TOUT SE DÉTOX

Quand la santé revient enfin, il faut le dire et même le crier!

La généalogie de la psy.

Messagede Sophocle » Ven 27 Oct 2017 09:52


Je souhaite faire une petite généalogie de la psy car il n'y a rien de mieux qu'une généalogie pour questionner un pouvoir ou une discipline.
Je vais fondre sur l'étonnant complexe d'Œdipe dont la psychanalyse veut qu'il soit universel.
Or, le seul homme au monde a ne pas avoir le complexe d'Œdipe, c'est Œdipe lui-même.
En effet, dans le mythe d'Œdipe, Œdipe ignore qui sont ses vrais parents.
Quand Œdipe et Laïos se battent, l'un et l'autre ignorent qu'ils sont père et fils.
Et quand Œdipe épouse Jocaste, l'un et l'autre ignorent qu'ils sont mère et fils.
Œdipe tue le roi Laïos au cours d'une altercation impromptue au milieu de la campagne,
Et la reine Jocaste lui est donnée en mariage car il a délivré la cité de Thèbes du mauvais sort.
Ce combat et ce mariage ne peuvent pas être assimilés au meurtre du père et au désir de la mère.
À ces moments-ci, Œdipe croit encore que ses vrais parents sont Polybe et Mérope, roi et reine de Corinthe.
Il est un enfant adopté à qui on lui a pas dit.
De plus, c'est par amour pour ses parents de Corinthe qu'Œdipe quitte Corinthe pour rejoindre Thèbes car l'Oracle lui a prédit qu'il tuera son père et épousera sa mère.
C'est toute l'intrigue de la narration, c'est que la prophétie se réalise en cherchant à l'éviter.
Dans ce mythe, il y a une confusion au niveau des parents d'Œdipe.
Freud se sert de la confusion au niveau de l'intrigue pour en faire une confusion au niveau de l'interprétation. C'est pas beau :no: .
Œdipe ignorait que ses parents de Corinthe n'étaient que des parents adoptifs.
Ce mythe pose certes la question de l'inceste mais il prend soin d'écarter la connaissance de celui-ci au moment où il a lieu.

Un mythe est une fiction qui cherche à dire des choses vraies.
Le cerveau ne se souvient que ce qui a du sens.
À l'époque des mythes, il n'y avait pas de livre, les narrations étaient en compétition.
Pour qu'une narration demeure, il fallait qu'elle ait plus de sens qu'une autre.
Ces narrations se transmettaient à l'oral de générations en générations.
Il suffisait qu'une seule génération délaisse une narration pour qu'elle disparaisse.
Pour qu'une narration se répande, il faut vraiment qu'elle ait été une forte vérité pendant longtemps.
Un mythe est donc une narration qui a subi une énorme sélection naturelle au niveau du sens.
Le complexe d'Œdipe n'a jamais fait l'objet d'une telle sélection.
Il ne peut donc pas encore prétendre à ce qu'il soit universel.

Le vrai mythe d'Œdipe indique que les hommes ne pardonnent pas l'inceste en dépit que les relations familiales étaient ignorées par les mariés.
Il n'y aura pas d'aménagement possible après la révélation de la vérité, il est donc pas si inutile de prendre des précautions.
Cela pose la question si l'on doit dire à un enfant s'il a été adopté.
C'est un thème récurent qu'on retrouve dans toute la littérature : il ne faut pas tricher avec les autres.
L'interprétation de Freud ne reflète que le questionnement d'une époque très hystérique (guerre, sécularisation, chape de plomb sexuelle).
Les histoires d'inceste permettent aux frustrés de jouer à se faire peur de façon à ne pas passer à l'acte.
Le complexe d'Œdipe s'apparente à un feu de paille qui informe sur la frustration d'une époque.
Le complexe d'Œdipe n'est qu'un divertissement fécond qui a gagné l'université.
L'interprétation de Freud n'en est pas moins intéressante et elle se base sur certaines vérités mais elle ne peut pas se prévaloir d'être universelle dès l'antiquité.

Elisabeth Roudinesco le confirme dans une émission de radio : "L'Héritage de Freud" (16:15).
Mais Roudinesco propose de revoir le complexe d'Œdipe par Hamlet pour comprendre les névroses modernes.
Ça ressemble a du rattrapage en mode panique suite à la polémique d'Onfray sur Freud.
Cette proposition est bizarre car on y retrouve absolument pas le travail de Freud dans Hamlet.
Manifestement Roudinesco semble ne pas avoir lu Shakespeare.
Parfois, je me demande même si elle a lu Freud.
Roudinesco veut à tout prix trouver une accroche littéraire quitte à corrompre cette accroche.
Ce qui compte pour elle, c'est que le récit du complexe d'Œdipe perdure dans le futur au prétendu motif qu'il existerait depuis des lustres.
Grosso modo, elle voudrait que les gens continuent à rentrer dans les cases de la psy.
Dans cette émission de radio, Rudinesco avoue spontanément que les psys ignorent totalement leur histoire.
C'est à croire que Roudinesco est devenue une dissidente à ses dépends.
Mais un aveu n'est pas le gage qu'une discipline soit pertinente.
De plus, comme toute histoire d'un pouvoir, il vaut mieux l'ignorer, sinon il tombe.
C'est pour cela que les mythes existent.

Le complexe d'Œdipe a déjà fait beaucoup de mal au mythe d'Œdipe,
Mais il fait désormais parti du corpus d'Œdipe.
C'est une usurpation qui mérite d'être retenue car sa popularité dit une vérité sur une époque.
D'autres usurpations littéraires ont eu lieu et de nombreuses autres auront lieu.
Cela éclairera les frustrations à venir.
Mais, comme tout discours, il faut mettre celui de la psy à l'épreuve de ses références.
D'ailleurs, le mythe d'Œdipe est peut-être une usurpation littéraire dont on a perdu les références.
Mais le fait qu'il ait été mémorisé à l'oral pendant des siècles lui confère la légitimité qu'on attribue aux mythes.

Dans leur Anti-Œdipe, Deleuze et Guattari disent que le désir ne relève pas de la psychanalyse et qu'on ne délire pas sur son père ou sa mère.
Deleuze et Guattari insistent bien sur le fait que l'inconscient n'est pas un théâtre où Œdipe et Hamlet jouent.
La position dominante de la psy est en train de vaciller.
Et en tant que future détrônée, elle risque de semer un maximum de désordre pour gagner du temps.
Avec ces histoires de mythe d'Œdipe et d'Hamlet,
la psy est devenue de la bouillie de littérature.
Et vas-y que je te récupère Shakespeare.
Si ça a bien marché avec Œdipe, ça marchera bien avec Hamlet.



  • Revoyez la pièce de Shakespeare ! Elle est (encore) disponible sur Youtube.
      C'est une bonne interprétation (2h), avec une mise en boite faite par des professionnels,
      mais la version de Kenneth Branagh (4h) vaut quand même le coup de se l'acheter.
      Image
  • Revoyez les grands mythes narrés par François Busnel !
      dont celui d'Œdipe (26 min) :
      Image
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Re: Témoignage de Sophocle.

Messagede gogote » Ven 27 Oct 2017 16:09

Toujours très intéressant de te lire, aussi bien sur le plan de la recherche et compréhension scientifique/médicale que littéraire. :)

Concernant la psychanalyse et/ou psychiatrie notamment, beaucoup beaucoup de bêtises dans tout ceci, et plus encore dans la manière dont on gère et diagnostiquons à tout va des personnes sans même précisément comprendre ou définir une pathologie. Qui est parfois seulement une retranscription de comportements humains "normaux" ou inhérent à un état de fait à un instant précis.
Rappelons que des gens étaient enfermés à une époque peu lointaine et traités pour fous en asile j'en passe et des meilleures. On peut encore observer combien de personnes suite à une dépression, une rupture ( je suis en plein dedans donc je peux témoigner ), un deuil ou des circonstances de vie occasionnant le chagrin sont bourrés d'antidépresseurs/d'anxyo, ou envoyés en hôpital psychiatrique dans un environnement très particulier - parfois destructeur. On a vite fait de mettre les gens dans des cases, et traiter son prochain sans comprendre ce qu'il pourrait nous arriver à nous-même et la notion d'émotions et d'humeurs modulables au sein d'une vie.

Le meilleur exemple qui me vient est la schizophrénie, traitée comme on le sait en France, alors qu'elle est par la même soignée par l'écoute et le dialogue dans d'autres pays, avec des programmes spécifiques et aux résultats extrêmement positifs.
http://www.les-schizophrenies.fr/actual ... quer-de-la
http://open-dialogue.net/?lang=fr

En fait, on dirait même que l'on crée des traumatismes simplement par l'évocation de ces mêmes traumas, ou en insistant sur la difficulté à les surmonter. Ces ancrages sont très violents et parfois excessivement difficiles à casser. Et je te rejoins complètement sur le mensonge et le désordre engendrés par un tas de conclusions hâtives, ou encore cette espèce de transmissions transgénérationnelles d'idées, de mécanismes ou réflexes inconscients face à des éléments/faits qu'on nous a inculqué. De toute façon, on en revient à dire que nous sommes tous identiques et différents à la fois. Les facteurs de compréhension épigénétiques détruiront progressivement un ensemble de doctrines dans tous les domaines.
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La généalogie de la psy. suite.

Messagede Sophocle » Sam 28 Oct 2017 14:16

Gogote a écrit:Le meilleur exemple qui me vient est la schizophrénie, traitée comme on le sait en France, alors qu'elle est par la même soignée par l'écoute et le dialogue dans d'autres pays, avec des programmes spécifiques et aux résultats extrêmement positifs.
...
En fait, on dirait même que l'on crée des traumatismes simplement par l'évocation de ces mêmes traumas, ou en insistant sur la difficulté à les surmonter.


En effet, tu as raison,
un professionnel en France ne va jamais avouer qu'il est dépassé par le cas d'un patient.
Il va donc l'étiqueter dans son catalogue de façon à n'être jamais pris au dépourvu.
C'est cette mauvaise foi qui fait perdre beaucoup de temps.
Elle crée des faux problèmes qui vont finir par devenir de vrais problèmes en sus des problèmes non-diagnostiqués.
Une médecine "moderne" qui méconnait les techniques naturelles à propos des électrolytes me laisse perplexe devant le diagnostique d'une maladie prétendument définitive.
Au cours d'une émission sur France Culture, j'ai entendu un médecin témoigner que des cas de schizophrénie étaient totalement résolus en une semaine par un jeûne sec. Cependant, il y a avait des cas où les symptômes disparaissaient certes pendant le jeûne sec mais ils réapparaissaient après la rupture du jeûne. Tiens tiens, l'eau ne serait-elle pas impliquée ? Je n'ai pas retrouvé le lien de cette émission, mais voici un témoignage similaire : Schizophrénie et jeûne (par Isabelle Moser). À propos d'une autre émission sur la même radio, voici ce qui est écrit sur le site de la station :

Si l’Organisation Mondiale de la Santé la classe parmi les 10 maladies les plus invalidantes, peu de gens savent que l’on peut soigner la schizophrénie, parfois jusqu’à rémission des patients. France Culture : Schizophrénie : une maladie qui ne va pas de soi

La situation est triste.


" Douter de tout ou tout croire,
ce sont deux solutions également commodes,
qui l'une et l'autre nous dispensent de réfléchir. "

Henri Poincaré

Ici, c'est évidemment trop croire en la modernité qui dispense de réfléchir.
À quoi il faut ajouter le doute de la parole du patient par le médecin, ainsi on parachève l'absence de réflexion en beauté.
Le réel ne convient pas à la médecine, donc elle change le réel.
D'ailleurs, il parait que le catalogue psy est devenu tellement prolifique qu'il n'y a plus de place pour la normalité.
Chacun est désormais nécessairement psychopathologique !


 Le discours de la méthode :
  1. Ne jamais recevoir aucune chose pour vraie.
  2. Diviser chacune des difficultés.
  3. Conduire par ordre les pensées en commençant par les objets les plus simples jusqu'à la connaissance des objets les plus composés.
  4. Faire partout des dénombrements détaillés et généraux.
René Descartes


La méthode de la reflexion n'a-t-elle pas déjà été énoncée ?
Certes Descartes doute, mais ce n'est que le début de l'aventure. Le doute est ici fécond.
Mais, a-t-il fallu attendre que Descartes ait écrit cette méthode pour les gens normaux réfléchissent ?
Les écrits n'inventent évidement rien.
Si Descartes a écrit cela, c'est parce qu'il était dans une époque qui empêchait justement que la réflexion ait lieu devant une énigme.
Les professionnels qui ne réfléchissent pas ne sont-ils pas justement les gens anormaux ?
Là par contre, je crains que cette anomalie-ci ne soit pas dans le catalogue des psychopathologies.


Il est pris pour fou, enfermé, ficelé dans un commissariat de police. Il est énervé. Il est pris pour fou et on le rend fou en l’enfermant avec les fous. Et quand on le rend complètement fou, on le libère.
Georges Colomb

Ce que veulent les médecins, c’est d’attendre le cul assis dans leur chaise qu’un laboratoire leur donne une énième molécule à prescrire. Il ne faudrait surtout pas qu’ils guérissent une maladie par de la naturopathie, cela leur enlèverait le monopole du traitement. Tant-pis pour les malades qui auraient pu être sauvés, la priorité n’est pas de guérir, mais elle est nécessairement de renforcer leur monopole. En attendant la molécule miraculeuse, les malades s’accumulent. Cela permet de construire des asiles et de commercialiser, puis de prescrire des neuro-médiateurs à vie. Les motifs supplémentaires pour aggraver le probème vont donc en augmentant. Au bout d'un moment, il faudra tout faire pour empêcher de guérir un schizophrène car il y a toute une économie qui s'est greffée dessus et car les familles des malades se seront mobilisées pour la recherche de fonds. C'est dans son histoire de la folie à l’âge classique que Michel Foucault pointe ce problème économique avec la fin de la lèpre au XVIè siècle. À l'époque, la solution apportée avait été d’inventer le concept qui forgera la folie moderne afin recycler les 18.000 léproseries et les personnels accompagnants qui étaient tombés au chômage. Les médecins ont donc opté pour traiter les patients de façon à n’utiliser uniquement les techniques réservées à leur monopole. Les ressources internes du corps humain étant hors de leur monopole, elles sont donc exclues de leur panoplies quitte à ne pas guérir le patient. Cependant, si les médecins souhaitaient être heureux dans leur métier, ils devront faire le choix de la guérison du patient.






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La médecine selon Montaigne

Messagede Sophocle » Mar 31 Oct 2017 12:27

J'ai trouvé un article de France Inter sur "Montaigne et les médecins".
2012, auteur : Antoine Compagnon, Professeur de littérature au Collège de France.
Cet article est dans l'exacte continuité des posts sur les grands auteurs et la médecine.
Je recopie l'intégralité de cet article ici pour compléter les trophées de la médecine.
Je trouve qu'il se dégage de cet article une cruelle concordance des temps.


Montaigne n’aimait pas les médecins, je l’ai déjà signalé. C’est même la profession contre laquelle il se déchaîne avec le plus d’alacrité. Il prenait les médecins pour des incapables ou des charlatans qui, en particulier, n’y pouvaient rien à sa gravelle, ses cailloux dans les reins. Il instruit leur procès un peu partout dans les Essais , ici dans le chapitre « De la ressemblance des enfants aux pères », le dernier du livre II :

[…] de ce que j’ai de connaissance, je ne vois nulle race de gens si tôt malade, et si tard guérie, que celle qui est sous la juridiction de la médecine. Leur santé même est altérée et corrompue, par la contrainte des régimes. Les médecins ne se contentent point d’avoir la maladie en gouvernement, ils rendent la santé malade, pour garder qu’on ne puisse en aucune saison échapper leur autorité. D’une santé constante et entière, n’en tirent ils pas l’argument d’une grande maladie future ? (Les essais, II, 37, 1193)


Montaigne exagère sans doute : les hommes et les femmes qui suivent les prescriptions de leur médecin, prétend-il, sont plus malades que les autres ; les médecins imposent des remèdes ou régimes qui font plus de mal que de bien ; aux inconvénients de la maladie, ils ajoutent ceux du traitement ; les médecins rendent les gens malades pour assurer leur pouvoir sur eux ; les médecins sont des sophistes qui travestissent la santé en une prophétie de maladie. Bref, il vaut mieux ne pas avoir affaire à la médecine, si l’on espère conserver la santé.

La médecine du temps de Montaigne était fruste et incertaine ; il avait donc d’excellentes raisons de s’en méfier et de la fuir. Une seule technique médicale trouvait grâce à ses yeux, la chirurgie, parce qu’elle tranchait net, là où le mal était indubitable – « parce qu’elle voit et manie ce qu’elle fait » (1209) –, conjecturait et devinait moins, mais ses résultats étaient très hasardeux. Pour le reste, Montaigne ne faisait pas grande différence entre la médecine et la magie, et il ne comptait au fond que sur lui-même pour se soigner, c’est-à-dire pour suivre sa nature :

J’ai été assez souvent malade : j’ai trouvé sans leurs secours, mes maladies aussi douces à supporter (et en ai essayé quasi de toutes les sortes) et aussi courtes, qu’à nul autre : et si n’y ai point mêlé l’amertume de leurs ordonnances. La santé, je l’ai libre et entière, sans règle, et sans autre discipline, que de ma coutume et de mon plaisir. Tout lieu m’est bon à m’arrêter : car il ne me faut autres commodités étant malade, que celles qu’il me faut étant sain. Je ne me passionne point d’être sans médecin, sans apothicaire, et sans secours : de quoi j’en vois la plupart plus affligés que du mal. Quoi ? eux-mêmes nous font-ils voir de l’heur et de la durée en leur vie, qui nous puisse témoigner quelque apparent effet de leur science ? (Les essais, II, 37, 1193)


Au nom de la nature, Montaigne efface la frontière de la malade et de la santé. Les maladies font partie de la nature ; elles ont leur nature, leur durée, leur cycle de vie, auquel il est plus sage de se soumettre que de prétendre le contrarier. Le refus de la médecine fait partie de la soumission à la nature. Montaigne modifie donc le moins possible ses habitudes quand il est malade.

Vient enfin la flèche du Parthe : les médecins ne vivent pas mieux ni plus longtemps que nous ; ils souffrent les même maux et n’en guérissent pas davantage. Cette fois, ne suivons pas trop vite les conseils de Montaigne : nos médecins n’ont plus rien des apprentis-sorciers de la Renaissance et nous pouvons leur faire confiance.

In extremis, l'auteur prend évidemment soin de rappeler qu'on peut faire confiance en la médecine moderne,
mais était-ce bien nécessaire de rappeler ceci ?
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Re: Témoignage de Sophocle.

Messagede gogote » Mar 31 Oct 2017 15:42

A la place, il aurait tout aussi bien pu évoquer l'espérance de vie délétère de praticiens comme les dentistes par exemple, qui à coup sur, ne donnent pas tord aux dires de Montaigne. :D
( si l'on considère cette profession comme reliée à la médecine évidemment )

Des siècles ont passé et force est de constater qu'effectivement, l'espérance entre médecins et gens lambdas ne semblent pas différentes.
Si on veut pousser le vice, on peut même tomber sur ce genre de choses :
https://www.egora.fr/actus-pro/hopitaux ... e-vie-d-un

( bon c'est encore différent m'enfin, c'est dans la même verve que de conclure qu'on peut faire confiance les yeux fermés et qu'il n'y a plus d'apprentis-sorciers... )
Personnellement, je ne fais confiance qu'à un seul penchant de la médecine - et comme Montaigne - c'est la chirurgie.
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Le corps du personnel médical.

Messagede Sophocle » Mar 31 Oct 2017 22:36

C'est vrai que la situation pose d'abord la question de l'état de santé du personnel médical. Mais si la médecine nie le corps, elle ne peut certes pas mieux traiter ceux des personnels. À force de nier le corps et les causes des désordres, la fatigue et les ictus des médecins devraient s'emballer dans un embrasement général. Dans une émission de France Inter, "Alerte aux métaux toxiques, mercure, aluminium : les poisons quotidiens ? ", on peut y entendre que le représentant de l'ordre des chirurgiens-dentistes élude la question des médecins-pratiquants qui sont intoxiqués au mercure. Quand les officiers méprisent les soldats, c'est que la situation est en déperdition. Dans l'article que tu as présenté, il y est écrit que les médecins sont les premiers à se masquer leur propres maladies. Mais ce n'est pas parce qu'ils sont victime de leur mauvais comportement qu'on peut tolérer qu'ils ne soient pas impeccables quant à l'intérêt des malades. Si je comprends bien la situation, il va falloir aider les médecins à sortir de leur propre aliénation. Mais qui va le faire ? Pas le gouvernement. Les malades ? Et vers quelle solution faudra-t-il les orienter ? Vers la naturopathie qu'ils ont méprisé depuis des siècles ? Ils ne vont jamais l'accepter, ils ont trop d'orgueil.

