer.
      Les progrès significatifs continuent à parvenir, les membres semblent beaucoup moins souffrir du fait qu'ils soient en extrémité et qu'ils accumulent les toxines.
      Il faut dire aussi que j'ai passé la 2ème vitesse, j'ai cessé les passages intermittents et je prends enfin des douches froides de 5 min en continu de façon à refroidir le corps en profondeur.
      J'ai encore des chocs de tétanie qui apparaissent au niveau des chevilles et des poignets, ça veut dire que les os n'aiment pas encore le froid.

    Tête froide
      Le passage de la tête sous l'eau froide donne quelques améliorations.
      Une tétanie du crâne apparait assez vite (15s), mais de douche en douche, je peux allonger la durée de la tête sous l'eau froide.
      (ce que j'appelle tétanie, c'est la sensation au niveau du palais de froid brusque et violente qu'on ressent quand on mange une glace.
      là je ressens cela quand je passe un membre trop longtemps sous l'eau froide, ça le fait surtout aux mains, aux poignets, et aux chevilles)
      Je ne sais pas dire encore sur quel niveau ça intervient, si c'est provisoire ou consolidé.
      L'eau froide va refroidir la crâne, puis les méninges, puis le cortex cérébral.
      Le cortex cérébral est donc rapidement refroidi et donc sur-vascularisé.
      Il est possible que la sur-vacuslarisation oxygène et recycle des toxines mobiles, il y a donc une amélioration provisoire le temps que ces toxines soient reproduite.
      Mais il est aussi possible que les ml soit délogés et il y aurait donc une petite amélioration consolidée qui est masquée par une amélioration provisoire.
      En tout cas, pour l'instant, il y a de très légers progrès dans le temps.
      Je suis très intéresse par l'amélioration des méninges parce que j'ai maux de tête quand je secoue la tête,
      c'est comme une sensation qui apparait au moment du contact entre le cerveau et les méninge du fait du mouvement du cerveau dans la boite crânienne.


  • HYPER-RESPIRATION
    • l'amorce est difficile. - 5 janv.
      Au début, il n'est pas naturel de forcer la respiration, j'ai tendance à caler.
      Puis sans s'en rendre-compte, ça devient un peu automatique.
      Au bout d'un moment, 1/4h ?, 1/2h ?, 1h ?, je me suis aperçu qu'il fallait que je m'arrête...
      Je ne me suis pas rendu compte que j'étais à moitié dans le gaz, et je n'ai pas vu le temps passer.
      Y'a des tremblements internes aux mains et aux pieds.
      Le corps est assez fatigué, et très très engourdi, ça fait bizarre.
      Ça m'a vraiment pompé beaucoup d'énergie mais c'était une bonne fatigue.
      Après une séance d'une heure à deux heures, il m'a bien fallu 30 minutes pour reprendre mes esprits.
      Puis j'ai pris une douche froide au cours de la quelle l'hyper-respiration a repris toute seule à cause du froid.
      Les tremblements aux bouts des membres sont revenus...
      ...12 heures après cette séance, le cerveau est bien dégagé.
      Il faut encore que je vois si cela demeure durable.
      Un peu de fatigue était encore là.
      ...24 heures après, c'est encore trop tôt pour recommencer.
      Il y a certes du mieux, mais je préfère ne pas cumuler deux séances à la suite.
      Je ne sais pas combien de temps je suis resté à hyper-ventiller, peut-être une heure, ça me laisse dubitatif.
      (l me semble que des gens peuvent resté 4 heures à hyper-ventiller sans se maitriser, c'est ce que je pensais avoir compris dans la conf de F. Moine.)
      Mais le corps a été bien remué, sans excès mais longuement.
      Le buste n'est pas encore totalement remis, si je me couche, je dors 2h hyper-profondément.
      Mon corps m'a demander de marcher. J'ai marché 1 h mais j'aurais pu faire 2 h.
      Les sensations à l'épaule ont changé, elles se sont étalées, mais il faut attendre pour me fixer.
      Je comptais refaire une injection, mais je la reporte pour voir si l'hyper-ventillation a une éventuelle incidence sur les sensations.
      Ces sensations à l'épaule sont pénibles mais elles sont précieuses pour mesurer les effets des remèdes.
      J'ai aussi quelques spots de picotements qui ont surgi pendant la journée sur les hanches, je le note, mais c'était anecdotique.
      Cependant, je surveille cela car j'attribue cela a des mouvements de ml.
      Le fait qu'on ne trouve pas de ml dans le sang me laisse penser que les techniques de naturopathie qui interviennent dans l'intra sont adéquates.

    6Janv
      J'ai refait une petite séance d'hyper-respiration,
      On se concentrant, je parviens à sentir mes poumons car ils tremblent un peu.
      On sent l'alcalose envahir le corps.
      Lors de l'apnée (poumons vidés d'air) demandée dans le tutoriel après l'hyper-respiration, j'ai tenu 2 minutes fastoche sans forcer, waou.
      Alors que je tiens à peine 40 sec quand je fais une apnée à blanc avec les poumons pleins d'air.

      11 janv
      Je cale et je n'arrive pas à compter le nombre de respiration.
      De plus, je crains de m'emballer comme pour la première fois.
      J'ai donc pris l'iphone, je mets le compte-à-rebours. 1 min ou 2 min, Pas plus.
      Je fais 3 à 4 rounds facilement avec les 30-40 respirations préconisées par WH par round sans caler et sans m'inquiéter d'un emballement.
      Rien qu'une minute d'hyper-respiration est suffisante pour tenir 2 minutes en apnée sans air dans les poumons, waou.
      Les effets sont là, l'alcalose se fait sentir, je n'insiste pas, je préfère répartir cet exercice plusieurs fois dans la journée si je peux, au lever, au coucher.

  • HYPER-RESPIRATION APRES LA DOUCHE FROIDE. - 7 Janv.
      J'ai vraiment du mal à démarrer l'hyper-ventillation à froid.
      Du coup, je prends une douche froide pendant laquelle on se met à respirer fortement automatiquement.
      Selon Wim Hof, il ne faut pas pratiquer l'hyper-respireration dans la piscine à cause du risque d'évanouissement.
      Il ne faut donc pas la pratiquer pendant la douche
      Mais il est facile d'hyper-respirer juste après la douche froide, pendant que la corps est encore froid.
  • Témoignages épatants de guérison par la WHM. - 9 Janv
      Les témoignages des personnes qui pratiquent la whm sont époustouflants.
      La whm traite tout, arthrite, diabètes, blessures, lyme, asthme, brulures, scléroses, ...
      Je n'ai pas trouvé de témoignages sur les métaux-lourds, mais en théorie, ça devrait les traiter car ça traite le solvant aqueux.
      Cependant, il me semble que les maladies sur l'huile ne devraient pas être traitées par la whm (cancer), là il faudrait le jeûne hydrique.
      WHM & jeûne hydrique, c'est le tiercé gagnant pour guérir de toutes maladies chroniques.

  • Bilan à 2 mois. [img]kator/smiley252.gif[/img] - 12 janv
      Cela fait 2 mois que je pratique cette méthode avec un démarrage en douceur.
      D'ailleurs je rentre dans une période où le froid m'appelle, surtout après une marche d'une heure.
      J'ai de très bon progrès sur le corps, et j'ai quelques progrès sur le snc.
      L'électro-sensibilité a un peu baissé : je peux laisser le disjoncteur allumé pendant une nuit (mais pas 2) sans avoir de symptômes.
      C'est un peu tôt pour dire si elle va guérir tout le cerveau, mais, pour l'instant, ça en prend le chemin.
      De plus, je ne fais que la mini-application, cad que :
      je ne fais que quelques exercices de respiration, 2x(3x1)min/j,
      et je ne prends que des douches à 12°(1à2x/j), je ne fais pas de bains glacés car je n'ai pas de baignoire ni glaçons.
      Mais en plus de ce que j'ai vu sur les vidéos de démonstration,
      je passe la tête sous l'eau 5 à 10 secondes max, juste avant de quoi faire une petite céphalée de la tête glacée.
      Je suis content qu'il y a ait une alternative aux déshydratations, parce que c'est un peu la galère.



    • BAIN FROID
        1er bain froid le 17 janv, temp : 11°.
        les cinq 1ères minutes sont les plus dures, respiration, tremblements, froid.
        Après, il y a un tassement, le froid se fait bcp moins sentir.
        La peau est un peu rouge, mais pas bcp.
        Les mains deviennent blanches et bleues, j'ai dû interrompre.
        Je suis resté 15minutes.
        l'après bain est également froid, il faut du temps pour se réchauffer, tremblements.
        les mains se réchauffent difficilement.
        Mais je suis content, je l'ai fait.
        Curieusement, ce n'est pas plus dur que la douche.
        Voir même un peu plus facile car le corps s'habitue au froid dans le bain alors que cela n'est pas le cas sous la douche.
        ... l'après-bain est par contre assez long (une bonne heure) pour se réchauffer, vêtements chauds et radiateurs à fond ne suffisent pas.
        Je fais donc un sauna après le bain froid pour récupérer rapidement.
    • Voir la suite au post suivant : Bains glacés

Du sel et du froid : la détox cryosaline ...

MessagePosté: Sam 1 Déc 2018 11:35
de Sophocle


    28 janv. Révision et alternative. [img]kator/smiley252.gif[/img]
      Après de multiples essais, cette méthode (injection + bloc glacé) est assez forte.
      Elle est certes efficace mais la relocalisation est un peu imprévisible.
      Je me ravise donc et je me rabats sur une méthode un peu plus sécurisée : injection & bain froid.
      Il faut un peu plus de temps mais le bon déroulement de la détox par la régularité est préférable.
      Ainsi, les bains froid vont drainer peu à peu les ml dans le système circulatoire.



Épaule - 1er déc.
    Les symptômes à l'épaule sont persistants, j'ai comme un point de côté (mais à l'épaule) qui apparait quand je suis assis longuement devant l'ordinateur.
    J'ai également une légère sensation continue qui ne se dissipe jamais depuis que j'ai fait mes déshydratation.
    Projet : injection d'huile chélatrice (après l'injection d'Eau de Quinton Hypertonique EQH).
    L'huile chélatrice devrait fixer le ml qui sont extraits peu avant par l'EQH.
    pour l'instant, je ne fais que des injections d'EQH, les résultats sont trop partiels, il me faut peut-être prolonger cette technique, pour fixer les ml dans l'extra avec les chélateurs.
    Puis je devrais essayer une douche froide après la séance pour activer la circulation sous-cutanée et recycler activement la zone de l'épaule.
    il ya deux problèmes, 1 c'est la préparation (le dmsa ne se dilue pas complètement dans l'huile, ya des mini grumeaux qui ne veulent pas disparaitre) et 2 la stérilité de la préparation.
    Ces deux problèmes me semblent pas trop solubles, il vaut mieux ne pas trop se lancer dans une fabrication maison.
    Il faudrait plutôt des produits prêts à être injectés, mais ils sont sous-prescription - à voir, mais il n'y a pas d'urgence sur ce sujet.


Du Froid après l'Hydrotomie percutanée
    Ce we (8 déc), je me suis injecté une ampoule d'eau de quinton hypertonique dans l'épaule, là où j'ai épisodiquement le point de côté à l'épaule.
    Etant en peine d'huile chélatrice à injecter, j'ai passé du froid suite aux bons résultats des douches froides.
    En fait, j'ai d'abord massé, puis j'ai passé du froid avec un bloc d'accumulation de glacière.
    J'ai un peu forcé sur le froid, la zone est devenue rouge écrevisse.
    Le point de côté à l'épaule a un peu disparu mais j'ai le problème de sensation qui est apparu au niveau de l'articulation et du bras jusqu'au biceps (mais pas jusque l'avant-bras).
    C'est comme une épaulette d'armure métallique qui épouse parfaitement les reliefs de l'articulation.
    Le problème semble s'étendre et baisser en intensité.
    ... la sensation ressemble à un moteur à explosion au ralenti mal réglé et en léger sur-régime.
    il y a une espèce d'impatience, de besoin d'action sous-jacente.
    Descartes disait que le corps bruissait au repos comme des feuilles d'un arbre sous la bise.
    Il faut prêter attention pour que ce bruissement apparaisse à la conscience.
    Là, la sensation, due aux ml, provoque une anomalie qui fait qu'on s'en rend comte surtout quand on y prête pas attention.
    y'a une légère tension comme un véhicule à l'arrêt dont le régime moteur est anormalement juste au-dessus du ralenti.
    Je ne la sens plus quand je suis actif, dès que je marche... Comme un ralenti au repos mal réglé et un peu trop fort...
... 3 jours après la séance d'hydrotomie percutanée, la sensation dans le bras s'estompe.
    Je ne sais pas pourquoi, je n'ai absolument rien fait pour cela, c'est peut-être le recyclage par les capillaires.
    l'épaule est un peu apaisée, le point d'épaule (le point de côté à l'épaule) menace à moitié moins qu'avant.
    Le froid a peut-être aidé à la diffusion aux abords de l'épaule.
    • L'eau hypertonique sort les ml des cellules
    • le froid (glaçons et douches froides) active la circulation sanguine
      le froid anesthésie la zone, on ne la sent plus, et ça baisse aussi l'inflammation qui nait de la sortie des ml.
    • le dmsa fixe les ml (si je pouvais m'injecter des chélateurs, ce serait bien mieux, là je le prends en gélule)
    on dirait qu'il y a comme un seuil en deçà lequel les cellules parviennent à éliminer elles-mêmes les ml,
    mais au-delà duquel les cellules demeurent intoxiquées sans aucun pouvoir de baisser la dose de ml.
    Il faut donc leur donner un petit coup de pouce pour baisser la concentration par la force jusqu'à ce qu'elles soient autonomes.
... 4 jours après la séance (12 déc), l'épaule semble en rémission, il n'y a qu'un fond de sensation à peine perceptible.
    Le point d'épaule ne menace plus, il n'apparait pas quand j'essaie de le provoquer.
    Mais ça me fait souvent le coup, il y a une hausse puis une baisse après séance qui donne l'impression d'une rémission.
    Je m'empresse donc de l'annoncer ici, puis quelque jours après, PAF :/ , je dois faire à moitié marche arrière...
    Il faut attendre encore qq jours pour confirmer.
    Je suis à peu prés sûr qu'il y aura une petite rehausse des sensations, c'est un toujours comme cela.
    Mais le bras et l'articulation sont rétablis.
    Je pense que la combinaison du traitement avec le froid est une sacrée avancée.
    La puissance de vascularisation du froid est remarquable.
    D'ailleurs, l'intensité de la rougeur après application est stupéfiante avec le bloc d'accumulation, la zone est rouge-sang.
    Y' a pas de médocs qui font aussi bien, surtout, y'a pas de chimie, pas de déchets, pas pb chroniques, ni ponctuels.
    C'est tellement miraculeux que les médecins l'interdiraient.
    C'est une technique que je vais désormais adopter et combiner a toute action car ça démultiplie les effets.
    Je suspends donc mon projet d'injection de produits chélateurs, car la zone est nettoyée en profondeur par le froid.
    Il suffira de prendre du dmsa en gélules.
    Au prochain test de provocation, je pendrai des douches froides pendant les 24h suivantes pour que le produit diffuse dans les capillaires.
    Cela me donne une idée pour traiter la peau : dmsa puis douche froide.
... 5ème jour : quelques sensations reviennent mais elles ne sont pas suffisantes pour que je renonce au terme de "rémission".
    Les sensations sont à 20 % du seuil incompressible des ces derniers mois.
    Le point d'épaule est un peu de retour, mais il est très atténué par rapport à avant.
    Il faudrait que je refasse une petite séance pour parachever la rémission.
    Je vais d'abord faire une séance de froid (sans hydrotomie percutanée) pour voir si ce n'était pas suffisant.
... 6ème jour, les sensations remontent mais la situation semble se stabiliser.
    Les améliorations globales au niveau de l'épaule sont significatives : [img]kator/smiley226.gif[/img] -50%.
    Il faudra que je recommence une ou deux séances pour voir le bon parachèvement.
    Il reste encore quelques symptômes vagabonds qui ressurgissent deci delà.
    Hier, J'ai testé le bloc de concentration de froid en direct sur la peau (sans sel), la peau est beaucoup moins rouge.
    Le sel a donc effet démultiplicateur.
    Trop de sel est hyper-dangereux, on peut le voir avec les ados qui se brûlent au troisième degré en jouant au "ice and salt challenge".
    Le mélange de glace et de sel fait passer la température de 0° à -20° en quelques secondes, voir petite vidéo à la page suivante http://bouteloup.pierre.free.fr/iufm/ch ... l/sel.html
    On se brûle très très vite et sans s'en apercevoir car la réaction neutralise totalement la douleur.
    [img]images/icones/icon3.gif[/img] [img]images/icones/icon3.gif[/img] [img]images/icones/icon3.gif[/img] Quand je vois la vivacité de la rougeur avec le peu de sel que j'ai mis (une ampoule de quinton de 10ml à 30g/l = 0,3 gramme [img]kator/smiley223.gif[/img]) :
    - il vaut mieux être très prudent sur le dosage et sur la surveillance du froid. [img]images/icones/icon3.gif[/img] [img]images/icones/icon3.gif[/img] [img]images/icones/icon3.gif[/img]
    De toute manière, dans cette méthode de détox cryosaline, il n'y a pas à mettre du sel sur la peau, cela ne sert pas à grand chose.
    Il faut injecter un peu de sel dissous dans de l'eau, les marges de sécurité sont donc larges avec de l'eau de quinton.
    Dans la réaction avec le sel, il ne faut pas oublier les métaux-lourds dont leur présence n'est peut-être pas anodine.
    Par contre, je n'avais pas lésiné sur le froid, j'ai pris un gros bloc de froid (7cm x 15cm x 3cm) et je l'ai laissé plaqué contre l'épaule pendant 30 minutes.
    J'avais vu qu'on pouvait refroidir longtemps certaines parties du corps avec la cryolipolyse, où l'on applique du froid à -3° pendant une heure (?) sur les bourrelets.
    De plus, on ne sent plus rien au bout d'une minute car le froid anesthésie.
    Au toucher, le muscle devient aussi froid et aussi peu sensible qu'un morceau de bidoche, mais il est fonctionne toujours aussi bien, on peut faire tous les mouvements qu'on souhaite lui faire faire.
    Ce n'est pas la première fois que j'applique du froid, et j'avais remarqué qu'on pouvait garder le bloc longtemps.
        Extrait du post du 2 novembre :
            Je vais également essayer cette thérapie sur l'épaule.
            Froid sur l'omoplate et chaud sur l'épaule avant.
            Accumulateur de froid pour glacière et bouillotte.
    Mais je n'avais pas donné de suite car il n'y avait pas de résultat éclatant sur les douleurs à l'épaule.
    Ceci dit, le froid seul est peut-être envisageable pour une finition en douceur.
...7ème jour, les sensations renaissent de leurs cendres, mais elles se sont relocalisées entre la colonne vertébrale et l'omoplate.
    J'ai déplacé le problème. Même si ce n'est pas une résolution.
    Mais le point d'épaule n'est pas encore réapparu.
    Il faut que j'attente une stabilisation définitive pour trancher le sujet.
    C'est étonnamment long, ça fait une bonne semaine que j'ai fait l'injection et ça s'est pas encore stabilisé. Patience...
...8ème jour,
    J'ai passé la nuit sans sentir aucune sensation,
    Mais elles réapparaissent fortement au lever.
    y'a des hauts, des bas, c'est une nouvelle situation.
    Avec cette technique cryosaline, j'ai mis un coup de pied dans la fourmilière.
    Les fourmis s'agitent aux abords, c'est le moment de les ramasser avec les techniques courantes avant qu'elles ne reconstruisent leur château fort.
    Comme j'ai déjà résolu pas mal de problèmes de dos, je vais répéter les techniques courantes à écoulement doux : dmsa, massages (j'ai un masseur électrique sur usb et un pommeau de douche masseur), sauna, douches froides, et marche.
    Là, j'ai une semaine de retard à cause de la fenêtre thérapeutique et de la surprise de la nouvelle méthode cryosaline.
    Au pire, je referai une séance cryosaline pour remettre un deuxième coup de pied et pour enchainer intensément avec les techniques courantes.
...9ème jour.
    Le point d'épaule, qui apparaissait intempestivement, semble avoir totalement disparu.
    J'ai beau essayer de le provoquer en m'accoudant sur le bras de l'épaule concernée, il demeure silencieux.
    C'est une bonne chose, mais les sensations sont de retour, elles sont un peu dispersées dans la région épaule/omoplate.
    Le zone n'est pas assez compacte pour tenter une nouvelle injection, il faut donc que j'attende encore que ça se tasse.
...11ème jour
    J'ai un peu perdu le sommeil depuis quelques nuits en dépit des marches.
    Il y a plusieurs causes possibles, 1 la mobilisation de ml qui s'est relocalisasée dans l'hypothalamus, 2 le trop de sauna qui déminéralise, 3 excès d'ammoniac.
    J'avais déjà eu le même phénomène quand j'ai fait l'accident de naturopathie, une forte dose de ml a été libérée et j'ai retrouve tout plein de symptômes dans les tissus ordinaires.
    Les réponses possibles sont : test avec Ornithine pour recycle l'ammoniac, maintien des marches pour désintoxiquer le l'hypothalamus et les tissus ordinaires, suspension des sauna et cure de raisins.
    Je rappelle que l'hypothalamus n'est pas situé derrière la BHE car il est en contact direct avec le sang pour faire des prélèvements, des analyses, des libérations d'hormones.
    L'hypothalamus s'intoxique et se désintoxique plus rapidement que le cerveau.
    En dépit qu'il soit composé de neurones, il est a considérer dans la zone ordinaire (hors snc).
    En attendant le retour du sommeil, je prends un ou deux cachets de polaramine, le sommeil est satisfaisant.

