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Exposition au MERCURE: La protéine qui protège notre cerveau

MessagePosté: Dim 12 Aoû 2012 21:47
de zakvandamned
Le mercure et le méthylmercure (MeHg) affectent principalement le développement du cerveau et de l'activité neuronale par des effets neurotoxiques. Or ces chercheurs de l'Inserm et du CNRS viennent de démontrer que des agents protecteurs, des protéines appelées chimiokines peuvent protéger notre cerveau contre cette toxicité du mercure. Cette étude, publiée dans la revue Toxicological Sciences, laisse espérer que la protéine CCL2, puisse être une voie thérapeutique dans la prévention des déficits neuronaux induits par le mercure.


La pollution industrielle due aux métaux lourds comme le mercure est une préoccupation majeure pour l'environnement et la santé publique, en raison de ses effets toxiques. Sachant que certaines protéines, les chimiokines, sont connues pour participer, dans le système immunitaire, à la maturation et à la migration des leucocytes, qu'elles peuvent moduler les fonctions du cerveau et sont impliquées dans les maladies neuro-inflammatoires et neuro-dégénératives, les chercheurs ont voulu tester la possibilité d'interférence d'une chimiokine (CCL2) avec l'effet neurotoxique du méthylmercure (MeHg).


Les chercheurs ont alors nourri de jeunes souris avec des croquettes de poissons contaminés par méthylmercure péchés en Guyane. Ils constatent, après 3 mois de ce régime que le MeHg induit dans le cortex des souris une diminution de la concentration en CCL2, entraine la mort de 30% des cellules neuronales et une activation des cellules microgliales du SNC.
Par ailleurs, les chercheurs constatent que les souris dépourvues du gène CCL2 présentent déjà une perte des neurones de 30% mais constatent aussi une mort cellulaire accrue des neurones en réponse à la neurotoxicité du MeHg. Par études réalisées sur des cultures de neurones, les auteurs montrent enfin que le blocage de la transmission de CCL2 augmente la mort neuronale induite par le MeHg via un mécanisme faisant intervenir le système d'oxydoréduction (gènes SOD et glutathion). Les auteurs concluent que la présence de CCL2 est nécessaire à la survie neuronale dans des conditions normales et que CCL2 peut agir comme un système d'alarme neuroprotecteur dans des déficits cérébraux dus à une intoxication au mercure.


L'Inserm rappelle que dans le bassin amazonien, les populations amérindiennes et riveraines de certains fleuves sont contaminées par le MeHg présent dans le poisson et que l'association entre l'imprégnation mercurielle et des déficits cognitifs et moteurs, a été démontrée.


Sources: Communiqué Inserm et Toxicological Sciences doi: 10.1093/toxsci/kfr252 First published online: October 5, 2011 « The chemokine CCL2 protects against methylmercury neurotoxicity”

Re: Exposition au MERCURE: La protéine qui protège notre cer

MessagePosté: Dim 12 Aoû 2012 21:48
de zakvandamned
http://www.paperblog.fr/4992881/exposit ... -sciences/

moi je dois pas l avoir cette proteine,car j ai des sequelles forts et graves en ce moment... :(

Re: Exposition au MERCURE: La protéine qui protège notre cer

MessagePosté: Lun 13 Aoû 2012 13:26
de un_ptit_gars
Merci de cette info intéréssante en tout cas! :)
Même si je déplore largement les expérimentations animales dans leur ensemble...sacrifier des animaux pour étudier les conneries qu'on fait avec l'aire pollué qu'on vit, semble bien être un trait typiquement égoiste et qui reflète bien "l'être humain" actuel... enfin bref ce n'est pas le sujet principal donc je vais pas détailler...mais c'était the pti coup d'gueule tout de même!

A+

Pti gars

Re: Exposition au MERCURE: La protéine qui protège notre cer

MessagePosté: Mar 14 Aoû 2012 00:45
de Julot
Assez d'accord et quand on trouve des effets nocifs d'une substance sur des animaux, on nous sort que ce n'est pas pareil sur nous car nous ne sommes pas des animaux, ben voyons... alors que les anatomies et fonctionnements sont quasiment identiques en générale.

Re: Exposition au MERCURE: La protéine qui protège notre cer

MessagePosté: Mer 15 Aoû 2012 03:28
de Joker
Je crois que c'est surtout que de plus en plus de gens sont conscients du problème et les industries pharmaceutiques cherchent de nouveaux créneaux commerciaux, ils commencent donc à sortir ce genre d’études.

Re: Exposition au MERCURE: La protéine qui protège notre cer

MessagePosté: Jeu 16 Aoû 2012 20:28
de zakvandamned
un_ptit_gars a écrit:Merci de cette info intéréssante en tout cas! :)
Même si je déplore largement les expérimentations animales dans leur ensemble...sacrifier des animaux pour étudier les conneries qu'on fait avec l'aire pollué qu'on vit, semble bien être un trait typiquement égoiste et qui reflète bien "l'être humain" actuel... enfin bref ce n'est pas le sujet principal donc je vais pas détailler...mais c'était the pti coup d'gueule tout de même!

A+

Pti gars

Moi j ai eu le traitement GAVISCON,peut etre a base d aluminium...au depart c etait signalé sur les flacons,sous le terme"hydroxyde d'aluminium"...Apres quelques annees,ce terme a complétement disparu des bouteilles sans qu on sache pourquoi...j ai des bouteilles neuves chez moi ,mais bon je ne les utilise plus...j ai trop peur d aggraver mes symptomes....


La première chose à savoir, c’est que le mercure bloque les capacités d’évacuation de l’organisme concernant tous les autres toxiques. Que ce soit d’autres métaux (plomb, aluminium, cadmium) ou des polluants tels que les pesticides ou le bisphénol A… Il y a ce que l’on appelle un « effet cocktail ». Une expérience a ainsi montré que si l’on administre à des rats une dose infime de mercure ou plomb, moins de 1% des cobayes meurent. Mais si on leur administre les deux petites doses en même temps, ils meurent absolument tous !

Les effets du mercure sont en réalité nombreux : c’est un puissant neurotoxique (il s’accumule et lèse le système nerveux), cytotoxique (il modifie notamment la structure biochimique de l’ADN. Mais on sait qu’il est également responsable de déficits immunitaires, que c’est un perturbateur endocrinien et qu’il se révèle toxique pour les systèmes reproducteur et cardio-vasculaire, pour les muscles, mais également pour la phase de croissance intra-utérine, puisqu’il traverse facilement la barrière placentaire.

extraits de paroles françoise cambeyrac