Descriptif de l'émission citée à la page de la station : Alerte aux métaux toxiques, mercure, aluminium : les poisons quotidiens ?, France Inter, Service Public, 2015, Guillaume Erner, 52min. Nous sommes tous exposés à des métaux dont nous ignorons la nocivité. Beaucoup d'entre nous ont des amalgames dentaires. Contiennent-ils du mercure? Faut-il s'en inquiéter? - Reportage de Raphaëlle Mantoux: "Test de dentistes". - Le rendez-vous du médiateur: Bertrand Vanier, médiateur de Radio France. Les invités : Marie Grosman, Spécialiste en santé publique, administratrice du réseau "Environnement et santé". Christian Couzinou, président de l’Ordre National des Chirurgiens dentistes. Didier Lambert, président de l'association E3M (association d'Entraide aux Malades de Myofasciite à Macrophages). François Bricaire, infectiologue à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, membre de l’Académie de médecine.
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L'antiquité et les plantes - l'épopée de Gilgamesh.

Messagede Sophocle » Mer 1 Nov 2017 16:02

Dans la narration de l'épopée de Gilgamesh, on peut voir que les plantes sous l'antiquité sont provisoirement envisagées comme un recours contre la mort. La phytothérapie était une science pointue des plantes médicinales qui s'est perdue aujourd'hui. Les plantes n'ont certes jamais rendu personne éternel mais cette narration présuppose qu'il était admis que les vertus des plantes étaient éclatantes au point de prolonger longuement la vie. Je copie-colle donc ici un résumé de cette narration qui parvient d'un site littéraire : Le récit de Gilgamesh. Aux derniers chapitres, on peut voir que la plante, qui est un abrégé de phytothérapie, est envisagée comme ultime recours, mais elle est dévorée par un serpent avant qu'elle ne puisse être appliquée...

Le récit de Gilgamesh
Auteur anonyme. Époque sumérienne de la haute antiquité.

Personnages principaux :
    Gilgamesh, le Buffle d’Ourouk
    Anou, le père des dieux
    Ishtar, la déesse de l’amour
    Ninsouna, déesse et mère de Gilgamesh
    Ea, ingénieur des dieux
    Enkidou
    Le monstre Houmbaba
    Shamash, dieu du Soleil
    Enlil, fils d’Anou
    Outa-Naphisti
    Sidouri
    La femme d’Outa-Naphisti
    Our-Shanabi


Résumé par chapitres :

    Chapitre 1 : Gilgamesh est un demi-dieu. Il est détesté de tout son peuple car il est violent, brutal et ne respecte rien. Les dieux demandent à leur père, Anou, de faire quelque chose avant que les hommes n’arrêtent de croire en eux car ils les abandonnent. Anou, qui aime beaucoup Gilgamesh, ne veut pas l’abimer mais va lui donner un rival pour lui montrer que ce sont les dieux qui maitrisent son destin.

    Chapitre 2 : Création d’un homme par Ea et Arourou : Enkidou. Gilgamesh fait des rêves qui le dérangent et malgré les paroles rassurantes de sa mère, il doute de ce qui l’attend. Un chasseur lui parle de l’homme qui lui a fait peur. Gilgamesh s’apprête déjà à l’affronter.

    Chapitre 3 : Gilgamesh envoie dans la steppe une femme pour séduire Enkidou, le plan fonctionne. Enkidou découvre l’amour et le pain, les animaux le fuient. La femme le conduit à Ourouk pour y rencontrer Gilgamesh. Il est accueilli, par le peuple, comme un sauveur qui les défendra contre la brutalité de leur roi.

    Chapitre 4 : Le combat entre Enkidou et Gilgamesh a lieu. Le peuple est plein d’espoir surtout lorsqu’Enkidou prend le dessus mais celui-ci relâche Gilgamesh. Ce dernier, repensant à son rêve, annonce leur alliance au peuple qui se sent abandonné par les dieux.

    Chapitre 5 : ils deviennent amis et au contact d’Enkidou, Gilgamesh devient meilleur et ne tyrannise plus les habitants. Enkidou commence à s’ennuyer, la steppe lui manque. Gilgamesh, inquiet, lui propose une extraordinaire aventure : aller vaincre le monstre Houmbaba. Enkidou hésite, il connait Houmbaba et ses pouvoirs magiques.

    Chapitre 6 : Gilgamesh le rassure : Ninsouna va les protéger. Celle-ci a demandé à Shamash de veiller sur son fils. Le chemin est long pour atteindre la Forêt des Cèdres. Enkidou guide Gilgamesh dans la steppe et l’aide à déchiffrer ses rêves porteurs de bons présages.

    Chapitre 7 : ils arrivent dans la Forêt des Cèdres, Enkidou est terrifié par Houmbaba mais Gilgamesh ne se laisse pas impressionner. Il se sait soutenu par Shamash. La bataille est rude mais avec l’aide des vents, Gilgamesh terrasse Houmbaba. Celui-ci tente de corrompre Gilgamesh mais l’amitié d’Enkidou est plus forte.

    Chapitre 8 : Ils reviennent couverts de gloire à Ourouk. Ishtar, déesse de l’amour, déclare sa flamme à Gilgamesh et lui demande de l’épouser. Gilgamesh reste froid à ses avances et refuse d’être sa « prochaine proie ». Ishtar, en colère, jure qu’elle se vengera de cet affront.

    Chapitre 9 : Ishtar est en colère à cause du refus de Gilgamesh. Elle va leur envoyer le Taureau Céleste. Celui-ci fait beaucoup de dégâts mais Gilgamesh et Enkidou s’occuper de lui et, en le tuant, défient ouvertement la déesse. Le peuple les acclame comme des héros.

    Chapitre 10 : Les dieux, pour punir l’insolence de Gilgamesh, décident de tuer Enkidou. Il sait qu’il va mourir mais Gilgamesh refuse de le laisser abandonner. Ses tentatives de guérison sont vaines. Enkidou meurt et comprend que l’oubli est une seconde mort. Il envoie une dernière pensée à son ami pour qu’il cultive son souvenir.

    Chapitre 11 : Gilgamesh trouve son ami mort. Il lui promet que jamais personne ne l’oubliera et tous sont endeuillés de cette perte. Il est enlevé comme il a vécu : à moitié dans la steppe, à moitié dans la ville. Gilgamesh erre et pleure son ami.

    Chapitre 12 : il tente de retrouver l’image de son ami en se rendant dans la steppe. Là, une peur immense s’empare alors de lui, celle de sa propre mort. Gilgamesh veut y échapper et veut retrouver Outa-Naphisti à qui les dieux ont offert l’immortalité.

    Chapitre 13 : Il se rend donc au bout du monde et commence un long et dangereux voyage. Il arrive au pied des Monts-Jumeaux gardés par deux Hommes-Scorpions qui le laissent entrer en le prévenant : « C’est une épreuve. Cent mille pas dans l’obscurité de ta vie. Et cent mille de tes plus noires pensées pour compagne ! »

    Chapitre 14 : Ses peurs lui font perdre conscience. Gilgamesh se réveille dans le Jardin-des-Arbres-à-Gemmes. Shamash lui fait comprendre que ce jardin, c’est lui à sa naissance. Ce n’est qu’une étape de plus vers la vie-sans-fin.

    Chapitre 15 : Sidouri lui dit que la vie-sans-fin est un piège mais il ne veut pas abandonner. Il cherche Our-Shanabi pour traverser la mer mais sa victoire contre les hommes de pierre se retourne contre lui : il ne peut plus traverser. Our-Shanabi lui demande 120 arbres. Grâce à cela, il réussit à traverser la Passe de la Mort sans toucher l’eau qui apporte la mort et arrive sur l’île d’Outa-Naphisti qui a le secret de la vie-sans-fin.

    Chapitre 16 : Gilgamesh demande à Outa-Naphisti le secret de la vie-sans-fin. Celui-ci lui répond de devenir un homme bon qui réfléchit au lieu d’user de la force. Il fera partie de l’histoire du monde. Il demande pourquoi il ne peut pas vivre éternellement.

    Chapitre 17 : Outa-Naphisti raconte à Gilgamesh comment il a survécu au Déluge grâce à l’aide d’Ea et de l’Arche. Enlil, pour le féliciter d’avoir survécu, lui a donné l’immortalité mais l’a exilé loin des hommes.

    Chapitre 18 : Pour le tester, Outa-Naphisti lui demande de rester éveillé sept jours durant. Gilgamesh échoue, il est déçu et se préparer à rentrer à Ourouk. Outa-Naphisti lui parle de l’Herbe de Jouvence qui donne une nouvelle vie. Gilgamesh doit se laisser guider jusqu’à elle, la réponse est en lui. C’est le souvenir d’Enkidou qui lui permet de trouver l’Herbe de Jouvence, du jasmin.

    Chapitre 19 : Il veut partager l’Herbe pour faire vivre l’homme à l’infini mais celle-ci est mangée par un serpent alors qu’il se baignait près d’Ourouk. Cette dernière épreuve lui fait comprendre qui il est et ce qu’il doit faire : devenir un gourmet et gouter la vie plutôt que de fuir la mort. Il doit partager cette vérité avec son peuple pour devenir immortel dans l’esprit des hommes.
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Littérature et médecine

Messagede Sophocle » Jeu 2 Nov 2017 11:29

Sous l'antiquité, les vertus des plantes étaient éclatantes. Mais les universités de médecine de l'époque passait déjà par des crises. Par exemple, Circée, qui préparait des décoctions, n'était pas magicienne de son vivant, mais elle est devenue magicienne très très tardivement, au -Vè à l'époque de l'invention des magiciens (Voir L'invention de la magie en Grèce ? en annexe). Cela semble indiquer qu'il a eu une crise de l'université à l'époque, une espèce de mai 68 des mythes sous l'antiquité. Si les anciens étaient certes démunis face aux maladies aiguës (épidémies, crises, blessures), ils avaient néanmoins une science très pointue contre les maladies chroniques de la longévité (ayurvéda, plantes médicinales, jeûnes des Livres des religions du Livre). Aujourd'hui, nous savons que les plantes étaient une médecine principale sous l'antiquité par des récits vieux d'il y a une demie-douzaine de millénaires qui sillonnaient les continents. Cette médecine était tellement éclatante qu'on l'affublait transitoirement de la possibilité de rendre le corps éternel. Or, la littérature du moyen-âge pointait l'absence de retour à la bonne santé chronique à leur époque. Je suppose donc que si les grands auteurs du moyen-âge dénigraient la médecine de leur époque, c'était parce qu'il ne retrouvaient pas cette complainte dans leurs lectures des livres de l'antiquité. Surtout, ces auteurs du moyen-âge se plaignaient également d'une nouveauté, celle de l'autorité envahissante des médecins. Sous l'antiquité, les maladies chroniques étaient donc traitées et les médecins n'étaient pas envahissants ; or sous le moyen-âge, les maladies chroniques ne sont plus traitées et les médecins sont envahissants. Cette concomitance est intrigante. Concomitance ne vaut certes pas corrélation, mais l'histoire illustre qu'on ne détruit uniquement ce qu'on remplace. Certes, dans ce cas-ci, ces savoirs n'ont vraisemblablement pas été volontairement détruits, mais ils ont plutôt été perdus à la chute de Rome car les voies inter- et intra-continentales ont été coupées. Ce que je raconte-là est un peu une romance, cependant, je suis très étonné que, au regard de leur résultat, les sciences de l'antiquité ne soient pas ré-investies par la médecine moderne. Je me demande si les techniques douces ne sont pas nécessairement cantonnées à un savoir populaire.

Il me semble qu'il faudrait faire une histoire de la médecine sous l'antiquité car sa façon de voir les choses est peut-être pertinente pour aborder la longévité du corps.


Descriptif de l'émission citée à la page de la station : L'invention de la magie en Grèce ?, France Inter, La marche de l'histoire, 2014, 28min. Le devin, dans la Grèce archaïque, c’est un maître de vérité. Ainsi Tirésias, par exemple, est-il un personnage considérable - et crédible : Ulysse attend beaucoup de lui quand il va le visiter aux enfers. La divination relève du système nerveux central de la religion grecque. La magie, c’est autre chose. Le mot lui-même vient d’ailleurs, il n’apparaît clairement dans le vocabulaire qu’au Vème siècle avant notre ère. Les meilleurs esprits classiques la condamnent : Hérodote, Hippocrate, Socrate. Mais voilà, dans sa recherche de connaissances plus étendues, l’homme du Vème siècle est tenté aussi par les magiciens qui se sont mis à leur propre compte et, à leur façon, lisent les indices et résolvent les énigmes. Plus tard, à Rome, on retrouvera un peu la même césure : le mot magus n’apparaîtra que tardivement, les magiciens seront regardés comme un corps étranger, et les citoyens vertueux feront néanmoins appel à eux. C’est curieux. En fait, à bien scruter l’obscurité, en Grèce déjà, les structures profondes de la magie vivent souterrainement avant que le mot ne surgisse d’un terreau invisible. Pourra jamais identifier un moment d’ « invention » de la magie ? Ou faut-il abandonner aussi cette croyance ?
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Temporalité, signes et intentions

Messagede Sophocle » Jeu 2 Nov 2017 11:46

Dans mon premier post, où je me présente, j'avais fait une longue litanie de mes symptômes. Parmi cette litanie, il y avait une "déconsistance du temps long (ceux qui sont passés par là comprendront) ". Cette formulation n'était pas très explicite mais j'ai trouvé un article qui parle pas trop mal des problèmes de temporalité. C'est un article qui évoque ces troubles chez les schizophrènes mais ça peut illustrer assez bien ce que je ressentais quand j'étais hyper-intoxiqué. Chez les schizophrènes, la pensée est fragmentée et ce n'est pas un dédoublement de la personnalité. De mon coté, par chance, je n'ai jamais eu d'hallucinations, ni de crises, par contre j'étais déjà assez bien gâté par l'électro-sensibilité, par la fatigue et par tant d'autres symptômes. Je confirme que ces symptômes ont totalement disparu depuis que je fais les chélations et les déshydratation. Il y a peu, j'indiquais que j'ai retrouvé la faculté de lire l'heure sur une montre à aiguilles. C'est-à-dire que j'ai retrouvé la faculté de plaquer une signification sur des signes extérieurs. Cela indique que les métaux lourds ralentissent les traitements cognitifs, au final c'est un gradient du sens des choses, dont celle du temps, qui ne parvient pas. D'ailleurs, ce symptôme est intéressant car il montre que le temps n'est qu'un concept cognitif. Quant à la détox, je dirais qu'il y avait une corrélation entre la force de ce trouble et la charge de métaux lourds dans le cerveau. Pendant la cure de détox, les symptômes repartent gentiment, tout comme ils sont gentiment arrivés.


Voici une copie du contenu de l'article Schizophrénie : lien entre troubles de la personnalité et perception du temps :

Une récente étude menée par Anne Giersch et son équipe de chercheurs (Unité 1114 Inserm/ Université de Strasbourg) a permis de mettre en évidence une incapacité à percevoir et anticiper le temps qui passe chez certaines personnes atteintes de schizophrénie. Ces résultats, publiés dans la revue Scientific Reports, nous révèlent également un lien entre cette fragilité des capacités de prédiction temporelle et les troubles du « soi » (la perception que l’on a de soi-même, « je suis là, ici et maintenant »).
La schizophrénie est une pathologie psychiatrique concernant environ 0,7% de la population mondiale dont 600 000 personnes en France. Cette maladie, qui se déclare le plus souvent à l’adolescence entre 15 et 25 ans, peut être diagnostiquée grâce à deux aspects : des symptômes cliniques (hallucinations, idées délirantes, désorganisation, etc…) et des troubles cognitifs et neurobiologiques.
Une récente étude menée par Anne Giersch de l’unité Inserm « Neuropsychologie cognitive et physiopathologie de la schizophrénie » située à Strasbourg, a permis de tester 28 patients souffrant de schizophrénie et 24 sujets sains. Les scientifiques ont cherché à mettre en évidence un lien entre la perception du « soi » et celle du « temps ». Ensemble, ces deux perceptions nous permettent d’appréhender notre expérience vécue dans le temps.
Dans un premier temps, l’équipe strasbourgeoise a mis en place un test cognitif pour analyser la prédiction temporelle de chaque sujet. Cette prédiction sert par exemple, à se préparer à appuyer sur l’accélérateur avant que le feu passe au vert. Plus largement, elle nous permet de lier des événements discontinus entre eux et d’atteindre un sentiment de continuité temporelle, indispensable pour une stabilité et une continuité de la vie subjective. Chez certaines personnes souffrant de schizophrénie, une fragilité des capacités de prédiction temporelle a été observée. En effet, lors du test cognitif, le passage du temps permettait de se préparer à répondre, mais certains schizophrènes n’en ont pas bénéficié.
Les patients ont par la suite été évalués à l’aide d’une échelle phénoménologique (étude des expériences rapportées par les patients), afin de détecter les troubles du « soi ». En effet, les troubles de la personnalité et la dissolution de la conscience de « soi » sont des symptômes fréquents de la schizophrénie. Ces derniers attribuent par exemple des actes ou des pensées à d’autres personnes qu’eux-mêmes, ce qui génère une confusion entre le « soi » et « l’autrui ».
Les chercheurs ont ainsi observé que les patients qui souffraient le plus fortement d’un trouble du « soi » étaient les mêmes qui présentaient le plus de difficultés à bénéficier du passage du temps. Ces résultats renforcent donc l’hypothèse d’un lien entre anomalies de prédiction temporelle (troubles cognitifs) et troubles du « soi » (symptômes cliniques).



Il y a un autre symptôme dans lequel je me retrouve bien quand j'étais hyper-intoxiqué : c'était le manque de perception de l'intention d'autrui. Mon cerveau ne m'informais pas des intentions d'autrui, il n'interprétait plus les signes. Surtout, je ratais systématiquement le détail qui renverse une conclusion. Par exemple, un petit clin d'œil qui annonce que ce qui vient d'être dit au groupe n'était pas valable. Je devais être le seul être informé de cela par le clin d'œil ;) , j'avais certes vu le clin d'œil mais je ne parvenais plus à interpréter ce qu'il voulait dire car mon cerveau était trop occupé à décrypter ce qui était en cours d'expression. Ce symptôme est très bien décrit dans le reportage suivant, c'est un extrait d'une émission de radio "Schizophrénie : une maladie qui ne va pas de soi" (dont les détails sont placés en annexe). Dans mon cas, je confirme que ce symptôme disparait progressivement au cours des traitements contre les métaux lourds.
FRANCE CULTURE Schizophrénie une maladie qui ne va pas de soi.mp3
La méthode scientifique, France Culture, Schizophrénie : une maladie qui ne va pas de soi, Sept 2017, Extrait de 8 Min.
(7.7 Mio) Téléchargé 1423 fois




Dans ce reportage, une thérapie de groupe est proposée comme remède. La solution est assez intéressante, elle consiste à faire en sorte que le schizophrène demande à son interlocuteur qu'il déclare ses intentions. Ainsi, il n'y a pas de malentendu. Je suis quand-même assez étonné que ce reportage n'annonce pas que des compléments de recherche sur des éventuels co-facteurs biologiques n'eussent pas été menés. À fortiori cela est d'autant plus attendu quand l'article annonce que des cas de schizophrénie font l'objet d'une rémission totale. En veillant bien à ne pas annoncer ces zones d'ombre, cette démarche scientifique se présente comme partielle, et donc elle se veut partielle. La délicatesse de circonstance voudrait que cet article annonce les zones d'ombres non déblayées. Ces recherches complémentaires sont évidement conséquentes, elles sont lourdes et onéreuses mais elles sont nécessaire pour se prévaloir de publier des résultats. Si on commence à publier des petits bouts sans une revue générale, cela est une négligence qui se transforme en une perte indéfinie de temps. De plus, entre le texte de la présentation sur la page de la station et entre le contenu audio de ce reportage, il nait à l'esprit la possibilité que ce soit cette unique thérapie qui a aidé à la rémission totale chez quelques 10 à 20% des patients. Concomitance ne vaut pas corrélation. Ce n'est pas parce qu'une guérison parvient pendant l'application d'une cure que c'est cette cure qui a guérit les patients. Les patients guéris, n'ont-ils pas fait des cures du foi ou autres régimes en parallèle ? Contrairement aux usages d'une science rigoureuse, cette thérapie ne se départie pas d'avoir vérifié et écarté que des co-facteurs, éventuellement biologiques, ne soient pas sous-jacents. Que la psy soit envisagée pour établir un diagnostique et cibler des pistes, cela est louable. Qu'elle soit appliquée pour atténuer les symptômes, cela est également louable. Mais qu'elle soit appliquée sans qu'il y ait le balayage d'un spectre large et trans-disciplinaire au préalable vers un cadre global et définitif, cela est ambigüe. C'est-à-dire que leurs patients demeure un moyen et non une finalité. Dans ce cas, le patient est un otage en creux et déguisé en malade pour faire valoir une technique imparfaite et faire la promotion d'une discipline au détriments des intérêts ultimes du patient. Dans ce contexte, et en dépit de leur utilité, même ceux qui aident à comprendre les symptômes et qui font faire des progrès aux patients m'écœurent. Il ne faudra surtout pas trouver la contribution d'un co-facteur biologique à la schizophrénie, cela mettrait en péril les honneurs tirés de la publication en sus de toutes les formations dispensées par ces pseudo-scientifiques. Les co-facteurs sont assez commodes pour les scientifiques, cela leur permet de ne jamais trancher le problème de fond de façon a être récompensés indéfiniment et de proposer indéfiniment des solutions dans plusieurs spécialités.