20ème jour après...
    ça s'est stabilisé, les sensations sont de partiellement de retour et les points d'épaule sont devenus rares mais ils existent encore.
    j'ai donc récemment (29 déc.) fait de nouvelles injections avec application du bloc froid.
    6 et 12h après le traitement, la baisse des symptômes se fait sentir comme s'il n'y avait jamais eu aucun symptôme.
    Mais il faut encore quelques jours que les retours tardifs se manifestent.
    Cependant, de traitements en traitements, les symptômes diminuent fortement.
    je comte bien recommencer à traiter la zone semaines après semaines jusqu'à effacement des progrès.
Point rouge
    Quelques jours après l'injection du 8 décembre, un point rouge est apparu sur le biceps, là où j'avais des sensations.
    Ce point rouge est apparu quelques jours après le 8 décembre, environ vers le 11 déc.
    J'ai traité ce point rouge le 17 déc. avec une nouvelle hydrotomie percutanée locale et une application du bloc de froid.
    Voici quelques photos :
    Photo-2018-12-17-18-21-40_4052.JPG
    Point rouge sur le biceps : résurgence tardive de la relocalisation partielle de l'hydrotomie du 8 déc au niveau de l'épaule.
    Photo-2018-12-17-18-21-40_4052.JPG (49.64 Kio) Vu 32568 fois

    Photo-2018-12-17-18-46-13_4055.JPG
    juste après le traitement : injection dans la zone du point rouge et application du bloc de froid.
    On peut voir que le coussin hydrotomiqe est bien marqué par le froid.
    La zone au niveau du coude a été refroidie mais elle n'est pas concernée par le coussin, elle est donc bcp moins activée au niveau des capillaires.
    Photo-2018-12-17-18-46-13_4055.JPG (37.36 Kio) Vu 32568 fois

    Photo-2018-12-25-10-47-12_4071.JPG
    8 jours après le traitement, fin de l'inflammation
    Photo-2018-12-25-10-47-12_4071.JPG (47.4 Kio) Vu 32568 fois

    Ce point rouge dans le biceps montre que la dose de ml dans l'épaule était substantielle et que la relocalisation était également très forte.
    Le détox cryo-saline est donc très efficace, il faut la modérée par une application relative du froid.
    j'en tire la conclusion provisoire que : dès que le coussin hydrotomique devient rouge, il ne faut pas insister sur le froid.
    Cependant, le retour à la normale après l'inflammation du point rouge montre que les cellules très atteintes ne franchissement pas un point de non-retour.
    En dépit que la zone eut été très inflammée, la peau revient à un état presque normal.
    Cela montre que les cellules très intoxiquées peuvent retrouver un état sain après une désintoxication.

    14 Janv.
    Mini-blessure
      J'ai refait une demi-douzaine de séances cryo-salines à l'épaule.
      Je laisse 3 à 7 jours d'intervalle entre 2 séances.
      Il y a comme la sensation d'un bleu après une injection suivi de l'application du froid.
      Cette sensation se dissipe sous 3 jours.
      Cela veut dire que le muscle est un peu blessé après la sortie des ml.
      Je pense que les ml détachent les cellules les unes des autres.
      Je dis cela car de petites blessures étaient apparues pendant les bains salés de bouche (décollement muqueuse).
      Il faut donc laisser une période de réparation après une injection.
    Sac de glaçon.
      Pour augmenter le froid, j'ai abandonné les blocs de concentration de froid et j'applique des glaçons dans un sac.
      J'achète un sac de glaçons chez le caviste.
      Le sac fait comme un coussin qui épouse bien les reliefs, articulation, cou, épaule, omoplate.
      Toute une zone élargie devient rouge tomate.
      je trouve que plus la zone d'application du froid est grande, plus la ventilation des ml est large.
      Les résultats sont meilleurs.
      J'ai de bons retours à l'épaule, les sensations se dissipent fortement.
      Il n'ont jamais été aussi bas.
      Avec de la persévérance, je sens que je vais résoudre ce problème prochainement.
      Je trouve aussi que les douches froides contribuent à la diffusion des ml après une injection.
      Mais elles ne semblent efficaces que quand la concentration de ml est passée sous un plafond.
25 janv. Bleus
    À chaque fois que je fais une injection que je recouvre avec des glaçons, j'ai ensuite la sensation d'un bleu pendant 4 jours.
    y'a pas vraiment la couleur caractéristique d'un bleu, y'a parfois quelques "reflets" jaunes-bleus de fin de bleu et surtout y'a juste la sensation de chaud quand on touche la zone.
    je pense que les tissus sont blessés par cette technique, il faut donc y aller molo sur le froid.
    Le bains de bouche au sel avaient également légèrement blessé (petites plaques pelées et résorbées en 3 jours) les muqueuses lors de la sortie des ml.
    C'est bien la sortie des ml qui avait blessé la muqueuse et non le sel car je peux recommencer ces bains et je n'ai plus de pelures.
    A la prochaine séance d'injection, il faudrait que j'essai cette methode sur une zone non intoxiquée pour voir si cette sensation de bleu apparaissait ou pas.
    ...réponse ici, en attente de la séance.


Plan ordonnancé pan-détox hyper-circulant & oxygénant

MessagePosté: Mar 18 Déc 2018 15:16
de Sophocle
Je place ici mon nouveau petit rituel de détox
    - majoritairement sur le solvant aqueux
    - le plus intégral possible
    - le plus routinier possible
    - avec des fenêtres thérapeutiques pour laisser les émonctoires souffler
    - avec la justification de l'ordonnancement des actions
    - de façon à foisonner à chaque échelle successive et intermédiaire du corps
    - de la cellule ordinaire (hors snc) jusqu'à l'élimination définitive
    Chaque point n'est pas indispensable, mais la méthode Wim Hof semble être à elle seule très prometteuse à elle-seule.
    Il est préférable de réaliser ces application à jeun, quand le ventre est vide.
    Le mieux, c'est juste avant le repas du midi tout en ayant pas mangé le matin.

Pan-détox
  1. Dmsa, 1 gél
      Les actions suivantes vont mobiliser les ml, le Dmsa va donc fixer les ml dans la circulation systémique (extra, lymphe, sang).
      Pour favoriser la détox, les aliments acidifants vont aider à la mobiliser des cations, et donc des métaux-lourds (Pb2+, Hg2+, As2+,...)
  2. Hyper-respiration (méthode Wim Hof)
      Alcalanisation du sang
      Libération des acides de l'intra vers l'extra-cellulaire
      Maxi-oxygénation des tissus
  3. Crème déshydratante et chélatrice : sel & Ala (facultatif)
      (Brossage préalable de la peau : préparation pour une meilleure imbibition)
      huile : levée des toxines huileuse avant passage au sauna, l'huile peut-être remplacée par du ghee
      Sel NaCl (hydrosoluble) :
      déshydratation de tissus
      reminéralisation de l'extra (le sauna déminéralise)
      le NaCl compose 80% des ions de l'extra.
      Ala (liposoluble) : Fixation des ml dans les couches huileuses de la peau
      Préparation sauna : l'huile va ouvrir les pores et augmenter la transpiration dans le sauna
  4. Sauna
      Transpiration, élimination de la lymphe et de ses ions
      15min env., Sec ou hydraté
      Le sauna n'élimine pas tous les ions non-physiologiques,
      Préparation corporelle et psychologique à la douche froide
      Il est plus facile de prendre une douche froide après un sauna que de but en blanc
  5. Douche froide / bain froid (méthode Wim Hof)
      Y aller par paliers, sans forcer, douches puis bains, 15° puis 9° jusqu'à plus bas.
      5 min, puis, 10, 15, ... jusqu'à 30 min.
      Quand je force, j'ai un léger étourdissement au cerveau, il y a donc un véritable effet sur la vascularisation cérébrale
      Hyper-circulation des capillaires
      Activation de 80% du sang
      recyclage des toxines depuis les tissus profonds vers la circulation systémique
      Maxi-oxygénation des tissus
  6. Douches alternées, 42°, 17°, 45°, 10°
      Les douches alternées procurent une relaxation durable.
      Les liquides du corps sont hyper-activés.
      Les minéraux sont donc brassés à grandes eaux.
  7. Marche rapide 1h
      Hyper-circulation systémique
      recyclage des toxines vers les émonctoires
      Maxi-oxygénation des émonctoires
    • Remarques
        Les actions précédentes sont enchainées dans une même foulée, mais il peut y avoir une petite pause entre deux actions physiques.
        D'ailleurs, ce petite rituel ressemble un peu à une préparation sportive.
        L'hydratation se fait selon l'humeur mais la déshydratation systémique (ne pas boire) n'est pas recommandée.
        Aucune de ces actions n'a besoin d' (/ne doit) être forcée.
        L'endurance en intensité et en durée de chaque l'action se conforte naturellement peu-à-peu à la pratique.
        Pour cela, il n'y a rien de mieux que les explications de T. Casasnovas sur la loi d'hormèse.
        Je n'applique pas scrupuleusement chaque point de la liste à chaque séance mais j'essaie de conserver cet ordonnancement.
        les points sautés varient de jour en jour pour faire des fenêtres thérapeutiques.
        Il y a des points que je saute volontiers, par ex : la crème, ou le sauna après une mauvaise nuit pour conserver les minéraux, ou autre.
        Je prends des légumes aux repas (50% assiette) pour fixer les toxines dans les intestins, et pour entretenir la durabilité de ce plan détox.
        Je rappelle que mon objectif est d'éliminer les sensations éternelles à l'épaule et d'éliminer des résidus persistants de picotements suite aux déshydratations.
          Par précaution, j'ai précisé que le snc n'était pas concerné, mais cela reste à vérifier.
          Chez moi, ce n'est pas trop le cas.
          Mais j'ai trouvé des témoignages sur Régénère, où des bains froids, entre-autre, ont aidé à la régularisation du snc.
          Le passage de la tête sous l'eau froide peut augmenter la circulation crânienne.
  8. Émonctoires
      De préférence, les émonctoires (intestins, reins, peau, poumons, foie) doivent être fonctionnels pour finaliser l'élimination.
  9. Reminéralisation
      Cure de raisin, légumes, jus, ...
  10. Tummo / respiration profonde / Concentration [img]kator/smiley252.gif[/img]
      Je donne ici un Tummo maison car je n'ai pas vraiment trouvé de détails sur ce que Wim Hof entend par concentration.
      il s'agit d'une mise en place de la respiration profonde qui va relier les actions physiques entre-elles.
      Tummo: Attention+focalisation+respiration+concentration


    Concordance des temps
      Je mets en relation les thermes romains (wiki) et les stages de Regenere (youtube).
      On peut voir que ces stages et que ces thermes sont fondés sur les mêmes pratiques.
      Chez les romains, les bains froids ("Frigidarium") et les bains chauds faisaient parti du même équipement public.
      Le thermes de l'antiquité étaient également équipés de bains les plus froids possible (position au nord,...) en sus des bains chauds.
      Chez Regenere, on peut voir des saunas, des mini-psicines chaudes, froides, hyper-thermiques et à 3 degrés Celsius.
      Transpiration, sur-circulation, oxygénation, recyclage, ...
      Tout cela était donc déjà considéré comme un optimum, redoutablement efficace et indépassable pour qu'il soit rendu accessible à tous.
    Remarque systémique importante [img]kator/smiley177.gif[/img] [img]kator/smiley177.gif[/img] [img]kator/smiley177.gif[/img]
      Au regard des effets secondaire des déshydratations, ce petit rituel devrait être appliqué en première intention avant les déshydrations.
      Si elle ne donnait pas de résultats sur le cerveau, les déshydratations devraient être alors envisagées mais pas avant.
      Si les douches froides donnaient des résultats sur le cerveau, la déshydratation ne devrait pas être envisagée même si elle est plus rapide.
      Cependant, ce petit rituel devrait être maintenu pendant la période de déshydratations en résolution des effets secondaires des déshydratations.

    Minimum syndical
      Quand j'ai envie de faire le minimum, je squeeze pas mal de points, et, je ne prends juste une gélule de dmsa et une douche froide (précédée d'une douche chaude).
      Au moment présent, c'est cela qui fait faire des progrès.
      Les progrès sont lents, ils se sentent en deux semaines après avoir pris des douches froides quotidiennes.
      C'est trop lent pour percevoir une amélioration d'une douche à l'autre, mais ça se sent quand même à moyen terme.



Édit 1 : ajout de l'hyper-respiration pour compléter la méthode Wim Hof.

Shakespeare et les médecins français.

MessagePosté: Mar 1 Jan 2019 13:31
de Sophocle
En littérature, il n’y a pas plus chats noirs que les médecins français.
Mais qu’ont donc fait les médecins français pour mériter tant de railleries de la part des grands auteurs ?
Même le maître des maîtres, d’outre-manche, se jette dans la mêlée.

Dans « Tout est bien qui finit bien »,
Shakespeare met en scène une intrigue secondaire avec le roi de France malade et mal soigné par ses médecins.
Il s’agit certes que d’une intrigue secondaire.
Cependant, Shakespeare s’appui fortement sur cette intrigue-ci pour installer son intrigue principale.
Pour résumer cette intrigue secondaire : devant la prétendue condamnation du roi par ses médecins, Hélène propose ses services.
Voici, ci-après, quelques extraits de l’intrigue dont la longueur occupe un bon tiers de la pièce.


La contesse : Y a-t-il espoir que le roi se rétablisse ?
Lafeu : Il a congédié ses médecins, madame, après avoir, sous leur direction, épuisé le temps en espérance, sans recueillir de leurs soins d’autre avantage que la perte de toute espérance avec le temps.

Le roi : Les autres médecins m’ont épuisé à force de remèdes… Désormais la nature et la maladie peuvent se débattre à leur aise.

La contesse : Mais, Hélène, si vous offriez au roi vos secours supposés, croyez-vous qu’il les accepterait ? Lui et ses médecins sont d’accord pour penser, lui, qu’ils ne peuvent rien à son mal, eux, qu’ils n’y peuvent rien. Quelle confiance auraient-ils dans une pauvre jeune fille ignorante, quand déjà toute l’école, au bout de sa science, a abandonné le danger à lui-même.



La suite,
    on la connaît,
      au nez et à la barbe de ses médecins,
        le roi sera secouru par Hélène.

Avec Shakespeare, les médecins français essuient une triple défaite,
  • l’une par leur impuissance,
  • une deuxième par un épuisement du malade à cause de remèdes inefficaces,
  • et enfin, l’autre par la guérison rapide et extérieure aux médecins.
Shakespeare inflige un soufflet digne du Cid.

Il ne s’agit, certes, que d’une intrigue secondaire qui ne revêt donc pas un discours absolu.
Cette intrigue n’est qu’une couleur d’ambiance engluée dans du réel pour préparer le terrain vers l’intrigue poétique et principale.
Mais chez Shakespeare, il y a les messages suivants :
  • on a vraiment tord de prendre la parole des médecins français pour valable,
  • la médecine du peuple prend le relai là où l'imagination des médecins est en panne.