Description de l'émission citée : La méthode scientifique, France Culture Schizophrénie : une maladie qui ne va pas de soi, Sept 2017, 58 min. La schizophrénie, c’est étymologiquement la maladie du fractionnement de l’esprit. Souvent confondue avec les troubles de personnalités multiples, la schizophrénie est autrement plus diverse, plus complexe et encore mal connue de la recherche neurobiologique. Si l’Organisation Mondiale de la Santé la classe parmi les 10 maladies les plus invalidantes, peu de gens savent que l’on peut soigner la schizophrénie, parfois jusqu’à rémission des patients. D’où vient-elle, comment la dépister et qu’est-ce que les progrès en neuroimagerie et en neuropsychologie cognitive nous apprennent sur ce mal de la dispersion du soi ? Schizophrénie : une maladie qui ne va pas de soi : C’est le problème qui va occuper La Méthode scientifique dans l’heure qui vient. Et pour évoquer ces questions et faire le tour de nos connaissances sur non pas LA schizophrénie, mais LES schizophrénies… nous avons le plaisir d’accueillir aujourd’hui Anne Giersch, directrice de recherche INSERM, dans Unité 114 de neuropsychologie cognitive et physiopathologie de la schizophrénie, c’est son étude, publiée début septembre sur le lien entre troubles de la personnalité et perception du temps qui est à l’origine de cette émission, et Marie-Odile Krebs, professeur de psychiatrie à l’Université Paris-Descartes, directrice de l’équipe INSERM « Physiopathologie des malades psychiatriques » à l’hôpital Sainte Anne, à Paris. / Le reportage du jour : Christine Passerieux est psychiatre et professeur de psychiatrie à l’Université de Versailles - Saint Quentin et chef du pôle psychiatrie et addictologie à l’Hôpital de Versailles. Elle met en place des techniques de remédiation cognitive pour les personnes atteintes de schizophrénie en travaillant notamment sur la cognition sociale, cette cognition qui constitue le ciment des interactions sociales et qui est affectée chez les personnes atteintes de schizophrénies.
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Littérature et médecine II

Messagede Sophocle » Ven 3 Nov 2017 12:35

On peut trouver des traces des anciennes médecines dans la littérature. Il y en a chez Artaud, chez Shakespear et même chez Astérix. Chez Artaud, c'est le rite incantatoire du Peyotl mexicain. Il s'agit d'une transe avec un groupe mené par un chamane. Ici, la transe est provoquée par une préparation issue des cactus, le Peyotl. Dans Macbeth, ce sont des sorcières qui vont tuer un cochon. " C'était une des grandes occupations des sorcières de faire mourir les cochons de ceux qui leur avaient déplu d'une façon quelconque " - (Notes dans la traduction de Guizot). Ce sont certes des superstitions, mais les superstitions sont des reliquats d'anciennes religions. Cela nous parait bizarre, mais à l'époque, c'était aussi normal que de casser une bouteille de champagne lorsqu'un navire est mis à l'eau. "Un navire qui n'a pas goûté au vin goûtera au sang" - proverbe anglais. Et chez Astérix, c'est le fameux cliché de la potion magique, mais je pense plutôt au houx cérémoniel des druides. À cette liste, il ne faut pas oublier Gilgamesh, ni Circé que j'ai déjà évoqué plus haut. "Dans la mythologie grecque, Circé (en grec ancien « oiseau de proie ») est une magicienne très puissante, qualifiée par Homère de polyphármakos, c'est-à-dire « particulièrement experte en de multiples drogues ou poisons, propres à opérer des métamorphoses ». Elle est connue tantôt comme une sorcière, tantôt comme une enchanteresse." (Wiki)

N'est-ce pas là un défilé de médecines et de croyances au travers du temps ? Ce que je vois, c'est que les plantes étaient associées aux croyances précédentes. La suppression des rites avec les animaux ne sont évidement pas une grosse perte pour l'humanité mais la chasse au paganisme a peut-être jeté la phytothérapie aux orties. Les vertus éclatantes des plantes et des jeûnes semblaient être des ressorts qui étaient mobilisés pour guérir dans un premier temps afin de promouvoir la vie sans fin la foulée. Une médecine et une croyance étaient donc des cultures enchâssées l'une dans l'autre.

Mais au cours de l'histoire, les unes et les autres se sont remplacées et elles ont chassé les précédentes. Le retour a une ancienne médecine serait peut-être interprété comme un retour possible à une ancienne croyance. Dans les prétendues structures cachées de l'inconscient social moderne, il y aurait peut-être une compétition larvée qui expliquerait le bannissement des anciennes médecines.




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La médecine selon La Fontaine

Messagede Sophocle » Ven 10 Nov 2017 10:13

Les médecins ne semblent pas avoir été épargnés par aucun auteur classique.
Ici, c'est La Fontaine qui les gratifie de ses fables.


Les Médecins. (Livre V, Fable XII)

Le médecin Tant-pis allait voir un malade
Que visitait aussi son confrère Tant-mieux.
Ce dernier espérait, quoique son camarade
Soutînt que le gisant irait voir ses aïeux.
Tous deux s'étant trouvés différents pour la cure,
Leur malade paya le tribut à Nature,
Après qu'en ses conseils Tant-pis eut été cru.
Ils triomphaient encor sur cette maladie.
L'un disait : «Il est mort ; je l'avais bien prévu.
- S'il m'eût cru, disait l'autre, il serait plein de vie.»



Espérait : gardait espoir.
Le gisant : allongé, sans mouvement.
Voir ses aïeux : allait mourir.
Différents : étaient d’un avis différent.
Paya le tribut à Nature: Mourut naturellement.
Sur : au sujet de.





D'habitude, La Fontaine passe par des animaux pour contourner la censure.
Là, la diatribe est découverte..
La censure de l'époque ne concernait donc pas la médecine.
Cependant, les auteurs de l'époque avaient déjà assez de problèmes avec les puissants pour se mettre à dos inutilement des professions innocentes.
Si les grands auteurs chassaient les médecins en meute, c'est qu'il y régnait un profond désordre.
Il est vrai que les médecins ont été des bouc-émissaires pour se moquer de l'université de laquelle sortaient les nobles et le clergé qui usaient abondamment de la censure pour protéger leurs stricts intérêts.
Comme les médecins de l'époque faisaient parti de la plus basse classe de l'élite,
ils étaient raillé de toute part car ils cherchaient plus à imiter les nobles qu'à guérir les malades.
De leur côté, les nobles et le clergé donnaient les médecins en pâture à la critique.
Mais ce n'était pas une raison pour que les médecins prêtent à autant de critiques.
Si leurs discours avaient été impeccables, les spectateurs auraient été étonnés de telles diatribes.
Cela aurait décrédibilisé l'œuvre et son auteur.
Les moqueries des auteurs étant relayées par le public, les médecins les méritaient en dépit qu'ils étaient également des victimes des hautes élites.


Ici, ce livre est présenté comme un enseignement aux enfants.
Rien ne semblait arrêter l'indélicatesse de la médecine de l'époque.
La détestation des auteurs envers les médecins semblait si profonde qu'il fallait également protéger les enfants.
Comme toute fable, cette fable-ci cherche à inculquer une alerte dans la tête de l'enfant dès les circonstances se présenteront.
Dès qu'un médecin parle, ça doit faire tilt, il faut s'en méfier.
Cela est la même méthode que le petit chaperon rouge : dès qu'un loup doucereux se présente, l'enfant doit s'en méfier.
La Fontaine semblait déjà estimer que tous les adultes de l'époque se faisaient déjà avoir par tous les médecins.
Comme cela n'était pas possible de corriger tout un pays d'un coup, il fallait donc passer par l'enseignement aux enfants, notamment du dauphin.
Par la fable, on fait comprendre aux enfants des choses que les adultes ne veulent plus comprendre.

Cette fable-ci ne se conclut pas par une morale.
Elle invite donc le lecteur à le faire.
Dans cette fable, les médecins ne sont certes pas doucereux comme le loup, mais,
leur immunité semble acquise quitte à ce que le malade ne soit pas sauvé et à ce qu'il meurt.
Le médecin qui aurait pu sauver le malade attribue la mort du malade au fait que le malade ne l'ait pas écouté.
Selon ce médecin, c'est donc de la faute du malade.
Quant à l'autre médecin, celui qui n'a pas sauvé le malade, il se satisfait que cette issue soit parvenue comme il l'avait prédit.
Ce médecin s'enorgueillit de savoir que sa science n'y pouvait prétendument rien pour sauver ce malade.
Ces médecins ne veillent pas à mal comme le loup, mais,
ce sont bien là des discours qui naissent après le déroulement des circonstances de façon à se dédouaner soi-même vis-à-vis de soi-même.
Une telle démarche implique que le médecin sait qu'il a quelque chose à se reprocher car quelqu'un qui se justifie est quelqu'un qui s'accuse.
À cela, La Fontaine ajoute la tonalité du mot "Triompher" qui fait que les médecins sont acculés à quitter la figure de l'humanité.
Ces médecins cèdent hâtivement à l'acceptation de la mort sans avoir écarté toutes les hypothèses qui auraient pu sauver le malade.
Et enfin, le comique sort de la contradiction entre les deux médecins en dépit de la satisfaction de chacun, l'un pensait que la médecine pouvait sauver le malade, l'autre non.
Il est attendu qu'ils se mettent au moins d'accord, mais ils sont tellement habitués à sauver les apparences individuelles qu'ils ne veillent pas à construire une logique d'ensemble.

Les critiques des médecins de l'époque me semblent toutes rejoindre la même conclusion :
Les médecins ne peuvent pas construire un langage de façon à ce qu'ils soient audibles.
C'est le problème de l'immunité et du monopole, ils finissent par nécessairement imposer la généralisation de la négligence en dépit des nombreuses bonnes volontés individuelles.


    J'ajoute ici, les deux fables d'Ésope, desquelles La Fontaine a tiré la sienne.
    Les fables de La Fontaine sont presque toutes des ré-écritures de fables déjà existantes.
    Les fables d'Ésope étaient très connues à l'époque de La Fontaine,
    il faut donc considérer que le lecteur de l'époque ait les fables d'Ésope en tête quand il découvre les fables de La Fontaine.
    Chez La Fontaine, c'est la transformation de la fable d'Ésope en la nouvelle fable qui donne le message que voulait donner La Fontaine pour dépeindre son époque.

    LE MÉDECIN ET LE MALADE
    Un médecin soignait un malade. Celui-ci étant mort, le médecin disait aux gens du cortège : « Cet homme, s’il s’était abstenu de vin et avait pris des lavements, ne serait pas mort. — Hé ! mon bel ami, reprit l’un d’eux, ce n’est pas à présent qu’il fallait dire cela, alors que cela ne sert plus à rien ; c’est quand il pouvait encore en profiter que tu devais lui donner ce conseil. »
    Cette fable montre que c’est au moment où ils en ont besoin qu’il faut prêter son aide à ses amis, au lieu de faire l’habile homme, quand leurs affaires sont désespérées.


    LE MALADE ET LE MÉDECIN
    Un malade, questionné sur son état par le médecin, répondit qu’il avait sué plus que de raison. « Cela va bien », dit le médecin. Questionné une seconde fois sur sa santé, il dit qu’il avait été pris de frisson et fortement secoué. « Cela va bien aussi », dit le médecin. Une troisième fois le médecin vint le voir, et le questionna sur sa maladie. Il répondit qu’il avait eu la diarrhée. « Cela va bien encore », dit le médecin, et il se retira. Un de ses parents étant venu le voir et lui demandant comment il allait : « Moi, répondit-il, je meurs à force d’aller bien. »
    Il en est souvent ainsi : nos voisins, n’en jugeant que par les dehors, nous estiment heureux pour des choses qui nous causent intérieurement le plus vif chagrin.



    De ces deux fables, on peut voir que les morales s'étendent des médecins aux amis et aux voisins. Chez Ésope (-VI), les médecins sont employés comme une histoire en exemple pour illustrer une généralité valable à la nature humaine. Or, chez La Fontaine, il n'y a pas de morale ; l'effet de la diatribe se cantonne donc strictement aux médecins. Il me semble donc que les auteurs de l'époque classique manifestaient leur étonnement vis-à-vis de l'université de médecine de leur époque car ils ne retrouvaient pas de médecins aux discours confus dans les lectures des grands auteurs de l'antiquité.
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L'accès à la conscience

Messagede Sophocle » Dim 12 Nov 2017 16:52

L'accès à la conscience tel que le décrit le psycho-neurologue Stanislas Dehaene, conférencier au Collège de France, est particulièrement intéressant pour approcher les symptômes cognitifs dus aux perturbations des ions. J'ai déjà posté un petit résumé global de l'ensemble de ses cours dans la revue générale de santé : Revue générale, la cognition /4. Dans ce post, je vais donc détailler le point sur l'accès à la conscience.



    Schéma de l'accès à la conscience :
    Accès à la conscience.jpg
    Schéma du circuit des informations montantes vers la conscience. - Cliquer pour agrandir.
    Accès à la conscience.jpg (94.71 Kio) Vu 31836 fois

    Tous les stimulus ne parviennent pas nécessairement à la conscience.
    Il y a trois cas :
    • le stimulus subliminal (en rouge) : c'est un stimulus qui active une zone cognitive mais sa faiblesse fait qu'il disparait avant d'être présenté à la conscience.
    • le stimulus pré-conscient (en orange) : c'est un stimulus dont la force est suffisante pour accéder à la conscience mais il est bloqué car la conscience est occupée à traiter d'autres stimulus.
    • Le stimulus conscient (en vert) : c'est un stimulus dont la force est suffisante et qui envahit tous les autres processus cognitif du cerveau.
      (En gris : processus cognitif non sollicité)

La conscience est un emballement de processus cognitifs qui traitent un seul sujet. Par exemple, quand le mot OIGNON est lu, la zone cognitive de la phonologie des mots va s'activer car ce mot ne se prononce pas comme il s'écrit. Si cette zone n'était pas activée, le phonème du mot ne serait pas redressé et la sémantique du mot ne serait pas parfaitement consciente. Ça ferait 'ouaguenonne'. N'est-il pas difficile d'attribuer le son 'ouaguenonne' à la sémantique OIGNON ? Pourtant, n'est-ce pas comme cela qu'il se lit littéralement ? La réciproque est vraie, la phonologie du mot OIGNON est tellement loin de la façon de prononcer littéralement sa graphie qu'il est difficile d'attribuer la sémantique du mot OIGNON à la graphie 'ognion'.

Le schéma ci-dessus montre donc tous les points particuliers où les ions indésirables peuvent interférer au niveau de la conscience. Avec une intoxication chronique, il peut y avoir des effets progressifs combinés à des effets de débordement. Il faut se rappeler que les ions physiologiques ont un enchainement et un séquençage bien spécifique. Les uns sont canalisés de l'extérieur vers l'intérieur pour faire détonner le signal électrique, puis les autres prennent le relai dans le même sens pour faire durer le potentiel et enfin les troisièmes sont canalisés dans l'autre sens pour rétablir le repos. Ensuite, des pompes entrent en action pour rétablir les gradients de concentration adéquates des ions dans les compartiments de façon à pouvoir renouveler le transfert d'un signal électrique. Les ions ont un fonctionnement magnétique et non mécanique, c'est-à-dire qu'une légère anomalie ne bloque pas la machine, mais elle la perturbe. Les perturbations peuvent donc s'exprimer à un moment tardif dans la séquence, non nécessairement au début de la séquence mais éventuellement au milieu de la séquence. Cela dépend de l'affinité du Ml avec les ions physiologiques. Il faut bien voir que chaque segment du schéma ci-dessus est une propagation du signal électrique schématisé ci-dessous avec des fréquences d'ondes bien spécifiques. Ces fréquences permettent la synchronisation des processus cognitifs à distance. Par exemple, les zones des math et du langage dialoguent entre elles d'un lobe du cerveau à l'autre par des fréquences basses. C'est-à-dire que les perturbations par débordement peuvent éventuellement avoir un effet sur la fréquence des ondes, et donc sur le dialogue sémantique interne au cerveau. Rappel du post Rôle des ions dans la cellule excitable :
Image

    Hypothèses d'anomalies :
  • À partir des points singuliers de la conscience, on peut imaginer que des phénomènes de boucles apparaissent quand les troisièmes ions ne rentrent pas en action pour rétablir le potentiel de repos. Dans ce cas, des idées fixes se répéteraient dans la conscience. Un seul potentiel d'action durerait et pourrait se multiplier en un train de potentiel d'action.
  • On peut également imaginer que le stimulus pré-conscient entre par effraction dans la conscience, ainsi la pensée en cours n'est pas achevée. Et si 36 stimulus pré-conscients se présentaient en moins d'une seconde, il y aurait 36 pensées qui se télescoperaient dans l'ensemble des processus cognitifs. La pensée seraient ainsi une cacophonie hachée et fragmentée.
  • On peut aussi imaginer que certains sous-processus cognitifs de la conscience ne s'activent pas, comme par exemple la phonologie des mots lus. Dans ce cas la cognition est incomplète. Le système peut certes corriger les erreurs, mais jusqu'à un certain point. Et encore faut-il qu'il ne soit pas intoxiqué.
  • Ou au contraire, on peut aussi imaginer que des processus cognitif inopportuns s'activent. Par exemple, le doute de ce que dit l'interlocuteur, la timidité...
  • On peut aussi imaginer que des stimulus subliminaux s'emballent et accèdent à la conscience, ou que des stimulus pré-conscients tombent dans le subconscient.
  • On peut imaginer des désynchronisations légères, palpitantes, et tout juste à la frontière du décrochement de conscience entre processus cognitifs lointains au cours d'une pensée intense par une perturbations des Ml sur la fréquence de l'onde. La réponse du cerveau sera donc une augmentation de la vigilance et de la planification sans pour autant que ces rehausses d'activités soit effectives dans les faits. De ces défaillances répétitives en dépit d'un surcroit de supervision, il nait un agacement sur la longue. À terme, on cesse d'être vigilant et planificateur pour se libérer de l'agacement. Dans ce cas, la négligence des pensées complexes s'installe durablement.
  • Il peut y avoir un peu de tout à la fois. Les symptômes vont donc apparaitre dans la conversation. Le lecteur peut se rendre compte de cela en substituant la conversation par une jonglerie. Quand on discute, on jongle avec des mots, des concepts, des idées, des effets, comme on jongle avec des quilles, des bouteilles, des assiettes, des bols, ... Il y a donc des objets en séries qui sont manipulés rapidement (ex :de multiples mots dans la série 'MOTS' comme on jongle avec des quilles), mais ils y aussi des séries de séries (MOTS, IDÉES, EFFETS,... comme des séries quilles, assiettes, bols, ...). Quelqu'un qui n'est pas intoxiqué va donc jongler aisément avec toutes ces séries de séries. Sa parole est donc fluide, conviviale, non répétitive, variée, tonale, imaginative, intuitive, réactive, rigoureuse mais aussi avec le juste ce qu'il faut d'imperfections relatives à une conversation à bâtons rompus. Toutes ces qualités apparaissent ainsi car la jonglerie en conscience se fait à un rythme soutenu et durable. Mais chez un intoxiqué, la jonglerie va avoir beaucoup de déchets et de parasitages qui vont apparaitre plus ou moins tardivement. La construction d'idées en temps réel va ralentir, ou même s'effondrer d'un coup comme pour un apprenti jongleur. Le changement d'objets inattendus ou le changement de rythme va le faire trébucher. Toute irrégularité devient une surprise déstabilisante. À force, on reste dans des rails de plus en plus étriqués de façon à ne pas trébucher. C'est-à-dire que le volant de mots, de concepts se réduit. De plus, il faut tout reprendre à zéro sans garantie de réussite quand une pensée s'effondre. Une conversation est donc nécessairement compromise car la désynchronisation des processus cognitifs évoqués ci-dessus va se répercuter sur la désynchronisation au niveau de la conversation. À ces désordres, s'ajoutent la réaction des interlocuteurs. Peu à peu, ces interlocuteurs se raréfient nécessairement. Cependant, la conscience est quand même là, elle est silencieuse, elle perdure sur ses acquis. Mais elle peut progresser à son rythme, à l'écrit par exemple. Mais il suffit que les métaux lourds reculent pour qu'elle réinvestisse tous les processus cognitifs précédemment intoxiqués.
  • Comme la gestion de vie dans le long terme est une conversation avec soi-même, il va donc y avoir des symptômes sur ce champ-ci le temps de l'intoxication.
  • ...

On peut également prendre en compte l'aspect multi-factoriel avec des facteurs déclenchants et des facteurs de fond réactifs à un facteur déclenchants. Par exemple, une intoxication peut être silencieuse hors d'un champ magnétique mais elle peut s'exprimer auprès d'un champ electro-magnétique. Il peut y avoir aussi des déclenchements par l'alimentation : gluten,... Il faut donc un concours de circonstances intérieures et/ou extérieures pour activer la pathologie. Ces facteurs déclenchants expliquent la raison pour laquelle ces pathologies sont épisodiques, impromptues et non permanentes.


Édit 1 : voir passages en gras.

Édit 2 : voir passage en rouge

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Dernière édition par Sophocle le Jeu 23 Nov 2017 15:34, édité 2 fois.
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La symptômologie psy des intoxiqués

Messagede Sophocle » Lun 13 Nov 2017 13:30

J’ai longtemps recherché des descriptions par des professionnels de symptômes cognitifs à retentissement psy qui étaient congruents avec ce que je ressentais. Mais je n'ai jamais vraiment rien trouvé de probant. Cependant, il existe une foule de témoignages anonymes de ces symptômes sur internet. Certains de ces témoignages m'ont impressionné car ils étaient précis, complets, fins et cohérents. Je trouve qu'il y a un langage commun entre les récits des personnes intoxiquées que les professionnels de la psy n'ont pas encore cerné. J'ai donc ramassé en un post les symptômes des différents témoignages disponibles sur la toile. J'ai exclus tous les symptômes qui ne me parlaient pas et je n'ai retenu que les symptômes que j'avais ressenti.

    Exemples :
    • Avoir le trac pour passer le sel et le poivre.
    • des fois un peu sarcastique, d’autre fois trop gentil, ou trop s'excuser.

    Ce sont là deux exemples que j'ai vécu et qui éclaboussent l'ambiance de fond qui règne dans le cerveau. Dans le cas précis du sel et du poivre, ce n'est pas le sel ou le poivre qui pose problème, mais c'est qu'il règne un trac dans le cerveau qui fait qu'un tel geste demeure un pensum. Le cerveau sait qu'il n'est pas capable de saisir les codes sociaux, ex: un froncement de sourcil car le geste pour donner le sel ou le poivre est trop lent, un quiproquos nait alors car le demandeur s'étonne de ce retard et l'interprète cela comme une mise à distance et dont l'origine est incongrue. Tout cela fait que le cerveau se met dans un état de trac préventif si quelqu'un venait à faire une telle demande. Il est possible de nier intérieurement ce trac mais ce n'est pas une solution valable car il n'y aura pas de réponse adéquate de façon à désamorcer tout quiproquos. C'est là que je mettais à trop m'excuser, un sur-enrichissement d'étonnement s'installait. Il y a donc un phénomène d'emballement qui se propage de l'intériorité au groupe. La prophétie se réalise, mais ce n'est pas occasionnel contrairement à ce qu'une personne saine va penser, c'est que ça devient petit à petit récurent. Tout cela devient très envahissant car le trac, la réponse de la personne qui reçoit le sel et la réponse du témoin-confident, deviennent ultra-pesant. On peut certes, et on doit prendre sur soi car il n'y a pas d'échappatoire possible en dépit de la déclaration de la maladie. Mais la cocote se met sous pression.

J'ai souhaité procéder à cette petite étude car cela m'aide à mieux prendre conscience de moi-même. Ce ne sont que des prises de notes, le style est donc télégraphique. Je les place ici en vrac, cela donne une ambiance confuse proche de ce qui se passe intérieurement. Je ferai peut-être une synthèse ultérieurement dans un nouveau post. Les témoignages d’où je tire ces notes forment un petit résumé d'un tout. Je les ai donc retenues pour tenter de dessiner le contour de cette ambiance. Ce qui est notable, c'est que la méta-cognition ( la cognition sur la cognition qui permet la lucidité sur son propre état) demeure assez efficace mais on y peut rien pour tirer un enseignement du désordre qui vient de se dérouler. Dans ces situations ultra-simple, on est toujours pris par surprise. De plus, il y a un fort décalage entre ce qui est apparent pour autrui et ce qui ressenti intérieurement, on se rend compte soi-même du problème comme autrui s'en rend compte mais autrui croit qu'on s'en rend pas compte. Cela crée un énième décalage supra-agaçant.





    • Difficile d'en parler, très et trop personnel.
    • Des moments difficiles. D’autres moments ou l'apaisement est de retour.
    • L'émotion est conceptualisée intellectuellement mais elle n'est pas ressentie avec toutes l'épaisseur que les sens peuvent donner.
    • Il est possible de forcer un peu sur les émotions mais ce n'est pas naturel, cette solution n'est pas durable, elle se renverse.
    • Les émotions positives sont rares et présentes mais elles sont plates, sans richesse.
    • C'est un anéantissement intérieurement à long terme, non sur le moment, c'est comme une toute petite rivière souterraine qui qui creuse mécaniquement et chimiquement la roche.
    • Les émotions négatives sont exacerbées.
    • Le jugement d’autrui est désolant car ce qui est uniquement vu est le manque de compassion en dépit de la justification de la maladie.
    • À la destruction intérieure par le manque d’émotion s’ajoute donc la terreur du regard d’autrui. C’est très douloureux.
    • L’incidence de ce jugement d'autrui provoque le renfermement sur soi. Les douleurs s'accumulent.
    • Problèmes de concentration.
    • La pensée se met à cheminer normalement, puis elle s'évapore d’un coup, il n'est pas possible de retrouver la pensée qui vient de s'évaporer en dépit de tentatives de remémorations, il n’est même pas possible de retrouver la pensée de départ qui a provoqué le cheminement.
    • Lors d'une conversation, les conséquences de cela est de rechercher à abréger la discussion.
    • Quelque soit le contenu de la discussion, les réponses étaient formulées de façon à mettre fin à la discussion le plus rapidement possible.
    • Les conséquences de ces réponses inappropriées importaient peu sur le moment.
    • Le cerveau ne cherche pas à échapper à la rhétorique de la discussion, mais il cherche à échapper à la circonstance immédiate de la conversation car elle dépasse la capacité du cerveau à traiter un important volume d'informations qui déferle.
    • Une humiliation intérieure se fait ressentir, cela empire la bonne gestion de la conversation.
    • À cela s’ajoute les témoins qui ne comprennent pas et qui manifestent leur mécontentement.
    • À cela s'ajoute l'impossibilité de désamorcer le mécontentement des témoins.
    • Cela n’est absolument pas compris par autrui, la pathologie n’est donc pas prise au sérieux, le piège se referme indéfiniment sur soi-même.
    • Le désir qui vient est donc la volonté d’être pris au sérieux.
    • Le résultat est de ne pas pouvoir formuler des idées et qu’autrui ne le prenne pas au sérieux.
    • Il y a un phénomène d’emballement qui s’instaure, autrui se met à dire des sarcasmes sur soi auxquels il n’est pas possible d’y répondre.
    • Des angoisses, mais il n’y a évidemment pas de raison d’angoisser.
    • Mais l’angoisse s’installe en dépit de l’absence de raison de s’angoisser.
    • Re-belotte, autrui dit qu’il n’y a pas de raison d’angoisser. Cela crée une confusion circulaire, autrui ne prend pas ce qui est dit au sérieux. Mentalement douloureux.
    • Impossibilité d’exprimer la chose qu’on souhaite demander à autrui pendant des heures, rien ne sort.
    • Impossible de se remémorer de la veille alors que normalement il ne faut pas avoir à s'en remémorer pour s'en souvenir, ça devrait percuter instantanément.
    • Idem avec le nom des gens, ça ne vient pas y compris quand on lance une recherche dans la mémoire.
    • Tout l'empilement d'informations et d'hypothèses relatives à une situation présente s'effondre.
    • Comique au début, mais destructeur à terme.
    • Une apparence de dégénéréscence progressive, la réponse : l’isolement, cela permet d'éviter l'humiliation devant autrui.
    • Une apparence irréversible.
    • Souffrance par l’impossibilité de méditer, souffrance de ne pas pouvoir se reposer, de ne pas pouvoir ressentir de la bonne fatigue régénératrice.
    • La capacité à théoriser demeure intacte.
    • Sentiment d'infériorité, sous-estime de soi.
    • Du mal à comprendre immédiatement ce que font les gens, du mal à placer et à positionner les idées.
    • On radote parfois, ça fait du mal de se confronter aux autres y compris quand ils sont adopté un comportement de circonstance face à la maladie.
    • Avoir peur sans raison, la panique pour rien du tout.
    • Un peu trop sarcastique, ou un peu trop gentil, ou un peu trop s'excuser, ça se voit et ça gâche tout.
    • Jouer sur les faiblesses d'autrui.
    • Les autres disent qu'il va guérir alors que ça s'aggrave, cela annonce qu'autrui considère que l'on est condamné et que l'on se rend même pas compte alors qu'on est bien lucide sur la situation. La réalité est que l'on garde une très forte conviction intérieur que l'on peut en réchapper. C'est le bloc que forme autrui et les professionnels qui rongent cette conviction. Cela rend acrimonieux, ronchon, bougon.
    • La clairvoyance sur la situation rend inquiet de façon durable.
    • Des problèmes pour s'exprimer à l'oral.
    • Une volonté dans un sens, mais une action dans l'autre sens.
    • Mais ne pas se sentir comme un malade mental.
    • Pas proche des symptômes schizophrène, pas d'hallucination.
    • Toujours des idées volatiles, des choix qui apparaissent contradictoires en dépit d'une rare pensée qui a réussi à aboutir.
    • Se retourner, être conscient que la décision n'est pas bonne mais il n'est pas possible de suspendre l'application de la décision en cours.
    • Affaissement de la volonté.
    • Fuir quand des personnes arrivent.
    • Masquer maladroitement le changement d'ambiance cérébrale.
    • Se venger du mal passé, exacerber les désordres, une part de vérité qui devrait être niée dans le temps mais qui enfle.
    • Éternel retour de la même idée.
    • Ne pas arriver a faire quoi que ce soit, en plus la part d’exagération qui se rajoute.
    • Se sentir en danger, et finalement, c'est soi qui fait que ça se passe mal.
    • Penser à tord que les gens était contre soi, suspicion qu'autrui masque le désagrément généré par sa propre pathologie.
    • Mais comprendre in fine tout ce qui arrive.
    • Ne jamais craquer, se contenir, prendre tout sur soi tout le temps.
    • Besoin de bouger, de faire quelque chose quand c'est le moment de ne rien faire, de dire quelque chose au moment où il ne faut rien dire jusqu'à couper la parole.
    • Ou impossibilité à dire la chose qui est attendue par le groupe : les hypothèses d'intention d'autrui et de soi-même ne se présentent pas au cerveau.
    • Ou impossibilité à jouer le comportement adéquat quant aux intentions intérieures, des quiproquos naissent avec le groupe.
    • Tout d'un coup tout devient anormalement grave.
    • Beaucoup de mal à dire bonjour de façon conviviale et chaleureuse. Cela braque immédiatement l'interlocuteur.
    • Attiré par les drames mais des passages euphoriques.
    • Sensibilité à ce qui est dit, tu as dit ci et ça, et patati et patata, devenir une vrai concierge à potins.
    • Avoir le trac pour passer le sel et le poivre.
    • Mais l'intelligence, la pertinence, la finesse d'esprit demeure en profondeur, crève cette surface rugueuse et jaillit parfois de façon éclatante.



    Édit 1
    J'ajoute ici quelques troubles qui parviennent par le manque de sommeil et dans lesquels je m'y reconnais pas mal. L e sommeil est normalement LE moment de la détox du cerveau. Donc le manque de sommeil accumule les toxines. Cela semble indiquer que la présence des ML provoque les effets du manque de sommeil en permanence.
    Source : Combien de temps peut-on rester sans dormir ?

    La privation du sommeil et la prolongation de l’éveil entraînent une accumulation anormale de substances hypnogènes toxiques entraînant différents troubles qui s’accentuent avec la durée de la privation.Les premiers symptômes qui se manifestent sont les troubles de l’humeur, comme une irritabilité et une irascibilité croissantes, la bipolarité et l’indifférence à l’environnement avec le désir de rester seul. Vient ensuite l’instabilité psychomotrice. La personne ne peut rester immobile, éprouvant le besoin de se déplacer, de changer de place, de position (debout, assis). De ce fait, elle a des difficultés à fixer son attention. Puis, apparaissent les troubles de la sphère visuelle (hallucinations, changement de forme des objets…), des troubles somoesthésiques (fourmillements, augmentation de la sensibilité à la douleur), auditifs (sifflements, bruits lointains…). Finalement, les chercheurs ont mis en avant des troubles plus graves et dangereux pour la santé : une désorganisation de la pensée (délai de réflexion augmenté, amnésies, confusion, désorientation), de nombreux troubles végétatifs (tachycardie, hyperthermie, sensation de faim…). De plus, la perception temporelle est modifiée.
Dernière édition par Sophocle le Sam 2 Déc 2017 14:44, édité 1 fois.
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Détox intestins par lavement au sel + Purge yogique.

Messagede Sophocle » Mer 15 Nov 2017 11:23


    Il y a quelques semaines, j'ai donc repris les déshydratations longues. J'ai bien été prudent à ne pas faire aucune d'activité physique. J'allais même faire mes emplettes en scooter alors que les commerces sont à 50 m à pied. Résultats des courses, j'ai tellement peu bougé pendant cette reprise que je me retrouvé le troisième jour avec une gorge encore humide. J'ai donc prolongé jusqu'à ce qu'elle se dessèche un peu. Cependant, le léger assèchement attendu est parvenu le 4ème jour. J'ai déjà des améliorations au niveau des céphalées. Au cours de ces récentes déshydratations, le système digestif a bien tenu mais il y a eu quelques petits grumeaux dans la machine. Avant de reprendre, ces déshydratations, j'avais un système digestif passablement correct, mais je me plaignais d'un manque de robustesse. Je n'ai pas interrompu ces nouveaux cycles de déshydratations car la situation n'est pas pire après par rapport à avant. Mais je souhaite résorber ces légères anomalies rapidement.

    De toutes les méthodes que j'ai essayé pour désintoxiquer les intestins, il en existe une à laquelle je n'ai pas pensé, mais qui me semble être la plus appropriée pour une forte intoxication. Ces derniers mois, j'ai mis pas mal de temps à désintoxiquer les intestins par la transpiration et la déshydratation. Cette méthode donne des résultats mais la réponse est beaucoup trop tardive. De plus cette méthode ne marche pas si bien en hiver, il faut se replier sur des saunas sec. Comme je ne m'étais pas encore penché sur la détox des intestins jusqu'à le surplus de relargage des toxines au mois d'avril, j'ai pas mal tâtonné jusqu'à retrouver une digestion passablement acceptable. En effet, jusqu'ici, je me concentrais sur le cerveau. J'ai donc perdu beaucoup de temps avant de savoir comment rétablir la fonction digestive. Mais, en dépit que ce soit un peu tard, je vais en faire le descriptif car je trouve que cette méthode est supérieure aux autres en terme de rapidité, de cout, d'évitement d'effets secondaires, tout en étant sécurisée.

    Voici un tableau avec les effets de l'augmentation de concentration en solutés du compartiment extra-cellulaire sur le compartiment intra-cellulaire.
    Effets Extra sur Intra.jpg
    Tableau Page 43/44 du cours sur les compartiments liquidiens
    Effets Extra sur Intra.jpg (92.79 Kio) Vu 31672 fois

    On peut voir que l'augmentation ou la baisse du volume d'eau du compartiment extra-cellulaire (colonne grise) n'a aucun effet sur la variation du volume d'eau intra-celulaire. C'est-à-dire que si la lumière de l'intestin avait beau se remplir ou se vider d'une eau autant chargée en solutés que l'intérieur d'une cellule, le volume de l'intra de l'intestins n'augmenterait pas ou ne baisserait pas. Or, ce qui est recherché, c'est que l'intérieur de la cellule (l'intra) se vide en-deçà de la capacité normale pour chasser les ions indésirables qui y flottent (cases vertes en bas à droite). Tant que le volume en eau de la cellule n'est pas en-deçà de cette moyenne, il n'y a pas de délestage des ions. Il faut donc réduire le volume d'eau en deçà de la tonicité physiologique des cellules en eau pour que la concentration en ions soit trop forte de façon à se qu'ils s'expulsent par promiscuité.

    Un lavement à l'eau claire n'a donc pas d'effet sur l'objectif qui est recherché. Au contraire, un lavement à l'eau claire va charger l'intra en eau pour diluer la concentration en solutés dans la cellule. Les ions de l'eau injectée vont rentrer dans la cellule. C'est donc une intoxication. Ce qui est recherché, c'est la baisse du volume de l'intra. Cela est obtenu par l'ingestion d'une solution saline (cases oranges et bleues en bas). De l'eau hautement salée injectée dans la lumière de l'intestin va donc faire en sorte que le contenu intérieur en eau de la cellule intestinale va se déverser dans la lumière de l'intestin de façon à rétablir les équilibres des concentrations en solutés. Par la même occasion, les ions indésirables, qui habituellement se maintiennent en place, vont sortir. On ne peut certes pas vider toute l'eau de la cellule d'un coup, mais par une série quotidienne, on peut finir par se débarrasser des ions qui occupent l'intra-cellulaire.

    La concentration du corps en solutés est d'environ 8g/l. Il faut donc une eau un peu plus chargée pour que la détox de l'intra se fasse. 40g/l semble être un plafond, mais ce serait déjà efficace avec 20g/l. Il faut attendre 20 minutes, et ne pas dépasser les 40 minutes. J'ajouterai que c'est le moment de boire de l'eau exclusivement minérale car c'est cette eau-ci qui va rentrer dans l'intra pour regonfler les cellules. Il faut vider les intestins avant, ou faire un pré-lavement de purge avec une concentration à 8g/L. Pour l'application méthode en détail, il existe de nombreux sites internet dans lesquels toutes les prescriptions sont détaillées. Voici un site que je consulte pour la naturopathie AbcNaturopathie, mais tout autre site semble également intéressant à explorer.


Methode
    Ce post ne donne pas de méthode d'application. Il est préférable de se renseigner auprès de tutoriels établis par des professionnels.

Pratiques hospitalières dans une référence universitaire

    Au chapitre 4.4.2 - Études cliniques - Arsenic du document alpha, il y a écrit: Son intestin a été purgé avec de grandes quantités de solution saline et du charbon de bois a été administré. source
    La solution saline est donc utilisée à l'hôpital pour traiter les personnes qui ont ingéré des métaux-lourds. C'est une technique d'urgence hospitalière qui renverse le flux d'eau (et, donc, de ml) : l'intestin est essoré (purgé) sur le champ afin d'extraire les métaux qui n'ont pas encore rejoint le système circulatoire. La purge des métaux-lourds dans l'intestin par solution saline est donc une technique d'urgence hospitalière. C'est cette même technique qui est utilisée dans ce post pour traiter l'intoxication chronique de l'intestin.

Variante avec le sucre
    Le sucre est également utilisé comme laxatif en milieu hospitalier. Son isotonie est de 5%, 50g/l. Pour un effet détox, il faudrait monter sa dose de 2 à 4 fois l'isotonie.
    Son avantage serait : il ne donnerai pas de sensation de brûlure (je ne l'ai pas essayé, je ne peux donc pas être catégorique).
    Son inconvénient, c'est qu'il ne détox pas autant que le sels d'ions bivalents.
    Les phosphates, sulfates et magnésium vont circuler dans le corps, et donc, ils vont drainer quleques métaux-lourds perdus dans la lymphe.
    Cela n'est pas cas du sucre, mais quand on ne cherche qu'à détox l'intestin, le sucre convient très bien.
    2ème inconvénient, le sucre est non recommandé pour certaines pathologies, cancers,...


ÉDITS
    Édit 1 : Lavements au sel, premiers retours d'expériences. Effets secondaires transitoires et résolution :
    Les lavements au sel présentent quelques améliorations durables, mais s'ils sont sans rinçage à l'eau, ils présentent une phase transitoire avec quelques désagréments.
    J'imagine que ces désagréments sont issus de l'excès de sel qui va imbiber les tissus.
    La régularisation des électrolytes va donc se faire avec le remplissage des intestins.
    Ces désagréments sont provisoires, surtout, ils donnent une constipation sur un ou deux jours lorsque la reprise des selles est attendue.
    D'habitude, lors des lavements sans sel (à l'eau claire), les selles reprennent après 6 repas.
    Mais après un lavement au sel, la reprise des selles se fait après 10 à 12 repas.
    Il y a donc deux jours sans selles de plus qu'attendu lors d'un lavement au sel sans rinçage.
    Cette constipation est passagère et non-chronique.
    Surtout, elle donne l'illusion d'un échec du traitement et d'une aggravation durable des problèmes.
    Cependant, je ne crains pas que la membrane de la cellule soit détériorée car les fermentations de légumes gardent tout leur croquant après des semaines passées dans l'eau salée.
    La membrane de la cellule est donc intacte.
    C'est qu'il faut résorber l'excès de sel qui s'est déposé.
    Contrairement aux métaux lourds, les électrolytes du sel sont extrêmement mobiles, ils rentrent et sortent aisément de la cellule.
    Leur excès dans l'intra va donc être rapidement résorbé.
    Après que cette constipation soit passée, le rythme des selles reprend le rythme précédent avec les éventuels bénéfices attendus.
    Une fois que cette constipation est passée, je peux enfin voir les progrès durables qui sont issus du lavement au sel.
    Pour éviter que cette constipation transitoire n'apparaisse, je fais donc un rinçage avec de l'eau minérale exclusivement et je m'alimente en riz et psyllium.
    Le rinçage se fait par un lavement à l'eau clair (minérale) juste après la séance de lavement au sel de façon à évacuer le sel qui s'est déposé en surface de la muqueuse.
    Le rinçage à l'eau exclusivement minérale me semble indispensable car c'est cette eau va regonfler l'intra des cellules.



Édit 2 - Août 2018 - Complément par une purge yogique.
Après un deuxième incident que j'attribue aux applications de la crème déshydratante,
j'ai doublé le lavement au sel par une purge yogique à 40g/l de sel.
Il faut évidement être à jeun, et boire un litre (ou +) d'eau salée (sulfate de magnésium de préférence) entre 20 et 40g/l.
L'eau ressort assez rapidement, en moins d'une heure et cela sans avoir besoin de faire les nombreuses séries de mouvements .
Avec cela, le tuyau est désintoxiqué de haut en bas.
Ça a été très efficace, le système digestif a été rétabli à 100%.
Je trouve que ces deux techniques combinées sont redoutablement efficaces pour résoudre les problèmes de Ml dans les intestins.