Que les médecins français qui me lisent sachent que je ressens une grande jouissance à l'idée que le plus grand auteur de tout les temps les prenne pour des crétins. Par voie de conséquence, le monde entier prend donc les médecins français pour des crétins. Cela est d'un infini comique. Il y a donc quand-même une justice dans ce bas monde. [img]smile/mdr250.gif[/img] [img]smile/mdr250.gif[/img] [img]smile/mdr250.gif[/img] . Dans toute son œuvre, Shakespeare ne dit du mal de personne, sauf des médecins français. Mais il ne faut absolument pas y voir un anti-francisme. Même si dans Henri V, les soldats français se prennent la pâtée par les archers anglais, Shakespeare désigne la France comme le centre du monde car, dans le Roi Lear, le roi de France choisi Cordélia comme reine de France parce qu'elle refuse d'être mariée pour une dote.

Édit1. Polémique ! [img]kator/smiley252.gif[/img]
    Le texte de la pièce ne précise pas comment le roi est guéri.
    Des critiques disent donc qu'Hélène a guéri le roi par de la magie.
    Or, il n'est jamais fait mention de magie dans cette pièce.
    Il est vrai qu'il y a de la magie dans certaines pièces de Shakespeare.
    Quand il y a de la magie chez Shakespeare, il y en a beaucoup ou elle est clairement annoncée.
    Dans Le songe d'une nuit d'été, le peuple (fées, lutins,...) de la forêt accompagne toute la pièce.
    Dans la Tempête, le magicien qui jette son bâton n'est autre que Shakespeare qui annonce qu'il tire sa révérence en posant sa plume.
    La Tempête est la dernière pièce que Shakespeare ait écrit seul.
    Dans Henri VI, il n'y a qu'une petite scène bien circonscrire et sans vraiment d'enjeu sur le scénario.
    Mais la remarque de ces critiques sur Tout est bien qui finit bien ressemble à un réflexe d'interprétation.
    Même si on trouve des résolution d'une pièce à l'autre chez Shakespeare, de nombreuses pièces forment chacune un absolu en elle-même.
    Les autres pièces ne doivent pas nécessairement imposer un cadre d'élucidation.
    Si Shakespeare ne dit pas, me semble-t-til, comment le patient a été guéri, c'est parce qu'il ne veut pas que l'effet de drame se dégonfle.
    Le pression dramatique est maintenue en dépit de la résolution de la maladie.
    Le fait de ne pas révéler le mode de résolution fait réfléchir longuement sur tout le déroulement de l'intrigue.
    Il faut ressasser l'intrigue, peser et re-peser les intervenants et leurs paroles.
    Il faut chercher qui dit quoi ou qui ne fait pas ce qu'il a à faire.
    Il ne faut pas s'arrêter à une lecture immédiate du texte.
    La privation de l'annonce de la résolution de la guérison du roi fait faire un immense travail réflexif au spectateur sur le sujet.
    Par dépit, ce long travail se suspend par le trop de longueur, mais quand on prend le temps de réfléchir, j'y vois que Shakespeare voulait simplement me faire réfléchir.
    J'apprends à détecter les petites significations noyées dans la masse qui renversent toute une signification qu'une lecture rapide prive.
    Il faut donc mentalement reconstruire la pièce par ce qui dit entre les lignes, et surtout par ce qui n'est pas dit et qui aurait dû être dit par certains personnages.

    Les critiques me sont souvent utiles mais elles me doivent être convaincantes.
    De nombreuses critiques résolvent certes des interrogations avec beaucoup de congruence.
    Mais parfois, il y a des non sens grossiers.
    De plus, il y a beaucoup de récupération, et donc d'interprétations orientées selon un contexte politique d'une époque.
    Les interprétations se transmettent donc de siècles en siècles.
    Par exemple, on ne connaît vraiment pas l'intériorité de Molière.
    Molière n'a absolument jamais exprimé son intériorité.
    Pourtant combien de fois ai-je entendu des critiques et des lecteurs du dimanche s'avancer à dire sans preuve qu'il serait athée (par Dom Juan et Tartuffe).
    Par contre, en exclusivité, j'annonce ici que sa vraie intériorité est une garçonnière.
    Le fait d'afficher son intériorité est une corruption de l'intériorité.
    Quand on annonce son intériorité, on exprime un intérêt à cela.
    Victor Hugo était un grand lecteur de Molière or Hugo écrit qu'un athée n'est qu'un croyant irrité.
    Le fait de ne pas se prononcer sur sa propre intériorité est donc le témoin d'une intériorité intègre.

    Il en est de même avec la résolution de la maladie du roi dans Tout est bien qui finit bien.
    Shakespeare était un érudit.
    Quand il n'annonce pas quelque-chose qui est attendu, c'est qu'il ne voulait pas qu'il y ait de débat sur la méthode de résolution et donc sur la médecine d'Hélène.


Édit2. CORIOLAN
    Je profite de ce post sur Shakespeare pour faire la pub d'une autre pièce de Shakespeare et qui est à tout-à-fait proche de la période actuelle avec des Gilets Jaunes : CORIOLAN.
    C'est une pièce sur l'orgueil du pouvoir et les manifestations du peuple à l'époque de la Rome antique et républicaine.
    Ça vaut pas le Roi Lear mais la pièce est vraiment pas mal.
    On trouve une superbe mise en scène et une superbe mise en boite sur Youtube : Coriolan.
    Il faut se dépêcher de la voir, c'est le genre de vidéo qui sera prochainement supprimée.
    Je n'ai malheureusement trouvé aucune vidéo de "Tout est bien qui finit bien".
    Shakespeare, c'est de la balle. [img]smile/thumb.gif[/img]
    Il faudrait que je fasse un post sur Shakespeare tellement il sonde magnifiquement la conscience de ses personnages.
    Il y a la folie d'Hamlet, la folie du roi Lear, la folie d'Ophélia, ce serait un point commun avec les maladies psy que je vais évoquer dans un prochain post.
    Chez Shakespeare, ce ne sont évidement pas des maladies psy, mais des métaphores de la "normalité" qui dérive.

Édit 3 : Gérard de Narbonne.
  • Cette pièce est tirée d'une nouvelle du dodécaméron ( Boccace, [url=https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Décaméron/Troisième_Journée]troisième journée[/url], Nouvelle IX).
    Dans cette nouvelle et chez Shakespeare, on ne sait pas si la magie intervient ou si elle n'intervient pas.
    Même si des plantes sont évoquées, cela n'est pas vraiment le sujet ; les discussions des critiques sur ce sujet sont de la perte de temps.
    Gérard de Narbonne est présenté comme le père de Giletta de Narbonne ; Giletta prend le prénom d'Hélène dans la pièce de Shakespeare.
    Elle tient son savoir médical de son père, et ce dernier était un fameux médecin ; chez Shakespeare, le roi connaissait et appréciait Gérard de Narbonne.
    Pour comprendre ce que le message de Shakespeare, il faut comparer les sources à la pièce.
    Les nouveautés donnent le sujet sur lequel l'auteur voulait attirer l'attention.
    Chez Shakespeare, la réputation de Gérard de Narbonne s'étendait à un territoire bien plus grand que le duché où il exerçait.
    La chute de la pièce de Shakespeare est très frustrante.
    Les mots prononcés par le héros donnent deux interprétations opposées.
    On ne peut donc pas trancher sur ses intentions.
    Il me semble donc que ce héros n'est pas le centre de la pièce.
    Si tel était le cas, Hélène serait le centre de la pièce car elle est déterminée dans l'adversité.
  • Ce Gérard de Norbonne m'intrigue beaucoup.
    Mais, en dépit de recherches superficielles, je ne trouve aucune information sur ce personnage...
    En tout cas, chez Boccace et chez Shakespeare, il est la résolution de la médecine française au dépends d'elle-même.





Revue générale, suite, mises-à-jour, compléments

MessagePosté: Mer 2 Jan 2019 15:26
de Sophocle
    Dans quelques posts suivants, je vais établir une petite suite à la revue générale commencée au début de la page 5.
    La revue de la page 5 a été rédigée en juin 2017, et elle était majoritairement établie à partir de prises notes des cours du Collège de France.
    Depuis 2017, de nouveaux cours ont eu lieu.
    Je vais donc poursuivre cette revue pour rendre conte des nouveautés tout en continuant à la compléter avec des recherches extérieures au Collège de France.
    Cette mixité donne du volume avec des exemples concrets.
    Il est bien beau de se plonger dans les études, mais il faut aussi des applications pratiques.
    Les cours des sciences du vivant du Collège de France sont magnifiques, mais ils sont très orientés pour un public de laboratoires expérimentaux.
    Or la devise du Collège de France est : "Qui enseigne tout".
    Il est certes difficile de tout enseigner, on ne peut donc pas reprocher au Collège de France de ne pas tout enseigner, il s'agit là d'une posture.
    Mais les cours n'enseignent pas vraiment comment un patient peut se sauver de pathologies chroniques alors que des solutions simples existent et que les traitements médicaux pour les maladies dégénératives ne sont que des caches-misères.
    Dans les cours du Collège de France, il y a certes des petites touches de naturopathie par-ci par-là, par ex sur le jeûne, mais elles sont au milieu de centaines d'heures de cours.
    De plus, elles sont sans applications.
    Je désespère qu'il manque une chaire de naturopathie en couplage avec les études sur les pathologies, cancers, alzheimer, parkingson...
    Y'a même de quoi faire des cours de littérature avec Artaud, Nerval, ou de peinture avec Van Gogh...
    Je sais bien que ce discours est plein de bonnes intentions ridicules. [img]smile/tedhingue2.gif[/img] [img]smile/tedhingue2.gif[/img] [img]smile/tedhingue2.gif[/img]
    C'est pour cela que je poursuis cette revue générale. [img]smile/xsgrin.gif[/img] [img]smile/xsgrin.gif[/img] [img]smile/xsgrin.gif[/img]


    Rappel des thèmes de la page 5 :
  1. Préambule
  2. le système immunitaire
  3. Longévité cérébrale
  4. Cognition
  5. Littérature
  6. Les astrocytes
  7. L'épigénétique
  8. Oncologie
  9. Les bactéries

    Sujets de la page 13 :
  10. Épigénétique, environnement et biodiversité (2018-19), Éléments transposables (2017-18), Édith Heard, Collège de France,
  11. Pathologies neuro et psy, Alain prochiantz, Collège de France, 2018-19
  12. Mécanique de la morphogénèse, Thomas Lecuit, Collège de France 2017-19
  13. Wim Hof Alias "Iceman", la méthode.
  14. La folie chez Shakespeare.
  15. Essai d'Antonin Artaud sur Vincent Van Gogh
  16. Van Gogh, Edgar Poe, toute une époque intoxiquée...
  17. Éloquence de Vincent van Gogh

Épigénétique, éléments transposables, éléments répétés.

MessagePosté: Jeu 3 Jan 2019 16:39
de Sophocle
Je place ici une petite synthèse des cours d'É. Heard sur les éléments transposables en génétique, cours du Collège de France, 2017.
Ce post est la suite du post sur L'épigénétique (Page 5).
En préalable du post suivant, ce cours donne quelques notions sur la dynamique des modifications du génome par les éléments transposables.

Synthèse :
    Le génome est presque stable. Cependant, il existe une petite instabilité routinière par des éléments transposables. Ces éléments sautent dans le génome et ils se recopient. Ces éléments composent 45% du génome mais ils sont stables et (presque) neutres. La cellule contrôle ces éléments en les réprimants par de la méthylation (épigénétique). Quand le transposon saute, il se atterrit au voisinage d'un gène. Ainsi, il influe sur l'expression du gène. L'expression du gène peut être activée, désactivée, modifiée. Quand l'effet est bénéfique, la cellule ne réprime pas l'élément qui a sauté. Sinon, elle réprime.
    En contexte stressant (ex : sécheresse), la cellule va chercher à évoluer en réactivant les éléments transposés réprimés ou en augmentant la transposition. Il s'agit d'une finesse de réglages, la cellule conforte et consolide son potentiel d'expression et d'adaptation. Cependant, des maladies peuvent apparaitre quand les rythmes sont trop élevés.


(Copie de mes notes)
L'Adn ne change pas vraiment.
Le génome est +/- stable.
L'identité de la cellule dépend des gènes exprimés ou réprimés.
Les jumeaux sont presque identiques à la naissance, mais des différences génétiques et épigénétiques à 50 ans.
Les éléments transposables peuvent bouger le génome, et activer/désactiver la machinerie épigénétique.
Adn changé et expression changée : parasites ou protagonistes ?
Des éléments transposables fluides, d'autres des reliques, une régulation des éléments transposables.
Les reliques ont eu un rôle dans l'évolution, les parasites transposables sont contrôles et régulés.
Impact sur la stabilité, des stratégies de défense de la cellule avec l'épigénétique.
Une adaptation salvatrice à l'environnement mais des cas de maladies à cause de la transposition (cancers,...).
Transmission à la génération suivante, mais des cycles réversibles par des stress extérieurs (climat).
Reconnaissance par la cellule de l'activité de séquences d'adn, réponse : répression ou réactivation.
De multiples collages de transposons, multiplication, amplification.
Un impact souvent non-gênant.
Des éléments autonomes : auto-activation, mais des éléments transposable non-auto-activables.
2% de l'adn codant, 98% non-codant dont une partie régule l'expression des gènes codants.
La machinerie épigénétique est attirée pour contrôler le transposon.
Finesse de la régulation génique.
Les gènes sauteurs sont régulateurs du développement (ex: tâches sur le pelage).
Le LINE (long transposon) inhibe, il influence vers le silence (Hétérochromatine).
La transposant casse le double brin. Réparation.
Correction par une copie du 2ème brin sur le premier brin (lors de la division, donc pas dans le cerveau car peu de division)
De la mobilité sans expression.
Des phases d'expression et de répression au cours de l'évolution.
Un transposon est capable de faire exprimer un gène de façon pertinente.
Les effets avantageux sont sélectionnés.
Des effets à long terme.
Des stratégies de l'organisme pour réguler.
Des chocs géniques pour ré-activer qui active la répression.
l'adn et l'arn sont capables de reconnaître les éléments mobiles et de les réprimer.
La méthylation réprime l'expression du gène.
Les régions voisines du gènes sont les cibles des éléments mobiles : modification de l'expression du gène.
Le stress (sècheresse, ...) fait évoluer, adaptation, mais éviter trop de transformation.
Le stress réveille l'instabilité.
(45% du génome sont des éléments répétés et transposés, majoritairement stables et neutres)


Pathologies neuro, Alain Prochiantz, Cdf 18-19.

MessagePosté: Ven 4 Jan 2019 13:16
de Sophocle

Ce post fait suite au post sur la "La longévité cérébrale" de la revue de la page 5.
Il s'agit de cours du même professeur du Collège de France, Alain Prochiantz.
Titre du cours : Données récentes sur l'étiologie de quelques pathologies neurologiques et psychiatriques.
Le contenu de ce cours prolonge le post précédent.
Ce post n'est pas vraiment un résumé exhaustif de ce cours, ce ne sont que des notes choisies à partir desquelles je ferai un petit commentaire sur le Collège de France.

Bombe atomique à retardement
    Depuis de nombreuses années, Alain Prochiantz est l'auteur de nombreuses conférences au Collège de France qui décortiquent le développement du cerveau.
    Aussi perdue soit-elle dans le flux de centaines ou de milliers de conférences, cette récente série de conférence est une bombe à retardement doublée de séries de mines dérivantes.
    Déjà, il faut noter que cette série de conférences est la dernière série de cette chaire.
    Comme tout professeur qui a atteint un certain âge, Alain Prochiantz certes a pris sa retraite du Collège de France, mais il l'a prise à l'issue d'une série de conf. dans lesquelles il annonce les causes des maladies dégénératives.
    Selon les statuts du Collège de France, cette retraite était programmée au regard de l'âge du titulaire.
    Contrairement à Ernest Renan, il n'était donc pas possible de l'exclure d'une chaire attribuée à vie.
    Or, le contenu de ces conférences pointe la vacuité des pratiques médicales conventionnelles et, de plus, il égratigne quelques chaires du Collège de France.
    Par exemple, les chaires d'oncologie et d'épigénétique glosent abondamment sur les cancers et sur l'adn sans jamais aborder ni l'absence de lien entre l'adn et entre le cancer, et sans jamais aborder les causes des maladies dégénératives (dont le cancer).
    En dépit que les conférences sur l'adn et sur le cancer sont abondantes au Collège de France, Alain Prochiantz déclare dans cette dernière série de conf. que l'adn n'est pas lié au maladie dégénératives.
    De plus, il dresse la liste des causes majoritairement exogènes aux maladies dégénératives.
    Seule la mitochondrie serait une cause interne, mais sa réparation ne peut pas être obtenue autrement que par un mini-jeûne de trois jours et par des bains froids.
    Cette petite série de conférence est donc un coup de pied de l'âne dans le système.
    Alain Prochiantz n'aborde certes pas les remèdes, mais faute de réussite de la médecine conventionnelle, les résultats des médecines traditionnelles demeurent éclatantes et exclusives.
    Avec ces conférences, Alain Prochantz sera certes donc peut-être à la médecine conventionnelle ce que Ernest Renan a été à la religion d'état.
    Mais avec ces conférences, un malade peut désormais planifier le cap de ses traitements.

Causes et traitement des causes
    Dans ce cours, les causes des maladies dégénératives sont données :
    Métaux-lourds, pesticides, cem, environnement, mitochondrie.
    Mais il n'existe pas de gène.
    Pour traiter les maladies dégénératives, il faut éliminer les causes. [img]images/icones/icon8.gif[/img]
    Tout mon topic tente d'éliminer les causes, chélations, exposition au froid, Pancha-karma, régime sans sucre, ...

Maladies chroniques et comorbidités
  • La dégénérescence est une maladie chronique.
    Et, la maladie chronique est l'étape préalable à la maladie dégénérescente.
    Mais Alzheimer peut s'installer sans symptômes.
    Quand les symptômes d'Alzheimer apparaissent, il est trop tard.
    Il faut donc traiter avant les symptômes.
    Mais il faut quand-même traiter les causes pour ne pas aggraver la situation.
    Et, la regénérescence du cerveau avance de quelques pour-cent par an.
  • Les maladies chroniques peuvent revêtir de nombreuses formes, diabète, obésité, hypertension, plaques coronariennes, ...
    Ces maladies chroniques provoquent des comorbidités en cas d'infection.




(Copies de mes notes brutes.)
Robustesse et instabilité dans le vivant.
    Chez les souris, les bébés qui ont fait l'objet d'un stress post-natal (ex : perdre leur mère) souffrent d'un manque de sociabilité lorsqu'elles sont adultes.
    Le stress post-natal a donc un effet durable sur l'individu adulte.
    Amour maternel : instabilité constructive du génome.
    On ne trouve pas de souris qui s'occupe peu ou mal de ses petits quand on les lui retire 3h par jour.
    (Aparté : C'est drôle, quand le cours porte sur des études comportementales des souris, on se croirait dans les fables de La Fontaine.)
    Il y a pas ou peu de neuro-génèse chez les individus qui ont subi un stress post-natal.
    Plus il y a du soin maternel, moins il y a de transposition dans le génome.
    Le soin change la rétro-inscription, le manque de soins baisse la méthylation des éléments mobiles (méthylation = répression de l'expression, à nuancer)
    Une sur-expression pour toujours.
    Les éléments mobiles vont modifier l'expression des gènes secondaires qui vont influencer les comportements.

Quelques facettes de l'instabilité génétique.
    Les anti-dépresseurs augmentent la neuro-génése, pas d'effet si la neuro-génèse était bloquée.
    Il faut 3 semaines pour constater les prémisses (le temps de la neuro-génèse).
    Le stress post-natal coupe la neuro-génèse.
    La neuro-génèse atténue le stress et permet la résilience.
    Les maladies psy sont précoces, autisme, ...
    Anomalies de la période critique (période où le neurone se programme avant de fixer ses fonctionnalités)
    Des mécanismes sensoriels pour des fonctions psychologiques.
    Si des gènes étaient activés (otx2) : compensation de la perte de la mère.
    Plus il y a de soin maternel, moins il y a de transposition: le soin baisse la rétro-inscription.
    Le manque de soin baisse la méthylation, il y a expression des éléments mobiles.
    Les maladies neuro-dégénratices sont tardives, Alzheimer...
    Le mozaïsisme des gènes est variabilité dans une fourchette adaptée.
    Point commun entre maladies psy et neuro : expression des éléments mobiles au-delà d'un seuil tolérable sur le plan physiologique.
    Physiologie : une variation faible sur une longue période peut poser des problèmes, ex : mort si la température monte ou baisse de 10% sur un mois.

Modèle de maladies neurologiques.
    La maladie psy : une forme d'adaptation.
    Parkingson , une pathologie qui se réveille, substance noire qui baisse, perte équilibre, endurance, curiosité.
    Un syndrome, étiologies variées, causes variées, rien à voir avec les symptômes, idem schizophrénie.
    maladies neurologiques : il n'existe pas de gène responsable de la maladie.
    Il existe des marqueurs de l'état pathologique.
    Un peu d'alcool : un effet bénéfique sur le vieillissement car c'est un solvant.

Le vieillissement dans les maladies neuro.
    Possibilité de ré-ouvrir les période critique des neurones : rétablissement des fonctions sociales.
    Le régime basses calories : l'hétéro-chromatine se défait moins vite (méthylation ?), moins d'éléments mobiles activés dans les organes périphériques (hors cerveau)
    Avec l'âge, l'hétéro-chromatine se défait, augmentation des pathologies,
    Régime basses calories : favorables aux organes périf, mais d'avantages au cerveau.
    Le cerveau est peu atteint par une sous-nutrition pas forte.
    Éléments transposables : forte évolutivité, mutation, stress, (approprié en période de changements)
    Les non-mutés meurent.
    45% du génome sont des transposons : un stress accumulé dans l'histoire.
    Révélation d'une phénotype qui existait déjà ou nouveau type sous-jacent.

Modèle de maladies psychiatriques
    SLA : formes sporadiques (non-héréditaires).
    Facteurs environnementaux aux maladies neuro-dégénératives: tabac, trop de sport, service militaire, trauma crânien, champs électro-magnétiques, pesticides, métaux-lourds.
    Nouveaux Suspects : dysfonction mythochondriale, stress oxydatif, exito-toxicité, inflammation, ...
    Le cerveau et les axone ont une consommation très élevée d'énergie ( : problèmes à la limite).
    Stress exitateur trop important, perte de nettoyage des protéines mal conformées
    Trop de mal conformation des protéines et perte de nettoyage des mal-conformation, accumulation.
    Sur-activité : problème sur les neurones-inhibiteurs, pb recyclage glutamate.
    Augmentation de la rétrotansposition forte dans le cas de la démence.
    (Extrait du passage sur Youtube)








Selon ces conférences, il n'existe pas gène qui cause les maladies dégénératives.
Mais le régime alimentaire régule l'expression des gènes.
sucres = baisse de l'expression des gènes.
sans sucre = hausse de l'expression des gènes.


Complément
    En rapport avec la méthylation, j'ajoute ici des précisions d'É. Heard (Collège de France) au cours du 13 novembre 2018.
    La méthylation bloque la transcription des éléments transposables : le gène maître n'est plus perturbé.
    Si non-méthylation : expression du transposon, perturbation du gène maître.
    La méthylation réprime le transposon, mais elle réprime aussi le gène.
    Le transposon non-méthylé exprime le gène.

Rappels et Synthèse : modification, méthylation, activation des gènes et troubles.
    Le comportement influe durablement sur le génome et sur l'expression des gènes.
    L'expression des gènes fait l'objet d'un raffinement très subtil.
    La méthylation réprime les gènes et les transposons, mais les transposons activent aussi judicieusement les gènes.
    Les transposons peuvent activer, désactiver ou perturber des gènes.
    Il n'y a donc pas de principe général sur les transposons (bons vs pas bons).
    Si la dose limite de transposons était dépassée, la méthylation va éviter la sur-expression des transposons.
    Cela protège de troubles liés aux transposons.
    mais le gène peut être désactivé en base, on ignore s'il allait s'exprimer s'il n'y avait pas de transposon.
    Il peut donc y avoir un trouble parce que le gène ne s'exprime pas suite à la méthylation du transposon.
    Troubles : anxiété, dépression, dégénérescence.
    Les maladies neuro et psy ont un point commun : nombre et expression des éléments transposés.
    Il n'existe pas un gène qui programme la dégénérescence.
    Le mozaïsisme des gènes est une variation dans une fourchette adaptée.
    La régime alimentaire basse-calories a des effets positifs sur les organes périphériques mais il est neutre sur le cerveau.
    Cela confirme que le jeûne hydrique n'a pas vraiment de vertus pour les maladies psy et neuro.


Autre sujet.
Remarque sur le Collège de France:
[list]Dans le 4ème cours ("Le vieillissement dans les maladies neuro"), les métaux-lourds sont pointés comme des responsables des maladies neuro-dégénratives.
Mais ils sont présentés comme un facteur troublant la chromatine et les gènes et non comme une cause directe au prorata de la concentration.
La présentation du cours n'évoque que des causes de pathologies gravées dans le marbre du génome.
Ces cours donnent (à tord) l'impression que les pathologies neuro seraient irréversibles.
Sans vraiment les évoquer, les thérapies géniques semblent être l'unique remède que voudrait promouvoir l'orateur.
Il n'y aucun mot sur la résorption de ces facteurs déclenchants, ni sur leurs degrés d'implication, ni sur leurs modes d'élimination, ni sur la réversibilité des symptômes.
L'orateur est cantonné aux causes ultra-techniques qui nécessitent de mobiliser la grosse cavalerie en matière d'ingénierie.
Le black-out des remèdes physiologiques concerne donc aussi le collège de france.
Il est donc très large et il semble concerner toute la sphère institutionnelle de santé.

La méthode Wim Hof a fait l'objet de publication scientifiques quant à ses résultats sur les maladies chroniques.
Elle est donc éligible pour qu'elle soit présentée au Collège de France.

La méthode de Wim Hof, alias "Iceman".

MessagePosté: Sam 5 Jan 2019 11:28
de Sophocle

Wim Hof est un athlète qui a publié une méthode pour renforcer significativement la condition physique.
Cette méthode a été mise a l'épreuve par l'entrainement de nombreuses personnes dont des patients de maladies chroniques.
Sa méthode est simple, et elle recèle d'un ordonnancement très judicieux :
  • bains glacés,
  • Hyper-respiration,
  • & méditation.

Les bains glacés vont faire circuler le sang.
    Cela se voit à la couleur de la peau, la peau devient rouge-écrevisse.
    [img]kator/smiley191.gif[/img]
    Voir cette vidéo à 14:25 A Day With WIM HOF.
    La réponse du corps est d'activer très fortement la micro-circulation du sang pour rétablir rapidement la température physiologique.
    Les capillaires sont un organe en constante reconstruction.
    À force de répétitions de bains froids, les capillaires vont se muscler et se multiplier.
    Quand un organe est sollicité, il se renforce significativement.
    Par voie de conséquence, les tissus vont être abondamment oxygénés et désintoxiqués.
    Toute la palette physiologique va tirer des bénéfices de cette circulation du sang, système immunitaire, énergie, sommeil, récupération, ...
    C'est surtout le compartiment extra-cellulaire qui va bénéficier de cette méthode.
    Le compartiment intra-cellulaire devrait tirer profit à retardement et avec un gradient de force.
    Pour accentuer la profondeur des bénéfices jusqu'au compartiment intra-cellulaire, Wim Hof propose donc l'hyper-respiration.

Pour la Hyper-Respiration, il y a une petite vidéo explicative qui est parfaite :
    Image
    Activer les sous-titres.
    L'hyper-respiration va sur-oxygénéer le sang.
    Selon la théorie, le sang devrait s'alcaliniser.
    La réponse physiologique serait de rapidement sortir les acides des cellules vers le sang pour retrouver l'équilibre très serré du pH.
    Le contenu de la cellule se désintoxique ainsi.
    Les éléments sortis seront ensuite drainés par les bains froids.
    Il faudrait donc faire l'hyper-respiration avant le bain froid.
    L'hyper-respiration semble pertinente pour la fameuse acidose de civilisation.
    Mais pour un intoxiqué aux ml, l'intra des cellules serait plutôt en alcalose.
    Je ne sais pas trop s'il n'y a pas une contre-indication avec les ml (j'ai un post un plus haut en cours sur le sujet).
    Elle semble compatible avec moi, mais j'y quand-même y aller en douceur.
    Il n'est pas mauvais de se débarrasser de ses acides même si ça n'a peut-être pas d'effet sur les ml.
    Mais, il est possible que les cellules équilibrent à retardement leur contenu, il y aurait peut-être une libération de ml - à voir.

Méditation
    Il me semble qu'il n'y a pas vraiment d'interaction physiologique directe avec les bains glacés et l'hyper-respiration.
    La relecture mentale des exercices permet de se préparer à des exercices difficiles de façon à faciliter leur bon déroulement.
    Moi, pour méditer, je passe par l'écrit.
    Je copie-colle donc ce qui est écrit sur la méditation depuis son site internet (trad. en ligne).
    Le troisième pilier de la méthode wim hof est le fondement des deux autres: l'exposition au froid et la respiration consciente exigent de la patience et du dévouement pour être parfaitement maîtrisées. Armé de concentration et de détermination, vous êtes prêt à explorer et à maîtriser votre propre corps et votre esprit.


Page des publications scientifiques : THE SCIENCE BEHIND THE WIM HOF METHOD
On peut lire que Wim Hof parvient à neutraliser le virus de la grippe par la pensée, épatant.
Je voudrais bien voir la tête du professeur de la chair de virusologie du Collège de France lorsqu'il tombera sur cet article.



Je place, ci-après, sa méthode en détails (on trouve facilement tout ce qu'il faut savoir sur sa méthode).
Wim Hof a écrit: (traduction en ligne)
  • CHAPITRE 1 INTRODUCTION
  • CHAPITRE 2 POURQUOI LA METHODE WIM HOF?
    Qu'est-ce que la méthode Wim Hof?
    Pourquoi les gens devraient-ils le faire?
    Qui ne devrait PAS faire la méthode Wim Hof?
  • CHAPITRE 3 QUELLE EST EXACTEMENT LA MÉTHODE WIM HOF?
    Exercices de respiration
    Exposition au froid
    Esprit d'esprit / Engagement
    Qui peut bénéficier de la méthode Wim Hof?
    Affections atténuantes Atteindre une performance optimale
    Reconnexion avec la nature Preuve scientifique
  • CHAPITRE 4 INSTRUCTIONS POUR LA METHODE WIM HOF: CASSES
    Comment pratiquer la méthode Wim Hof Respiration
    Comment commencer avec une exposition au froid
    Averses de pluie
  • CHAPITRE 5 LA COMMUNAUTÉ DE LA MÉTHODE WIM HOF


  • CHAPITRE 1 INTRODUCTION
    C'est l'hiver, l'air est glacial et les lacs sont couverts de glace. La plupart des gens sont au chaud et au sec dans le confort de leur maison, mais un homme ne le fait pas. Au lieu de cela, il coupe à travers la glace pour pouvoir sauter dans l’eau glacée. Il n'est pas fou. Il est juste, "The Iceman".
    En grandissant, Wim Hof n'était que votre Hollandais moyen curieux. Il n'a pas passé beaucoup de temps dans le froid - en fait, il l'a détesté. Au lieu de cela, il a passé la majeure partie de son temps à poser de nombreuses grandes questions sur la vie. Parce qu'il n'a jamais eu de réponses satisfaisantes, il s'est souvent senti perdu et confus.
    À 17 ans, tout a changé. Par une froide journée d'hiver, il s'est immergé dans l'eau froide pour la première fois. «Je me sentais perdu» a-t-il déclaré. «Puis un jour, j'ai eu l'impression que l'eau froide m'appelait. J'ai regardé l'eau stagnante et j'ai su que je devais y aller. »Dans le froid, il a senti une connexion et tout a un peu plus de sens. Le reste est de l'histoire. Ses antécédents continuent de laisser des scientifiques en échec. Voici quelques-uns des exploits qu'il a accomplis:
    • Escalader le mont Everest après la «zone de la mort» (environ 7 500 mètres) sans rien porter d'autre que des shorts et des chaussures (2007)
    • Parachever un marathon complet à des températures proches de −20 ° C (−4 ° F) au-dessus du cercle polaire en Finlande. Hof a couru toute la course sans chemise et a terminé le marathon en 5 heures et 25 minutes (2009).
    • Prendre le plus long bain de glace jamais enregistré: 1 heure 53 minutes et 12 secondes, ce qui est un record du monde Guinness.
    Mais ses réalisations ne se limitent pas au froid; il a également couru un marathon dans le désert du Namib sans eau et la liste s'allonge encore et encore. Si tu penses, Wow, ce mec ressemble à une sorte de surhumain fou ou quelque chose! tu n'es pas seul. Pendant de nombreuses années, les scientifiques n’ont pas pu comprendre ce qui se passait dans l’esprit et dans le corps de The Iceman. Peut-être faisait-il partie d'une espèce di érente? Peut-être que son corps a fonctionné différemment de tous les autres? Ils l'ont qualifié de mystère scientifique et de mystère. Maintenant, après de nombreuses études, nous savons que Wim Hof n’est pas si unique. En fait, il est comme vous ou tout autre être humain. Sa vie n'a pas toujours été consumée par les courses de marathon et les records du monde. En 1995, sa femme s'est suicidée, le laissant seul avec quatre enfants. Hof était dévasté et, au milieu de son deuil et de son introspection, il retourna dans le froid et la nature pour obtenir des réponses. C'est à ce moment-là qu'il développa la technique - connue désormais sous le nom de «méthode Wim Hof» - davantage.
    La méthode Wim Hof (WHM) est accessible et conçue pour être utilisé par n'importe qui. Si Wim Hof est surhumain, sa méthode est un moyen d’enseigner aux autres à être aussi surhumains. La chose la plus impressionnante à propos de Iceman est sa capacité à apprendre aux autres à faire ce qu'ils pensaient impossible. Et c’est l’objet de la méthode Wim Hof: vous montrer comment dépasser vos limites et découvrir un nouveau terrain mental et physique. Sa méthode est utilisée par des personnes de tous les horizons - des athlètes professionnels aux travailleurs de l'entreprise, en passant par les personnes souffrant de diverses affections débilitantes. C'est comme si Superman disait: Voici comment vous fabriquez votre propre cape et une fois que vous l'avez mise, vous serez capable de faire des choses que vous n'auriez jamais imaginées auparavant. Mais au lieu d'une cape, nous avons une méthode - la méthode Wim Hof. Es-tu prêt?