    Édit 3 - Traitement de choc contre les problèmes d'intestins.
    En tâtonnant, je fais plusieurs des purges yogiques séparées les unes des autres à la suite desquelles des améliorations se manifestaient.
    Je propose donc de regrouper ces purges yogiques consécutivement sur 4 jours, une purge par jour puis réhydratation.
    La purge va vider l'eau des cellules de l'intestin, il faut donc renflouer les intestins en eau en 24h pour pratiquer la purge suivante.
    De purge en purge, les ml dans les intestins seront significativement éliminés.
    Si une purge éliminait 50% d'eau (et donc de ml), 4 purges vont éliminer 1-(50%^4)=95% des ml.
    De plus, le jeûne va faire du nettoyage sur le plan de l'huile.
    Les intestins vont donc être fortement désintoxiqué sur les 2 uniques plans intoxicables (huile et eau).


    Pour plus de détails, voici quelques échanges en mp. J'ai changé le pseudo de mon interlocuteur en "Eschyle".
    En cas d'inflammation, il faut éteindre l'inflammation avec des médicaments appropriés.
    Sophocle a écrit:Il faudrait vraiment que tu résolves ce problème d'intestins avant de commencer le jeûne sec (ET/OU les déshydratations) car les ml vont être mobilisés et ça ne va pas du tout arranger les choses s'ils n'étaient pas suffisamment opérationnels. .../... Le candida semble en effet un cercle vicieux dont on ne peut pas guérir si cela venait des ml. À tout hasard, j'essayerai un jeûne de 3 à 4 jours au jus de légume (pour reminéraliser) et une purge yogique par jour de jeûne (1 à 2 litres à 40 g/l max de sel epsom alterné à sel de table). Les bactéries n'aiment pas vraiment le sel mais je n'ai pas encore réussi à trouver d'info sur l'effet du sel sur les biofilms. Il faut se préparer à rester éventuellement la journée près des chiottes. Et éventuellement un lavement au sel au début du jeûne pour purger les intestins et rincer à l'eau claire juste avant la rupture. Il faudrait aussi éteindre l'inflammation au moins 5 jours avant le jeûne et pendant toute la période de jeûne (je prenais un médoc dès qu'une sensation pointait le bon de non nez, ça marchais très bien). Avec ce traitement de choc, ça va essorer les intestins jusqu'à leurs muscles de leurs tous leurs ml. Il n'y aura plus aucun ml dans les intestins, tu auras là donc une bonne indication si ce sont bien les ml ou pas.
    Eschyle a écrit:Enfin pour conclure, ta méthode contre le candida c'est du solide ça rigole pas ! (j'ai jamais réalisé la purge yogique mais a l'air assez long et périlleux) Faire 3 à 4j de suite de purge n'est justement pas hyper-inflammant pour les intestins? Je sais que quand j’enchaînais trop de lavements avec sel à la fin je pouvais sentir mes intestins/colon limite se plier tellement c'était infammé. Pour ma part je pensais plutôt m'orienter en jeûne sec et comme il est indiqué dans les jeûne réalisés par le Dr Filonov, reprendre un peu d'eau et ensuite du kefir de lait (remplacer par tout autre probiotique suffisamment puissant et bien toléré) et ça pour chaque reprise de jeûne sec, le jeûne rendant aseptisé les entrailles d'un ours pendant son jeûne d'hiver. Ici pourrait justement lutter efficacement contre le candida biofilmé.
    Sophocle a écrit:Le sel ne devrait pas provoquer une inflammation. Il y a peut-être une inflammation indirecte par la dislocation des bactéries. Mais je n'ai pas d'inflammation dans la bouche quand je fais un bain de bouche au sel à 200g/l. À 40g/l, c'est du gâteau. Les muqueuses tiennent très bien face à l'excès de sel. Ce sont des atomes ultra-courant dans l'organisme. Il y a en a partout, le NaCl forme 80% de l'extra. La purge yogique est assez rapide quand les intestins sont vides et que la concentration est à 40g/l. Je bois un litre en 5 minutes. C'est dégeu, mais je n'y pense pas. puis ça passe tout seul. y'a pas besoin de faire les mouvements, et le gros de l'eau ressort rapidement. Par contre, il y a éventuellement une sensation de brulure qui vient de la déshydratation des cellules. Dès qu'il y a des sensations, il faut reporter et attendre que ça se calme. Au pire, faire un rinçage à l'eau claire mais en dernier recours.
    Eschyle a écrit:Pour les lavements, c'est effectivement plus que de la brûlure que j'ai eu en re-regardant mes notes de l'époque, c'était vraiment de la douleur très désagréable assez vive et ce en général après 3 exécutions et des massages au niveau colon. Ça durait graduellement avec une douleur baissant en intensité durant 1h avant de se calmer totalement et m'avait alors fait reconsidérer les concentrations trop fortes en sel. Je fais depuis plus que du 8g/L comme indiqué dans tes posts pour éviter toutes complications, ce qui s'est bien déroulé cet été. Mais si tu me dis que tous les mouvements ne sont pas forcément nécéssaires alors je prend ! (ce genre de techniques que j'ai mises de côté car la mise en place était trop prise de tête au vue des problématiques que j'avais à l'époque). Si je comprend la logique, les mouvements permettent une meilleure accession/penetration dans tous les plis des intestins et permettent d'enlever tous les biofims cachés, mais qu'un état bien détendu et des massages bien situés peuvent probablement avoir un résultat semblable (à confirmer à l’expérience [img]images/icones/icon7.gif[/img] ). Pour toi combien est ce que de purges yogiques est ce que tu tiens avant d'avoir de l'inflammation/douleur et combien est ce que te prend chaque session (~1h?)
    Sophocle a écrit:8g/l, ce n'est pas suffisant pour aspirer l'intra des cellules, il faudrait 20g/l au moins (le corps est à 9g/l). Mais tu avais peut-être des inflammations avant le lavement. Le sel va donc activer des douleurs sur un épithélium inflammé. Il faudrait éteindre ces inflammations avec des médocs au moins 5 jours avant le lavement pour que l'épithélium se cicatrise. et continuer a éteindre ces inflammation pendant les jours de jeûne et de lavement. Il faut trouver le médoc qui est efficace, polaramine, citirise ou autre, à voir.Moi je n'avais pas d'inflammation parce que je l'éteignais avec de la polaramine et/ou de la citirisine. Les lavements n'ont jamais provoqué d'inflammations. Si j'en avais, j'en avais déjà avant et je l'éteignais par des médocs.
    Eschyle a écrit: je m'en rappelle bien et c'est à ce moment là que j'avais tenté les plus hautes doses de sel et que ça m'avait provoqué des douleurs/inflammation. Hors je n'avais pas obtenu de résultats particuliers pour le candida. Cependant bien que n'ayant pas de sel d'epsom sous la main je vais malgré tout tenter ici au gros sel si tu me dis que c'est réellement efficace pour clarifier les ML de bout en bout. Je ferai ça dans 1 ou 2 semaines quand j'aurai accès total aux toilettes 1 journée. Pour l'utilisation de produits chimiques pour calmer l'inflammation j'avoue ça me fait tilter. Pour ma part pour calmer l'inflammation au jour le jour je me fais des jus au curcuma, utilise le ghee pour calmer au niveau du colon (butyrate) et l'aloe vera en bloc pour calmer et nourrir globalement. J'utilise les produits chimiques réellement en cas de dernier recours. Et la dernière fois quand je suis tombé malade pdt 2 jours c'était mon foie qui était touché et tout ce que j'ai cité au dessus ne fonctionnait pas. J'ai compris quand j'ai touché mon foie qui était dur comme la pierre au toucher. Hors le foie est un élément indispensable qui contribue en grande partie au système immunitaire et si KO alors la machine peut s'enrayer. C'est en soutenant le foie que j'ai réussi entre autre à revenir sur pieds, sans quoi l'inflammation ne se calmait pas peu importe l'action. En retournant travailler après 1j off j'avais pris un ibuprophène par sécurité qui avait fonctionné pour le cas d'urgence, mais où j'avais senti que mon foie appréciait clairement pas et ne faisait que durer la situation + longtemps. Si jamais la situation se représente d’inflammation/douleur pendant la purge yogique survient je te tiendrai au courant si les 3 éléments du dessus fonctionnent avant d'utiliser un anti-inflammatoire chimique en dernier recours.
    (...)
    Eschyle a écrit:
    • Purge sel 40g/L > j'ai fait la tentative hier soir après 24h de jeûne au jus. 1er lavement 8g/L pour juste évacuer les restes puis suivi de 1L de purge yogique 40g/L. Je n'arrive pas à boire plus de 1L avec une nausée un peu trop présente, je m'en contente et évacue. Fin de l'épisode AR au toilettes et je n'atteins pas l'eau claire en sortie proclamée sur les sites présentants la méthode. Pas grave, je travaille le lendemain je ne veux pas forcer (j'ai trop fait de méthodes violentes pour savoir que ce n'est pas le remède absolu, 1er conseil de base de l'intoxiqué, le marathon avant le sprint). Immédiatement gros mal de crâne (ce qui m'arrive quasiment jamais, je suis particulièrement épargné sur cette partie là), comme si ça venait 'purger mon cerveau'. Peut-être la représentation que je m'en fais, je ne sais pas trop bien. En tout cas à mes yeux un très bon point. Ca veut dire que ça bouge pour de bon, que mon foie est pas en vrac.
    • Là où la piste ML niveau des intestins s'est révélée a été suite à un jeune sec un poil trop long. (...)
    • J'ai alors fait le rapprochement avec mon cas personnel, où bien qu'en prenant systématiquement en rupture de jeûne intermittent sec 1j mon jus carotte-betterave-radisnoir-curcuma (pour remettre en état le foie et donner suffisamment d'anti-inflammatoires pour remettre la machine en marche) puis un mélange kombucha/kefirlait (pour la dose probiotiques), je ne remarquais pas une réelle différence fondamentale malgré une prise sur le long terme.(...)
    • Enfin à cela s'est ajouté douche froides / respiration qui ont donné quelques effets sur le candida, permettait calmer l'inflammation des intestins quand le matin ça remuait trop et me permettait de passer ma journée de jeune sec sans à avoir à passer par la case jus de betterave/curcuma pour calmer le corps. Résultats néanmoins pas non plus exceptionnels. Bref. (...)
    • Bref je vais pas trop étaler sur tous les petits détails vécus mais le point important se résume au fait également que l'inflammation aux intestins s'est calmée quasi directement pour n'avoir quasiment plus que le battement de mon coeur et non le concert coeur/intestins. Agréable. (...)
    • Maintenant que je sais que la méthode passe bien, ne m'a pas inflammé les intestins cette fois-ci, je vais tenter la version plus complète:
      -24h jeûne jus ; -lavement 8g/L pour évacuer les derniers déchets ; -soirée purge 40g/L, 1,5L-2L ; -lavement 40g/L dans la foulée pour pas laisser infuser toute la nuit (pas réalisé avant-hier car sentiment trop faible & mal de crâne suite purge, j'ai écouté mon corps et ai reporté au lendemain mais n'était peut-être pas le plus judicieux) ; -purée carotte (+autre légume?) ; -24h jeûne jus à nouveau ; -soirée purge 40g/L, 2L (si bien passé la veille) ; -lavement 40g/L (idem) ; -purée de légumes (idem). Et enfin tout dépendra de mon état du moment, on verra si je poursuis une journée à nouveau pour vraiment essorer à 100% les intestins ou non. (...)
    • Je ne sais pas pourquoi sur la grande majorité des sites visités expliquant la méthode, et notamment celui de Mr Tétart, il faille absolument manger juste après et ne pas laisser les intestins vide. Y aurait-il une redépose par la suite qui ferait que le bol alimentaire permettrait de faire office de support? Une histoire de microbiote, où les bacteries on besoin d'un support pour ré-établir un équilibre, sans quoi les 'mauvaises' bactéries reprendraient le dessus ? Là j'avoue avoir une petite colle là dessus, si tu as la réponse je serai ravi [img]images/icones/icon15.gif[/img]
    Sophocle a écrit: L'idée du traitement de choc est de répéter les purges yogiques et d'aviser. Ce qui compte, c'est un unique jeûne de 4 jours (que tu as déjà fait je crois) et puis, faire plusieurs de ces purges pour voir s'il y a un vrai résultat probant. Les premières purges ont rapidement effacé mes problèmes d'inflammation. À l'époque, j'avais tellement de ml dans les intestins que l'inflammation était permanente, je devais prendre trois cachetons par jour pour la calmer. La situation n'était pas bonne du tout, mais c'est au pied de ce mur que je me suis lancé dans la technique salée. Mais le retour à la bonne digestion avait nécessité d'attendre des purges supplémentaires. Peut-être fallait-il aussi attendre que la régénération reconstruise l'épithélium. Je ne l'ai pas encore consigné sur mon topic, mais, en dépit que je ne les cherchais pas, j'ai encore quelques progrès au niveau digestif grâce à la dernière série de purges. Je me suis pris une baguette et un vacherin sur 2 jours, et c'est passé. Mon régime alimentaire habituel est plutôt fait de légumes et quelques viandes, je ne suis donc plus trop informé de mes intolérances au lait/gluten. Il faut donc que je change mes habitudes pour manger du pain, du fromage, des viennoiseries pendant toute la semaine. Je dois donc encore me faire une semaine de pain, fromage pour consolider un avis définitif (avis définitif : c'est loin d'être encore la panacée, le lait/gluten ne passent qu'une une fois tous les 3 jours). Quant au problème des intestins vides après une purge, j'ai en effet lu ça sur le site de Stéphane Tétart. Mon expérience perso ne confirme pas la nécessité de la remise en charge rapide. Il y a quelques témoignages en ce sens sur jeûne-et-santé. Les jeûneurs se vident les intestins pour accélérer le processus d'autophagie pendant un jeûne d'une semaine. La purge est un stress, le jeûne est un stress, les intestins vides sont un stress parvenant du jeûne qui s'ajoute au stress de purge. Le tout premier jeûne risque de provoquer des inflammations par la combustion des huiles résiduelles et réactives. Les personnes qui ont fait récemment un jeûne de 4 jours devraient aisément supporter le cumul de jeûne et de purges. Quand j'avais mes problèmes d'inflammation, je me souvient d'avoir répété fréquemment les lavements car il y a avait urgence. Il faut aussi considérer la re-hydratation qui prend 12, 24 ou 48h, il me semble que deux purges enchainées n'ont pas plus de bénéfice qu'une seule purge car la concentration de la cellule à la deuxième purge rapprochée est déjà à 40g/l. Il faut donc attendre que la cellule se regonfle en eau pour que la 2ème purge soit efficace, d'où l'idée d'un jeûne de 4 jours et d'une purge par jour. Ce qu'il faut, c'est être bien informé des domaines d'application, deux purges à la suite sont peut-être inutiles, mais les prémisses d'amélioration peuvent parvenir qu'après 3, 4 ou 5 purges un peu espacées les unes des autres. Mais une seule purge ne donne parfois pas de résultat visible. Cette technique peut être donc abandonnée à tord. Il n'y a rien de plus horrible que de passer à coté de la solution parce qu'on tâtonne sans répéter suffisamment une technique. Un jeûne hydrique est peut-être nécessaire mais pas suffisant, idem pour les purges. Après, il faut éventuellement les combiner à son rythme. Jeûne hydrique et purges éliminent les 2 catégories de toxines métaboliques. Les intestins devraient être confortés vers la guérison. Cependant, je trouve que le jeûne sec n'est pas vraiment aidant car il va drainer les métaux-lourds des tissus profonds vers les émonctoires, et donc notamment vers les intestins. Les intestins se rechargeraient peut-être un peu en métaux lourds. Cela soulagerait certes le cerveau mais ça réactiverait indéfiniment les micro-organismes en dépit des purges si les ml étaient à la source du problème. Une fois que les intestins sont totalement débarrassés de leurs ml, le lien de causalité peut être éventuellement établi.
    Eschyle a écrit:Là ça fait 2j que j'ai terminé la purge. Aujourd'hui je ressens clairement que l'inflammation au niveau colon est disparue, au niveau intestins est disparue. Je pense que finalement tout le sang détourné pour inflammer les intestins retrouve le droit chemin vers le cerveau, ce qui est plus que bénéfique (+surement avec les maux de crâne, une sorte d'aspiration et de renouvellement de l'eau du cerveau aussi disons). Cependant cela a duré pendant la soirée, j'ai à nouveau fait une courte nuit en forme comme la première fois (1h30 > 6h, soit 4h30) et hyper productif le matin avec des projets que je voulais attaquer depuis un moment, où j'étais auparavant en galère à ne pas trouver la ressource 'cerveau', et où là c'était clairement fluide. Hors ça s'est mis à décliner vers ~14h, et à 16h j'ai fait une sieste (purge terminée vers 18h la veille), et après clairement c'était moins efficace. J'ai aussi eu quelques retours de 'pneumothorax', très léger, mais qui montrait qu'il y avait encore de la vie dans les poumons. Seul reste le tout début de l'intestin inflammé, et au niveau du coeur, difficile à dire si c'est coeur ou poumons, mais j'ai mes doutes que les poumons aient leur part de responsabilité..
    à suivre... (édit 8 mai 2020 - suite : J'avais demandé l'autorisation à Eschyle de publier nos échanges en stipulant que je garderai l'anonymat. Mais, je peux désormais dévoiler qui est Eschyle car il a récemment posté sa présentation sous le pseudo de Ludovicus dans laquelle il évoque ces échanges privés :
    Ludovicus a écrit:Je tiens à valider ici ses (ndlr: sophocle) purges au sel qui m'ont permis d'enlever mon inflammation localisée dans les intestins, persistant malgré tous les types de purges / cataplasmes / sauna que j'avais pu faire pour m'en débarrasser au préalable ;)

ÉDITS
Édit 4, Nov 2018 - Retour d'expérience après l'accident de naturopathie parvenu il y a deux ans + trempage haricot mango et riz.
    Il y a deux ans, j'ai fait cet accident de naturopathie en faisait une rando de 6h pendant un we de déshydratation.
    J'ai mis pas mal de temps à trouver le remède (lavement et purge yogiques à 40g/l).
    Ce remède élimine certes les ml mais je pense que les intestins étaient endommagés car la facture des selles était aléatoire.
    Les intestins ont donc mis plusieurs années à se régénérer.
    Pendant deux ans, au niveau de la facture des selles, il y a eu des hauts et des bas.
    Les hauts sont apparus tardivement et sporadiquement.
    Les intestins étaient donc en bonne voie de réparation mais il y avait encore des réglages à trouver pour conforter la bonne facture.
    Comme d'hab., le gluten et le lait étaient problématiques.
    Depuis peu, je mange régulièrement (4x par semaine) une plâtrée d'haricot mango trempés (6h) et riz trempé (48h).
    Et je remarque que les selles demeurent de très bonne facture en dépit de la consommation de pizza entre deux repas de riz et d'haricots.
    C'est à dire que c'est un renversement de la situation.
    Avant, la qualité de la facture était peu robuste avec quelques moments de grâce, mais désormais, la facture demeure robuste grâce aux haricots trempés et riz trempés en dépit de la consommation ponctuelle (mais excessive) de gluten.
    Quant au lait, je l'ai quasiment exclu de mon alimentation car il n'est approprié pour les adultes.
    Je mange rarement du fromage, et je ne fais donc pas d'excès.
    Je ne peux donc pas dire s'il était éventuellement responsable d'un dégradation de la facture des selles.


Puissance de la solution saline - test buccal
    Pour avoir une idée de l'effet d'un lavement avec une solution de 2 litres à 40 g/l sur les intestins, il est possible de faire un test dans la bouche.
    En 5 minutes, 20ml d'eau sont recrachés après y avoir placé 10 ml d'eau saline à 40g/l.
    Avec 2 litres d'eau saline dans les intestins, jusqu'à 2 litres environ sortiraient des tissus en 5 minutes, cela ferait une charge de 4 litres.
    Un transfert massif d'eau (avec ses minéraux) a donc lieu en une poignée de minutes.
    En 5 minutes, la lumière des intestins serait saturée en eau, et elle chercherait à chasser l'eau.
    Avec la solution saline, il n'est donc pas nécessaire de garder l'eau dans les intestins plus de 5 minutes après le transfert de l'eau.

huile de ricin Édit 13 juillet 2019
    L'huile de ricin est reconnue pour faire des purges, mais l'huile de ricin est un poison, elle est donc une agression de l'intestin.
    Je n'en voie absolument pas l'interêt face à la neutralité de l'eau hypertonique dont les bénéfices recherchés sont les mêmes.
    Avec l'eau salée, les bénéfices tirés sont accompagnés par aucun aucun sacrifice.


Anti-Micro-Orgnaismes Chroniques (AMOC). édit - déc 2019.
    Les micro-organismes résisteraient aux lavements à l'eau ou à l'huile.
    Contre les MOC, il est possible d'envisager un lavement contre les micro-orgonanismes.
    Je n'ai pas testé car mes MO sont au niveau de la peau.
    Pour les produits AMOC, voir posts MOC (page 23).
    Cependant, les débris de MO risquent d'être très toxiques, métaux-lourds, adn, ...
    Il conviendra donc de préparer une solution très peu concentrée (2 litres d'eau avec le jus d'une gousse d'ail (voir préparation page 23)) par lavement.
    Ces débris toxiques appartiennent aux 2 catégories de solvants : eau et huile.
    En cas d'incident, il serait possible de tenter des cycles de lavements : eau saline, eau claire et huile pour bien rincer les tissus.
    Des chélassos pourraient aider à parachever le travail en profondeur.
    Il conviendra éventuellement de reminéraliser le corps avec de l'eau de quinton.
    L'élimination des métaux-lourds présents dans les MO confortera une rémission contre les infections chroniques.