  • CHAPITRE 2 POURQUOI LA METHODE WIM HOF?
    Il existe de nombreuses pratiques qui prétendent améliorer radicalement votre vie. Alors pourquoi choisir la méthode Wim Hof? Tout d'abord, parce que c'est complètement naturel et simple.
    Quelle est la méthode Wim Hof?
    Sur le papier, la méthode consiste simplement en une combinaison d'exercices de respiration, d'exposition au froid et de mentalité / engagement. Mais ceux-ci se combinent pour devenir plus que la somme de leurs parties. Les techniques de respiration vous permettent de pénétrer profondément dans votre nature intérieure. Les exercices ne prennent pas plus de 20 minutes, mais peuvent vous permettre de passer d’un état de stress à une relaxation en quelques minutes. Contrairement à la méditation, les exercices de respiration sont exigeants sur le plan physique, ce qui signifie que vous exercez beaucoup d'énergie tout en vous retrouvant dans un état de calme et de paix.
    L’exposition au froid est un moyen de puiser dans votre intérieur. Non seulement cela calme votre "esprit de singe", qui est souvent inquiétant face aux incertitudes de la vie, mais il déclenche une réponse saine au stress, permettant à votre corps de se soigner de l'intérieur.
    Les étirements et la méditation sont destinés à vous garder centrés, permettant à votre corps et à votre esprit de se réaligner afin que vous puissiez mener une vie équilibrée et épanouissante.
    Pourquoi les gens devraient le faire?
    Cette méthode est fondamentalement pour tout le monde qui veut surcharger leur force intérieure. C'est pour tous ceux qui veulent augmenter le sentiment de «se sentir en vie», améliorer leur bien-être général et se sentir plus centrés. La méthode Wim Hof présente de nombreux avantages. Et plus cette répandue méthode devient, plus nous nous rendons compte que cette méthode peut soulager de nombreux maux di érents, dont certains dont nous n’avons même jamais entendu parler! En bref, cette méthode peut vous aider à:
    • Augmentez votre énergie
    • Concentration et détermination accrues
    • Réduire les niveaux de stress
    • renouer avec la nature
    • Meilleur sommeil
    • Influencez votre système immunitaire
    • améliorer les performances sportives
    • devenir plus fort physiquement et mentalement
    • Créativité accrue
    Maintenant, vous pensez peut-être: «Cela semble trop beau pour être vrai!» Et vous avez partiellement raison. C'est assez spectaculaire. C'est pourquoi nous avons tout d'abord créé ce livre pour montrer aux gens comme vous à quel point c'est incroyable. Donc, si votre intellect remet tout cela en question, nous n’avons aucune réplique autre que «Essayez-le et voyez par vous-même». Wim dit toujours: «Le sentiment, c’est la compréhension».
    Qui ne devrait PAS faire la méthode Wim Hof?
    Autant que nous aimerions dire que cette méthode est pour tout le monde, ce n'est pas.
    Si vous pensez que cette méthode permet de guérir votre maladie, détrompez-vous. Si vous êtes à la recherche d'une pilule magique plutôt que de faire l'effort, alors ce n'est probablement pas un bon t. Cette méthode n'est pas pour ceux qui recherchent des raccourcis.
    La méthode Wim Hof ne convient pas aux femmes enceintes ou aux épileptiques. Les personnes ayant des problèmes de santé cardiovasculaire ou tout autre problème de santé (grave) devraient toujours consulter un médecin avant de commencer à utiliser la méthode Wim Hof

  • CHAPITRE 3 QUELLE EST EXACTEMENT LA MÉTHODE WIM HOF?
    La WHM repose sur trois piliers: les exercices de respiration, l'exposition au froid et l'état d'esprit / l'engagement.
    Exercices de respiration
    Les exercices de respiration ont de nombreux effets, à la fois mentaux et physiologiques. Avec les exercices de respiration WHM, votre corps consomme beaucoup d'oxygène dans un court laps de temps. Cela permet aux cellules de votre corps de produire plus d'ATP, qui sont les fournisseurs d'énergie de votre corps. Étant donné que l'oxygène joue un rôle vital dans la production d'énergie dans le corps, ces exercices respiratoires conduisent à des niveaux d'énergie globalement plus élevés.
    Cette pratique induira une réponse de stress positive. Cela signifie que votre corps passe en mode «Gt par jour», libérant de l'adrénaline et augmentant votre concentration. Induire un stresseur physique tout en restant calme et concentré en même temps vous apprend à être plus résilient dans d'autres circonstances stressantes. Les exercices de respiration induisent également une alcalose temporaire du sang (rendant votre sang plus alcalin) et augmentent le seuil de la douleur en retour.
    Sur le plan pratique, les exercices de respiration vous détendent, vous calment et vous centrent. Beaucoup de nos étudiants utilisent les exercices de respiration pour calmer leur esprit quand ils se sentent stressés. Les exercices peuvent vous aider à vous sentir plus éveillé le matin et à vous endormir la nuit.
    Exposition au froid
    Contrairement à ce que vos amis et votre famille peuvent penser, le froid peut être votre meilleur ami. Nous vivons aujourd'hui dans une société assez «confortable» par rapport à nos ancêtres. Quand nous avons chaud, nous allumons l’air. Lorsque nous avons froid, nous allumons le radiateur ou un chandail chaud. La vérité est que nous avons confondu «confortable» avec «sain».
    Une douche froide peut ne pas être confortable au début, mais elle est extrêmement saine pour le corps. S'immerger dans de l'eau froide provoque également une réaction de stress positive dans tout le corps - de la même manière que les exercices de respiration déjà décrits. Lorsque cela se produit, le corps commence à injecter des hormones «de bien-être» positives, tout en éclaircissant l'esprit, en augmentant la concentration et en vous donnant un regain d'énergie immédiat.
    En vous entraînant par le froid, vous entraînez votre système circulatoire. Lorsque ce système fonctionne correctement, le corps fonctionne simplement mieux car il est alimenté en permanence en oxygène et en énergie. Cela utilise essentiellement le système et augmente votre vitalité. Une réponse au stress induite positivement est également très saine pour vous. Cependant, comme une réponse au stress similaire à celle de fuir un lion est activée, il est également crucial d'avoir le bon état d'esprit.
    État d'esprit / engagement
    Comme n'importe quoi dans la vie, votre état d'esprit dicte votre expérience. Pour exprimer le Bouddha, «notre vie est la création de notre esprit». Shakespeare voulait dire quelque chose de similaire quand il dit: «Il n'y a rien de bon ou de mauvais, mais penser le rend ainsi."
    Pourquoi citons-nous Shakespeare et le Bouddha? Pour vous assurer que vous comprenez l'importance de la mentalité. Avec une mauvaise attitude, cette technique ne fonctionnera tout simplement pas à son plein potentiel. Par exemple, si vous ne faites pas confiance à la méthode ou à vous-même, vous arrêterez tôt pendant vos douches froides avant de donner à votre corps une chance de faire ses merveilles. Cultiver un état d’esprit «fort» et positif est un élément essentiel de notre méthode. C'est pourquoi nous avons un pilier entier dédié à cela! Lorsque vous avez un état d'esprit positif et que vous êtes pleinement engagé, cela vous aidera à approfondir vos pratiques de respiration et d'exposition au froid. Et même mieux que cela, vous pourrez prendre cet état d’esprit et l’intégrer à votre vie quotidienne: aller au travail, régler des problèmes familiaux, etc. Rappelez-vous ce que Shakespeare a dit, «penser le rend comme tel». Ce pilier de la méthode Wim Hof peut vous aider à voir la vie sous un angle positif, quoi qu'il arrive.
    Qui peut bénéficier de la méthode Wim Hof?
    Les résultats positifs ne sont pas garantis, mais la méthode Wim Hof peut vous aider dans de nombreuses conditions différentes - les innombrables témoignages l'attestent. Certains parlent de «remèdes miracles» alors que d'autres surmontent simplement leur peur du froid ou améliorent leurs performances sportives. Cette méthode peut vous être bénéfique de trois manières principales: soigner votre corps, atteindre des performances optimales et vous reconnecter avec la nature.
    Soulagement des maux
    Beaucoup de gens trouvent que la méthode Wim Hof fonctionne bien en tant que complément (ou alternative) à la médecine moderne. Ce pourrait certainement être un moyen naturel de guérir d'une variété de conditions. La liste s'allonge et comprend notamment les suivantes:
    • Augmenter la tolérance à la douleur
    • réduire l'insomnie et permettre un meilleur sommeil
    • Soulager les symptômes de dépression, de fatigue et de douleur chronique
    • Casser les mauvaises habitudes telles que la toxicomanie et les dépendances
    • Accélération du processus de récupération des os brisés et autres maux.
    • Améliorer la circulation sanguine, conduisant à plus d'énergie
    • Transformer un système immunitaire faible en un puissant et en bonne santé
    • Surmonter la peur du froid et les comportements chroniques vis-à-vis d’une exposition au froid tels que
    vers "
    • réduire les niveaux de stress et d'anxiété
    Atteindre une performance optimale
    De nombreux athlètes, instructeurs et fanatiques de la santé utilisent cette méthode pour les avantages suivants:
    • Gagner plus d’énergie dans la vie, tout en performant / entraînant
    • amélioration de la concentration, de la concentration et de la créativité
    • Meilleurs temps de récupération
    • Sensibilisation et détermination accrues
    Reconnecter avec la nature
    La méthode Wim Hof vous aide à vous connecter avec votre propre vérité personnelle en ressentant et en expérimentant la vie réelle sans foi aveugle. Cela signifie que vous pouvez expérimenter de courtes périodes de bonheur complet, de confiance, de gratitude et d'amour. Vous pouvez vous sentir reconnecté avec la nature, vous pouvez vous sentir reconnecté avec vous-même et votre être intérieur. Nous ne promouvons aucune doctrine ou texte sacré - nous ne faisons que promouvoir l’AMOUR. Cette méthode vous montrera comment puiser dans votre propre intérieur et découvrir votre propre vraie nature, quelles que soient les croyances que vous avez déjà.
    Preuve scientifique
    Si vous êtes toujours sceptique à propos de cette méthode, nous ne vous en voulons pas. Les scientifiques étaient sceptiques pendant des décennies. Mais maintenant, avec l'aide de la science, nous savons que l'homme des glaces n'est pas une anomalie.
    En 2011, sous surveillance médicale, Wim a reçu une injection d'endotoxines induites et a démontré qu'il pouvait contrôler sa réponse immunitaire autonome. Il a également augmenté son taux de cortisol et abaissé la réponse immunitaire de son corps en utilisant sa technique naturelle de respiration et de méditation. Le système immunitaire fait partie du système nerveux autonome et, selon l'avis médical de l'époque, le système nerveux autonome ne pourrait pas être activement inactif.
    En 2013, Wim a formé douze autres personnes à faire de même. Les chercheurs Matthijs Kox et Peter Pickkers ont examiné pour voir si d’autres étaient également capable de renforcer leur système immunitaire et leur système nerveux autonome en appliquant la méthode de Wim Hof. Après seulement quatre jours de formation en personne, douze autres sujets de test ont été soumis à une observation scientifique pour mettre à l'essai la méthode Wim Hof. Les résultats sanguins du groupe formé par Wim Hof ont démontré sans équivoque que le système nerveux autonome et le système immunitaire peuvent être inactivés. Les résultats ont prouvé que Wim Hof n'est pas un super humain avec des gènes extraordinaires. Ses stagiaires ont pu accomplir le même exploit en contrôlant leur système nerveux autonome et le fait qu’ils n’aient besoin que de quatre jours de préparation a laissé les scientifiques dans un état d’étonnement et de crainte!
    Wim Hof est également mentionné dans un manuel universitaire dans un chapitre intitulé «Testing the Iceman», où ils utilisent son histoire comme étude de cas. À ce jour, de nombreuses études scientifiques sont en cours, alors que de nouvelles découvertes continuent à se dévoiler. Dans la dernière étude publiée par la Wayne State University, il était indiqué ce qui suit: «Ils suggèrent également la possibilité impérieuse que la GDL permette aux praticiens de développer un niveau de contrôle plus élevé sur les composants clés du système autonome, avec des implications pour les interventions de style de vie susceptibles d'améliorer syndrome clinique multiple. »Si vous souhaitez entrer dans le vif du sujet, veuillez trouver quelques liens utiles ici: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24799686 https://www.wimhofmethod.com /science

  • CHAPITRE 4 INSTRUCTIONS DÉTAILLÉES
    Avertissement - message important, veuillez lire attentivement:
    L'exercice de respiration a un effet profond et doit être pratiqué de la manière dont il est expliqué. Faites toujours l'exercice de respiration dans un environnement sûr (par exemple, assis sur un canapé) et sans force. Ne pratiquez jamais les exercices avant ou pendant la plongée, la conduite, la natation, le bain ou tout autre environnement / lieu où, en cas d'évanouissement, une blessure grave pourrait survenir. La respiration de Wim Hof peut provoquer des picotements et / ou des vertiges. Il y a une très petite chance de s'évanouir et de perdre conscience, si cela se produit, cela signifie que vous êtes allé trop loin. Faites un pas en arrière la prochaine fois.
    Comment faire la respiration de Wim Hof
    Étape 1: Soyez à l'aise
    Trouvez un endroit confortable pour faire vos exercices de respiration où vous ne serez pas dérangé. Moins il y a de distractions, mieux c'est. Vous pouvez modifier les positions tout au long de l'exercice. La manière de commencer n'a donc pas d'importance. Nous vous recommandons de commencer par vous asseoir ou vous allonger sur le dos. NE PAS effectuer ces exercices en conduisant ou en se levant!
    Étape 2: Faites 30 à 40 respirations (jusqu'à ce que vous vous sentiez chargé)
    Une fois que vous êtes à l'aise, vous pouvez commencer à inspirer et à expirer 30 fois. Le nombre de respirations nécessaires avant la rétention varie d'une personne à l'autre. 30 est une référence commune, mais il est préférable de faire tout ce qui est nécessaire pour se sentir léger ou fourmillement dans la tête et le corps. Respirez profondément à allure régulière, par la bouche ou par le nez. Lorsque vous inspirez, vous devriez sentir votre ventre se soulever et, lors de l’expiration, vous devriez sentir votre ventre s’effondrer. Lorsque vous expirez passivement, ne forcez pas l'air et ne vous retenez pas activement. Laissez simplement l'air s'échapper en relâchant votre torse et votre diaphragme. Plus vous êtes détendu, plus l'expiration est efficace. Vous pouvez avoir l’impression d’hyperventiler, mais vous gardez toujours le contrôle. Lorsque vous le faites, vous pouvez également ressentir des picotements ou une sensation de tête légère dans tout votre corps. Ceci est tout à fait normal, mais rappelez-vous que si vous commencez à vous sentir étourdi ou si vous êtes étourdi, vous devriez arrêter. La respiration devrait être lisse et circulaire. Ne vous arrêtez pas et ne commencez pas, laissez-le se dérouler naturellement, au rythme de votre rythme. Ensuite, quand vous êtes prêt ...
    Étape 3: retenez votre souffle
    Après 30 à 40 respirations profondes, expirez et retenez votre respiration aussi longtemps que vous le pouvez, sans force. Pendant la rétention, nous vous recommandons de fermer les yeux et de vous concentrer sur l'espace entre vos yeux. Évitez les pensées auto-analytiques, car les temps de rétention sont plus longs lorsque vous êtes dans le creux de la vague. Moins vous pensez ou craignez d'avoir besoin d'oxygène, plus vous irez en profondeur.
    N'oubliez pas de définir un chronomètre si vous souhaitez enregistrer vos résultats. Vous voudrez peut-être voir comment vous progresserez avec les rétentions respiratoires, si vous prévoyez de le faire régulièrement sur une période de temps donnée.
    Étape 4: Respirez et maintenez pendant 10-15 secondes
    Après la rétention, prenez une profonde inspiration et maintenez-la pendant 10 à 15 secondes supplémentaires (ou ce que vous sentez bien) avant d'exhaler.
    Étape 5: Répétez les étapes 1 à 4
    Répétez tout le processus pour trois autres tours. N'oubliez pas de marquer vos temps si vous souhaitez suivre vos progrès.
    Étape 6 (facultatif): Méditez après votre dernier cycle de respiration
    Après les respirations profondes, vous pouvez ensuite commencer votre pratique régulière de la méditation. Si vous êtes un débutant complet, commencez simplement par un couple de minutes en fermant les yeux, apportez votre conscience à votre souffle et en vous concentrant sur l'espace entre vos yeux.
    Au fil du temps, vous pourrez augmenter progressivement le temps que vous passerez en méditation après une respiration profonde, mais cinq minutes suffisent pour un débutant. Ces exercices de respiration peuvent vous apporter des sensations complètement nouvelles. Il est donc important de consacrer un peu de temps à rassembler vos pensées et à apaiser votre esprit par la suite.
    Comment commencer avec l'exposition au froid
    Douches froides
    Une fois que vous aurez pratiqué la WHM, votre relation avec la douche changera pour toujours. Vous n'avez pas besoin de commencer par prendre une longue douche froide. Commencez simplement par prendre une douche normale (chaude), mais terminez votre douche par 30 secondes de froid. Faites cela pendant une semaine. Après une semaine, augmentez la durée à une minute d’eau froide à la fin de chaque douche. Continuez à augmenter votre temps jusqu'à ce que vous puissiez prendre une douche froide pendant 10 minutes. C'est vrai, 10 minutes complètes d'exposition au froid. Une fois que vous atteignez ce niveau, vous allez vous sentir incroyable.
    Avant de vous plonger dans le froid, préparez-vous mentalement. Avez-vous déjà vu un haltérophile sérieux avant qu'il ne soulève de lourdes charges? Ils concentrent leur esprit sur la tâche à accomplir. Comme l'haltérophile, vous voulez être aussi concentré et calme que possible.
    Ensuite, entrez dans la douche froide. Restez détendu et faites de votre mieux pour ne pas vous crisper. Pour améliorer progressivement vos performances, recherchez le degré d’exposition au froid le plus élevé possible tout en maintenant un état de relaxation dans l’ensemble du corps. Ne forcez jamais.
    Une fois sorti de l'eau, observez les sensations que vous ressentez. Être à l'aise tout en ayant froid et en train de se réchauffer (lentement) est tout aussi essentiel que d'être à l'aise tout en résistant au froid. Votre corps peut continuer à trembler à mesure qu'il se rétablit, mais souvenez-vous de rester calme et d'avoir confiance en vous.

  • CHAPITRE 5
    LA COMMUNAUTÉ DE LA MÉTHODE WIM HOF
    La méthode Wim Hof attire des gens qui partagent beaucoup de qualités positives. Nos disciples nous inspirent toujours avec leurs histoires et leur capacité à surmonter les défis de la vie. Nous leur rappelons souvent que plus que la méthode, plus que Wim Hof lui-même, vous êtes le maître de votre propre destin. Cette méthode attire les gens qui pensent en dehors de la boîte. En devenant membre de cette communauté, vous constaterez que c'est une grande famille. La plupart des gens vont penser que vous êtes fous quand vous leur dites à quel point vous aimez prendre des douches froides. Votre conjoint peut ne pas aimer le fait que vous fassiez ces exercices de respiration tout en profitant de leur café du matin, mais ne vous inquiétez pas, la communauté WHM est là pour vous soutenir. Imaginez ce que vous pourriez accomplir si tout le monde autour de vous ne vous laissait jamais arrêter de fumer. Combien plus difficile voudriez-vous essayer? Combien de confiance auriez-vous? Eh bien, c'est ce que la communauté de WHM doit offrir. Un groupe de personnes partageant les mêmes idées, motivées et au grand cœur.
    Inner re est géré comme aucune autre entreprise. La plupart des entreprises ont un seul objectif: maximiser les avantages. La priorité avec Inner re est d'aider les gens. Plus la recherche est poussée, moins le monde est sceptique à l'égard de cette méthode et plus les gens peuvent en bénéficier. Les membres de notre communauté sont les ambassadeurs de la méthode Wim Hof, qui s’est répandue dans le monde entier. Notre communauté est remplie de guerriers. Chaque personne a son histoire inspirante à partager et nous espérons vraiment entendre votre histoire inspirante bientôt.
    Si vous êtes prêt à prendre en charge votre souffle, votre corps et votre vie, cliquez ici pour commencer.
    Plus d'études de cas et de témoignages: https://www.wimhofmethod.com/ testimonials

Les motifs de Turing

MessagePosté: Sam 5 Jan 2019 16:44
de Sophocle
Voici deux cours qui expliquent la morpho-génèse de certains tissus complexes.
Exemples : arbres pulmonaires, tapissage des villosités intestinales,....
Ces cours sont tirés de la chaire de Thomas Lecuit au Collège-de-France : Dynamiques du vivant, Instabilités spatiales et temporelles 1 et 2.
Il est très difficile de rapporter par écrit le contenu de ces cours car les schémas jouent un rôles déterminants dans le compréhension des principes.
Cette chaire est passionnante, on peut voir, entre-autre, comment les cellules s'organisent, se réarrangent, s'écoulent pour former des tissus.
Je ne rapporte ici que les passages sur les motifs de Turing, mais de nombreux autres thèmes sont également présentés.
Il existe un code mécano-chimique extra-cellulaire qui permet aux cellules de s'organiser entre-elles.