Lavements de rinçage : 10g/l (éventuellement à l'eau de quinton)
    Après une séance de lavement, il serait préférable de terminer par un lavement à 10 g/l.
    Ce lavement permettra de rétablir la tonicité physiologique, cependant il faudra attendre (48h?) que les cellules rétablissent le mix minéralogique physiologique.
    Le top serait un lavement de rinçage avec de l'eau de quinton isotonique, ainsi les cellules seraient renflouées en minéraux physiologiques avec la bonne tonicité.
    De façon général, un lavement à 10g/l est un lavement neutre ou un lavement qui rétabli la tonicité physiologique.
    Un lavement à l'eau claire n'est pas un lavement neutre car les cellules et le système sanguin vont se gonfler en eau jusqu'à provoquer un évanouissement par hypertonicité dans la boite crânienne.
    Au moment où j'écris ces lignes, je ne vois pas encore les cas d'applications d'un lavement à l'eau claire.

Ayurvéda : Matra Basti édit - déc 2019. Lavements à l'huile et Huile versus Eau.
    L'ayurvéda pratique des lavements à l'huile (MATRA BASTI) dans le cadre de la Pancha-karma.
    L'huile pourrait faire entrer les toxines huileuses en solubilisation.
    La concentration de toxine lipidiques pourrait donc baisser.
    Il me semble que l'huile et l'eau ne travaillent pas du tout sur les mêmes champs d'application.
    Par exemple, l'huile serait efficace pour mettre les excès de débris de mo (Adn) et/ou des pesticides en mouvement.
    Sur certaines pathologies, un lavement à l'eau (solution saline) pourrait être efficace là ou un lavement à l'huile serait totalement inefficace.
    Et inversement, un lavement à l'huile serait exclusivement efficace là où un lavement à l'eau serait totalement inefficace.
    Le mastra bastri n'injecte que 10 cl d'huile mais cela me semble insuffisant pour atteindre toute la longueur du colon.
    Comme je ne trouve pas de recette traditionnelle pour le lavement avec de grandes quantités d'huile, il me semble qu'il faut être prudent sur le temps de rétention de l'huile.
    Pour accélérer l'injection d'huile, il est possible de comprimer la poche à lavement.
    Il faudrait injecter un à deux litres d'huile pendant quelques minutes de façon à remonter rapidement les intestins.
    Une fois que l'huile à touché le revêtement des tissus, il n'est pas nécessaire de conserver l'huile dans la lumière des intestins.
    L'huile va rapidement provoquer une saturation des tissus, le surplus d'huile est donc non utile, il n'est donc pas nécessaire de conserver l'huile longtemps.
    Il faut peut-être éliminer l'huile rapidement pour éviter une éventuelle sous-oxygénation des tissus.
    Pour aider l'huile à imbiber les tissus rapidement en profondeur, une bouillotte sur le ventre avant et après serait utile, idem avec un massage après pour drainer.
    Des exercices de respiration pourraient être utiles pour aider les cellules à conserver leur oxygénation.
    Par contre, les toxines ne sont pas éliminées, elles sont dispersées.
    Ces toxines vont donc se représenter à nouveau via le foie.
    Il serait donc utile que les intestins fonctionnent pour écouler et éliminer ces toxines.
    ... Une semaine après le premier lavement, j'ai fait un deuxième lavement à l'huile (2,5l).
    Puis, j'ai vidé les intestins, puis deux heures après les désagréments, j'ai fait une marche car je n'étais pas satisfait des massages et de la bouillotte.
    15 minutes après le début de la marche, les ultimes sensibilités ont significativement baissées (mains non définitivement résolues).
    La marche semble bien faire vibrer l'huile.
    J'en ai profiter pour faire une grosse séance d'escaliers pour décalaminer le snc.
    On ne sait jamais, toute cette huile peut être en circulation, cela peut faire office de Pancha-Karma dans l'intégralité du corps.
    Les pesticides figés dans le snc peuvent donc être mobilisés.
    ... La marche juste après la vidange des intestins a effacé tous les désagréments post-lavements qui peuvent avoir lieu pendant 1 à 3 jours.

Rodage - 28 avril 2020
    Je fais 6 passages alternés, salé (40g/l), clair (0g/l), salé, clair, salé, clair ; puis 1 litre d'huile végétale pour terminer la séance en nourrissant l'organe.
    Le passage à l'eau claire est préférable entre 2 passages salés pour renflouer les cellules avant les déshydrater à nouveau.




Discussion avec Hippocrate - édit 26 juillet 2020
Hippocrate a écrit:Ma plus grosse problématique résidant au niveau digestif, je me tords l'esprit à savoir si, oui ou non, je devrais faire la purge yogique, qui a l'air si miraculeuse. J'ai des réticences, lesquelles sont : je ne suis pas habituée aux pratiques type purge et ne souhaite pas faire de lavement. J'ai un ami qui en a réalisé au café, des lavements, et à partir de ce moment, il a perdu toute motilité de son côlon, si bien que même s'il arrête les lavements, il n'arrive pas à retrouver cette motilité, comme si tous ses nerfs étaient altérés, sa vie est devenue très difficile.
Sophocle a écrit:Sur un site médical professionnel, j'ai déjà lu des histoires d' "addictions" (sic) aux lavements suite à un premier lavement n'ayant pas résolu les problèmes.
Je n'ai encore pas lu d'incident avec des purges yogiques, mais les lavements à l'eau claire (0g/l de sel) ne vont jamais régler une intoxication de l'intestins aux ml.
Dans un lavement à l'eau claire (hypotonique), la cellule se gonfle en eau, les ml ne sortent donc absolument pas.
De nombreux ml étant scratchés du côté extérieur de la paroi cellulaire, il est possible que le lavement va juste faire diffuser l'intoxication en faisant ramper une agglutination de ml comme des billes de métal sur une surface uniformément aimantée sur laquelle de l'eau ruissellerait.
Ces billes demeureront toujours amassées aux cellules mais elles se meuvent en bloc comme des satellites qui passerai d'une planète à une autre au moment où deux planètes se frôleraient.
Les ml sortent ou décrochent que quand la cellule est pressée comme un citron.
De plus, avec les sulfates (anions bivalents), le ml se décroche de la paroi de la cellule par compétition magnétique.
Avec une forte hypertonie, le mouvement d'eau formera également un courant rapide qui arrachera les ml de leur aimant.
De très nombreux lavements à l'eau claire pourraient donc être réalisés à la suite sans que le problème local de métaux-lourds ne soit jamais réglé.
Pire, les métaux-lourds vont peut-être être déployés en nuage, cela va exacerber significativement leurs méfaits.
Selon moi, une intervention dans l'intestin se fait, en base, toujours avec de l'eau saline à l'isotonie.
De plus, la purge yogique me semble préférable car elle traite le tuyau de bout en bout.
Le lavement est préférable pour traiter efficacement le colon car l'eau de la purge aura perdu de son hypertonie en parcourant tout l'intestin grêle.
Mais il est possible que plusieurs purges yogiques arriveraient à un plafond et que la résolution ne soit pas complète.
Faute de résolution complète, il faudra peut-être passer ensuite aux chélateurs afin de parachever la désintoxication.
Selon mes expériences récentes sur la résolution de mon point de côté, une purge yogique au sulfate de sodium serait un peu plus appropriée contre les ml.
Dans mon cas, peut-être que le sulfate de sodium aurait mené la détox jusqu'au bout.
La purge yogique est une cure du foie à laquelle la prise d'huile et de pamplemousse est ôtée.
Le sel d'epsom dilate les canaux, cela aide les calculs à cheminer au travers du canal biliaire.
Voici un forum sur lequel il est indiqué que la cure du foie est sûre : LA CURE DU FOIE : 1 les Commentaires : "5) AUCUN incident n’a été indiqué pendant les cures du foie, ni par le Dr Clark, ni par les autres sites, ni même par curezone. A U C U N ! ".
En faisant une recherche automatique parmi les 719 messages suivants, le mot incident ne ressort pas.
Tu trouveras peut-être de nombreux témoignages de femmes sur la cure de foie car cette cure est très prisée.
À l'hôpital, les purges yogiques sont pratiquées pour toute sorte d'examen.
Auprès du personnel hospitalier, tu trouveras peut-être des infos sur des éventuels incidents.
Il peut y avoir une inflammation dans l'intestin qui est déjà présente avant la purge et qui fera la même sensation qu'une plaie sur laquelle du sel à été saupoudré.
Il suffit donc d'éteindre cette inflammation au préalable de la purge avec un anti-inflammatoire un peu costo.
Hippocrate a écrit:À propos du lavement, tu me le conseilles donc comme la purge, à 40g/L ? Est-ce que cela convient si la mesure n'est pas tout à fait précise ? (via une cuillère à café?) Et préconises-tu de garder l'eau en soi autant que se peut ou d'évacuer dès que le corps le souhaite ? Je me suis décidée à le faire, malgré l'expérience triste de mon ami, en me disant que de mon côté, ça ne sera pas régulier. Je crois que ça peut réellement m'aider. Sans être une béquille quotidienne.
Sophocle a écrit:Purge/lavement : À l'hôpital, on n'appelle pas ça une purge yogique, mais un nettoyage par laxatifs. Les laxatifs sont utilisés à chaque coloscopie. les laxatifs ont différents modes opératoires, la purge yogique correspond aux laxatifs osmotiques (vraisemblablement très couramment utilisés). Purge yogique = laxatif osmotique par voie orale. Mais dans la purge yogique, il faut aussi faire la danse du ventre (moi, je ne la fait pas). Lavement à l'isotonie, il faudrait garder l'eau pendant 20 minutes, mais il ne faut pas forcer au début. Si ça veut ressortir en dépit qu'on force pour la garder, il faut libérer l'eau, et retenter ultérieurement. Lavement au sel : ça voudra ressortir en 5 minutes car le volume d'eau aura doublé dans le lumière de l'intestin. L'effet à eu lieu, il faut donc libérer l'eau. La valeur de 40g/l est la valeur de départ. Avec la pratique, on peut amender vers le haut (jusqu'à 60,80) ou vers le bas (mais pas moins de 20g/l sinon pas d'effet). On peut changer les sels, sel d'epsom, ou sel de cuisine selon l'irritation, ... Parfois, quand l'eau saline ne veut plus entrer, il faut alterner eau claire/eau saline.
Hippocrate a écrit:Merci pour les précisions quant aux bains de bouche et au dosage du sel, ainsi qu'aux lavements à l'hôpital. Je ne savais pas, tu vois, mais il faut dire que je ne suis qu'en fin de 2ème année.


à ce post, Ventouses, j' a écrit:22 octobre lavement
lavement à l’huile 1,5l préchauffée à température du corps + bouillotte + massage des tripes + marche 1h. Ces actions mécaniques dissolvent les taches de cambouis dans l’huile.
Parfois, une huile très fluide qui resort colle à paroi des sanitaire comme des aimants sur un frigo.
J'attribue cela au très haut magnétisme des toxines lipophiles et solubilisées.
Il y a certes des désagréments, mais ils sont peu de chose à coté de la résolution des problèmes.
Pour la reprise alimentaire, je fais un Kitchadi (ayurvéda, voir post pancha karma), car il me semble que ça éponge le surplus d’huile chargé de toxines.
COMMENTAIRE : les actions mécaniques et le préchauffage de l'huile aident significativement à la solubilisation de la tache de cambouis...
25 octobre : des maux de tête permanents se sont effacés, waou. Entre-temps j'ai fait 3 marches 1h30 pour faire tourner l'huile dans le corps.


27 octobre 2020 : après une séance de ventouses, le mal aux tripes s'est réveillé (point au niveau du foie).
29 octobre : j'ai refait une alternance de lavements (eau saline (40g/l nacl), eau claire, eau saline, eau claire, eau saline)
    Après l'eau claire, j'ai fait une pause 2h + bouillotte.
    Aux 2 premiers lavements de l'eau saline, j'ai eu un coup de barre au niveau du ventre.
    Je rappelle que l'eau saline détox les solutés (ions métaux-lourds).
    Ce n'étais pas douloureux, mais c'était comme une suffocation des tripes.
    Puis c'est parti comme c'est arrivé.
    J'attribue cela à la migration des métaux-lourds au travers de la muqueuse.
    Après la grosse période de ventouse, j'ai du faire une petite série de lavements.
    Cela indique que les ventouses décongestionnent en profondeur.
    Les lavements à l'huile et les lavements à l'eau saline ont été chacun une source d'améliorations.
    Je rappelle que le lavement à l'huile élimine les toxines huileuses (et non les toxines ioniques)
    Cela indique que les ventouses décongestionnent autant les ions que les huiles.
    Ce schéma est certes fastidieux mais il est très efficace.
    avec ce schéma, on a une mobilisation complète et une élimination complète.
  • En généralité, il serait préférable de toujours terminer une séance de lavement par de l'eau claire de façon à réduire les désagréments des jours suivants.


Apprentissage, résultats et détox générale 5 déc 2020
    Voici une réponse que j'ai donné en MP (il n'est pas nécessaire de publier la question).
    Intestins et lavements
      J'ai récemment complété le post des lavements avec une alternance d'eau saline, eau claire, et huile végétale.
      Quand les lavements sont biens faits, ils sont payants.
      Mais il faut plusieurs séances laborieuses et peu efficaces pour apprendre à bien faire.
      De plus, depuis que j'ai fait les chélassos, les lavements que j'ai pratiqué ont rétabli la situation en à peine une ou deux séances.
      Cela n'était pas le cas auparavant (5-6 séances incomplètes (pas d'huile) étalées sur plusieurs mois avaient juste amélioré la situation).
      Dans ton cas, entre l'apprentissage et entre les résultats à retardement, il faudra peut-être prévoir une petite série de séances,
      par ex, jusqu'à 5 séances (1 séance par quinzaine de jours).
      Il existe des centres qui pratiquent des lavements, tu pourras peut-être y apprendre les gestes à faire.
      Cependant, sans chélation, le résultat risque d'être moindre à cause de l'éventuel état d'intoxication général.

      J'ai du refaire des lavements récemment à cause des ventouses, mais les marches permettent de se passer des lavements.
      https://www.forum-melodie.fr/phpBB3/vie ... 0#p118442- voir paragraphe du 20 novembre : "marches et fatberg"

      Cependant, ton intestin semble blessé, cela complique les manipulations.
      Il faudrait que tu trouves un anti-inflammatoire qui calme un peu la blessure, cannelle, gingembre, ou médocs.
      Et que tu commences par des lavements faiblement dosés.
      Il faut répéter les marches pendant les jours suivants les lavements.
      Avec les lavements, il faut compter 2 à 3 jours avec des désagréments.
    • ...
      Si tu envisageais les lavements, il y aurait un ordonnancement à penser entre l’huile et le sel.
      Le lavement à l’huile végétale sera anti-inflammatoire.
      Il serait donc peut-être judicieux de commencer par ce lavement car le lavement à l’eau saline risque d’etre douloureux à cause du sel sur la plaie.
      L’huile avant le sel devrait donc apaiser le passage du sel mais c’est au risque d’attenuer l’effet du sel.
      Il faut apprendre à jongler entre l’huile et le sel et à délayer l’un par rapport à l’autre :
      cad qu’il faut aviser s’il faut faire l’un après l’autre ou attendre un jour ou 2 entre 2 lavements.
      Il faudra aviser juste après le premier lavement par rapport à la fatigue.

      Le lavement à l’huile n’ est pas éprouvant (chez moi), mais le lavement au sel risque d’etre un peu éprouvant s’il y avait des ml. Cela est bon signe : ça veut dire qu’ils sortent.

      Cependant, il faudra commencer par un lavement à l’eau claire ou a l’isotonie pour vider la lumière de l’intestin.

    Suite
      Le lavement est certes un mauvais moment à passer. Je confirme qu'il faut prendre son courage à deux mains, mais, c'est oublié quelques jours après. Il me semble "un peu" impératif de traiter les intestins en premiers avant toute autre détox. Mais je n'ai pas d'alternative miracle au lavement. Quand j'ai évoqué les centres, c'est surtout pour la méthode (qu'il me semblait que tu ne connaissais pas encore), mais après, il faut faire le lavement selon les circonstances au moment des lavements, eau salée, et/ou huile végétale, ... C'est du feeling à la maison. Il me semble que l'irrigation du colon en centre n'aura pas d'effet sur les ml car l'eau est à l'isotonie. Comme tu ne peux pas le faire seule, il est peut-être possible de leur demander de le faire à l'eau saline, ou à l'huile végétale. Surtout, il serait préférable de se renseigner sur les éventuelles préconisations ou contre-indications en cas de saignements. Tu pourrais imprimer mon témoignage pour leur donner un idée de que je suggère, mais ce sont des lavements très courants, on trouve des vidéos youtube avec la poche à lavement.







(DISCUSSION EN MP)
...
  • Si le froid, ni le sel n’ont pas réussi à désempoisonner, et si tu ne l’as pas encore fait, il reste l’huile.
  • Pour enlever une tache de cambouis sur un linge, on met du beurre, on frictionne, on laisse reposer et on place le linge à la machine.
  • C’est le même principe avec les tissus organiques (Ayurveda). Un bain d’huile végétale très fluide (sesame,...), préchauffée à 37°, dans lequel, si tu n’avais pas de réaction, j’ajouterai une pincée d’Ala (0,03g à mixer) et une larme d’he pourra peut être baisser la charge de toxines. Il faudra bien faire circuler l’huile pendant 5 longues minutes afin d’imbiber les gencives en profondeur.
    Recracher et laisser reposer au chaud en massant un peu les gencives de façon à imbiber jusqu’à l’os.
    Et enfin des bains glacés pour chasser l’huile et ses toxines par l’hyper-vascularisation.
    Attention au choc thermique.
    À répéter tlj de 15 à 30j.
  • Par précaution, je passerai la tête et notamment le visage sous l’eau glacée pour bien éliminer toute cette huile de la zone.
  • Comme il y a une forte suspicion de métaux-lourds, les chélateurs solubilisés seraient les bien-venus.
  • Pense à commencer en douceur sur les he pour éviter les surprises (1 ou 2 gouttes Max par jour),
    Ce qui fera 60 gouttes en un mois, ce n’est pas mineur.
  • Je dois te prévenir que si tu as des mo et des ml imbriqués les uns dans les autres, il y a des risques de réaction. Le mieux est de prolonger cette séances sans augmenter la dose de he. Il faudra surveiller le foie et les intestins (cad suspendre des qu’une fatigue apparaît).


...
pense-tu que dans ce cas, le bain derivatif, qui est censé renvoyer dans le système digestif les gras et huiles pour retraitement, puisse être d'une quelconque utilité ?


    En ces périodes de mobilisation, il me semble préférable d'installer des rotations, de chaud, de froid, de vibrations à chaud (marche rapide), de sel, d'anti-mo à très faible dose, de quelques ventouses judicieusement placées... Toutes ces actions permettent d'activer les détox et d'éviter l'incident intestinal (qui se résout par des lavements).

    J'ai entendu des témoignages comme quoi les bains dérivatifs ont résolu tous les problèmes, mais il me semble préférable de pratiquer toutes les actions de façon à répondre aux circonstances.
    Avec mon expérience, je sais désormais choisir entre une réminéralisation par de l'eau de quinton ou entre une marche rapide, ou un sauna, ...

    Lors de ma ventouse de début décembre sur la colonne, j'ai enfin fait le fameux incident du coup de barre post-iv.
    J'ai fait 30 iv sans aucun problème, mais cette ventouse de trop m'a fait plier le genoux.
    Cependant, j'ai su combiner mes pratiques de façon à remonter la pente.
    Chaud, froid, marches, chélations, panchalassos, ventouses...
    Le tronc entre mes épaules (lieu de la fatigue) me disait que ce serait plutôt des marches rapides qui allaient me guérir.
    Mais par acquis de conscience, j'ai fait tourner toutes mes actions, et je suis retapé.
    J'en ai profité pour installer de nouvelles détox : des ventouses modérées sur le foie et sur le plexus : Des métaux lourds sont sortis en petites grappes par le plexus.
    Donc le chaud et le froid ont peut-être drainé les métaux jusqu'au plexus que j'ai pu faire sortir les ventouses...

    Le plus fastidieux, c'est d'installer la détox pour la première fois, une fois qu'on a le matos sous la main et la méthode en tête parce qu'on a déjà pratiqué, il est ensuite facile d'agencer.
    Parfois, le corps me dit : c'est le moment d'une marche, je fais.
    puis, c'est le moment d'une ventouse sur le plexus, je fais.
    Mais il a acquis la capacité de réclamer telle action précise parce que je l'ai déjà soumis à cette action.


quand je fais des intraveineuses, j'ai toujours un fort goût de vieux métal qui me sature la bouche.
    Il faudrait que tu travailles sur ta bouche en faisant tourner l'huile, le sel, le froid, he, hv, les chélateurs...mais en continu à basse dose de façon à ce que tu dégages la résolution du problème.
    S'il y a une réaction, il faudra recommencer ce qui a provoqué la crise, mais à dose abaissée et rallongée dans le temps...
    Il faudrait aussi revenir sur ce qui n'a pas marché, car ça s'est peut-être déverrouillé entre temps.
...
J'ai l'impression d'un "petit" mieux au bout de quelques jours d'huile, je continue minutieusement. J'ai l'impression que les deux gouttes d'HE ont un réel effet.
Et je le sais maintenant, il faudra que je passe aux lavements pour résoudre la situation intestinale.