Motifs de Turing
    C'est Alan Turing (l'inventeur de l'ordinateur) qui a proposé un modèle simple pour certaines formes complexes du vivant.
    Ces dernières sont générées par des lois statistiques qui permettent une auto-organisation des cellules à longue distance.
    Exemple : les motifs du zèbre. [img]smile/bele.gif[/img] [img]smile/bele.gif[/img] [img]smile/bele.gif[/img]
    zebre.jpg
    Motifs Zèbres
    zebre.jpg (62.05 Kio) Vu 32279 fois

    Ce n'est pas une programmation génétique qui définit précisément la couleur de telle cellule, mais c'est une auto-organisation à longue distance entre cellules.
    L'auto-organisation est programmée, mais son application recèle de variabilités qui dépendent de facteurs intrinsectes, température, pression, concentrations,...
    L'auto-organisation est définie dans des plages de variations de la liberté et de la contrainte dont les limites sont serrées.
    Cela permet des structures plastiques tout en restant dans des gabarits pré-définis.
    (On peut voir une illustration chimique de motifs auto-organisés sur Youtube : )
    Réaction Belousov-Zhabotinsky : Image

    Une fois la couleur de la cellule attribuée, la cellule fixe la couleur dans sa mémoire ; il n'y donc pas un programme génétique interne à la cellule.
    La loi de Turing est que l'activateur (ex : couleur noire chez le zèbre) induit son inhibiteur (couleur blanche) avec des variants entre activateurs et entre inhibiteurs.
    Les variants peuvent influer sur un délai (aspect temporel), un paramètre d'excitation locale et d'inhibition globale (aspect spatial).
    Il va donc y avoir des sacs et des ressacs d'activateurs et d'inhibiteurs paramétrables de façon à créer des variétés spatio-temporelles.
    Tapissage de points, de rayures, cercles, zig-zag, ....
    Les paramètres peuvent jouer sur l'activation, la diffusion, les seuils, les retardements, les gradients, les couplages, les désactivations, les orientations, désactivation lors de la rencontre de 2 activations (zig-zag), polarité, orientation...
    Il y a ainsi une variété infinie de motifs possibles tout en conservant des invariants à l'intérieur d'une même espèce.
    Cela permet l'identification entres individus (zèbres) et entre espèces (équidés).
    Pour l'intestin, ces motifs vont créer des agrégats (bourgeons) d'où pousseront les villosités.
    Pour le cerveau, les circonvolutions sont créées par les motifs de Turing, donc chaque individu a ses propres circonvolutions.
    Mais les sillons du cerveau sont paramétrés dans la cellule, ils sont donc commun à tous les individus d'une même espèce.


Le principe de l'activateur qui induit son inhibiteur n'est pas cantonné au développement des organes.
Il existe également chez l'adulte, exemple : le neurone active un neurone inhibiteur après son excitation.
On peut aisément imaginer que les ml vont perturber la physiologie des cellules (activation/désactivation) tout en restant des limites non-pathologiques.
Les ambiances cérébrales sont comme des motifs de pensées à la Turing.
Le gradient de concentration de ml va donc faire des décalages dans les paramètres d'expression des cellules : faim/pas faim/rassasié, ...
Les ml vont donc forcer les variations des cellules dans des fourchettes plus ou moins physiologiques selon la dose et tout en gardant la possibilité d'un retour à l'équilibre différé.
Voici donc une autre source de perturbations qui me semble envisageable pour expliquer des symptômes tels que le changement d’humeur.
Dans un individu sain, la sérénité désactive l'émotion. Mais chez un intoxiqué, on peut imaginer que la sérénité pourrait favoriser l'émotion à retardement par des jeux paramétriques liés aux principes des motifs de Turing.



Application. [img]kator/smiley252.gif[/img]
Pour voir des motifs de Turing, il suffit de fermer les yeux et d’appuyer sur les yeux avec les doigts. Des motifs vont apparaître et disparaître.

Shakespeare et la folie.

MessagePosté: Dim 6 Jan 2019 14:37
de Sophocle

Le théâtre, c'est du faux qui dit du vrai. [img]smile/beret.gif[/img]
Chez Shakespeare, les fous sont fameux, Lady Mc Beth, Ophélia, Hamlet, Lear & le fou du roi Lear.


  • Lady Mc Beth
      Lady Mc Beth est ambitieuse et elle a du sang sur les mains.
      Elle dit qu'elle n'aurait jamais cru que ses victimes avaient autant de sang en eux.
      Elle devient folle des actes qu'elle a commis en se lavant sans cesse les mains de tâches de sang invisibles mais indélébiles.
      Chez Shakespeare, l'invisible est indélébile.

  • Ophélia et Hamlet
      Ophélia devient complètement "toc toc" au cours de la pièce et elle meurt noyée.
      Souvent, un personnage qui meurt est une personnalité en impasse.
      Dans la pièce, Ophélia ne fait de tord à personne, mais elle prononce la phrase suivante :
      Ophélia à Hamlet : La beauté, monseigneur, peut-elle avoir une meilleure compagne que la vertu ?
      Hamlet à Ophélia : Dieu vous a donné un visage, et vous vous en faites un autre vous-même ; vous sautillez, vous trottinez, vous zézayez, vous affublez de sobriquets les créatures de Dieu, et vous donnez votre galanterie pour de l’ignorance. Allez ! je ne veux plus de cela : cela m’a rendu fou. *

      Cette phrase condamne le personnage d'Ophélia.
      La beauté est une façon dont on est vu.
      Ophélia va donc cheviller son intériorité (vertu) à la façon dont elle est vue par autrui.
      Elle n'est pas elle-même, ce sont les personnes qui la voient belle qui font son intériorité.
      Elle est donc folle sans l'être de façon visible.
      Elle va donc devenir vraiment folle, et elle va mourir par noyade, c'est-à-dire par métaphore de sa féminité.
      Il ne s'agit pas vraiment d'une critique de la femme, l'époque de Shakespeare est pleine de costumes.
      Les gens se prennent donc pour le rôle que la société leur a attribué, ex : l'habit fait le moine.
      Quant à Hamlet, ce qui le rend fou, ce sont les personnes de son entourage qui jouent à être leurs costumes et non à être soi-même dans un costume.
      Ce n'est pas une folie au sens propre, c'est une dénaturation de soi-même qui contamine toute une époque.


  • Le roi Lear
      Le roi Lear est un peu sénile, il s'emporte par la colère.
      Il n' y a pas de folie apparente, et il a de très nombreuses fulgurances.
      Il est la raison qui déraisonne.
      Dans le discours de Lear, aucune phrase, aucune tirade n'est folle, mais c'est le lien profond entre les tirades qui manque.
      Cependant, il reconnait simplement ses fautes : "Je vous ai fait du tord".
      En dépit de sa folie et contrairement à son époque, Lear ne nie pas ce qu'il est, il sait donc qui il est.
      Il est l'un des rares personnages chez Shakespeare qui disparait par sa belle mort.
      En dépit de sa folie, son personnage n'est donc pas une personnalité en impasse.


  • Le fou du roi Lear.
      Le fou du roi n'est pas fou.
      Il en porte le nom mais il ne l'est pas.
      Il est donc un miroir de ceux qui sont fous et qui n'en portent pas le nom.
      C'est le roi Lear qui est plutôt le fou qui ne porte pas le nom.
      En matière de vérités, le fou du roi est le seul à pouvoir tout dire en public.
      Or, Shakespeare dit tout, il ose tout dire, mais il passe par le faux qui dit vrai.
      Et, dans l'œuvre de Shakespeare, les anglais passent pour fous sans en porter le nom (voir la scène d'Hamlet avec le fossoyeur).
      Shakespeare est donc le fou des anglais fous.

    * Dans toute son œuvre, Shakespeare ne prend jamais parti quant aux croyances, le spectateur est libre d'interpréter le texte à sa convenance.



Édit : Polémique !
Il y a plusieurs versions à la traduction du vers : " I did her wrong".
Dans Le Roi Lear, aux éditions Humanis, voici une note qui propose une toute autre version de ce vers :
SCENE V
Une cour devant le palais d'Albanie.
Entrent LEAR, KENT, LE FOU.
LEAR, a Kent — Prenez les devants, et rendez-vous a Glocester avec cette lettre. N'informez ma fille de ce que vous pouvez savoir qu'autant qu'elle vous questionnera sur ma lettre. Si vous ne faites pas la plus grande diligence, j'y arriverai avant vous.
KENT — Je ne donnerai point, seigneur, que je n'aie remis votre lettre. (Il sort.)
LE FOU — Si la cervelle d'un homme était dans ses talons, ne courrait-elle pas risque de gagner des engelures ?
LEAR — Oui, mon enfant.
LE FOU — Alors tiens-toi en gaieté, je te conseille, car ton esprit n'ira pas en pantoutles.
LEAR — Ha, ha, ha !
LE FOU — Tu verras connne ton autre fille se conduira tendrement avec toi, car, bien qu'elle ressemble autant a celle-ci qu'une pomme sauvage à une reinette, cependant je puis dire ce que je puis dire.
LEAR — Qu'as-tu a dire, mon enfant ?
LE FOU — IL n'y aura pas dans ce cas-ci plus de différence de gout entre elles deux qu'entre une pomme sauvage et une pomme sauvage. Saurais-tu me dire pourquoi on a le nez au milieu du visage ?
LEAR — Non.
LE FOU — Eh ! vraiment, c'est pour qui il y ait un œil de chaque coté du nez, afin que ce qu'un homme ne peut pas flairer, il puisse le regarder.
LEAR — C'est moi qui l'ai mise dans son tort (16).
LE FOU — Peux-tu me dire comment une huitre fait son écaille ?
LEAR — Non.
LE FOU — Ni moi non plus, mais je te dirai pourquoi un limacon a une maison.
LEAR — Pourquoi, mon enfant ?
LE FOU — Eh bien ! c'est pour y mettre sa tête, et non pas pour l'abandonner à ses filles et laisser ses cornes sans abri.
note 16 : I did her wrong. Les commentateurs veulent comprendre ces mots dans le sens de "je lui ai fait tort", et supposent que Lear, en ce moment, songe a Cordélia ; mais rien dans le reste de la scène n'annonce que cette idée se présente à son esprit ; elle ne se retrouve même pas une seule fois ensuite, jusqu'au moment ou il se réunit à Cordélia : en ce moment, tout occupe de ce qui lui arrive personnellement, il est plus naturel que Lear s'accuse du tort qu'il a eu de tout donner à Gonerille, que de celui d'avoir tout retiré à Cordélia : cette pensée est même en rapport avec ce vient de lui dire, et si les paroles du fou ne servent pas à diriger les pensées de Lear, du moins peut-on supposer que, dans l'intention du poète, elles sont quelque fois destinées a les expliquer. Les sentiments et les projets qu'il va exprimer ensuite ne sont qu'une continuation naturelle de cette marche de ses idées ; le souvenir de Cordélia n'en serait qu'une interruption, et l'esprit de Lear n'a pas encore donné et ne donnera encore de quelque temps aucun indice du désordre que commencerait à annoncer une pareille incohérence. L'explication donnée par les commentateurs n'aurait qu'une présomption en sa faveur. Shakespeare aurait-il voulu, par ce mot jeté en passant, préparer les remords de Lear quand il retrouvera Cordélia ? Le reste de la scène ne rend pas la chose probable. Nous croyons donc donner à ces mots "I did her wrong", un nouveau sens : "c'est moi qui mise dans son tort."

Je trouve que cette note est convaincante. Mais, cette note ne détruit pas ma thèse, il y a un autre vers qui peut illustrer mon propos à propos de Lear : LEAR (à Cordélia) - Il faut que vous ayez de l’indulgence pour moi. — Je vous en prie, oubliez et pardonnez : je suis vieux et imbécile. Les différentes traductions éveillent l'interprétation du texte. Personnellement, je m'orienterai vers un anglais non linguiste pour entendre sa compréhension du texte. Mais, cela serait trop radical dans les mondanités des traducteurs. On se croirait dans les réclamations du jeux télévisé Interville avec Léon Zitrone .

Autre illustration de mon propos :
    Note dans la traduction de François-Victor hugo :
      (74) Après avoir vu cette scène merveilleuse où Lear retrouve définitivement sa fille, le lecteur sera sans doute curieux de connaître la scène qui y correspond dans le drame anonyme antérieur au drame de Shakespeare. La voici, fidèlement traduite :
      CORDELLA.— Oh ! bon vieux père, dis-moi ton chagrin. — J’y compatirai, si je ne puis y remédier.
      LEIR.— Ah ! chère enfant, chère fille ! je puis t’appeler ainsi, — car tu ressembles à une fille que j’avais.
      CORDELLA.— Est-ce que vous ne l’avez plus ? Quoi ! est-elle morte ?
      LEIR.— Non, à Dieu ne plaise ! mais je me la suis aliénée — par ma conduite dénaturée. — Ainsi j’ai perdu le titre de père, — et ou peut presque dire que je lui suis étranger.
      CORDELLA.— Votre titre subsiste toujours : car c’est chose reconnue de tout temps — qu’un homme peut faire ce qui lui plaît de son bien. — Mais n’avez-vous qu’une fille en tout ?
    "par ma conduite dénaturée" : Dans la version originale, voici encore un vers qui fait de Lear un homme qui reconnait ses fautes.

Essai d'Antonin Artaud sur Vincent Van Gogh

MessagePosté: Lun 7 Jan 2019 13:07
de Sophocle

Ce post et les posts suivants sont un hommage aux intoxiqués qui sont tombés au combat.

Antonin Artaud a écrit un essai sur parcours de Vincent Van Gogh, peinture et suicide, "Van Gogh, le suicidé de la société".
Dans cet essai, un intoxiqué génial parle d'un autre intoxiqué génial.
Cet essai éclaire sur la situation de van Gogh mieux que le rapport d'un collège de psy.
Évidement, Artaud parle aussi et surtout de lui-même au travers de van Gogh.


"Le champ de blé aux corbeaux".
Tableau évoqué dans l'essai d'Artaud.
Dernier tableau peint par Van Gogh.
Vincent_Van_Gogh_le_Champ_de_ble_aux_corbeaux.jpg
Le champ de blé aux corbeaux.
Vincent_Van_Gogh_le_Champ_de_ble_aux_corbeaux.jpg (201.81 Kio) Vu 31503 fois


Commentaire perso du tableau : Ce tableau est sombre. Son paysage est sombre. Le ciel et les champs sont comme une mer démontée. Le noir du ciel sont des nuées de corbeaux. Le touché du pinceau est également tourmenté. Toutes les échelles, du grain au paysage, du petit à l'infini, de l'intériorité à la société, sont en impasse. Il semble que Van Gogh ait peint cette toile après la décision de se suicider.

Avec la progression de l'intoxication, le risque est de perdre la conscience.
L'intoxication progresse, elle présage d'un déroulement à venir de plus en plus dramatique.
Van Gogh est le premier conscient de cela.
Pour quelqu'un de digne, la perte définitive de conscience est quelque-chose à éviter absolument.
On peut certes compter sur la société pour intoxiquer.
Mais on ne peut pas compter sur la société pour libérer de l'intoxication ni par le remède ni par la mort.
Sans remède, seul le suicide peut prévenir de la perte définitive de conscience.
Le paysage et le grain semblent exprimer des tourments auquel l'auteur ne parvient pas à échapper.
Sans autre solution, le suicide est la seule façon de mettre fin au calvaire.
Auparavant, Van Gogh s'était coupé déjà l'oreille parce qu'il entendait des hallucinations.
C'est comme quelqu'un qui se jette par la fenêtre pour échapper à un immeuble en feu.
Dans de telles circonstances, le fait de se jeter par la fenêtre n'est pas un acte de folie en dépit des conséquences funestes.
En se coupant l'oreille, Van Gogh voulait peut-être faire cesser ces hallucinations auditives qui l'agaçaient indéfiniment.
Cette auto-mutilation est une réponse certes naïve et désespérée mais elle est consciente et lucide.
Comme n'importe-qui, Van Gogh voulait guérir.
Si on lui avait donné la bonne méthode, il l'aurait essayé au lieu de se couper l'oreille.
En dépit d'un encadrement médical, le fait de se couper l'oreille montre crument (et déjà) l'impuissance de la médecine de l'époque.

Je rappelle qu'Artaud était un intoxiqué avéré aux ml, et que Van Gogh est un candidat posthume à une intoxication.
Avec la progression des ml, la représentation du monde est Shakespearienne, c'est-à-dire qu'elle s'effondre peu à peu.
La projection lucide dans le futur est sombre.
De plus, la prise en charge par la médecine est inappropriée.
Elle contribue à la dégradation de la situation.
Van Gogh va donc tenter d'échapper à cette prise en charge pour se préserver.
L'éloquence avec laquelle il s'exprime pour expliquer aux personnes, qui veulent le prendre en charge, de le laisser tranquille démontre la supériorité de Van Gogh.
Je trouve que cette correspondance est un très très beau passage de littérature (On verra cela dans un post à venir sur les correspondances de Van Gogh).
Il faut également ajouter que la prise en charge aggrave l'intoxication de par son déni.
Devant l'impuissance des médecins, la question du suicide se pose alors pour prévenir un éventuel futur état végétatif.
Il est donc intéressant de lire ces auteurs sur cette question au regard de leur état et du contexte socio-médical qui prend en étaux.
La prise en charge par la médecine condamne donc l'intoxiqué alors qu'il aurait pu se guérir avec la naturopathie.
Nous sommes dans une curieuse médecine qui empêche activement la résolution.
La situation d'un intoxiqué est totalement réversible par la naturopathie.
Depuis le moyen-âge, l'université de médecine française affiche ostentatoirement qu'elle organise une négligence de la naturopathie.
Ces grands auteurs ont donc été victimes de médecins et d'asiles qui ignorent la dimension biologique et chronique du corps.

Cet essai évoque longuement le climat clinique et social dans lequel vivait Van Gogh.
Mais quelques parallèles entre Van Gogh et Artaud y sont explicites.
C'est un rappel du théâtre de la cruauté, Artaud voit en Van Gogh un frère et un compagnon d'infortune.
Artaud a écrit:Le Docteur Gachet ne disait pas à Van Gogh qu’il était là pour redresser sa peinture (comme je me suis entendu dire par le Docteur Gaston Ferdière, médecin-chef de l’asile de Rodez, qu’il était là pour redresser ma poésie), mais il l’envoyait peindre sur le motif, s’enterrer dans un paysage pour échapper au mal de penser. Seulement, dès que Van Gogh avait tourné la tête, le Docteur Gachet lui fermait le commutateur de la pensée.
Artaud a écrit:J’ai passé neuf ans moi-même dans un asile d’aliénés et je n’ai jamais eu l’obsession du suicide, mais je sais que chaque conversation avec un psychiatre, le matin, à l’heure de la visite, me donnait l’envie de me pendre, sentant que je ne pourrai pas l’égorger.
Artaud a écrit:Un fou, Van Gogh ? Que celui qui a su un jour regarder une face humaine regarde le portrait de Van Gogh par lui-même, je pense à celui avec un chapeau mou. Peinte par Van Gogh extra-lucide, cette figure de boucher roux, qui nous inspecte et nous épie, qui nous scrute d’un œil torve aussi. Je ne connais pas un seul psychiatre qui saurait scruter un visage d’homme avec une force aussi écrasante et en disséquer comme au tranchoir l’irréfragable psychologie. L’œil de Van Gogh est d’un grand génie, mais à la façon dont je le vois me disséquer moi-même du fond de la toile où il a surgi, ce n’est plus le génie d’un peintre que je sens en ce moment vivre en lui, mais celui d’un certain philosophe par moi jamais rencontré dans la vie.
autoportrait van gogh.jpg
Galerie d'autoportraits.
autoportrait van gogh.jpg (170.59 Kio) Vu 31498 fois

Commentaire perso de ses portraits : dans son touché du pinceau, il y a vraiment quelque chose des motifs de Turing.
Parfois, j'ai l'impression que les vapeurs représentent les perturbations de la pensées par les ml.
Cad que j'ai vraiment l'impression que la cognition infra-consciente (sub-conscience) fait la dense du ventre en dépit que je demande comment est-ce que l'assemblage de ces processus infra-conscients parviennent quand-même à donner une pensée ultra-lucide pas trop déconnante. Paradoxes et mystères. :??:
Je me demande si la conscience construite avant l'intoxication demeure préservée en dépit que les processus cognitifs des sens soient perturbés par les ml.

Selon Artaud, le portrait de Van Gogh est un tableau qui montre un Van Gogh en train de décortiquer la société.
Aucun psychiatre ne saurait faire un portrait aussi parlant que Van Gogh et pourtant les psy prenaient Van Gogh pour fou.
Dans Cymbeline de Shakespeare, Yakimo dit qu'il ne manque que le souffle à une œuvre d'art (Shakespeare était fixé sur la poésie du mot soufflé).
Or, selon Artaud, les portraits de Van Gogh sont à couper le souffle.
C'est-à-dire que, avec Van Gogh, ce n'est pas le spectateur qui contemple un tableau, mais c'est le portrait de Van Gogh qui scrute le spectateur.
La peinture étudie le comportement d'un individu en société comme un ornithologue étudie le comportement d'un oiseau.
Mais le monde en cage a contribué à ce que le cœur de Van Gogh ne supporte plus le monde.
Par ce portrait, ce n'est pas son visage que voulait montrer Van Gogh, mais c'est son analyse globale.
Le touché pictural est une vapeur qui recèle ce qui il y a voir.
Van Gogh nous fait comprendre que nous n'avons jamais regardé un arbre, un visage, un portrait, une personne, une scène de vie en société.
Van Gogh peint ce qu'on ne voit pas ou ce que l'on ne voit plus par le façonnage de la société.
Van Gogh peint donc une société qui nie le lien radical au vrai.

Le terrain d'intoxication est évidement le mobile dominant du suicide.
Ce serait l'annonce de la naissance de l'enfant de Théo qui aurait déclenché la décision.
Van Gogh se serait considéré comme une bouche en trop à nourrir.
La surveillance est un lest, nécessaire mais qu'il faut débrayer de temps à autre.
Son suicide est peut-être la conséquence d'une situation sans cesse réduite jusqu'à devenir définitivement en impasse.
Son intoxication lui pèse trop, intérieurement (symptômes) et extérieurement (sociabilité).

Artaud prend soin de préciser qu'il n'était pas lui-même dans l'obsession du suicide, sauf pendant les discussions avec le psy. :lol:
C'est-à-dire que c'est la société qui pousse au suicide par l'intermédiaire du psy.
Le psy a négligé un soin du patient en un soin de la société et de ses limites.
Le psy agace les gens souffrants et qui refusent les mensonges.
Quand on est victime de mensonges, on est le premier à faire tomber les discours confus.
Cela permet de gagner du temps de façon à peut-être guérir.
Psy et artiste ne font pas bon ménage.
Selon Artaud, le psy ferme la cage et l'artiste ouvre la cage.



Van Gogh, Edgar Poe, toute une époque intoxiquée...

MessagePosté: Lun 7 Jan 2019 13:07
de Sophocle



Pour compléter le sujet, voici un article qui propose une source à la maladie de Van Gogh. C'est le gaz de ville qui semble être le responsable de tous ses maux. À l'époque, le gaz de ville était présent partout, à l'intérieur, comme à l'extérieur, pour chauffer et éclairer. Les cas semblaient être nombreux. Selon cet article, le gaz de ville pouvait donner des intoxications aux métaux lourds et au monoxyde de carbone. Il était possible de guérir d'une intoxication au monoxyde de carbone en quelques mois comme en témoigne le cas d'Edgar Poe. Cependant, dans cet article, il est avancé que Van Gogh semblait également atteint par les métaux lourds dont on sait qu'on ne guérit pas juste en s'éloignant des sources d'intoxication.

Il est dit que, à l'époque, les symptômes étaient familiers. Or cela est perdu aujourd'hui. Les médecins oublient donc vite leur histoire. Il parait que Pline l'ancien avait déjà pointé les symptômes d'une intoxication au mercure. Quand les grands auteurs français se plaignent des médecins, c'est que le déni est inscrit de façon philo-génétique dans l'Adn des médecins. Les médecins souffrent chroniquement et séculièrement de perte de mémoire.


Van Gogh et la folie du gaz (lapostexaminer.com/ - trad. en ligne)
Dans un article récent, il a été avancé qu'Edgar Allan Poe et son épouse Virginia avaient été victimes d'un empoisonnement chronique au gaz éclairant lorsqu'ils vivaient à New York de 1844 à 1846.

Cela était dû à des composants toxiques du gaz, tels que des composés de métaux lourds et du monoxyde de carbone résultant du processus de combustion. Mais Edgar Allan Poe et son épouse ne constituaient certainement pas une exception, car ce type d’empoisonnement chronique au gaz léger était assez courant dans les villes où l’éclairage au gaz était utilisé dans les maisons et les bureaux. Les symptômes physiques et psychiques écoeurants causés par ce gaz étaient connus et familiers, bien que leur cause reste un mystère.

Cependant, cette maladie mystérieuse a disparu peu de temps après l’introduction de la lumière électrique au début du XXe siècle et a rapidement été oubliée et n’a jamais fait l’objet d’une recherche appropriée.

Mais dans l'art et la littérature du XIXe siècle, cette «maladie» joue parfois un rôle majeur, comme dans La chute de la maison d'Usher de Poe (wikisource, courte nouvelle, trad. par Baudelaire), où Roderick Usher souffre de nombreux problèmes graves et typiques causés par le monoxyde de carbone: dépression, anxiété, peurs non définies, agitation, paranoïa, agression, hypersensibilité à la lumière et au son, pour n'en nommer que quelques-uns.

Cette toxicité ne se limitait pas à la lampe à gaz, car les lampes à pétrole, les fours à bois et les cheminées émettaient également d'énormes quantités de monoxyde de carbone et causaient les mêmes problèmes de santé dans les espaces mal ventilés.

En fait, les intoxications chroniques dues aux gaz de combustion provoqués par les gaz et par d'autres moyens étaient si courantes que des hôpitaux spéciaux ont été créés pour les patients atteints de troubles psychiques diagnostiqués comme hystériques. L’un de ceux-ci, l’Hôpital Salpêtrière à Paris, est toujours célèbre grâce au tableau intitulé "Une leçon clinique à la Salpêtrière", réalisé en 1887 par André Brouillet (1857-1914). Dans ce tableau presque grandeur nature, une femme hystérique est montrée à un groupe d’experts médicaux sans défense qui ne savent manifestement pas quoi faire. Le fait poignant et triste est que ce tableau montre également les lampes à gaz au mur, qui étaient la cause inconnue de toute cette misère.

Une leçon clinique à la Salpêtrière par Andre Brouillet 1887.jpg
Photo du tableau en situation
Une leçon clinique à la Salpêtrière par Andre Brouillet 1887.jpg (65.33 Kio) Vu 31473 fois


Et outre le fait que la princesse Diana y soit morte en 1997, cet hôpital est également connu du roman historique Blance and Mary (2004) de l'écrivain suédois Per Olov Enquist, parce que le personnage principal, l'hystérique Blanche Wittmann, y est admise au fin du 19ème siècle. À l’époque, elle et des milliers d’autres femmes y étaient enfermées, dans le vain espoir d’être guéries de leurs problèmes, dans un «hôpital» éclairé au gaz qui ne faisait qu’aggraver les choses. En raison de la présence de gazole, la Salpêtrière était presque aussi mal vouée à ses habitants qu’à la Maison d’Usher de Poe!

Le célèbre peintre hollandais Vincent van Gogh (1853-1890) est une autre victime évidente du syndrome de Roderick Usher ’(qui, après tout, fut l’un des premiers cas bien décrits). C'était un artiste né, mais aussi une personne sensible et instable qui a connu plusieurs crises mentales et dépressions nerveuses au cours de sa vie. Depuis sa mort, des experts médicaux et des psychiatres ont suggéré une trentaine de diagnostics différents pour ses problèmes psychiques.

Mais il va de soi qu'un homme qui a des problèmes mentaux et nerveux, qui boit de l'absinthe et qui souffre de malnutrition, est aussi particulièrement sensible aux effets toxiques de l'intoxication chronique par le monoxyde de carbone. Et le fait est que les deux pires et dernières années de Van Gogh ont commencé après l’installation de Gaslight chez lui, à Arles, parce qu’il voulait travailler le soir et la nuit. Mais aussi à l’extérieur de sa maison, il était souvent exposé aux gaz dans les bars et cafés qu’il fréquentait et même peignait. Dans les peintures de son époque à Arles, comme le Café de nuit et le Café Terrasse de nuit, les lampes à gaz radiantes sont clairement présentes. La chaise de Gauguin, un tableau très simple, montre également une lampe à gaz sur le mur de la maison d’Arles.

Mais cette exposition constante à la lumière du gaz à la maison et à l’extérieur le poussa peu à peu, et son état psychique s’aggrava considérablement au cours de l’hiver de 1888-1989. En décembre, il commença à se brouiller avec son bon ami et compagnon de maison, le peintre Gauguin, qui partit peu après. Van Gogh a également commencé à entendre des sons qui n'existaient pas, ce qui l'a amené à lui couper l'oreille.

Et ses yeux sont devenus anormalement sensibles à la lumière, également un symptôme courant d'une intoxication chronique au monoxyde de carbone, qui a probablement provoqué l'éclairage et les étoiles brillantes et rayonnantes des peintures de ses deux dernières années. En janvier et février 1889, il se rendit alternativement à l’hôpital et à la maison, souffrant d’hallucinations et de délires d’empoisonnement. Cependant, il n’était pas en train d’halluciner, son empoisonnement était réel.

En mars 1889, il fut renvoyé de son domicile à la suite de plaintes de voisins concernant ce fou et fut finalement transféré à l'hôpital de Saint-Rémy. C’était le début de sa dernière année au cours de laquelle il souffrait d’humeurs d’angoisse indescriptible, d’hallucinations et de l'extase ionique qui, paradoxalement, l'a aidé à produire ses peintures les plus fascinantes et les plus expressives. Mais tout le temps, il devait rester à l'intérieur, dans des pièces et des couloirs éclairés au gaz et à la paraffine, comme en témoignent les peintures et les dessins qu'il avait réalisés, afin de ne jamais retrouver la santé.

En février 1890, il connut une autre rechute grave, qui correspond aux symptômes de l'intoxication au monoxyde de carbone, car l'hiver est bien sûr la pire saison. En mai, il a été transféré dans une localité proche de Paris, où il était plus proche de son frère bien-aimé, Theo. Mais la guérison d'une intoxication au monoxyde de carbone prend plusieurs mois et Vincent van Gogh était au-delà de toute aide. Le 27 juillet, il s'est tiré une balle dans la tête et il est décédé deux jours plus tard.

On ne peut que se demander ce qui se serait passé si Vincent van Gogh avait été autorisé à retrouver progressivement la santé dans un environnement rural et dégazé, comme Edgar Allan Poe à Fordham. Poe a finalement réalisé son meilleur travail là-bas, mais malheureusement, nous ne saurons jamais ce que Van Gogh avait encore en réserve pour le monde.



J'ajoute également l'article évoqué sur Édgar Poe. On peut y lire que les intoxications étaient courantes à l'époque et que les symptômes étaient donc bien connus.
Edgar Allan Poe a vécu une année intense à New York: a-t-il été empoisonné? (baltimorepostexaminer.com - trad. en ligne)

Edgar Allan Poe a vécu deux fois à New York. La deuxième fois, d'avril 1844 à mai 1846, lui apporta de grands succès, mais aussi beaucoup de problèmes et de déceptions.

En 1844 et 1845, il écrivit et publia certaines de ses œuvres les plus importantes et les plus révélatrices, telles que «La lettre volée», «La révélation mesmérique», «L’enterrement prématuré», «Le canular du ballon» et «Les faits dans l’affaire de M. Valdemar. Son annus mirabilis (année miracle) remonte à 1845. En février, il publia «The Raven», ce qui lui valut une renommée nationale et internationale instantanée.

Mais il y avait aussi un côté sombre à cette période, car Poe développait des problèmes de santé et des symptômes de mégalomanie et de paranoïa; il semblait souvent en état d'ébriété; il n'a pas payé ses dettes; il s'est disputé avec d'autres personnes; il a échoué lors de représentations publiques; il a aliéné certains de ses amis et partisans les plus fidèles; il acquit la propriété d'un journal, mais cessa de paraître en quelques mois. Et, enfin, ses articles infâmes «Les littérats de New York» ont provoqué une guerre avec d’autres écrivains et poètes, ce qui lui a causé des ennuis jusqu’à sa mort. Le poète James Russell Lowell, son ami de longue date, a fait remarquer que «quelque chose d’indéfinissable ne va pas chez Poe». Et sa belle-mère Maria Clemm a souvent excusé son comportement: «le pauvre Eddie n'est plus lui-même de nos jours».

Et il existe des preuves que quelque chose n'allait vraiment pas chez Poe, car il y a quelques années, les analyses chimiques de quelques mèches de cheveux de Poe et de sa femme Virginia ont prouvé qu'à New York, les deux avaient été empoisonnés par les effets toxiques de la lumière éclairante. le gaz utilisé pour l'éclairage des maisons et des bureaux. Et ces effets ont été désastreux pour l’esprit sensible et déjà surmené de Poe.

En 2002, la société Edgar Allan Poe de Baltimore a sacrifié trois mèches de cheveux de Virginie et Edgar Allan Poe, pour des analyses chimiques. Ces mèches provenaient de mèches de cheveux coupées comme memento mori après la mort de Virginie en 1847 et de Poe en 1849.

Les analyses avaient pour but de déterminer les niveaux de métaux lourds toxiques auxquels Edgar et Virginia avaient été exposés, pouvant provenir de différentes sources telles que l’eau de boisson, les médicaments, l’alcool, l’alimentation, les cosmétiques, mais principalement du gaz éclairant qui était produit du charbon.

La production de ce gaz a utilisé des températures très élevées, qui ont également créé des composés volatils et gazeux de métaux lourds, toujours présents dans le charbon, tels que le nickel, le vanadium, le plomb, l'arsenic et l'uranium. Le gaz a distribué ces composés toxiques dans les maisons et les bureaux, où ils ont été inhalés par les personnes qui y vivaient et travaillaient.

Les mèches de cheveux de Poe avaient deux pouces de long, ce qui représentait le dernier semestre de sa vie. Mais les cheveux de Virginie avaient 15 pouces de long, ce qui a duré plus de trois ans. Elle a commencé quand elle et Poe sont arrivés à New York et s'est terminée quand elle a vécu à Fordham au cours de la dernière année de sa vie.

Les cheveux de Virginia et de Poe ne présentaient pas de concentrations dangereuses en métaux lourds à l’époque où ils vivaient à Fordham, bien que ces concentrations soient quatre à quinze fois plus élevées que ce qui est considéré comme normal de nos jours, probablement à cause de l’eau potable (arsenic), des canalisations plomb) et des médicaments (plomb et mercure).