1er avr 2021, cognitif et lavaments
    Le système digestif fonctionnait presque à perfection, mais, quand je me tords, j'ai quelques maux aux tripes.
    De plus, des maux de têtes résistent aux ventouses sur les foramens pariétaux.
    Et, il me restait quelques symptômes du derniers incident de ventouses (Boulimie) que j'attribue à une intoxication des tripes.
    J'ai donc refait une séance de lavements.
    eau saline (2l, 40g/l de sel, 50% nacl,50% SO4Mg), eau claire, eau saline, huile végétale 2l.
    le premier passage salin a provoqué des symptômes caractéristiques d'une mobilisation de mercure.
    le 2ème passage salin n'a provoqué aucun symptôme, cela est inhabituel, j'attribue cela à une absence de sensations à une absence de mobilisation de mercure.
    même s'ils sont parfois éprouvants, cela indique qu'il faudrait réaliser des passages salins jusqu'à disparition des symptômes :
    chose que je n'ai pas faite la précédente séance, je me retrouve donc à refaire une séance.
    L'huile végétale a provoqué quelques légères douleurs profondes, j'ai donc massé la zone, puis bouillotte, puis marche d'1h.
    les lavements ont provoqué un peu de smog et des maux de têtes passager, mais cela est anecdotique.
    au moment où j'écris ces lignes, il est trop tot pour aviser des effets sur : les maux de tete, la boulimie, et les maux aux tripes quand je me tord d'avant la séance.
    ... 12h après, tous les maux (tete, tripes, excès de faim liée boulimie, c'est la première fois que j'ai l'impression d'être rassasié) ont disparu.
    Il faut encore attendre 48h, car, jusqu'ici, les améliorations paraissent significatives sur le moment, mais elles s'avèrent partielles 48h après.
    ...24h après, les améliorations semblent se consolider.
    Quelques sensations furtives réapparaissent, ce n'est donc pas la panacée mais la situation est bien meilleure.
    Je le ressens sur le plan cognitif : pendant que je parle, j'arrive à exprimer des mots et, en même temps, j'arrive à penser aux 10 mots à venir tout en ajustant par rapports aux 10 mots qui viennent de sortir.
    J'arrive également à tisser ma pensée à celle de mon interlocuteur qui se dégage entre ses mots, ses silences et ses métaphores.
    Cela donne une sensation de fluidité salvatrice.



AVRIL 2021
Voici une copie d'un passage du post du 9 déc 2020.
    VENTOUSES HUMIDES
    Après réflexion, la ventouse humide aurait prévenu les incidents intestinaux. Avec les ventouses humides, le sang chargé de particules oxydantes est expulsé hors du corps, cela préserve donc les intestins d’une accumulation de toxines dont la résolution passe par des lavements. La ventouse humide évite donc le lavement.

    J’avais déjà fait un test de ventouse humide, ce n’est pas douloureux mais ce n’est pas pratique à faire soi-même. De plus, le dos est inaccessible, or, le dos est la zone la plus chargée en toxines. Je dois donc continuer sans ventouses humides, mais j’aurais bien voulu adopter cette technique pour me garantir des ventouses sans risque.
    Il faut se renseigner sur cette technique, faire à jeun,... Comme je ne pratique pas, je n'ai donc pas fait les recherches des contre indications et des precaunisation.

    L'INCIDENT
    L’incident ne prévient pas. De plus, il ne cesse de croître pendant une semaine au cours de laquelle les toxines de la ventouse migrent de leur lieu de ventouse jusqu’aux intestins. Avant de faire le lavement, il faut donc attendre que toutes les marques de ventouses aient disparues. De plus, on ne peut pas travailler ni se concentrer avec un incident intestinal.
    Pendant l’incident, le cerveau par intermittence dans le smog. De plus, pendant le lavement, le smog est redoublé.
    L’incident intestinal est donc une grosse galère. De plus le lavement est une petite épreuve. De plus, si le lavement n'est pas terminé par un ou deux passage à l'eau claire, il y a 2 à 3 jours de petits désagréments post-lavement à l’huile végétale.

    LAVEMENT
    ... 3 jours après un premier lavement, des douleurs moindres demeurent au niveau des tripes et du cerveau.
    Comme pour les bains de bouche, il convient de faire plusieurs passages et plusieurs séances.
    15 jours après la première séance de lavament, j'ai refait une séance de lavaments car des douleurs demeuraient en veille.
    2 jours après, les douleurs ont bien diminué, mais elles surgissent parfois lors de la palpation.

    CHELASSOS
    J’ai donc fait une chelasso (3doses standards, dmsa, edta, ala, + marche rapide). Toutes les douleurs se sont évaporées en une heure. J’ai fait un petit recueil d’urine à envoyer pour analyse car je soupçonne que des métaux sont sortis en masse.
    Parfois, les chelassos sont +\- efficaces contre les incidents intestinaux. Il faut tenter le coup pour savoir. En moyenne, c’est une fois sur deux. Je dirai plutôt que, entre le lavement et la chelasso, l’un complète l’autre.
    Mais, si je pouvais faire des ventouses humides, je ne m’en priverai pas (afin d’éviter les complication intestinales).
    Pour les personnes à bout, il me semble que les ventouses humides sont hautement préférables car l'incident redouble le mauvais état.
    ... la douleur a l’épaule a également été soulagée après la chelasso. Cela indique qu’il convient de tenter des chelations après des mobilisations, ventouses, lavements, ... afin de balayer les ml.

    VEILLE
    ... quelques jours après, les douleurs aux tripes sortent de leur veille. Parfois, j’ai un coup de barre général. Si je palpe fortement les tripes, les sensibilités s’expriment. J’ai donc décidé refaire une séance de lavement.
    ... pendant ce lavement, bizarrement les maux de tête baissent. Mais s’il y a des lavements qui déroulent aisément, y’en à d’autre ou l’eau veut pas entrer, et les douleurs s’éveillent. C’est une grosse demie-journée à chaque fois.
    ... J'ai changé de formule, eau saline, eau claire, eau saline, hv (et non eau claire), eau claire ( et non hv), pour voir si c'est mieux au niveau des désagréments post-lavement.
    ... pendant le passage à l’huile, j’ai palpé vigoureusement les zones sensibles, elles surgissent tout du long du colon transversal.
    ... Puis, post-séance, j'ai fait une marche pour bien vibrer toute l'huile.
    ... 2 jours après la séance, je confirme que, lors d'une séance, un dernier passage à l'eau claire permet d'éviter les désagréments post-lavement.


HUILES VEGETALES
    HUILES DES LAVEMENTS
  • Huile végétale très épaisse sur la canule (ex: olive).
  • Huile végétale très fluide pour le lavement (ex: Tournesol, à préchauffer au bain marie).

    Douleurs pendant lavement a l'huile : l'huile imprégne les tissus et se charge en toxines.
    Les douleurs s'estompent plusieurs jours après : l'huile chargée de toxines est éliminée peu à peu.



Fin mai 2021
  • Les vh ont fait un mini incident au ralenti.
    Maux aux tripes + boulimie, mx tête.
    J’ai du faire une centaine de vh, des toxines mobilisées se retrouvent dans les tripes.
    L’accident est été lent sur 2-3 semaines.
    Mais le nombre de vh que je pratique à haut rythme mobilise quand même un surcroît de toxines.
  • Lavement : Séance compacte et donc moins éprouvante.
    Eau saline (40°c, 2l, 40g/l, 10%MgSO4-90%NaCL)
    Eau claire (2l 40°c)
    Huile végétale tournesol 2l 40°c
    Bouillotte, massages ventre
    Eau claire
    Marche
  • Le passage salin est un peu éprouvant.
    Cela indique que des métaux sortent.
  • La nigelle est l’huile des pro de la ventouse.
    Elle est donc à tester, mais elle est très chère.




LAVEMENTS 14 juin 2021- copie d'un paragraphe du post : VENTOUSES 4, la suite : VENTOUSES HUMIDES
    Suite à ces très nombreuses ventouses sèches que je pratique depuis aout 2020, les mercure s'est installé durablement dans les intestins.
    Je me plains régulièrement des tripes.
    D’habitude, une ou deux séances de lavements sont suffisantes pour rétablir la situation.
    Mais, là, ce n'est pas le cas. Je fais donc une petite série de séances, 1x/sem.
    Les séances de lavements sont compactes : Eau saline, huile végétale, eau claire, et c'est tout.
    Cette compacité permet que la séance soit efficace, sinon l'intestin fatigue et ne répond de moins en moins aux detox.
    ... petits progrès à chaque séance. Les toxines sont déplacées mais elles sortent en petit nombre.
    ...Pendant les séances, les intestins deviennent très sensibles au palper. Cela dure 2-3 jours. Je diminue donc la fréquence dès lavements de façon à rétablir la situation (3 jours) et je recommence un lavement 7 jours après.
    ... les maux de tête et les sensibilités aux tripes s’expriment en même temps, épatant, 2h 3x/j, soit 6h/j.
    14 juin... j’ai fait une chelassos avec une demie dose standard (ça fait longtemps que je ne n’en avais pas fait de chelassos),4 heures après ça va mieux. La douleur de fond demeure mais la douleur au palpé a cessé. Grosso modo, en période d’incident intestinal, les chelassos fonctionnent 1x/2. Des fois ça marche, des fois ça marche pas. Quand ça marche pas, il faut refaire un lavement. Et retenter une chelassos. Des fois, ce sont les lavements qui ne font pas effet, il faut donc tenter une chelasso. Au cours de mes nombreux incidents intestinaux, j'ai plusieurs fois remarqué que seule la combinaison chélasso+lavement était efficace. Parfois, seule la chélasso est efficace, parfois, seuls les lavements sont efficaces.
    J'ai quand-même passé une semaine avec ces maux (nausées, fatigue, ...) alors que j'aurai pu les résoudre avec une simple chélasso.
    Il faut donc penser à toujours combiner les techniques.
    ... Un symptome à baisser fortement : c'est la boulimie.

SEANCES COMPACTES
    Les séances compactes (salin, puis huile, puis eau claire) permettent de retrouver un système digestif en toute circonstance suite à un incident.
    Il faut certes éventuellement les répéter une fois par semaine (2 ou 3 fois) tant que c'est nécessaire, mais le résultat est là : le système digestif redevient fonctionnel.




copie d'un passage a ce post : https://www.forum-melodie.fr/phpBB3/vie ... 44#p119744
Retour à la normale, - 15 septembre 2021
• il est certain que la première séance du 26 juillet a bien dégagé le cerveau.
Il faut dire que j'y ai mis le paquet d'hv d'un coup : 1/3 de litre.
Mais elle a crée une intoxication du colon que j'ai trainé et que je n'ai traité que la semaine dernière par une séance de lavement.
L'intoxication du colon a créé une fatigue générale, des maux de ventre et des troubles digestifs.
Une semaine après le lavement, je retrouve enfin toutes mes forces : je peux enfin savourer les bienfaits de la Pancha Karma du 26 juillet.
•Je considère qu'il me reste des toxines que la pk peut encore éliminer car j'ai encore des difficultés à me concentrer et que j'ai encore des sensations à l'épaule.
Je pense donc prochainement reprendre la pk, mais je vais y aller en douceur de façon à éviter les désagréments.

•Le colon filtre le sang de façon à écrêter toutes les particules, y compris les particules oxydantes. Lors des débordements, il prend régulièrement le relai du foie et des reins dont le rôle est de sélectionner les particules oxydantes avec précision. Quand le volume de particules oxydantes dépasse les capacités du colon, le colon entre en dysfonctionnement. Il ne parvient plus à se désintoxiquer. Chez les personnes intoxiquées aux métaux lourds ou aux pesticides, le colon est donc un organe qui est donc souvent intoxiqué et dysfonctionnel. Seuls les lavements permettent de le désintoxiquer et lui permettent de retrouver sa fonctionnalité. De plus, les cures régulières de déstockage des particules oxydantes mobilisent des quantités significatives de particules oxydantes. En cas de traitements intensifs des particules oxydantes sur le reste du corps, des lavements seront donc occasionnellement à prévoir.

Séance de lavements :
Durée totale envrion : 4 heures
2 litres avec une eau de 20 à 40g/l de sel de cuisine de façon à extraire les métaux lourds
(en cinq minutes, la lumière va entrer en surpression, libérer l’eau à ce moment)
2 litres d'huile végétale fluide (tournesol), l’huile peut être conservée pendant plusieurs dizaines de minutes. Chauffer les intestins avec une bouillote et masser les intestins. Libérer l'huile.
2 litres d'eau claire pour rincer et réduire les désagréments post-lavement.
Répéter la séance une semaine après si les troubles n'ont pas été résorbés.

Les passages salins peuvent être éprouvants. Cela indique que des métaux lourds sont déstockés de la muqueuse du colon de façon significative. Une campagne de chélation peut être prévue, elle peut être courte et intense (4x la dose quotidienne) de façon à compléter le travail du lavement.


25 septembre
J'ai refait une 2ème séance de lavement car je trainais des petits troubles digestifs et des maux à l'intestin grêle transverse.
Les lavements ne fonctionnent jamais à 100% du premier coup, il faut les répéter.
Mais en les répétant, le retour à la normale parvient à 100%.
Mais là où il m'a fallu 15 lavements de bouche pour extraire tout le mercure dentaire qui s'était diffusé dans la zone buccale,
il ne faut que 2 ou 3 séances de lavements du colon pour retrouver une normalité.




Efficacité des traitements à l'hv. 27 sept 2021
Deux jours après les lavements à l'huile, de l'huile est extraite.
Cette huile colle aux parois des sanitaires. La chasse d'eau ne permet pas de la rincer. Il faut la bosser.
Le grand volume de particules oxydantes organiques étaient donc fixées dans le colon.
Leur effet était de ralentir l'activité du colon et de causer des troubles à distance, fatigue, maux de tête, insomnies, ...
Le grand volume d'huile injecté deux jours avant a donc permis de diluer les particules oxydantes et de les détacher du colon pour qu'elles soient extraites vers la lumière du colon.
Cela illustre également le problème de fond dans le corps.
Les particules oxydantes sont hautement magnétiques : elles sont scratchées aux parois des cellules ou aux os, aux tendons.
Elles demeurent à vie si elles ne sont pas éliminées par la force. Elles s'accumulent donc.
Très diluées dans de l'huile végétale, elles demeurent encore un peu magnétisées mais elles perdent suffisamment de magnétisme pour être extraite.
Il me semble donc que la pancha-karma et autre traitement à l'huile végétale (Oil pulling, massages à l'hv, ...) soit des traitements extrêmement efficace pour baisser la charge en particules oxydantes organiques.