Mais les cheveux de Virginia ont donné des résultats beaucoup plus élevés et même alarmants dans la partie qui poussait quand elle vivait à New York. Son taux d'arsenic était 45 fois plus élevé qu'aujourd'hui et deux fois plus élevé que celui associé aux symptômes d'empoisonnement à l'arsenic. Cela est peut-être dû à une alimentation en eau différente à New York, mais très certainement aussi au gaz de combustion. Son taux de plomb était également élevé, et encore trois fois plus élevé que celui de Poe quand ils vivaient à Fordham, probablement à l’aide de médicaments ou de produits cosmétiques.

Les niveaux de mercure dans les cheveux de Virginie étaient environ deux fois supérieurs à ceux de Poe et augmentaient même lentement à Fordham. Son exposition était donc plus élevée, probablement à cause de médicaments contenant du calomel (chlorure de mercure, utilisé contre les infections et les inflammations), mais elle n’atteignait jamais des niveaux dangereux. Cependant, l’analyse la plus révélatrice des cheveux de Virginia est le niveau élevé d’uranium à New York, où elle vit à gaz. Bien que cela ne soit pas immédiatement dangereux, il était 15 fois plus élevé qu’aujourd’hui et similaire à celui des mineurs d’uranium, mais il est tombé à zéro après son passage à Fordham sans gaz.

La conclusion est donc que, pendant leur séjour à New York, Poe et son épouse Virginia ont été exposés aux effets toxiques du gaz d'éclairage, Virginia à la maison et Poe à la maison et dans les bureaux où il travaillait. Une exposition élevée à l'arsenic doit en particulier avoir provoqué une gêne, car une intoxication chronique à l'arsenic est associée à une sensation de maladie, des douleurs abdominales, des maux de tête, de la somnolence et de la confusion.

Cependant, l'effet secondaire le plus dangereux des gaz d'éclairage est l'intoxication chronique au monoxyde de carbone, le CO, qui n'apparaît pas dans les analyses chimiques des cheveux. Le monoxyde de carbone est un gaz incolore et inodore qui se forme lors de la combustion de fumée à base de carbone.

À des concentrations plus élevées, il est mortel, mais l'exposition à de faibles concentrations pendant une longue période entraîne de graves effets psychiques et même des modifications de la personnalité, dont des cas graves ont été diagnostiqués dans «l'hystérie» aux XIXe et début du XXe siècles (la maladie a disparu avec l'avènement de la lumière électrique). De plus, aujourd'hui, l'intoxication chronique au CO constitue un risque pour la santé des personnes qui travaillent avec des processus de combustion dans des espaces fermés ou mal ventilés. Mais il ne fait aucun doute que Poe en a souffert en 1845 et que son état de santé s’est progressivement amélioré après son passage à Fordham. Et, comme la plupart des gens de son temps, il connaissait bien les effets d'une intoxication chronique au monoxyde de carbone. Car sans connaître leur cause, son travail contient de nombreuses descriptions des symptômes.

Maria Clemm avait donc parfaitement raison de dire que son «pauvre Eddie» bien-aimé n'était pas lui-même lorsqu'il vivait et travaillait à New York, une ville aux eaux romantiques.



Par ailleurs, on retrouve souvent l'hypothèse d'un lien entre créativité et intoxication, voici un article qui propose un tel lien avec Newton, Nietzsche, Churchill, Van Gogh. La créativité semble être parfois un symptôme de l'intoxication. Dans le tableau de Brouillet évoqué ci-dessus, quand on voit autant de scientifiques prestigieux réunis (Charcot, Gilles de la Tourette,...) pour si peu de remèdes au final, cela laisse présager que ces grands noms de la médecine n'étaient vraiment pas intoxiqués.

Isaac Newton : 18 mois de folie
Le père de la physique moderne, Isaac Newton, est l’une des nombreuses personnalités historiques chez qui on retrouve la présence simultanée d’une pathologie mentale et d’un très haut niveau de créativité.

Les liens entre créativité et folie sont observés depuis l’antiquité. Van Gogh, Nietzche, Churchill et bien d’autres souffraient de maladie mentale sévère. Il en serait de même du père de la physique moderne, Isaac Newton (1642-1727), si l’on en croit le travail qu’ont présenté au 4e Congrès Français de Psychiatrie, C. Benizri, F. Hozer (CHU de Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre) et J. Houenou (CHU Albert Chenevier Mondor, Créteil).

La correspondance de Newton permet de savoir qu’il a traversé à l’âge de 50 ans (en 1692-93) un syndrome dépressif majeur de 18 mois avec des caractéristiques psychotiques. Cet épisode survient 3 ans après le décès de sa mère, après une période de surmenage et la perte de plusieurs manuscrits dans un incendie de son laboratoire d’alchimie.

Concoctions

Après avoir effectué une recherche bibliographique dans les bases de données Pubmed et Google Scholar et consulté des biographies historiques, les auteurs émettent deux hypothèses diagnostiques : l’intoxication au mercure et le trouble bipolaire.

L’intoxication au mercure a d’abord été évoquée, précédé d’une exposition chronique liée à d’innombrables expérience d’alchimie à partir de 1677 à base de métaux lourds. Il se serait assoupi plus d’une fois dans son laboratoire, en présence de ses concoctions. Il les aurait même goûté à de nombreuses occasions, décrivant le mercure comme "strong, sourish, ungrateful".

L’analyse de ses cheveux par absorption spectrophotométrique retrouve du chlore, de l’or, de l’arsenic, du plomb, de l’antimoine et du mercure (197 ppm alors que la norme est de 5,1 ppm).

Plusieurs éléments de la symptomatologie sont concordants avec une intoxication au mercure : tremblements, insomnie, modification de la personnalité, idées délirantes, troubles amnésiques et de la concentration, confusion mentale. En revanche, certains symptômes cardinaux semblent absents comme les symptômes gastro-intestinaux, la stomatogingivite, l’asthénie, une desquamation cutanée, un syndrome cérébelleux et des déficits neurologiques.

Prophète final

L’analyse clinique de sa biographie révèle en fait une symptomatologie psychiatrique plus proche du diagnostic de troubles bipolaires, avec notamment la notion que les troubles ont précédé ses expériences alchimiques sur les métaux lourds. En faveur de cette hypothèse, les fluctuations de l’humeur et du comportement depuis l’enfance retrouvée par ses biographes, la labilité et l’hyperréactivité émotionnelle, les crises de colère. Il aurait présenté un premier épisode en 1664 à l’âge de 22 ans, avec une période de surmenage et d’insomnie suivie d’une période de dépression.

Ensuite, sa correspondance permet de retrouver une succession sur des cycles de deux ans de périodes d’excitation, avec hyperactivité, anorexie, diminution du temps de sommeil, excès d’enthousiasme, euphorie et haut niveau de créativité, entrecoupées de périodes de dépression avec apathie, repli social, présentation négligée, perte de confiance en soi, éléments d’autodévalorisation (avait peur des critiques et du rejet de ses publications) et arrêt de travaux en cours.

C. Benizri note aussi des thèmes délirants congruents à l’humeur : hypochondrie, indignité, persécution, mysticisme, idées de grandeur (a cru être le "prophète final").

Il ressort donc que l’intense productivité intellectuelle de Newton était associée à ses périodes d’excitation psychomotrice. Les auteurs concluent : "Est-ce l’impact de la pomme ou la folie qui a le plus aidé Newton à découvrir la gravitation ?"


Une intoxication aux métaux lourds est vraiment quelque-chose de structurel dans la biologie du corps. On ne peut pas vraiment pas passer à côté de l'importance des ions dans la cellule. Je suis étonné et perplexe que la médecine puisse passer à côté d'une telle évidence. C'est comme si un pilote d'avion ignorait ce qu'était que l'art de planer. Cela est structurellement improbable, mais pourtant, cela est une généralité qui a gagné toute la profession.


Éloquence de Vincent van Gogh

MessagePosté: Lun 7 Jan 2019 13:07
de Sophocle


Je trouve que, pour toutes les personnes qui veulent rentrer dans la peau d'un grand intoxiqué en vis-à-vis avec la société et les proches,
les lettres de van Gogh sont une illustration des proportions démesurées que peuvent revêtir les problèmes.
Les difficultés de van Gogh témoignent à l'extrême ce qu'est que la vie d'un grand intoxiqué non diagnostiqué (et donc non traité).
Les intoxiqués ont donc les mêmes problèmes que van Gogh mais en beaucoup plus petit.

Le cas de van Gogh est riche en enseignements sur le traitement social d'un intoxiqué non diagnostiqué.
Aucune réponse biologique est donnée.
Seule la réponse de la surveillance du malade est instaurée.
Dans son cas, la médecine rabat ses griffes jusqu'à ce que l'étau se resserre en impasse.
Cela transparait tout au long de la correspondance de Van Gogh.

Auparavant, je rappelle que les correspondances de Van Gogh sont considérées comme un chef d'œuvre de littérature française.
Les correspondances de van Gogh sont disponibles dans un site internet magnifique : http://vangoghletters.org :
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Il y a tout sur tout et hyper bien présenté, MAGNIFIQUE.
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Exemple de dessin dans une lettre.
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Le passage suivant fait certes croire qu'il parle de sa maladie, mais il s'agit en réalité de son art.
van Gogh a écrit:« Il y a quelque chose au-dedans de moi, qu’est-ce que c’est donc ? On ne saurait toujours dire ce que c’est qui enferme, ce qui mure, ce qui semble enterrer, mais on sent pourtant je ne sais quelles bornes, quelles grilles, des murs. Et puis on se demande : Mon Dieu, est-ce pour longtemps, est-ce pour toujours, est-ce pour l’éternité ? ...
Puis la prison quelque fois s’appelle Préjugé, malentendu, ignorance fatale de ceci ou de cela, méfiance, fausse honte. » lettre 155, 24 juin 1880. lettre écrite 10 ans avant sa disparition)


Dans les extraits suivants (lettre 868, 4 mai 1890), van Gogh fait valoir ses droits comme s'il les négociait.
Il désamorce avec éloquence un excès de surveillance qui s'est installé comme une nécessité dans les esprits de ses proches et des médecins.
Le fou charme ses geôliers de ses douces paroles franches et implacables.

van Gogh a écrit:D’abord j’écarte cathégoriquement ce que tu dis qu’il faudrait me faire accompagner tout le trajet. Une fois dans le train je ne risque plus rien, je ne suis pas de ceux qui soient dangereux – même supposition qu’il m’arrive une crise, n’y a-t-il pas d’autres passagers dans le wagon et d’ailleurs ne sait-on pas dans toutes les gares comment faire dans pareil cas.– Tu te fais là des inquiétudes qui me pèsent si lourdement que cela me découragerait directement.
Je viens de dire la même chôse à M. Peyron et je lui ai observé que les crises comme je viens d’en avoir une ont toujours été suivi de trois ou quatre mois de calme complet. Je désire profiter de cette période pour changer – je veux changer dans tous les cas, mon désir de partir d’ici est maintenant absolu.– Je ne me sens pas compétent pour juger la façon de traiter les malades ici, je ne me sens pas d’envie d’entrer dans des détails –
van Gogh a écrit:L’entourage ici commence à me peser plus que je ne saurais l’exprimer – ma foi j’ai patienté plus d’un an – il me faut de l’air, je me sens abimé d’ennui et de chagrin.– Puis le travail presse, je perdrais mon temps ici. Pourquoi donc, je te le demande, crains-tu tant les accidents – c’est pas cela qui doive t’effrayer, ma foi depuis que je suis ici j’en vois tomber ou s’égarer tous les jours – ce qui est plus sérieux c’est de chercher de faire une part au malheur. Je t’assure que c’est déjà quelque chôse de se résigner à vivre sous de la surveillance, même en cas qu’elle serait sympathique, et de sacrifier sa liberté, se tenir hors de la société et de n’avoir que son travail, sans distraction. Cela m’a creusé des rides qui ne s’effaceront pas de sitôt.– Maintenant qu’ici cela commence à me peser trop lourd je crois qu’il n’est que juste qu’il y ait un halte-là.
van Gogh a écrit:Réfléchis donc que le voyage coûte cher, que cela est inutile et que j’ai bien le droit de changer de maison si cela me plait, ce n’est pas ma liberté absolue que je réclame. J’ai essayé d’être patient jusqu’ici, je n’ai fait du mal à personne, est ce juste de me faire accompagner comme une bête dangereuse. Merci, je proteste.– S’il arrive une crise, dans toutes les gares on sait comment faire et alors je me laisserais faire.
Mais j’ose croire que mon aplomb ne me manquera pas. J’ai tant de chagrin de quitter comme cela, que le chagrin sera plus fort que la folie, j’aurai donc j’ose croire l’aplomb nécessaire. M. Peyron dit des chôses vagues pour dégager dit-il sa responsabilité mais ainsi on n’en finirait jamais jamais, la chôse trainerait en longueur et on finirait par se fâcher de part et d’autre. Moi ma patience est à bout, à bout mon cher frère, je n’en peux plus, il faut changer même pour un pis aller.–


Quand on renverse la tendance de la maladie, on a pas de chagrin.
Au contraire, on est motivé pour finaliser la guérison et également pour travailler.
Les séjours de van Gogh en asile ne guérissent pas.
En absence de guérison, le travail permet d'entrainer ses pensées car elles se perdent régulièrement.
Van Gogh se débat avec brio contre ses geôliers pour qu'il demeure maitre de lui.
Il reconnait sa maladie, mais il doit lutter pour qu'il ne soit pas dépossédé de lui-même par ses proches et ses médecins.
Avec "J’ai essayé d’être patient jusqu’ici", van Gogh s'érige en arbitre ultime des thérapies auxquelles il a eu la bonté de laisser une chance. :lol: :lol: :lol:
Avec tact et fermeté, il rejette l'impuissance de la médecine sur le médecin.
Il tranche sur les thérapies, il demeure son médecin tant que personne ne parvient à le guérir.
Sa force intérieure et mentale est bien supérieure à la moyenne.

Dans la lettre du 19 mars 1889, il rapporte qu'une pétition de riverain l'a fait interner.
Van Gogh demande alors à son frère de prendre patience.
Il est le fou qui rassure son entourage en dépit de l'injustice qu'il subit.
Mais à la fin de cette lettre, on peut voir comment cette situation pèse quand-même très lourd.

van Gogh a écrit: Mon cher frère,
il m’a semblé voir dans ta bonne lettre tant d’angoisse fraternelle contenue qu’il me semble de mon devoir de rompre mon silence. Je t’écris en pleine possession de ma présence d’esprit et non pas comme un fou mais en frère que tu connais.– Voici la vérité – : un certain nombre de gens d’ici ont adressé au maire (je crois qu’il se nomme M. Tardieu) une adresse (il y avait plus de 80 signatures) me désignant comme un homme pas digne de vivre en liberté ou quelque chose comme cela.
Le Commissaire de police ou le commissaire central a alors donné l’ordre de m’interner de nouveau.
Toutefois est-il que me voici de longs jours enfermé sous clefs & verrous et gardiens au cabanon sans que ma culpabilité soit prouvée ou même prouvable.
Va sans dire que dans le for intérieur de mon âme j’ai beaucoup à redire à tout cela. Va sans dire que je ne saurais me fâcher et que m’excuser me semblerait m’accuser dans un cas pareil.
Seulement pour t’avertir, pour me délivrer – d’abord je ne le demande pas, étant persuadé que toute cette accusation sera reduit à néant.–
Seulement dis-je, pour me délivrer tu le trouverais difficile. Si je ne retenais pas mon indignation je serais immédiatement jugé fou dangereux. En patientant esperons, d’ailleurs les fortes émotions ne pourraient qu’aggraver mon état.
Si d’ici un mois cependant tu n’aies pas de mes nouvelles directes alors agis mais tant que je t’écris attends.
C’est pourquoi je t’engage par la présente à les laisser faire sans t’en mêler.
Tiens toi pour averti que ce serait peutêtre compliquer et embrouiller la chôse.
A plus forte raison puisque tu comprendras que moi tout en étant absolument calme au moment donné, puis facilement retomber dans un état de surexitation par de nouvelles émotions morales.
Aussi tu conçois combien cela m’a été un coup de massue en pleine poitrine quand j’ai su qu’il y avait tant de gens ici qui etaient lâches assez de se mettre en nombre contre un seul et celui là malade.
Bon. voilà pour ta gouverne; en tant que quant à ce qui concerne mon état moral je suis fortement ébranlé mais je recouvre quand même un certain calme pour ne pas me fâcher. D’ailleurs l’humilité me convient après l’expérience d’attaques répetées.
Je prends donc patience.
Le principal, je ne saurais trop te le dire, est que tu gardes ton calme aussi et que rien ne te dérange dans tes affaires. Après ton mariage nous pouvons nous occuper de mettre tout cela au clair et en attendant, ma foi laisse moi ici tranquillement. Je suis persuadé que M. le maire ainsi que le commissaire sont plustôt des amis et qu’ils feront tout leur possible d’arranger tout cela. Ici, sauf la liberté, sauf bien des chôses que je désirerais autrement, je ne suis pas trop mal. Je leur ai d’ailleurs dit que nous n’étions pas à même de subir des frais. Je ne peux pas demenager sans frais5 or voilà 3 mois que je ne travaille pas et remarquez que j’aurais pu travailler s’ils ne m’avaient pas exaspéré et gêné.
Comment vont la mère et la soeur. N’ayant rien d’autre pour me distraire – on me défend même de fumer – ce qui est pourtant permis aux autres malades. n’ayant rien d’autre à faire je pense à tous ceux que je connais tout le long du jour et la nuit.
Quelle misère – et tout cela pour ainsi dire pour rien.
Je ne te cache pas que j’aurais préferer crever que de causer et de subir tant d’embaras. Que veux tu, souffrir sans se plaindre est l’unique leçon qu’il s’agit d’apprendre dans cette vie.
...
Explique à Bernard que je n’ai pas pu lui répondre, c’est tout une histoire pour écrire une lettre: il faut au moins autant de formalités qu’en prison maintenant.– Dis lui de demander conseil à Gauguin mais serre lui bien la main pour moi.
...
j’aurais preferé ne pas encore t’ecrire dans la crainte de te compromettre et te deranger dans ce qui doit aller avant tout. Cela s’arrangera, c’est trop idiot pour durer.
...
à bientot mon cher frère j’espère, ne t’inquiète pas. C’est une sorte de quarantaine qu’on me fait passer peut etre. Qu’en sais je.