16 oct 2021. (voir post : LA CHELALHUILE DU SOLVANT ORGANIQUE ( Chélation de l'INTRA)
Le colon transverse est sensible depuis la séance du 26 juillet, cela indique qu'il est enflammé.
Cela n'est pas une mauvaise nouvelle car ça indique que la technique qui a causé l'incident a désintoxiqué le reste du corps.
Comme je suis fortement intoxiqué au mercure, les effets secondaires de la pacha karma sont donc décuplé.
Comme d'habitude, je n'y pas été de main morte sur la dose, l'intoxication du colon est donc modérée.
En dépit du soulagement au niveau du cerveau, j'ai une fatigue permanente qui s'est installée.
Je ne peux pas me lever du lit avant midi car je suis fatigué comme si je n'avais pas bien dormi.
Je traine pour réaliser toute action...
De plus, le système digestif n'est pas impeccable.
J'ai donc fait un lavement salin suivi d'une purge yogique (1litre à 50g/l de sel d'epsom) ce jour.
Le colon transverse est devenu encore plus sensible, cela indiquerait des métaux lourds serait sortis.
...le lendemain, la fatigue et les sensibilités aux intestins d'avant lavement persistent.
j'ai donc fait un lavement à l'huile, et j'ai fait un grand tour en conservant l'huile pour bien faire vibrer l'huile dans le colon transverse de façon à ce qu'il imbibe le tissu intestinal dans toute son épaisseur.
Comme ces toxines ont été ôtées du cerveau par l'ingestion d'huile (1/3l) et qu'elles se sont relocalisées dans l'intestin transverse, ça devrait être avec un lavement à l'huile que la solution parviendra.
Les sensibilités aux intestins semblent suspendues (du moins provisoirement).
Il faut attente 3 jours pour voir si cette séance a fait définitivement effet.
...18 oct, j'ai des éclaircissements au niveau du cerveau.
Je suis un peu moins fatigué mais les sensibilités au niveau des intestins montent et baissent.
Il faut encore attendre que ça se tasse.
...19 oct, j'ai fait une chélasso (mi dosage : 0.50 g d'edta + 0.20 g dmsa + 0.5g ALA), et ça va un peu mieux.
Il ne faut donc pas oublier de faire des chélassos pour compléter les incidents intestinaux ou pour traiter des mobilisations de métaux.
Je ferai donc une série de chélassos dans les jours a venir avec les mêmes dosages ci-dessus.
...20 oct, les maux de tête ont baissé. Il y a donc du mieux.
J'ai refait donc la même chélasso à mi dosage.
Par contre, l'intestin transverse est encore un peu sensible.
Cela indique que j'aurai peut-être d'autre lavements a refaire
Jusqu'ici, mes accidents intestinaux étaient résolus en 2 séances de lavements.
Dans le cas présent, il semble qu'il en faudra un peu plus.
...21 oct. ça va mieux : moins de fatigue, moins de sensibilités aux tripes.
La boulimie est passée, une demie portion coupe immédiatement la faim.
De plus, le système digestif fonctionne correctement : les premières selles post-lavement sont enfin correctes, beau boudin moulé et compact avec le besoin d'un seul papier pour essuyer.
Je me sort presque des effets secondaires de la pancha-karma du 26 juillet.
Je vais peut-être refaire une autre séance de lavement pour parachever l'amélioration des symptômes.
...Cet incident indique que bcp de toxines sont mobilisées par la panacha-karma.
Je peux donc continuer dans cette voie, mais avec des doses de moindre quantité de façon à éviter un nouvel incident.
...22oct, je me suis levé ce matin en bonne forme à 8h00, je me suis levé immédiatement car j'avais pas trop mal dormi.
Après avoir éliminé ses effets secondaires par cette séance de lavement, je bénéfice donc enfin de la détox du snc qui a été provoquée par la pacha-karmra du 26 juillet.
A ce jour, il me reste quelques rares sensibilités au niveau des intestins qui indique que la détox n'est pas encore intégrale.
je vais donc laisser passer quelques jours pour voir comment ça se tasse.
Quand j'en aurai fini avec ces problèmes digestifs, je prévois de reprendre la panacha-karma sur la longue durée à un rythme de 5cl/jour (prise le matin au réveil).
...23oct, aujourd'hui, je suis sorti respirer le grand air, je me sentais bien, je n'ai pas ressenti cela depuis 2008...
Des toxines me font certes encore des sensations au cerveau, mais elles ne sont plus assez nombreuses pour m'imposer une ambiance un peu noire dans mes pensées.
En réponse à cette nouveauté, c'est une ambiance détendue, sereine, et hédoniste qui règne dans mes pensées.
C'est un peu la même sensation que ressent Trinity de Matrix quand elle aperçoit soleil... [img]images/icones/icon13.gif[/img]
... Par pur plaisir de détox, j'ai fait une vsfp, mais la bosse a disparu en deux heures, alors que la bosse de la première vsfp avait duré au-delà de quatre heures.
Le liquide céphalo rachidien est donc bien plus fluide maintenant que lors de la première vsfp de débit janvier 2021.
Il n'y a pas eu de sensation d'amélioration, mais ça ne coute rien de recycler le liquide céphalo rachidien.
Au contraire, cela me rassure qu'aucune toxine ne puisse s'y réinstaller...
...26 oct, cette séance a été efficace, je me sens durablement en forme.
Mais le système digestif n'est pas impeccable, je vais donc refaire une séance avant de reprendre la pancha-karma.
Comme bcp de toxines sont mobilisées pendant la pancha-karma, il faut que le système digestif soit totalement désintoxiqué.
...27 oct. Ce matin, je trainais encore dans le lit. Depuis quelques semaines, par fatigue et par habitude suite à l'incident intestinal de juillet, je ne me levais pas avant 10h-11h jusqu'ici.
Mais, là, aujourd'hui, mon corps, qui se sentais en forme en dépit de mon épaule et de mes troubles digestifs, me poussait à me lever dès 8h00 pour profiter cette journée.
Cela est totalement nouveau...
...28Oct, Je me sens certes en forme, mais, en dépit de la récente séance de traitement des intestins, le système digestif ne s'est pas rétabli à 100%.
J'ai donc fait une purge yogique : 1l à 70g/l de SO4Mg car le colon n'accepte pas les passages salins.
...2nov, la purge yogique n'a pas amélioré la situation, elle s'est empiré par une mobilisation.
les selles sont un peu colorées en rouge, le colon semble saigner un peu, cela est en adéquation avec les sensibilités profondes que je ressens quand je palpe le colon depuis le ventre.
Je vais donc refaire une séance de lavement en insistant sur le passage à l'hv.
...3nov, fait une séance de lavement avec hv
('le colon n'accepte plus les passages salins, je dois donc désormais me rabattre sur les purges yogiques pour traiter le colon par une solution saline)
...4nov, ça va un peu mieux mais ce n'est pas encore top.
J'ai des vagues à l'âme dont l'intensité dépendent de l'état d'intoxication du colon.
Cependant, je connais désormais la méthode pour me sortir de cet incident intestinal : alternance de séances avec purges yogiques et hv (mobilisation et élimination).
Séance : eau claire, purge yogique (1l à 70g/l de SO4Mg), lavement à l'huile végétale.
...5nov, l'incident intestinal est en train de passer, les fortes sensibilités aux tripes ont fortement diminué, le cortège d'effets secondaires a également bien diminué (fatigue, pb sommeil, mx tete,...)
quelques sensibilités demeurent, j'aurai peut-être encore une séance à réaliser pour parachever le traitement complet des intestins.
...7nov, la situation intestinale semble se rétablir.
L'intestin transverse est peu sensible au palper, et les premières selles régulières sont correctes pour une reprise.
Cependant, ce n'est pas le cas a chaque séance.
il faut donc répéter les séances quand elles ne font pas effet.
De plus, une séance peut durer d'une demie journée à une journée.
et, il ne faut pas oublier les désagréments post-lavement qui peuvent durer jusqu'à trois jours.
...15nov, séance de lavement, eau claire, hv (1,5l, + marche 1h), purge yogique (1l, 70g/l)
dans le but de parachever l'élimination des toxines.
sur le moment, je peux palper fortement l'intestin grêle transverse sans qu'aucune sensibilité ne se fasse ressentir, cela est bon signe.
...20 nov, quand je palpe l'intestin grêle, parfois je ne ressens rien, parfois une légère sensation s'exprime.
Quand je me tords, parfois l'intestin grêle se manifeste, mais cela baisse de jours en jours, cela parvient peut-être de la cicatrisation après le mvt de mercure.
Comme toujours, il ya des hauts et de bas après les séances, il faut donc attendre la consolidation après 1 à 2 semaines.
Cependant, je me sens un peu fatigué au quotidien (fibromyalgie), cela semble indiquer que je ne pas encore sorti de cet incident intestinal.
Il me faut a tout prix que cet incident intestinal soit résolu pour reprendre la pancha karma, sinon l'état intestinal va s'empirer.
Les délais de traitements sont très longs, et les traitements sont très envahissants.
Il me faut encore quelques jours pour statuer si cette séance de lavement à résolu ou pas cet incident.
... j'ai encore des hauts et des bas, aussi bien au niveau de la forme générale qu'au niveau de l'intestin.
...22nov, séance de lavement à l'hv (eau claire, hv, rinçage eau claire 2x2l).
Les sensibilités au niveau du colon transverse ont été activée lors du traitement, cela indique qu'il demeure des métaux lourds dans les tissus.
... j'ai fait un grand tour à pied (1h) pour vibrer l'huile, ce facteur semble déterminant pour améliorer l'efficacité de la séance.
... avec un rinçage de 2x2l, il n'y a pas eu de désagréments post-lavement
...24 nov, la situation semble s'améliorer.
le traitement à l'hv est efficace, les choses semblent s'améliorer.
(Cependant, la purge yogique semble peu efficace sur l'incident que je traine,
Quand les passages salins sont efficaces, peu de séances sont nécessaires, mais là, ils ne sont pas efficaces et ils sont un peu corrosifs)
Il faut 7 à 10 jours pour me faire un avis définitif mais je peux déjà dire que la tendance s'améliore.
Il semble donc que je tiens le bon bout pour parvenir à la résolution de cet incident intestinal.
Cela indique que les toxines que j'ai dans le corps sont profondément crantées.
...30 nov. j'ai encore des sensibilités à l'intestin grêle et la facture des selles n'est pas impeccable.
Cet incident intestinal est donc très long à résoudre cela est inhabituel.
donc : Nouvelle séance de lavement d'hv ce jour.
J’ai baissé la dose d’hv (1,5l) et j’ai allongé le tour à pied (1h en marche rapide).
12h après, les intestins sont sensibles.
Cela indique que le traitement atteint les toxines mais les multiples traitements ne parviennent pas à résoudre rapidement cet incident.
De plus, une fatigue morale semble liée à cet incident et a l’etat d’intoxication des intestins.
Lors d'un précédent incident, je m'étais rendu aux urgences, les analyses indiquaient un rythme cardiaque à 35 (norme 90) et une oxygénation du sang à 35 (norme 95%).
...26 déc 2021. J'ai fait une longue pause sans traitement, car j'avais besoin de me reposer.
J'en ai profité pour voir comment l'incident évolue.
L'incident n'est pas encore résolu, il demeure des symptômes.
Une légère sensation de fond et permanente se fait ressentir au niveau du ventre.
La palpation augmente la sensation, généralement c'est modéré, mais parfois, c'est intense.
Quand je me tord, une sensation profonde au niveau du colon transverse me fait pousser un "Hummmmmm".
J'ai quelques maux de têtes m, et le système digestif est fonctionnel à 70%.
Jusqu'à cet incident intestinal, les séances de lavements avaient rapidement résolu les precedents incident (2 à 3 séances étalées sur plusieurs semaines étaient suffisantes ).
Là, je traine cet incident depuis juillet ou aout.
Mais il bien diminué, les lavements n'ont donc pas été inefficaces.
Cependant, j'ai remarqué que les marches +/- rapides (45min) semblaient participer à la diminution de l'incident.
Je continue donc les marches.
L'incident n'est certes pas encore résolu, mais il diminue petit à petit.
Il faut dire aussi que la séance de pancha karma était intense et que j'ai bien ressenti que les maux de tête étaient significativement effacés.
Cela indique que le mercure a bien été délogé du cerveau mais qu'il s'est relogé dans l'intestin transverse.
Je compte refaire une séance de lavement bientôt pour voir si ça peu aider.
Tant que je n'ai pas résolu cet incident, je ne peux pas reprendre le traitement de la pancha karma (ingestion d'hv) car le mercure s'accumelerait.
...27 déc. fait une séance de lavement.
J'ai pu faire deux passages salins (2l à 25g/l de NaCl et 2l à 35g/l).
Cela est une bonne nouvelle car le colon n'acceptait plus les passages salins lors des précédentes séances.
La solution saline était rejetée immédiatement.
L'absence de passage salin lors des précédentes séances explique donc les faibles résultats des précédentes séances.
Or, ces passages salins avaient résolu quelques incidents intestinaux du passé.
Il était donc nécessaire d'attendre un mois avant de recommencer une séance de lavement.
Les passages salins d'aujourd'hui ont été modérément éprouvant, cela semble indiquer que des toxines ont quand meme été éliminées.
Cependant, le passage salin va complètement décaper la couche de mucus (qui fait barrière poreuse à l'huile) de façon à ce que l'hv du passage suivant puisse imbiber et imprégner toute l'épaisseur de l'intestin.
Le passage d'hv (2l tournesol) ont réveillé moins de douleurs par rapport aux séances précédents.
J'ai également fait la marche rapide de 3/4 d'h avec l'intestin plein d'hv afin de bien vibrer.
Tout indique que la tendance de l'incident est bien à la baisse.
... 28 déc. des sensibilités s’expriment de façon continu au niveau de l’intestin transverse, mais ça s’en se tasse.
...29 déc. Les sensibilités de la veille ont complètement disparues.
La période post-traitement passe toujours par des hauts et des bas.
Il n'y a donc rien de nouveau sous le soleil.
Il faut toujours attendre quelques jours ou quelques semaines que les symptômes se tassent pour se faire une idée définitive des résultats de la séance.
... le lendemain et le surlendemain de la séance, je fais des petits lavements à l'eau pour réduire les désagréments post-séance.
Mais de l'huile colorée en orange sort, cette huile est de l'huile qui a imbibé les tissus de l'intestin et qui ressort à retardement après avoir suinté des parois de l'intestin.
...30déc. de très sensibilité palpitent de temps à autre.
...03jan2021. 7 jours après la séance, le bilan de la séance est positif.
Les symptômes ont baissé; je me sens mieux.
Quand je me tords, les sensibilités sont moins intenses et elles apparaissent tardivement.
Mais l'incident n'est pas encore totalement résolu.
...5jan. Les sensibiltés ont bien baissé.
Cette séance a donc été bien + efficace que les séances précédentes au cours desquelles je n'ai pas pu réaliser de passage salin à cause du rejet immédiat de la solution saline.
Il me semble que le retrait du mucus par le passage salin qui a permis à l'hv d'imbiber toute l'épaisseur des intestins.
Dans une séance de lavement, il y a donc un ordonnancement :
Les passages salins doivent précerder le passage à l'hv.
Il est donc préférable de pratiquer un ou 2 passages salins avant le passage d'hv pour que l'hv fasse effet (détox des particules organiques oxydantes).
5janv... j'ai refait une série de ventouses humides sur l'épaule car la douleur de cette dernière se réveille de plus en plus souvent.
J'ai déjà fait bcp de ventouses dans cette zone, je suis un peu perplexe car je n'arrive pas à me débarrasser définitivement de cette douleur.
Les ventouses permettent simplement de bien baisser la douleur pendant un mois ou deux.
...6 janv. La fonctionnalité de la digestion est bien meilleure.
Des sensibilités se font encore sentir, je refais donc prochainement encore une séance de lavement en espérant que cela soit la dernière.
Avec le retour des passages salins, les améliorations sont significatives.
...9janv. Pour tenter de parachever le traitement de l’incident, j’ai refait une séance de lavement.
Je n’ai pu faire qu’un seul passage salin (2l à 35g/l).
Le colon a refusé immédiatement la tentative de deuxième passage.
Cela indique qu’il faut plusieurs semaines entre 2 séances pour que le colon accepte plusieurs passages salin.
Ensuite, j’ai fait le passage d’hv pour voir si un seul passage salin est suffisant.
...11 janv.
Comme, en ce moment, les troubles digestifs s'estompent, le cortège de symptômes associés s'estompent également, maux de tête, angoisses, fatigue.
De façon durable, je ressens donc enfin les bénéfices durables de la pancha-karma que j'ai pratiqué en juillet 2021.
De plus, je n'ai que très peu de sensations lorsque je palpe l'intestin.
Comme ça passe par des hauts et des bas pendant les quelques jours post-lavement, cela n'est pas nécessairement durable.
Mais c'est la premiere fois que je ne ressens pas de sensibilités.
Pourvu que ça dure.
...Anecdote, Hier, dans la rue, dans mon quartier, quelqu'un m'a demandé son chemin en anglais.
Je connaissais certes le chemin par cœur, mais rien ne montait au cerveau.
Mais au bout de 5 secondes (cela est une éternité lors d'un échange), une vague de cognition a envahi le cerveau.
D'un claquement de doigt, j'ai pu dresser et exprimer la réponse, en anglais de surcroit.
Cela est une nouveauté qui illustre les progrès actuels, dont j'ignorais jusqu'ici que j'étais capable de ces progrès.
La personne m'a regardé bizarrement car elle s'attendait à ce que la réponse parvienne de suite.
Ces 5 secondes rendent perplexes mes interlocuteurs car je devrais donner le chemin immédiatement ou je devrai dire immédiatement que je ne connais pas le chemin (avec un sourire).
Mais ce n'est pas encore le cas...
...12janv2022, le système digestif semble en bonne forme.
Je me pose donc la question de reprendre la pancha-karma.
Mais il faut encore un peu attendre la consolidation de la situation.
...6février2022, je n'ai fait aucun traitement depuis le 9 janvier.
En un mois, les sensations au niveau du colon se sont très fortement estompée.
Elles ont presque disparues.
Il ne reste que quelques rares sensations quant je me tords sur moi-même.
Quant aux selles, il y a des hauts et des bas.
Elles peuvent être impeccables, ou de moins bonne qualité.
Cela indique qu'il demeure un reste de toxines dont le gluten ou le fromage peuvent exacerber les effets sur la qualité de la digestion.
...Comme souvent après une séance de lavements, il faut rééduquer le colon pendant quelques semaines.
Comme la tendance est à l'auto amélioration sans action, je vais encore attendre un peu pour voir jusqu'où parviennent les améliorations.
... EHS, suite à un changement de lieu de vie, j'ai retrouvé le smog de l'EHS, problèmes cognitifs, humeurs, fatigues,...
Il a suffit de placer des multiprises blindées pour éliminer les BF qui trainaient.
48h après la mise en place des multiprises blindées, tous les symptômes d'Ehs ont disparu.
...2 mars 2022. Jusqu'ici, des progrès se faisaient ressentir tout seuls.
J'attendais donc que l'évolution se stabilise pour aviser.
Les selles sont irrégulières, parfois elles sont correctes, parfois elles sont molles.
De plus, les sensations aux tripes sont certes basses mais elles ne sont pas totalement disparues.
J'ai donc refait une séance de lavement.
J'ai pu réaliser les passages salins sans qu'il y ait un rejet immédiat de la solution saline.
Les passages salins sont cependant un peu éprouvant et des sensibilités se manifestent post lavement.
Cela se répète de séance en séance, mais les désordres ne se régularisent pas.
Le mercure est donc bien présent, il est donc bien attient par le lavement, mais il est difficilement délogeable.
Je vais retenter une série de lavements, je vais insister sur les marches pendant que l'intestin soit chargé en huile car il me semble que c'est cela qui ait jusqu'ici le mieux fait évolué les choses.
Je rappelle également que les passages salins sont préférables au préalable pour que le mucus soit décapé et que l'hv pénètre les tissus en profondeur...
12 mars... Petits progrès graces à ces séances, je vais donc une petite série de lavements pour tenter d'en finir avec cet incident.
13 mars... séance prévue... Fait.
Je n'ai pu faire qu'un seul passage salin car le colon a immédiatement rejeté l'eau saline du 2eme passage.
séance : eau saline, hv, eau claire, eau claire.
Le passage salin n'était pas très éprouvant, cela semble indiquer que la concentration en toxines est en baisse.
Cela correspond avec la baise des symtpômes.
...Cela fait 8 mois que je traine cet incident.
Cet incident n'était pas très intense, mais il était profond, cad que les toxine se sont réparties sur l'ensemble de l'épaisseur des tissus du colon.
De plus, j'avais + de symptômes à distance (tb cognitifs) que de douleurs aux tripes (mais il y en avait quand même).
J'exprime cela car les précédent incidents étaient intenses au niveau des tripes avec peu d'effets à distance (cognitifs) et qu'ils ont été rapides traiter.
... La baisse de l'incident avait lieue pendant les semaines après les séance de lavement.
Cad que le lavement en lui-même ne traitait pas l'incident, mais il permettait à ce qu'il baisse pendant les semaines après le lavement.
Autrement dit, il fallait faire une séance de lavement certes sans amélioration éclatante, mais les améliorations apparaissaient dans les semaines suivantes.
Après un mois pendant lequel les symptômes baissaient, l'amélioration cessait. Il fallait donc relancer un cycle de lavement + un mois d'attente pour que de nouvelles baisses de symptomes aient lieues.
...24 mars 2022. Je n'ai plus de douleurs qui apparaissent au niveau des tripes.
Mais je n'ai pas encore rééduqué le colon de façon à aller à la selle régulièrement (tlj).
Cependant, j'ai décidé de tenter prochainement une nouvelle séance de Pancha-Karma.
Cette fois-ci, les doses seront de basses intensité et je les prendrai les matins où je n'ai pas d'activité physique de façon à drainer un minimum de toxines.
L'enjeu est de drainer le colon de façon à le désintoxiquer.
Quand le colon sera désintoxiqué, j'envisagerai des a faires des activités physiques post-prise d'hv de façon à faire circuler l'hv profondément.
Dernière édition par Sophocle le Jeu 24 Mar 2022 11:05, édité 44 fois.
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Peau grasse en fin de déshydratation

Messagede Sophocle » Dim 19 Nov 2017 12:50

A chaque fin de déshydratation longue, j'ai la peau et les cheveux qui deviennent gras, et parfois très gras.
Au-delà des désagréments que cela cause, je trouve que cela suscite la recherche de quelques clefs de compréhensions qui me manquent.

Au bout de 12 heures, c'est comme si je n'avais pas pris de douche pendant deux ou trois jours.
La déshydratation semble mobiliser beaucoup de traffic que la peau accumule.
Je suis content que toute cette poisse sorte, ainsi elle est délogée de l'intra.
Je ne serais pas rassuré que tout ces corps gras demeurent dans la cellule.
La détox par la déshydratation permet donc d'éliminer un spectre large de vieux produits tout décatis.
Je vais donc répéter les déshydratations jusqu'à ce que cette poisse cesse éventuellement de sortir.
C'est peut-être un repère de détox définitive au delà de la fin des symptômes par les ML.

J'ai donc mis en place un petit protocole pour traiter le problème d'extraction de ces déchets.
D'abord, je prends deux douches par jour pendant la période de déshydratation, cela résout et prévient le problème.
Il faut que les douches ne soient pas trop longues, sinon, l'eau pénètre et ralenti le processus de la déshydratation.
Je savonne très énergiquement la peau de façon à ce que le savon fasse une écume bien fine et non une mousse avec de grosses bulles.
Il faut bien frictionner la peau de façon à ce que le gras dégorge de l'épaisseur du cuir.
Un simple passage au savon comme une caresse ne suffit vraiment pas.
Ensuite je passe le pommeau de douche en mode massage.
Ainsi, la peau est bien vibrée et le gras en profondeur remonte à la surface.
Je repasse une deuxième séance de savonnage énergétique pour bien me rassurer.
Ensuite, je passe de l'argile pour déboucher les ports.
Si une odeur corporelle apparaissait en fin de journée, je masse le corps avec du vinaigre dilué ou du jus de citron pour tuer les bactéries après être sorti de la douche et être séché.
Dans un jeûne, s'il n'y a que des mauvaises odeurs, c'est bon signe, c'est que ça déménage.
Le tout, c'est arrêter quand de nombreux symptômes s'expriment, notamment gorge en feu, mal être, il faut donc reprendre une déshydratation par paliers 24/36/48h...
Pour diffuser le jus de citron ou le vinaigre, j'utilise un pschitt-pschitt.
Les odeurs corporelles naissent de 2 facteurs : présence de gras dans la peau/muqueuse + bactéries qui transforment le gras en gaz.
Pour se débarrasser définitivement de ces odeurs, il faut donc éliminer les deux facteurs.
Je fais tout ce protocole à la douche du soir car les bactéries ont tendance à se multiplier dans l'ambiance moite et tropicale du lit.
Avec ce protocole, je suis définitivement tranquille.
Le matin, je prends juste une douche avec un léger savonnage, pas plus, il ne faut corroder la peau par trop de traitement.

Je suppose que ce gras décati par les ans sera remplacé par celui qui est ingéré, il faut donc s'alimenter en produit de bonne qualité au moment de la déshydratation.
D'ailleurs je me réhydrate exclusivement en eau minérale car c'est cette eau-ci qui va reglonfler l'intra.
Je confirme que la réforme alimentaire que j'ai opéré ces dernières année n'a pas renversé la tendance d'intoxication.
Je dirai qu'elle n'a fait que ralentir ou suspendre l'intoxication, c'est déjà pas mal mais elle est insuffisante à elle-seule.
Mais, cela a un sur-coût qui je trouve pas très bien placé.
Je préfère réserver les très bon produits après une détox de façon à remplir les sites en attente de remplacement.
À l'avenir, je vais donc considérer que les produits ordinaires seront suffisants lors d'une période sans détox car ils vont presque glisser comme de l'eau sur une aile d'oiseau du fait que les sites sont déjà occupés.


Concernant les clefs de compréhension,
il est possible que le mouvement de l'eau ne suffit pas pour expliquer à lui seul le mouvement des ions comme je l'ai fait jusqu'ici.
Je trouve que ce phénomène de libération de corps gras est intéressant car les ions ont également une affinité avec la polarité des lipides.
J'avais lu que les ions remontent aussi le gras au moment où ils sont exposés à des champs électromagnétique car la membrane cellulaire est très polarisée.
Grâce à l'agitation des ions par les champs magnétiques, les ions remontent les barrières lipidiques comme des saumons qui remontent la rivière de vasques d'eau en vasques d'eau.
Comme le cerveau est un organe très gras, cela expliquerait la raison pour laquelle le cerveau est la destination préférée des ions.
Le relargage de lipide au niveau de l'extra au moment de la déshydratation va peut-être offrir une nouvelle destination magnétique pour les ions.
Par la déshydratation, la libération du gras va peut être transformer toutes les vasques d'eau en un toboggan lubrifié vers la sortie. [img]kator/smiley16.gif[/img]
Ce n'est qu'une hypothèse simpliste, mais la combinaison particulière de l'eau et des lipides au moment de la déshydratation est peut-être une clef de compréhension du comportement des ions. Je pense notamment au jeûne sec, où les corps cétoniques (qui sont des corps gras) sont libérés massivement (x1000) par la privation de glucose.
Par rapport à une déshydratation seule, le destockage de corps cétoniques pendant le jeûne sec a peut-être un impact positif où négatif sur la sortie des ions.

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